Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Califat de l’État islamique, un an de trop

    IMPRIMER

     Lu dans le quotidien de Beyrouth « l’Orient-Le Jour » :

    191321_76_910969_large.jpeg « État islamique ? Daech ? Organisation de l'État islamique ? Un an après la proclamation du califat par Abou Bakr al-Baghdadi, le débat sémantique n'est toujours pas tranché. Un indice révélateur de la difficulté qu'ont les différents observateurs à qualifier ce phénomène jihadiste.

    L'État islamique continue de prendre le monde entier de vitesse. Comme s'il avait systématiquement un temps d'avance. Il perd à Kobané pour mieux progresser dans la province d'al-Anbar en Irak. On le dit affaibli par les frappes quotidiennes de la coalition et la perte de certains de ses chefs, il s'empare de Ramadi et de Palmyre en une seule semaine. On le dit impopulaire et marginal, il continue d'attirer des milliers d'apprentis jihadistes à travers le monde et ouvre de nouvelles filiales au Sinaï, en Libye, en Afrique et même dans le Caucase. On le dit incapable de mener des attaques terroristes en dehors de son foyer originel, il fait trembler la planète par des attentats qui, commandités ou non, sont commis en son nom.

    L'État islamique ressemble à la fois à un déversoir et à un miroir. Le déversoir d'une grande partie des frustrations des sociétés arabes et occidentales, d'une géopolitique à géométrie variable, et d'une profonde injustice politique qui sévit dans tout le monde arabe. Il est le miroir d'une violence débridée et surtout consacrée, de l'utilisation pernicieuse des références religieuses pour légitimer les dictatures politiques et surtout des petits calculs politiciens de chacun des acteurs qui prétend le combattre.

    L'État islamique ressemble beaucoup plus à ce monde que ce monde ne veut bien le laisser croire. Il se nourrit de ses peurs, de ses frustrations, de ses incohérences, de ses discours essentialistes et de ses égoïsmes. Il ne descend pas du ciel, même s'il prétend combattre en son nom. Il est le produit des différentes sociétés à qui il a déclaré la guerre. Des sociétés dont il connaît et exploite les moindres failles pour créer un climat d'insécurité et de méfiance entre les différentes communautés.

    L'EI n'a pas inventé la barbarie. Il l'a juste machiavéliquement recyclée pour en faire une arme redoutable et adaptée au XXIe siècle. L'EI n'est pas non plus invincible. Comme tout mouvement idéologique extrémiste, il finira par s'essouffler de l'intérieur et par se fissurer à l'extérieur. Mais à défaut d'une profonde remise en cause des deux côtés de la Méditerranée, cela pourrait bien prendre encore des années.

    Ref. Califat de l’État islamique, un an de trop

    Quand ,de l’Orient islamique à l’Occident post-chrétien, deux sociétés déboussolées engendrent un monstre et le laissent courir jusqu’à plus soif…

     JPSC

  • Liège : un colloque consacré à Monseigneur Van Bommel (1790-1852)

    IMPRIMER

    De Hageveld à Liège, Corneille Richard Antoine Van Bommel : parcours d’un évêque pédagogue et militant (1790-1852)

    *  *  *

    Publié le jeudi 20 août 2015 par Céline Guilleux

    RÉSUMÉ

    bommelpr.jpgCorneille Van Bommel (1790-1852) a profondément marqué son temps comme pédagogue d’avant-garde et comme militant pour la liberté de l’enseignement ecclésiastique avant d’occuper pendant vingt-deux ans le siège épiscopal de Liège. À l’occasion du 225e anniversaire de sa naissance, il a semblé opportun  de réunir, dans les lieux mêmes où le grand évêque a vécu, un colloque où seront examinés plusieurs aspects de son activité ainsi que l’environnement religieux, politique, économique, social et culturel où elle s’est déployée. 

    ANNONCE

    Argumentaire

    Corneille Van Bommel (1790-1852) a profondément marqué son temps comme pédagogue d’avant-garde et comme militant pour la liberté de l’enseignement ecclésiastique avant d’occuper pendant vingt-deux ans le siège épiscopal de Liège. À l’occasion du 225e anniversaire de sa naissance, il a semblé opportun  de réunir, dans les lieux mêmes où le grand évêque a vécu, un colloque où seront examinés plusieurs aspects de son activité ainsi que l’environnement religieux, politique, économique, social et culturel où elle s’est déployée. 

    Les Actes de ce colloque seront publiés dans le Bulletin de la Société d’art et d’histoire du diocèse de Liège.

    Programme

    Lire la suite