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  • La force de nuisance de l'Etat islamique en Syrie reste immense

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    De Vatican News :

    État Islamique en Syrie, «la force de nuisance reste immense»

    Après plusieurs revers subis en Syrie ces derniers mois, l’Organisation de l’Etat Islamique (EI) a montré ce week-end qu’elle était encore bien présente sur le terrain. Un assaut de l’EI dans la province de Deir Ezzor a fait 200 morts, dont 92 membres des Forces Démocratiques Syriennes (FDS) et 61 jihadistes.

    Entretien réalisé par Marine Henriot - Cité du Vatican

    «La stratégie de l’Etat islamique est très claire, ce que l’on voit aujourd’hui a été préparé». La clairvoyance de Matteo Puxton, agrégé d'Histoire et spécialiste des milices islamistes fait froid dans le dos.

    Il y a deux ans et demi, le chef de l’Organisation de l’État Islamique (EI), Abou Mohammed al-Adnani, annonçait la perte de territoire et la chute du Califat, avant de passer à une politique d'insurrection en Irak et en Syrie. Ce qui est vu comme des victoires militaires aux yeux de dirigeants politiques tels qu’Emmanuel Macron, Vladimir Poutine ou Bachar al-Assad ne représentent pas une défaite pour l’araignée État Islamique, qui tisse sa toile et reste présente sous forme d'insurrection dans des villes officiellement défaite de l’EI comme Raqqa ou Manbij, explique Matteo Puxton.

    LIRE AUSSI : Une vingtaine d'otages druzes libérés en Syrie

    Si l’EI a perdu des territoires clefs en Syrie, sa force de nuisance reste, elle, immense. La dernière bataille dans la province de Deir Ezzor dans l’est du pays, du vendredi 23 novembre au dimanche 25 le prouve. Plus de 200 personnes ont été tuées lors de cette bataille féroce. Parmi les victimes, 92 membres de Forces Démocratiques Syriennes (FDS), composées de combattants kurdes et arabes, ces derniers sont en pôle position face aux forces de l’EI et ont connu le plus de pertes. 61 jihadistes ont également perdu la vie ce week-end ainsi que 51 civils dont 19 enfants, qui seraient des membres des familles des combattants de l’EI.

    Quelle est la stratégie de l’EI en Syrie ? Les réponses de Matteo Puxton, agrégé d'Histoire et spécialiste des milices islamistes, auteur du blog Historicoblog.

    Entretien avec Matteo Puxton

  • Les origines de la crise de l'Eglise dans les années '70

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    De Guillaume Cuchet sur le site aleteia.org :

    Aux origines de la crise de l’Église dans les années 1970

    Dans le cadre du IXe colloque de l’Observatoire Foi et culture de la conférence des évêques de France, l’historien Guillaume Cuchet montrera comment les effets d’une crise religieuse et d’une crise culturelle peuvent se combiner. L’interpénétration d’une lente dérive de la pratique religieuse et de la mutation socio-culturelle héritée des Trente Glorieuses a été décisive dans le bouleversement du catholicisme après le concile Vatican II.

    La crise de l’Église des années 1970, plus précisément des années 1965-1978, de la fin du concile Vatican II à l’élection de Jean-Paul II, a-t-elle procédé de causes avant tout religieuses ou culturelles ? La question fait écho à un article bien connu de Lucien Febvre parue en 1929 sur « Les causes de la Réforme » au XVIe siècle à laquelle il avait apporté une réponse célèbre : « À révolution religieuse, causes religieuses », et non pas culturelles, sociales ou politiques. Formule profonde mais faussement claire, qui a des chances de ne pas l’être beaucoup plus en changeant de siècle et de révolution. Sans doute la crise des années 1970 procède-t-elle de causes à la fois religieuses et culturelles, tout le problème étant de savoir lesquelles, quel a été leur poids respectif et comment elles se sont articulées.

    Lire aussi : Mai 68 et Vatican II : les deux révolutions

    Deux thèses incomplètes

    Or on peut dire qu’il existe sur le sujet deux grandes thèses. La première, de type « externaliste » (comme disent les sociologues), consiste à dire que la crise en question a été socio-culturelle dans ses causes et religieuse dans ses effets. « Crise catholique de la société française » a écrit Denis Pelletier, et pas « crise du catholicisme français », c’est-à-dire version catholique de la crise générale que traverse alors la société française, qui a affecté aussi bien le protestantisme que l’école, la famille ou le Parti communiste.

    La seconde, de type « internaliste », considère, au contraire, que la crise a été avant tout spirituelle — « crise de la foi », pour reprendre une expression couramment employée, d’Henri de Lubac à Louis Bouyer —, voire, dans les milieux traditionalistes, résurgence de la crise moderniste du début du XXe siècle, jadis contenue par Pie X mais revenue avec une force décuplée à la faveur du concile. Dans cette hypothèse, la mutation socio-culturelle aurait tout au plus fourni à la crise ses matériaux, voire son simple prétexte.

    Lire aussi : Crise dans l’Église : quelques réformes possibles

    Ces deux thèses, ici réduites à leur clarté d’épure, me paraissent comporter chacune une part de vérité et il faut les combiner. Le problème de la première est qu’elle sous-estime trop la spécificité de la crise catholique, c’est-à-dire à la fois sa radicalité (bien manifestée par l’effondrement subit de la confession, les départs de prêtres, etc.), mais aussi son antériorité relative, puisque c’est un fait tout de même étonnant, et trop rarement souligné, que la crise dans l’Église ait, à bien des égards, précédé la crise dans la société. En sens inverse, la thèse de la crise spirituelle, indépendamment du fait qu’on ne sait pas toujours très bien en quoi elle consiste, explique la crise sans bien s’expliquer elle-même.

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Des veillées pour la Vie partout dans le monde... et en Belgique aussi

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    téléchargement.jpgDES VEILLEES POUR LA VIE PARTOUT DANS LE MONDE

    Permettre à tout chrétien de répondre par la prière, la formation en bioéthique et des actions solidaires à cette urgence du renouveau de la culture de Vie dans notre société :

    “On doit commencer par renouveler la culture de la vie à l’intérieur des communautés chrétiennes elles-mêmes.” EV n°95

    “Une grande prière pour la vie, qui parcourt le monde entier, est une urgence.” EV n°100
    Saint Jean-Paul II, in Evangelium Vitae n°95 & n°100

    Près de 300 Veillées prévues en 2018... Il est toujours temps de préparer la votre !

    280 Veillées en 2017 !

    Vidéos des Veillées pour la Vie

    Soutenir les Veillées pour la Vie

    En Belgique aussi, mais presqu'exclusivement francophone...

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  • Irlande : quand des infirmières et des sages-femmes ne veulent participer d’aucune façon à l’avortement

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    IRLANDE : APRÈS LES MÉDECINS, LES INFIRMIÈRES ET LES SAGES-FEMMES REFUSENT DE PRATIQUER L'AVORTEMENT

     de genethique.org

    En Irlande, un groupe d’infirmières et de sages-femmes a rejoint les médecins et déclare ne pas vouloir participer aux services d’avortement. Elles expliquent que dans le cas d’avortements par méthode chirurgicale, elles devront donner les soins préopératoires, ce qu’elles refusent.

    Le mois dernier, des centaines de médecins ont élevé la voix contre l’avortement et ont manifesté leurs préoccupations à propos de la nouvelle loi. Ils ont demandé au ministre de la santé, Simon Harris, de ne rien précipiter (cf. Avortement en Irlande : les médecins demandent à inscrire leur droit à l’objection de conscience dans le projet de loi).

    Dans le texte prévu, les objecteurs de conscience doivent transférer les soins de la femme enceinte à un médecin susceptible de pratiquer l’avortement. Pour les infirmières et les sages-femmes, cette clause est une « participation à la procédure ». Elles ne veulent participer d’aucune façon à l’avortement : une participation qui « inclut toute supervision, délégation, planification ou soutien du personnel impliqué dans l'interruption de grossesse», a déclaré Mary Fitzgibbon qui a organisé la pétition.

    Elles demandent au ministre de la santé de les consulter et de soutenir les amendements qui protègent la liberté de conscience et estiment qu’elles devront quitter la profession si elles n’obtenaient pas gain de cause.

    Pendant ce temps, le Planning Familial irlandais a demandé que le projet de loi sur l'avortement soit dès maintenant  amendé et que les «sanctions pénales» soient supprimées.

    Le ministre de la santé a expliqué que les services d’avortement devraient être en place pour la nouvelle année.

    Sources: Irish Examiner, Evelyn Ring (28/11/2018)

  • A chacun ses priorités : les préoccupations de nos évêques sont climatiques...

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    De cathobel.be :

    Marche pour le climat: préoccupation commune des évêques belges

    Coalition  (voir article sur ce site), les évêques belges partagent les préoccupations des citoyens. Ils nous invitent à nous joindre à l’appel Claim the climate pour une politique climatique ambitieuse et socialement juste.

    « Comme le Pape François, nous appelons à une conversion écologique radicale et à une écologie intégrale. Nous sommes de plus en plus souvent confrontés ces dernières années, aux effets dévastateurs du changement climatique qui affectent principalement les plus pauvres et leur sécurité alimentaire, la pérennité de l’habitat, la biodiversité et la qualité des écosystèmes.

    Les conséquences sociales et écologiques de la crise climatique sont mobilisatrices. On opte de plus en plus pour un mode de vie durable, une simplicité volontaire, une réduction de la consommation de biens et d’énergie et une diminution des déchets. Les gens passent aux énergies renouvelables, aux produits locaux, à la mobilité verte et aux produits durables. Ils investissent dans des projets qui permettent la transition vers une économie sobre en carbone.

    De nombreuses organisations chrétiennes prennent cette direction. L’Église catholique s’engage également dans cette voie. Ainsi, à l’automne dernier, les diocèses belges ont explicitement demandé aux institutions financières avec lesquelles ils collaborent, de privilégier dans leurs investissements les entreprises qui œuvrent pour un avenir énergétique durable. Ce sont des pas importants dans l’immense tâche pour le ‘soin de la maison commune’ (cf. Pape François, Laudato Si’).

    Une politique climatique ambitieuse et socialement juste

    Le rapport du GIEC pour les Nations Unies indique ce qui est nécessaire pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C ainsi que les conséquences désastreuses si nous laissons monter la température moyenne sur Terre de 2°C ou plus. Le rapport nous enseigne que nous avons besoin de transformations rapides, de grande envergure et sans précédent.

    Le prochain sommet sur le climat qui se tiendra à Katowice en Pologne du 3 au 14 décembre 2018, sera crucial pour l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris et la mise en route du processus de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Nous partageons les préoccupations des nombreuses organisations de la Coalition Climat belge et soutenons leur appel à participer à la marche Claim the climate qu’ils organisent à Bruxelles, ce 2 décembre.

    Nous appelons les citoyens, les organisations et les gouvernements à accélérer et à intensifier leurs efforts pour faire face à la crise climatique. »

    Et pour ceux et celle s qui ne peuvent participer à cette marche, les évêques nous invitent aussi à agir en union de prière. Ils nous suggèrent  d’adresser cette intention lors des célébrations du début de l’Avent, le samedi 1er et le dimanche 2 décembre.

    « Prions pour les dirigeants du monde et leurs collaborateurs au grand sommet de l’ONU sur le climat, qu’ils prennent des mesures courageuses pour enrayer la spirale de la pauvreté et de la destruction écologique qui menacent notre monde et notre avenir. Qu’ils collaborent et s’accordent dans un dialogue qui dépasse les contradictions. Prions le Seigneur. »

    Source : communiqué de presse des évêques de Belgique, mardi 27 novembre, Bruxelles