Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'identité selon Bart De Wever

IMPRIMER

De Paul Vaute*,

L'IDENTITÉ SELON BART DE WEVER

   "Les sociétés qui ne disposent pas d'un consensus minimum sur une série de valeurs et de normes fondamentales sont condamnées à sombrer". Ainsi s'exprime Bart De Wever, en se référant à Alexis de Tocqueville, dans le livre qu'il a publié en avril dernier, avec pour titre très sobre: Sur l'identité [1]. Si le moment de la parution, à quelques semaines du scrutin du 26 mai, était médiatiquement opportun, la vision ici proposée porte bien au-delà d'un horizon électoral. Elle mérite d'autant plus d'être examinée sérieusement.

   Bien sûr, le président de la Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA) ne manque pas de réitérer le credo séparatiste / confédéraliste de son parti, tout en écornant au passage quelques mythes pourtant chers au biotope nationaliste. Nous y reviendrons. Mais l'essentiel du propos est inspiré par une inquiétude, largement partagée, devant ce qui menace aujourd'hui ces fondements sociétaux indispensables évoqués par Tocqueville. Sont visés, d'une part, le relativisme culturel et l'autoculpabilisation du monde occidental, favorisés par "le climat intellectuel prédominant de l'autodestruction postmoderne" [2], d'autre part, l'immigration de masse incontrôlée, implantant dans le pays d'accueil une religion qui défie ses valeurs. Sur ce second point, en dépit de la modération affichée par le commun des fidèles, le mot "défier" n'est pas excessif au regard, par exemple, des résultats du sondage mené par le sociologue néerlandais Ruud Koopmans chez les Belges d'origine turque ou marocaine et se disant musulmans: 60 % ne veulent pas d'un ami homosexuel, 56,7 % estiment que les Juifs ne sont pas dignes de confiance et 63 % sont convaincus que l'Occident veut anéantir l'islam [3].

HORS DES LUMIÈRES, PAS DE SALUT 

   L'image est trop tentante d'un monde qui se vide spirituellement et axiologiquement, face à une force qui ne peut qu'aspirer à combler le creux. Bart De Wever, qui est historien de formation, sait toutefois qu'"une identité saine ne se replie jamais sur elle-même, mais s'efforce au contraire de rester un instrument dans la quête perpétuelle de synthèse et de cohésion" [4]. D'entrée de jeu, le livre nous convie à un regard admiratif sur l'œuvre de l'empereur Claude (41-54 après J-C) visant à constituer un soubassement sociétal assez fort pour unifier les diversités absorbées par Rome [5]. Mais encore faut-il s'entendre sur ce qui définit la Cité appelée à s'ouvrir à l'autre sans pour autant se perdre. Si l'exercice était relativement aisé pour les Anciens, il en va tout autrement à l'époque actuelle, marquée par les plus grandes dissensions jusque sur les finalités même de notre être collectif. Sont en effet largement rejetées "non seulement les idéologies politiques, mais toute position qui se revendique d'une certaine vérité objective, qui prétend à une validité universelle" [6].  

   Sauf à bâtir sur du sable, nous devons donc nous re-fonder. Sur quelle base ? En phase avec les orientations laïcisantes de la N-VA [7], son chef de file ne voit aucun salut du côté de l'héritage chrétien, même si celui-ci a été pendant des siècles "le code source de la conscience identitaire en Europe". C'est que le match est joué: la sécularisation l'a emporté et le langage de l'Eglise "est devenu pour beaucoup d'entre nous incompréhensible" [8]. Il reste un attachement à quelques traditions, certes, mais "Dieu n'est plus au gouvernail de notre société. Nous ne L'écoutons plus dans le choix ou la conduite de nos relations sociales, certainement pas dans la chambre à coucher" [9]. Et pendant que tombent les unes après les autres les normes qui dictaient les comportements autochtones, les membres de la communauté musulmane, eux, sont de plus en plus nombreux à faire le choix du rigorisme salafiste…

    Pour rendre une consistance à notre civilisation et faire en sorte qu'elle ne soit pas qu'un appel d'air, la seule et unique solution, selon Bart De Wever, a pour nom: les Lumières. "Nous devons, écrit-il, oser opter pleinement pour la force positive d'une identité saine, inclusive, avec une culture des Lumières dominante / de référence (een verlichte leidcultuur) comme code source" [10]. Bien sûr, nul ne sera contraint d'adhérer à cette "religion civile" qu'il faudra "extraire de notre vie commune même" [11]. Mais "on doit bien accepter que la culture dominante soit postulée comme point de départ pour l'organisation de notre culture publique. Cela veut dire que la société se base sur elle en règle générale lors des choix concernant l'organisation de la vie publique, et que la culture privée d'un citoyen est à côté d'elle d'une importance secondaire" [12].

   Faudra-t-il dès lors mettre à jour le slogan dont l'abréviation, AVV-VVK, orne la tour de l'Yser ? "Alles Voor Vlaanderen", certes, mais "Vlaanderen niet meer voor Kristus" ? Quoi qu'il en soit, la solution dewéverienne séduira dans les milieux libres-penseurs qui, il y a deux ou trois décennies encore, redoutaient d'être mis en minorité dans une Flandre catholique de plus en plus autonome. Mais curieusement, le bourgmestre d'Anvers cite peu les grands ancêtres du XVIIIè siècle qu'il propose comme antidotes au "nihilisme identitaire du postmodernisme" [13]. Si une voix, au plus profond de lui-même, lui a suggéré que ces compagnons de route pourraient se révéler des plus encombrants pour son propos, on ne pourra que lui donner raison.

   Car enfin, si la pensée des Lumières, qui a orienté toute l'histoire européenne depuis plus de deux siècles, contenait la panacée face à cette "ère du vide" diagnostiquée par Gilles Lipovetsky [14], cela se saurait. En réalité, ceux qu'on appelait "les philosophes" peuvent difficilement en être le remède, pour la bonne et simple raison qu'ils en sont la cause lointaine. Comment, en effet, ne pas voir en gestation, dans l'œuvre et l'influence des Diderot, d'Alembert et autres Voltaire,  le triomphe du subjectivisme et de l'individualisme contemporains ? A des degrés divers, tous les courants qui ont constitué l'Aufklärung ou qui s'en sont inspirés ont tendu à faire émerger un monde détourné non seulement de toute loi venant du Très-Haut et de toute hiérarchie entre les hommes, mais aussi de toute définition de ceux-ci par la communauté à laquelle ils appartiennent. Le relativisme culturel que De Wever pourfend à bon droit est né au sein de l'élite lettrée des temps prérévolutionnaires, qui tenait la diversité des hommes et de leurs croyances à travers le temps et l'espace comme invalidant les attributs de la vérité indiscutés depuis Parménide, Platon et Aristote au moins. Les penseurs ultérieurs ont achevé le travail en sapant les bases indispensables à la certification de toute connaissance, de sorte qu'il n'est plus resté à Nietzsche qu'à constater que le rationalisme scientifique avait creusé sa propre tombe, et annoncer la montée inéluctable du nihilisme [15].

   Pour le surplus, on peut renvoyer à l'expérience des Etats du Moyen-Orient à idéologie laïque, les plus nombreux au temps du tiers-mondisme triomphant (Algérie, Tunisie, Libye, Egypte, Syrie, Irak, Iran, Turquie…). Ceux-ci n'ont manifestement pas été en mesure d'empêcher la montée en puissance des courants islamistes, et parfois leur arrivée au pouvoir. 

QUAND LA "NATION" NE SORT QUE DES URNES

   En reconnaissant que l'identité collective n'est jamais chimiquement pure, qu'elle est constituée de couches diverses et que celle d'aujourd'hui n'est pas qu'un décalque de celle d'hier, le leader du premier parti néerlandophone – quoiqu’en recul – ne fait pas seulement preuve d'un certain bon sens. Il se dote aussi d'un outillage théorique pour opérer le grand écart entre la Flandre catholique, censée ne plus appartenir qu'au passé, et celle qui plébiscite à présent le libéralisme tous azimuts, économique comme éthique.

   N'y a-t-il pour autant rien de permanent à préserver ? Symptomatique à cet égard est le titre "héraclitéen" que notre auteur donne à son premier chapitre: "Etre est devenir" [16]. Pour Héraclite d'Ephèse (v. 550 – v. 480 avant J-C), rien ne demeure dans la nature sensible: tout devient, tout s'écoule. Même s'il n'y est pas fait explicitement référence, c'est bien parce que "l'identité et la communauté flamandes ont la force pour subir le processus continuel, dynamique, de la redéfinition" [17], que "la communauté culturelle flamande est aujourd'hui [18] le milieu le plus pertinent au sein duquel nous vivons notre identité collective. Notre identité nationale est flamande. Mais elle peut entretenir l'ambition de devenir à terme européenne" [19]. Le moins qu'on puisse dire de cet "aujourd'hui" et de la perspective d'avenir dessinée ensuite, c'est qu'ils sont au romantisme nationaliste du Vlaamse Beweging à peu près ce qu'un tube de Clouseau est à une fugue de Matthias van den Gheyn! Mais telle est la loi d'airain: "Les communautés cessent d'exister, sont absorbées dans d'autres communautés, évoluent vers d'autres communautés" [20].

   Reste à expliquer, dans cette optique "deveniriste", les raisons de disqualifier l'identité belge au lieu de la penser en complémentarité avec les autres. Bien plus que le différentiel socio-économique entre Nord et Sud – l'extinction progressive des transferts est programmée –, l'argument majeur est que "la Belgique, en ce qui concerne les conditions objectives, a perdu beaucoup de substance à travers son existence". N'en demeurent, selon BDW, que "quelques marqueurs d'identification symboliques comme le chocolat, les moules-frites, Manneken-Pis, les Diables rouges et la maison royale. Une langue unifiante – comme c'est le cas par exemple en Espagne, en Grande-Bretagne, en Italie –, nous n'en avons plus" [21]. Et d'ajouter l'absence de médias nationaux et d'universités nationales ou encore le fait qu'une personne peut être une vedette d'un côté de la frontière linguistique et être inconnue de l'autre côté [22].

   S'il y a quelques vérités dans les constats de carence (médias, universités, on pourrait ajouter les partis), il serait difficile d'en dire autant des constats de présence, expédiés en quelques images résiduaires. Comment le lecteur ne serait-il pas frappé par la rupture de niveau qualitatif entre l'ensemble d'Over identiteit, livre globalement de haute tenue, et cet ersatz d'inventaire à la Prévert, à peine digne du café du commerce ou, qui pis est, des réseaux sociaux [23] ? L'hétérogénéité culturelle de la Belgique n'est certes pas contestable, mais elle caractérise bien d'autres Etats-nations. N'épinglons pour l'instant que le critère de l'unité linguistique sur lequel Bart De Wever, qui se garde de mentionner la Suisse, cite en revanche l'Espagne où sont pourtant reconnus, à côté du castillan, le catalan, le basque, le galicien et l'aranais!

   Il faut saluer, en revanche, la probité de l'essayiste quand il reconnaît que la majorité de nos compatriotes ne veulent pas d'une scission du pays: "Sur le plan de la condition subjective, la Belgique est encore bien vivante. La volonté de maintenir la nation belge est fortement présente dans la plus grande partie de la population – Flamands, Bruxellois, Wallons et germanophones" [24]. Autre observation peu banale sous une telle plume: "La plupart des Flamands s'identifient sans problème comme Flamands et Belges et ne voient aucune opposition entre les deux" [25]. Comment, de fait, nier une réalité que les sondages d'opinion scientifiques de toutes origines ne cessent de confirmer et reconfirmer, même quand ils auscultent l'électorat des deux partis sécessionnistes ? Réalité subjective ?... Alors, les résultats des élections le sont aussi.

   Ce sont pourtant eux qui motivent, en dernière analyse, l'option du cofondateur de la N-VA pour un détricotage de (presque) tous les liens intrabelges. Dans la vision qu'il a réussi à populariser largement, les contradictions seraient insurmontables entre "les deux démocraties", la wallonne ou francophone votant majoritairement à gauche, la flamande à droite, de sorte qu'"il n'y a pratiquement plus de possibilités de donner forme à une démocratie nationale" [26]. Epinglons ici le postulat du raisonnement, à savoir que pour être une nation ou à tout le moins un Etat, il faudrait présenter une géographie électorale largement homogène. Or, ce n'est que rarement le cas: sous toutes les latitudes où règne un pluripartisme sans limites, les cartes qui sont établies au lendemain des scrutins font ressortir à l'envi les bastions des différentes formations, quand l'ensemble ne s'apparente pas à un manteau d'Arlequin. La dichotomie et sa supposée fatalité ont, en outre, de quoi surprendre de la part de celui qui, pour conserver son maïorat anversois, a dû négocier avec les socialistes, ce dont bien des bourgmestres du Brabant wallon ou du Luxembourg ont pu se dispenser sans peine. A relever en outre que le schéma des "deux démocraties" ignore les trois autres entités fédérées du pays, en particulier la Région de Bruxelles-Capitale où les partis de gauche et d'extrême gauche, y compris néerlandophones, ont le vent en poupe. Faut-il en déduire que la Flandre devra divorcer de sa capitale actuelle ?

   Plus fondamentalement, ce qui sous-tend la démonstration de De Wever, et qui est en somme un essentialisme à base de rapports de force politiques, constitue une réduction à l'extrême des composantes multiples du réel. Il n'y a rien dans la langue ou dans la culture d'une population qui oriente nécessairement celle-ci vers une plus grande adhésion ou une plus grande réticence envers tel ou tel parti. Il n'est, pour s'en convaincre, que de comparer la Wallonie et la France, ne serait-ce que celle du Nord. Ce qui nourrit les écarts tient plus à l'offre en termes de partis, davantage structurée à droite en Flandre (et en France), à gauche en Wallonie et à Bruxelles, sans que les opinions des électeurs soient substantiellement opposées. Une étude menée pendant la dernière campagne électorale par un consortium de politologues d'universités tant flamandes que francophones vient d'en apporter la démonstration. Quelle que soit leur langue, par exemple, les Belges ont les mêmes revendications quand il s'agit des pensions de retraite ou de l'indexation des salaires. Ils s'accordent même pour considérer que les immigrés doivent s'adapter à la culture européenne. Des différences apparaissent, par contre, sur les mesures à mettre en œuvre pour gérer les flux migratoires [27]. On peut y voir l'influence du Vlaams Belang, sans doute, mais celui-ci a aussi très bien assimilé les thèmes sur lesquels le cœur de son électorat potentiel penche à gauche. Son programme, constate Karel Vanhaesebrouck, professeur à l'ULB (et néanmoins flamand), "est un subtil cocktail composé d'idées ultranationalistes d'une part et de valeurs socialistes, à savoir la redistribution des richesses" [28].

   Après avoir commenté les dits de Bart De Wever, terminons par un bref regard, non exhaustif, sur ses non-dits quant à ce qui définit factuellement l'être belge. Dans son inventaire à la Prévert et surtout à la va-vite, il n'a pas vu l'importance première de la famille et du foyer sous nos cieux où "pauvre homme en sa maison est roi"; l'amour de la commune et de sa "petite patrie" environnante qu'aucun de nos voisins ne cultive à ce point; la passion des libertés locales et professionnelles acquises de très longue date; le goût des associations, proliférantes dans tous les domaines, des joyeux ripailleurs aux émules d'Orphée; l'aversion pour les systèmes centralisateurs dont résulte une conscience nationale guère ostentatoire, mais qui sait s'éveiller quand la sollicitent la visite d'un Pape, la mort d'un Roi, une marche blanche contre les défaillances de la Justice, et même les exploits de nos sportifs; le métissage constant des cultures et des langues qu'aucune frontière politique n'a jamais séparées et qu'aucun conflit sanglant n'a jamais opposées; les interdépendances suscitées par l'économie, la géographie, les fleuves, avec la capacité d'être "les plus latins des Germains et les plus germains des Latins", du Flamand Verhaeren chantant sa terre natale en français au Wallon Beaucarne nous rappelant que nous sommes "tous des Zinneke"… Et last but not least, l'omniprésence de l'héritage catholique, n'en déplaise à ceux qui l'enterrent un peu vite, dans la culture, l'art, la conception du juste, les mentalités, ce mélange de mysticisme et de réalisme qui fait les Hadewijch d'Anvers et les père Damien, les Julienne de Cornillon et les sœur Emmanuelle, le succès des pèlerinages et l'engouement pour les causes humanitaires, la ferveur des processions religieuses et la joie des kermesses… Des décennies de réformes de l'Etat, de propagandes (con)fédéralistes, de crises politiques interminables et de silence sur la Belgique dans le discours des particrates n'ont pas entamé ce Belgian way of life décrit par un Jan Kerkhofs (KULeuven), observant que Flamands et Wallons se ressemblent plus entre eux que les Flamands aux Néerlandais ou les Wallons aux Français.

   Citons encore, parmi bien d'autres qui pourraient témoigner ici, le réalisateur et scénariste flamand Stijn Coninx, dont Daens et d'autres films ont été et sont projetés dans tout le pays. Pour lui, l'existence d'une culture belge n'est pas contestable: "Le caractère chaud et bourguignon existe des deux côtés de la frontière linguistique, observe-t-il. La Belgique représente également une transition de la mentalité hollandaise à la mentalité française. Je crois que les Belges, flamands et francophones, vont très bien ensemble" [29].

   A Mouscron, l'hôtel de Ville doit à son architecte brugeois, René Aimé Buyck, les pignons à pas de moineau et les échauguettes qui lui font tendre la main aux joyaux néogothiques de la Flandre maritime. A l'intérieur, ornant le hall, les peintures d'Ernest Cracco, un enfant du pays, évoquent les gildes et les métiers d'autrefois. Les armoiries du Hainaut rivalisent en vain avec celles de la Flandre occidentale: elles ne font pas oublier cette dernière province est ici chez elle, dans la cité qui appartint à la châtellenie de Courtrai.

   Au Markt de Maaseik, ce sont les armoiries de la principauté de Liège qui sont serties dans les pavés que domine la statue des Van Eyck. Une enseigne sculptée au fronton d'une antique demeure porte la mention: "In de prince van Luyck". La place du Marché, avec son perron, ses vieilles façades et ses terrasses louvoyant sous les arbres, semble venue tout droit de la Cité ardente. Maaseik fut "bonne ville" de la principauté dès 1366. Elle l'est toujours. Elle le sera toujours.

PAUL VAUTE

 

* Paul Vaute, né à Mons en 1955, est licencié en histoire, en information et en arts de diffusion à l'Université de Liège. Il a été journaliste à La Libre Belgique, en charge des matières historiques et culturelles, puis rédacteur en chef de La Gazette de Liège. Il est l'auteur d'un essai sur le modèle belge de la Monarchie ("Voie royale") paru aux éditions Mols et, récemment, d'un "Plaidoyer pour le Vrai" paru aux éditions de l'Harmattan.

-------------------------------------------------

[1] Over identiteit, Gent, Borgerhoff & Lamberigts, 2019 (pas de traduction française à ce jour). La phrase citée se trouve p. 129.

[2] Ibid., p. 146.

[3] Ibid., pp. 104-105.

[4] Ibid., p. 145.

[5] Ibid., pp. 9-12.

 [6] Ibid., p. 118.

 [7] Sur les questions éthiques et de société, les positions du parti ne se distinguent pas de celles des autres formations. Liesbeth Homans, ministre N-VA de l'Intérieur du gouvernement flamand, a récemment fait savoir qu'elle refuserait de reconnaître officiellement de nouvelles paroisses. Les responsables de l'enseignement catholique flamand se plaignent régulièrement d'etre "injustement" traités par la N-VA et son président. Jan Peumans, président N-VA du Parlement de la Communauté flamande, s'en prend au "discours sur l'homosexualité" du Pape et de l'Eglise (lesoir.be, 12 avril 2019). Etc…

 [8] Ibid., p. 112.

 [9] Ibid., p. 113.

[10] Ibid., p. 146.

[11] Ibid., p. 127.

[12] Ibid., p. 128.

[13] Ibid., p. 127.

[14] L'ère du vide. Essais sur l'individualisme contemporain, Paris, Gallimard (coll. "Les essais", 225), 1983.

[15] Sur ce sujet, nous nous permettons de renvoyer à notre propre livre, Plaidoyer pour le vrai. Un retour aux sources, Paris, L'Harmattan, 2018, en particulier les pp. 57-80 et 89-90.

[16] Bart De WEVER, op. cit., p. 15.

[17] Ibid., p. 53.

[18] C'est nous qui soulignons.

[19] Ibid., p. 145.

[20] Ibid., p. 50.

[21] Ibid., pp. 51-52.

[22] Ibid., p. 24.

[23] On peut d'ailleurs se livrer au même petit jeu à propos de nos entités subétatiques. Karel Vanhaesebrouck (ULB) et Jan Baetens (KULeuven) ont tenté l'exercice dans leurs Petites mythologies flamandes (trad. franç. Bruxelles, La Lettre volée, coll. "Essais", 2019). A les lire, la Flandre, c'est la fermette, le petit jardin avec ses nains, le cyclisme, le café brun, les livres de cuisine, les pieds sur terre... Le reste à l'avenant, avec la différence essentielle qu'ici, les auteurs ne prétendent pas tirer de conclusions politiques.

[24] Ibid., p. 52.

[25] Ibid., p. 51.

[26] Ibid., p. 52.

[27] La Libre Belgique, 5 juin 2019.

[28] Ibid., 15-16 juin 2019.

[29] Le Matin, 20 août 1998.

Les commentaires sont fermés.