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  • Construire une réplique de Sainte-Sophie ?

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/SYRIE - Mise à l'étude de la construction d'une église, copie syrienne de Sainte Sophie, avec le soutien de bienfaiteurs russes

    29 juillet 2020
     
    Hama (Agence Fides) – Avec l'accord du gouvernement syrien et le soutien de secteurs du monde politique et militaire russes, pourrait rapidement entrer en phase opérationnelle la construction d'une église intitulée à la Divine Sagesse, érigée dans le but déclaré de reproduire, dans des dimensions réduites cependant, le profil architectonique de l'antique Basilique de Sainte Sophie de Constantinople, récemment reconvertie en mosquée par le autorités turques. La mini Sainte Sophie syrienne devrait, selon les promoteurs du projet, être construite dans la région de Hama. C'est ce qu'indiquent les moyens de communication syriens et libanais, citant des informations diffusées par des sources proches du gouvernement syrien, qui présentent l'opération comme une sorte de réponse russo-syrienne au choix tuc de rouvrir Sainte Sophie au culte islamique. Selon des informations non vérifiables reprises sur les réseaux sociaux par des activistes et propagandistes proches du gouvernement syrien, la pose de la première pierre de l'église en question aurait déjà eu lieu sur le site d'al Suqaylabiyah – une petite ville du gouvernorat de Hama habitée avant le conflit par quelques 20.000 chrétiens orthodoxes – en présence de représentants de la Douma russe et avec l'autorisation du Patriarcat grec orthodoxe d'Antioche, ayant son siège à Damas. Selon certains comptes-rendus, des militaires russes stationnés à la base de Latakieh, élaboreraient déjà les plans de construction de la nouvelle église.

    Nadel al Abdullah se présente en particulier comme promoteur de l'initiative. Il est connu pour avoir conduit une milice qui se présentait comme force d'autodéfense composée de chrétiens orthodoxes faisant partie des groupes paramilitaires progouvernementaux dans le cadre du conflit contre les djihadistes du prétendu « Etat islamique » et de Jabhat al Nusra. Nadel al Abdullah déclare avoir mis à disposition le terrain sur lequel devrait être construite la mini Sainte Sophie syrienne. Des moyens de communication syriens et libanais reprennent également les déclarations du parlementaire russe Vitaly Milonov, connu en Russie notamment pour les campagnes visant à reprendre, dans les publications officielles russes, l'antique nom de Constantinople pour indiquer l'actuelle ville turque d'Istanbul, et pour avoir porté un t-shirt portant l'inscription « L'orthodoxie ou la mort » selon lequel les orthodoxes russes seraient prêts à soutenir généreusement la construction en Syrie d'une église ressemblant à Sainte Sophie. Une telle option est présentée par les moyens de communication syriens comme une réponse au choix des autorités turques de ré islamiser l'antique Basilique devenue mosquée après la prise de Constantinople par les ottomans avant de devenir un simple musée en 1934 sur décision du fondateur de la Turquie moderne, Mustafa Kemal. Le parlementaire russe a également souligné, en polémique avec le Président turc, que le Président syrien, Bachar el-Assad, n'a jamais pensé convertir les temples d'une communauté de foi déterminée en lieux de culte liés à d'autres appartenances religieuses.
    L'affaire de la réouverture de Sainte Sophie au culte islamique et plus généralement la condition des chrétiens dans de nombreux pays du Proche-Orient deviennent de manière toujours plus évidente un terrain fertile pour des opérations géopolitiques en tout genre, avec des conséquences pour l'heure indéchiffrables sur le présent et l'avenir des baptisés dans ces régions. (GV) (Agence Fides 29/07/2020)

  • Ecosse : les évêques s’inquiètent d’une loi qui « criminaliserait » la Bible et le catéchisme catholique

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    D'Héloïse de Neuville sur le site du Journal la Croix :

    Les évêques écossais s’inquiètent d’une loi qui « criminaliserait » la Bible

    Les évêques catholiques écossais ont exprimé leurs vives inquiétudes au sujet d’un projet loi contre les « discours haineux », actuellement discuté par les députés du pays. Selon l’épiscopat, la législation pourrait à terme « criminaliser » l’enseignement de l’Église catholique

    31/07/2020

    Un projet de loi « si vague » qu’il pourrait à terme « criminaliser » la Bible et le catéchisme de l’Église catholique. Les évêques écossais se sont alarmés de ce péril, alors que les députés du pays discutent actuellement d’un texte visant à renforcer les sanctions contre les « discours de haine » dans le pays. La législation doit créer un nouveau délit d’incitation à la haine contre tout groupe mentionné par le texte, qui inclut la race, la religion, l’orientation sexuelle et l’identité transgenre.

    Un projet de loi « si vague » qu’il pourrait à terme « criminaliser » la Bible et le catéchisme de l’Église catholique. Les évêques écossais se sont alarmés de ce péril, alors que les députés du pays discutent actuellement d’un texte visant à renforcer les sanctions contre les « discours de haine » dans le pays. La législation doit créer un nouveau délit d’incitation à la haine contre tout groupe mentionné par le texte, qui inclut la race, la religion, l’orientation sexuelle et l’identité transgenre.

    Dans une déclaration publiée le 29 juillet, les évêques ont fait valoir que le nouveau projet de loi du gouvernement écossais pourrait conduire à la censure de l’enseignement catholique, notamment dans son affirmation qu’il existe deux genres distincts, féminin et masculin. « De telles déclarations peuvent être perçues par d’autres comme une injure de leur propre vision du monde et comme susceptibles d’attiser la haine. La compréhension de l’Église catholique de la personne humaine, y compris la croyance que le sexe et le genre ne sont pas fluides et changeants, pourrait tomber sous le coup de la nouvelle loi », affirment-ils.

    « Éviter la censure »

    Les évêques en veulent pour preuve les violentes accusations de transphobie adressées ces dernières semaines à la célèbre auteur de la saga Harry Potter. J. K. Rowling, résidente écossaise, a récemment pris position publiquement, affirmant que le respect dû à l’identité transsexuelle ne contredisait pas l’existence biologique d’une binarité des sexes. Cette déclaration lui a valu des dizaines de milliers de messages sur les réseaux sociaux, l’accusant de répandre la haine contre les personnes transsexuelles.

    « Aucune partie de la société ne domine à elle seule les discours ou expressions acceptables et inacceptables. Alors que le pouvoir législatif et judiciaire doit créer et interpréter des lois pour maintenir l’ordre public, il doit le faire avec soin, en tenant compte des libertés fondamentales et en autorisant des points de vue raisonnables, dont l’expression n’est pas destinée à causer un préjudice », ont souligné les évêques écossais.

    → À LIRE. En Écosse, l’agression d’un prêtre ravive le débat sur l’anti-catholicisme

    Autre point d’attention pour l’épiscopat du pays : la création dans la loi d’un délit de « possession de documents appelant à la haine ». « Cela pourrait faire passer des textes tels que la Bible, le Catéchisme de l’Église catholique et les productions écrites produites par les évêques d’Écosse comme du matériel appelant à la haine », s’inquiètent le clergé, qui insiste sur la nécessité pour la société « d’éviter la censure et d’accueillir les points de vue divergents ».

    Augmentation des crimes haineux

    « Cette vision du monde ne devrait pas être criminalisée et la responsabilité pénale ne devrait pas être déterminée uniquement sur le plan subjectif. La loi n’est pas faite pour répondre aux sensibilités, aux mœurs capricieuses de la culture et de l’opinion publique actuelles », tranchent-ils.

    De son côté, le gouvernement a tenu à rassurer l’épiscopat, soutenant que le projet de loi ne visait qu’à moderniser, consolider et étendre la législation existante sur les crimes et discours haineux. Le texte abolit également le délit de blasphème. Face aux inquiétudes, le gouvernement s’est dit prêt à modifier des points du texte avant son passage final devant les députés.

    En juin dernier, les chiffres officiels écossais révélaient une augmentation de 4 % des crimes haineux dans le pays, par rapport à l’année dernière. Les agressions à caractères racistes sont la catégorie qui a le plus augmenté avec 3 038 poursuites judiciaires engagées pour l’année 2019-2020.

  • Face au manque de prêtres et à la désertification des paroisses, Rome propose une "conversion pastorale"

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    De Camille Dalmas sur le site de Famille Chrétienne :

    Manque de prêtres, églises vides… : Rome donne des pistes

    29/07/2020

    MAGAZINE – Manque de prêtres, églises presque vides ou vieillissantes, « déserts spirituels », cléricalisme ou repli sur soi : l’instruction publiée le 20 juillet par la Congrégation pour le clergé entend proposer des solutions à la crise qui frappe aujourd’hui de nombreuses paroisses à travers le monde. Face au risque de se trouver « emprisonnée dans l’immobilisme » et de voir ses églises disparaître ou se vider, l’Église catholique doit vivre une « conversion pastorale », insiste le dicastère dans ce document d’une trentaine de pages.

    La précédente instruction datait de 2002, et cette nouvelle mouture insiste donc tout particulièrement sur la dimension « créative » de la mission évangélisatrice des communautés paroissiales. En s’appuyant sur les législations canoniques existantes, les paroisses peuvent aujourd’hui trouver de nouveaux espaces et occuper leur place si essentielle dans la société. Cela suppose qu’elles acceptent d’être « en sortie », c’est-à-dire de s’ouvrir, d’assumer un statut qui les projette dans les « périphéries » de la société actuelle.

    Dans l’esprit d’une véritable subsidiarité, une nouvelle carte des paroisses doit être dessinée. Cette recomposition suppose cependant de prendre en compte la réalité du terrain, et non d’imposer des solutions bureaucratiques ou cléricalistes : à cet effet, le document rappelle qu’une paroisse ne peut exister sans curé, et que laïcs, diacres ou personnes consacrées ne peuvent occuper des responsabilités réservées aux prêtres. Il met aussi en garde contre les regroupements excessifs de paroisses, comme ceux envisagés dans certains diocèses allemands où le texte a été froidement accueilli.

    Dans l’esprit d’une Église « hôpital de campagne » – cher au pape François – c’est en partant de l’ancrage spécifique d’une communauté dans un territoire que cette dernière peut redevenir « le lieu qui donne le désir d’être ensemble », insiste le texte. Pour cela, elle doit en priorité reconquérir sa fonction clé de « moteur de l’évangélisation».

  • 1er août : prier Marie avec saint Alphonse-Marie de Liguori

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    Voir ICI

    Prière à Marie :

    O ma Souveraine, si vous priez pour moi je serai sauvé ; car vous obtenez par vos prières tout ce que vous voulez ; priez donc pour moi, auguste Mère de Dieu, puisque votre divin Fils vous écoute et vous accorde tout ce que vous lui demandez. Il est vrai que je suis indigne de votre protection ; mais vous n'avez jamais abandonné aucun de ceux qui ont eu recours à vous.

    O Marie ! je vous confie mon âme, c'est à vous de la sauver. Obtenez-moi la persévérance dans la grâce de Dieu et l'amour envers votre Fils et envers vous.

    Je vous aime, ô ma Reine ! et j'espère vous aimer toujours ; aimez-moi aussi, recevez-moi près de vous et ayez pitié de moi ; faites-le pour l'amour que vous portez à Jésus.

    Considérez la confiance que j'ai en votre miséricorde et ne cessez pas de m'aider dans toutes mes peines. Je sais que vous ne manquerez pas de me secourir, quand je me recommanderai à vous ; mais vous devez m'obtenir encore cette grâce, de recourir toujours à vous dans les tentations et au moment où je pourrais perdre la grâce de Dieu.

    Assistez-moi à l'heure de ma mort ; faites que je rende le dernier soupir, ayant sur les lèvres votre nom et celui de votre Fils, et redisant : Jésus, Marie, je vous recommande mon âme !

    Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787)
  • Les crimes visant les chrétiens indiens ont augmenté de 40,87 %

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Les violences antichrétiennes continuent d’augmenter en Inde malgré la crise, selon Persecution Relief

    31/07/2020

    Le 28 juillet, l’organisation chrétienne Persecution Relief a publié un nouveau rapport révélant des nouveaux chiffres préoccupants sur la situation de la liberté religieuse en Inde et sur la montée des violences antichrétiennes. Le groupe chrétien, qui vient en aide aux victimes de violences contre la minorité chrétienne et qui recense les attaques enregistrées contre les chrétiens en Inde, explique que « les crimes visant les chrétiens indiens ont augmenté de 40,87 % dans le pays, malgré le confinement instauré le 25 mars ». Entre janvier et juin, le groupe a enregistré 293 cas de violences. La minorité chrétienne indienne représente 2,3 % de la population sur 1,3 milliard d’habitants.

    Des catholiques indiens prient dans une église de Delhi, le jour des Rameaux, le 14 avril 2019.

    Selon un nouveau rapport de l’organisation Persecution Relief, un groupe chrétien œcuménique qui surveille et enregistre les persécutions contre les minorités chrétiennes en Inde, la situation est « très préoccupante » concernant la liberté religieuse dans le pays, majoritairement hindou. Selon le rapport, publié le 28 juillet, au cours des premiers mois de cette année, six chrétiens ont été assassinés à cause de leur foi en Inde, dont deux femmes qui ont été violées. Le groupe cite également deux femmes chrétiennes et une fille de 10 ans, qui ont également été victimes de viols pour avoir refusé de renier leur foi. « Les crimes visant les minorités chrétiennes en Inde ont augmenté de 40,87 % dans le pays, malgré le confinement instauré depuis le 25 mars », s’inquiète l’organisation dans son nouveau rapport. Entre janvier et juin, l’Inde a enregistré 293 cas de violences contre des chrétiens, dont 5 viols et 6 meurtres. « Les persécutions antichrétiennes sont devenues très courantes », affirme Shibu Thomas, qui a fondé Persecution Relief, qui vient en aide aux chrétiens en détresse, en particulier les proches des victimes de violences. Shibu Thomas ajoute que dans la plupart des cas, les auteurs des attaques sont des nationalistes hindous favorables à la suprématie hindoue en Inde. « Ils s’opposent aux chrétiens et au travail missionnaire. »

    « Ce n’est que le haut de l’iceberg »

    Depuis que le parti BJP (Bharatiya Janata Party) est arrivé au pouvoir à New Delhi et dans plusieurs États en 2014, il affirme que ces groupes « ont le soutien implicite des institutions au pouvoir dans plusieurs États ». Des crimes antichrétiens ont été rapportés dans au moins 22 des 28 États indiens. Outre les assassinats et les viols, ces attaques comprennent également des menaces et des agressions physiques, des incendies volontaires et des formes d’exclusion sociale. Certains empêchent également les chrétiens d’accéder aux sources communes d’eau potable. « La montée de l’intolérance religieuse contre la petite minorité chrétienne », qui ne représente que 2,3 % de la population indienne sur 1,3 milliard d’habitants, met en évidence le danger de l’idéologie nationaliste hindoue, souligne Shibu Thomas. « Cette croisade effrayante et contagieuse a désormais atteint un niveau inhumain. Les derniers chiffres enregistrés ne sont que le haut de l’iceberg. Nous ne sommes en mesure de rapporter qu’une fraction des violences réellement perpétrées contre les chrétiens dans plusieurs États. » L’État de l’Uttar Pradesh, le plus peuplé du pays, est celui qui a enregistré le plus d’attaques (21 % des crimes enregistrés).

    Les autres États les plus concernés sont le Jharkhand, l’Odisha et le Chhattisgarh, où la plupart des chrétiens sont issus des communautés Dalit et indigènes. Les six meurtres enregistrés ces six derniers mois ont eu lieu dans ces États. Ces quatre dernières années, l’Inde a enregistré 1 774 cas de violences, soit une moyenne de 443 par an. Mais en seulement six mois, avec 293 attaques déjà enregistrées, le groupe Persecution Relief indique que la situation s’aggrave. Selon Shibu Thomas, les chiffres de son organisation ne sont pas exhaustifs, le groupe n’étant en mesure de signaler que les cas qui lui sont signalés. « Beaucoup de personnes ne déposent pas de plaintes, par crainte de représailles. Beaucoup de cas isolés dans des villages reculés ne sont pas rapportés non plus en raison du manque d’électricité et de réseau », explique-t-il. Le rapport indique que sur plus de sept ans, l’Inde est passée du 31e rang à la dixième place du classement de l’ONG évangélique américaine Open Doors, qui publie chaque année un index des 50 pays où les chrétiens sont les plus persécutés. Selon l’index 2020, l’Inde, classée 10e, est juste derrière l’Iran. Selon le rapport 2020 de la Commission des États-Unis sur la liberté religieuse internationale, l’Inde est classée au même rang que des pays comme la Chine ou la Corée du Nord en termes de liberté religieuse.

    (Avec Ucanews, New Delhi)

  • Pologne : réélu, le président s'est rendu aux pieds de la Vierge de Czestochowa

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    De FSSPX News :

    Pologne : à peine réélu, le président se rend aux pieds de la Vierge de Czestochowa

    21 JUILLET, 2020
    PROVENANCE: FSSPX.NEWS
     

    Réélu au terme d’un scrutin serré, le 12 juillet 2020, le chef de l’Etat a choisi de consacrer les premiers instants de son second mandat au sanctuaire marial de Czestochowa, le Lourdes polonais.

    Non sans raison : alors qu'au premier tour de scrutin, en juin, il avait obtenu une grande avance sur son principal opposant, le second tour, marqué par un taux de participation très élevé, a été très serré. Le 13 juillet, au lendemain d’un scrutin marqué par une très forte participation, la Commission électorale a annoncé 51,21 % de voix en faveur d’Andrzej Duda, contre 48,79 % à son rival. A 48  ans, le président sortant - issu du parti Droit et Justice (PiS) - se voit donc offrir un second mandat.

    « Nous vous remercions de votre présence ici, à Jasna Gora. Nous vous remercions pour le témoignage de foi que vous donnez. Nous remettons ce nouveau mandat qui débute entre vos mains, ô Marie, et vous confions toutes les affaires de notre patrie, confiants que vous serez toujours présente à ses côtés ». L’émotion est palpable dans la voix du père Waldemar Pastusiak, recteur du sanctuaire de Notre-Dame de Czestochowa. 

    L'évêque auxiliaire de Częstochowa, Mgr Andrzej Przybylski, s’est également exprimé, saluant le résultat de l’élection : « que Dieu bénisse notre patrie bien-aimée, la Pologne et tous les Polonais. Bénissez, ô Notre-Dame le président de notre très glorieuse République, dans ce nouveau cap au service de la nation. » 

    Les médias occidentaux dépeignent souvent Duda, 48 ans, comme le candidat de l'Eglise catholique. Même si cette image est très exagérée et loin de l'orthodoxie catholique, il se déclare en effet catholique. Son parti fait plutôt appel à des valeurs conservatrices ou moins progressistes, que la principale opposition - la Plate-forme civique (PO), d'où vient son adversaire, Rafał Trzaskowski. Depuis 2018, il est président de Varsovie (la capitale) et se déclare partisan de l'in vitro, des demandes LGBT et de l'éducation sexuelle dans les écoles.

    Mais la réélection d’Andrzej Duda fait apparaître tout le contraste d’une société polonaise, loin encore d’être immunisée contre le virus de la sécularisation : 64,4 % des 18-29 ans ont voté pour le candidat libéral Rafal Trzaskowski, lorsque 61,7% des plus de 60 ans ont voté pour le président sortant. 

    De même 66,5% des villes ont voté pour l’opposant à Andrzej Duda, tandis que 63,2% des campagnes ont choisi ce dernier. 

    Ainsi, le président réélu a eu une seconde chance de prouver son image et d'agir conformément à ce qu'il a montré à Czestochowa, devant la "Madone noire". Cette chance est peut-être la dernière. Jusqu'à présent, son parti a une majorité de voix au parlement polonais, mais dans trois ans, le pays sera le théâtre d'élections législatives générales, qui pourraient se transformer en une surprise inattendue, comme le montrent les circonstances de l'élection du président.

  • France : la loi de toutes les dérives

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    De Guillaume De Thieulloy sur International Family News :

    Bioéthique: la loi de toutes les dérives

    La loi bioéthique contient un nombre impressionnant de transgressions, mais la résistance à cet ordre inhumain se met en place.

    30 juillet 2020

    Bioéthique: la loi de toutes les dérives

    L’Assemblée nationale a commencé la deuxième lecture du projet de loi bioéthique. Tout dans cette deuxième lecture est surréaliste. A commencer par l’agenda: la France sort tout juste du confinement consécutif au covid-19, son économie est en très mauvaise santé et les faillites menacent d’être nombreuses à l’automne. Mais la première décision du nouveau gouvernement de Jean Castex a été de discuter de cette loi – dont 71% des Français estiment avec bon sens qu’elle n’est pas prioritaire! Il faut noter que la majorité avait initialement envisagée de ne pas débattre de ce texte avant 2021, mais le lobby LGBT a montré les dents et, instantanément, la majorité a cédé…

    Cette discussion est aussi ahurissante en ce que les droits de l’opposition sont bafoués et même piétinés. Tout d’abord, comme en première lecture (et contre l’usage en matière de loi bioéthique), la majorité a choisi un débat en temps programmé, ce qui signifie que les débats sont minutés et que l’opposition dispose de très peu de temps pour faire valoir ses arguments dans l’hémicycle. Comme, par ailleurs, la discussion a lieu alors que les manifestations sont encore interdites pour cause d’épidémie, les opposants au texte n’ont tout simplement aucune possibilité pour se faire entendre. Par ailleurs, le gouvernement et la majorité brillent par leur absence et leur amateurisme. En commission, contrairement à l’usage, les ministres ne sont quasiment jamais venus. Lors du premier soir de la discussion dans l’hémicycle, seuls 2 députés de la majorité étaient en séance – les autres étaient à un cocktail, à l’invitation du Premier ministre.

    Mais le plus ahurissant réside, bien sûr, dans les propositions de la commission. Toutes les dérives libertaires ont été proposées – Dieu merci, certaines vont être rejetées, mais le seul fait qu’on les propose en dit long sur le déclin de l’idée même de dignité humaine au sein de la représentation nationale. Je ne pourrai pas parler de tout, tant le champ des délires est vaste. Citons pêle mêle, la création délibérée par l’Etat d’orphelins de père pour répondre aux caprices des adultes (avec la PMA sans père pour les femmes seules et les couples de femmes – remboursée par la Sécurité sociale, s’il vous plaît!); la création d’embryons transgéniques; la création de chimères (mi-homme mi-animal); le premier pas vers la légalisation des mères porteuses avec la technique de la ROPA (pour « Réception de l’Ovocyte du Partenaire »: ce qui signifie que, pour que deux femmes soient « également » mères: l’une donnera un ovocyte et on l’implantera, après l’avoir fécondé par le sperme d’un donneur anonyme, dans l’utérus de l’autre !); l’eugénisme va progresser d’un cran avec la légalisation du DPI-A (diagnostic pré implantatoire des aneuploïdies) qui vise à détruire les embryons fabriqués par assistance médicale à la procréation dont le nombre de chromosomes serait anormal – en d’autres termes, la technique vise, par exemple, à détruire les embryons trisomiques. Voici quelques unes des « avancées » discutées dans cette loi et elles font froid dans le dos.

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  • Siniser l'Eglise en Chine c'est renforcer la dictature du Parti Communiste

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Un séminaire sur la sinisation de l’Église chinoise divise les prêtres de la province de Shandong

    Publié le 01/08/2020

    L’Association patriotique des catholiques chinois de la province de Shandong a organisé un séminaire en soutien à la sinisation des religions, sur le thème de « la théologie catholique enseignée dans une nouvelle ère ». L’événement divise les prêtres et la communauté catholique locale. Le père Peter estime qu’il serait « absurde d’accepter l’autorité d’un parti athée ». « Les chrétiens peuvent accepter la peinture, l’architecture et la littérature chinoises comme des expressions de foi », souligne-t-il, en ajoutant que le fait d’appeler à intégrer la foi catholique dans la culture et la tradition chinoise n’est qu’une façon de renforcer la soumission de l’Église au Parti.

    La tête d’une statue mariale repose parmi les ruines de l’église catholique de Qianwang, dans la province de Shandong, après sa démolition en 2018.

    Les autorités catholiques de la province de Shandong, dans l’est de la Chine, préparent un séminaire sur la sinisation de l’Église en Chine, suscitant de nombreuses critiques au sein de la communauté catholique locale. L’Association patriotique des catholiques chinois (CPA) de Shandong et le Comité pour les affaires de l’Église de la province (CAC) organisent l’événement sur le thème « la théologie catholique enseignée dans une nouvelle ère ». Le père Peter, un prêtre local, explique que bien qu’il ignore les détails du programme, y compris le lieu et la date exacte, il pense que l’événement aura lieu à Jinan, la capitale de la province de Shandong, comme d’autres programmes précédents. Le 17 juillet, une note publiée par les organisateurs a demandé aux prêtres de préparer des enseignements liés à la sinisation des religions, sur le thème de l’interprétation de la foi et de la pensée catholique adaptée à la tradition et à la culture chinoise. Le message a été adressé aux neuf diocèses de Shandong. Le père Wei Lei, de son côté, prévoit de participer à l’événement. Il estime que la sinisation des religions est nécessaire.

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