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De Larry Chapp sur le National Catholic Register :
À l'écoute de l'Esprit Saint ou de l'Esprit du temps ?
COMMENTAIRE : Le rôle de l'Esprit Saint dans nos vies, que nous soyons au Synode sur la synodalité, à la maison ou au travail, est de nous rappeler notre mission, qui est de nous conformer au Christ.
14 octobre 2023
Lors du Synode sur la synodalité, on a beaucoup parlé de l'écoute de l'Esprit Saint pour voir où l'Esprit veut guider l'Église. Mais ce qui n'est pas mentionné, c'est ce que cela signifie exactement.
En outre, peu de choses ont été dites sur la manière de distinguer en nous la voix authentique de l'Esprit Saint et d'autres "esprits" qui ne sont pas de Dieu et qui peuvent nous égarer. Au lieu de cela, il y a une sorte de concept vague de l'Esprit Saint comme une sorte de voix oraculaire en nous où un amalgame est fait entre mes propres sentiments sur mes expériences et les incitations de l'Esprit Saint.
Par conséquent, il existe un grave danger que, dans notre culture, avec sa vision thérapeutique du moi comme créateur de sa propre "vérité" et un concept hyper-individualiste de la conscience morale comme génératrice de ses propres vérités morales, la catégorie de l'"expérience" individuelle se voit accorder plus de poids qu'elle n'en mérite.
Au synode, on parle beaucoup de la nécessité du "discernement" dans toutes les conversations synodales. Cependant, aucune méthodologie spirituelle n'a été donnée pour une compréhension catholique correcte de la manière de procéder. Il semble presque que le discernement dont on parle soit sa propre fin et sa propre justification.
En d'autres termes, c'est le processus qui compte. Mais n'est-ce pas un peu vide ? Ne sommes-nous pas en droit de nous demander si le mot "discernement" n'est pas un code pour relancer diverses "opinions" que l'Église a, à maintes reprises et au cours de nombreux siècles, désapprouvées, voire dénoncées comme de graves erreurs ?
L'Église a une longue et profonde tradition de grands maîtres spirituels qui ont développé au fil des siècles des méthodes éprouvées pour discerner correctement l'Esprit. Et dans toutes ces méthodes, l'accent est mis sur la nécessité d'une discipline ascétique, de la purgation des vices, de la prière, du jeûne, de la lectio divina (lecture priante de l'Écriture), de la direction spirituelle et de la contemplation des doctrines de l'Église, avant que l'on puisse acquérir une certaine assurance de pouvoir discerner l'Esprit qui nous parle.
Il est en effet étrange, puisque le pape est un jésuite, qu'il n'ait pas été fait mention de l'une des plus grandes méthodes spirituelles jamais proposées pour discerner l'Esprit Saint : la méthode ignatienne, qui consiste à atteindre un état d'"indifférence" à l'égard de mes propres sentiments, opinions et dispositions subjectives, avant d'être prêt à entendre enfin l'Esprit. J'ai moi-même fait une retraite ignatienne de 30 jours sous la direction d'un vieux jésuite merveilleux qui m'a finalement permis de comprendre les incitations de l'Esprit Saint en moi. Cela m'a amené à quitter le séminaire et à décider de poursuivre une carrière théologique académique en tant que laïc.
Le discernement dans l'Esprit
La retraite a été un processus épuisant et profondément douloureux qui a nécessité une mort profonde au faux self de ma propre construction en faveur d'une compréhension plus "missionnelle" de ma véritable vocation.
Dans l'Évangile de Jean, Jésus désigne le Saint-Esprit comme le "Paraclet", que l'on peut probablement mieux traduire par "le Consolateur". En tant que tel, il réconforte l'âme troublée et calme l'esprit, ce qui ouvre nos yeux à la "vérité" (15:26).
De kerknet.be :
Le PDG de la VRT Delaplace souhaite un débat sur la diffusion des cultes
14 OCTOBRE 2023
Le ministre des médias Benjamin Dalle souligne l'importance de la diffusion des cultes dominicaux pour un public plus âgé et moins mobile en réponse.
Frederik Delaplace, PDG de la VRT, veut lancer le débat sur la diffusion des cultes, en pratique principalement l'eucharistie le dimanche. Il le fait suite au tollé suscité par les abus dans l'Église, après la diffusion de Godvergeten.
Il serait peut-être judicieux d'investir davantage dans le sens en général et moins dans la diffusion des cultes", déclare M. Delaplace.
Le ministre flamand des médias, Benjamin Dalle (CD&V), ne veut toutefois pas de décisions hâtives à ce sujet. Cela nécessite un débat approfondi sur la manière dont les cultes, la religion et la spiritualité ont leur place sur la VRT. La VRT a un rôle important à jouer à cet égard.
N'oublions pas non plus que la retransmission du culte le dimanche reste un point de repère pour beaucoup de gens.
Il s'agit souvent de personnes plus âgées et moins mobiles. Nous ne devons pas les perdre de vue. Il y a aussi beaucoup de personnes engagées et actives au sein de l'Église catholique qui n'ont rien à voir avec les abus. En outre, l'éventail des cultes diffusés par la VRT ne se limite pas aux cultes catholiques.
Des dizaines de milliers de téléspectateurs et d'auditeurs sanctionnés
La remise en question de la diffusion des cultes sur la VRT fait froncer les sourcils", a réagi Geert De Kerpel, porte-parole de la conférence épiscopale. Les dizaines de milliers de téléspectateurs et d'auditeurs fidèles sont-ils donc punis pour ce qui ne relève en rien de leur responsabilité ? Et il est évident qu'ils sont aussi en colère, indignés et désabusés que n'importe qui d'autre".
Delaplace plaide en faveur d'une plus grande prise de conscience sur la VRT au lieu des cultes. L'un ne remplace-t-il pas l'autre ? En outre, l'augmentation de la prise de conscience est restée, dans le passé, un concept vide de sens. Lorsque les émissions des religions et de l'Alliance humaniste libérale ont été supprimées il y a une dizaine d'années, elles promettaient également plus de sens. À l'époque, cela n'a pratiquement rien donné : après quelques années, Wanderlust a été mis à l'antenne et, après deux grandes saisons, il a été supprimé. Depuis lors, il y a eu des émissions ou des séries très sporadiques consacrées à la philosophie de la vie, mais jamais dans un contexte fixe et durable. Mais jamais dans un contexte fixe et durable.
Geert De Kerpel : "La grande majorité des gens dans le monde se décrivent comme religieux, font l'expérience de la religion comme ayant un sens et vivent leur vie sur la base d'une conviction religieuse. L'attention portée à la religion, qui diffère de la simple signification, devrait donc être une évidence pour un radiodiffuseur public. Dans sa réponse, le ministre des médias, M. Dalle, appelle à juste titre à ne pas se précipiter mais à mener une réflexion approfondie sur la place de la religion et du sens dans la radiodiffusion publique. (eds)
Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde fsJ (Homelies.fr - Archive 2008)
« Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils » : voilà qui devrait nous rassurer quant aux intentions de Dieu à notre égard ! Conformément au protocole, ceux qui avaient eu l’honneur d’être « invités », sont avertis très officiellement par les serviteurs du roi que le grand jour est enfin arrivé. Stupéfaction : ils refusent de venir ! Chacun d’eux poursuit ses occupations comme si de rien n’était ; certains même passent leur mauvaise humeur sur les pauvres émissaires du roi, trahissant ainsi la vraie raison de leur refus : ils n’ont aucune envie de partager la joie d’un roi pour lequel ils nourrissent plutôt du mépris, du ressentiment, voire de la haine. Aussi la réponse ne se fait-elle pas attendre et les présomptueux vont payer très cher leur insoumission.
On pourrait objecter que la réaction du roi ne fait qu’entretenir la spirale de la violence ; s’il représente Dieu nous avons intérêt à nous tenir à l’écart ! Mais cette interprétation ne respecterait pas le genre littéraire utilisé par Jésus : le sens d’une parabole ne se livre pas au terme d’une étude analytique ; il jaillit plutôt d’une saisie d’ensemble du récit, sur l’horizon annoncé par le narrateur. Dieu à vrai dire n’a pas besoin de sévir contre ceux qui lui résistent : en refusant d’entrer dans la fête en réponse à son invitation, ils choisissent eux-mêmes de demeurer sous « le voile de deuil qui les enveloppe et sous le linceul qui les couvre » ; car c’est à ce banquet de noces où il fait alliance avec son peuple, que « le Seigneur effacera l’humiliation de la mort, et essuiera les larmes sur tous les visages » (1ère lect.). Dieu est le Seigneur de la vie, et il désire la donner en partage à ceux qui s’approchent de lui pour la recevoir ; mais ceux qui refusent de répondre à son appel, s’enferment eux-mêmes dans les ténèbres de la mort.
Cependant, cet échec ne décourage pas le roi, qui tient absolument à ce que la salle de noce soit bondée ! Puisque ceux qui étaient invités de longue date n’ont pas voulu répondre à l’appel, faisant eux-mêmes la preuve de leur indignité, il se tourne vers le tout-venant parmi ses sujets. Il envoie ses serviteurs « à la croisée des chemins », les chargeant d’inviter tous ceux qu’ils rencontreraient, sans faire de tri entre « les mauvais et les bons ». On devine sans peine la surprise de ceux-ci ! Le stratagème semble réussir puisque les serviteurs parviennent à remplir la salle de ces convives improvisés.