Du site de l'ECLJ :
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Parmi les dévotions tombées en désuétude depuis la réforme conciliaire, il y a celle qui consiste à consacrer le premier vendredi du mois au Coeur sacré de Jésus.
En 1688, au cours d'une apparition à Sainte Marguerite-Marie, Notre-Seigneur Jésus-Christ daigna lui adresser ces paroles : « Je te promets, dans l'excessive miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis du mois, neuf mois de suite, la grâce de la pénitence finale, qu'ils ne mourront point dans ma disgrâce ni sans recevoir leurs sacrements, et que mon divin Cœur se rendra leur asile assuré aux derniers moments ».
Georges Rouault, le Sacré Coeur
De Vatican News :
4 décembre 2025
Commission Petrocchi: non au diaconat féminin, même si le jugement n'est pas définitif
«Le statu quo concernant la recherche historique et l'enquête théologique, considérées dans leurs implications mutuelles, exclut la possibilité d'avancer dans le sens de l'admission des femmes au diaconat compris comme un degré du sacrement de l'ordre. À la lumière de l'Écriture Sainte, de la Tradition et du Magistère ecclésiastique, cette évaluation est forte, même si elle ne permet pas à ce jour de formuler un jugement définitif, comme dans le cas de l'ordination sacerdotale». Tel est le résultat auquel est parvenue la deuxième commission présidée par le cardinal Giuseppe Petrocchi, également archevêque émerite de L'Aquila, qui, sur mandat du Pape François, avait examiné la possibilité de procéder à l'ordination des femmes diacres et qui a achevé ses travaux en février dernier. Le rapport de sept pages, envoyé par le cardinal à Léon XIV le 18 septembre dernier, est désormais rendu public ce jeudi, à la demande du Pape.
Lors de sa première session de travail en 2021, la commission avait établi que «l'Église a reconnu à différentes époques, en différents lieux et sous différentes formes le titre de diacre/diaconesse attribué aux femmes, mais en lui attribuant une signification qui n'est pas univoque». En 2021, à l'unanimité, la réflexion théologique a conduit à affirmer que «l'étude systématique du diaconat, dans le cadre de la théologie du sacrement de l'ordre, soulève des questions sur la compatibilité de l'ordination diaconale des femmes avec la doctrine catholique du ministère ordonné». Toujours à l'unanimité, la commission s'est prononcée en faveur de la création de nouveaux ministères qui «pourraient contribuer à la synergie entre les hommes et les femmes».
Lors de la deuxième session de travail en juillet 2022, la commission a approuvé (par 7 voix pour et 1 contre) la formulation reproduite intégralement au début de cet article, qui exclut la possibilité de procéder à l'admission des femmes au diaconat en tant que degré du sacrement de l'ordre, mais sans formuler aujourd'hui «un jugement définitif».
Enfin, lors de la dernière session de travail, en février 2025, après que le Synode a autorisé toute personne le souhaitant à envoyer sa contribution, la commission a examiné l'ensemble des documents reçus. «Même si les contributions ont été nombreuses, seules vingt-deux personnes ou groupes ont envoyé leurs travaux, représentant un petit nombre de pays. Par conséquent, bien que le matériel soit abondant et, dans certains cas, habilement argumenté, il ne peut être considéré comme la voix du Synode et encore moins celle du peuple de Dieu dans son ensemble».
Le rapport résume les arguments pour et contre. Les partisans soutiennent que la tradition catholique et orthodoxe de réserver l'ordination diaconale (mais aussi presbytérale et épiscopale) aux seuls hommes semble contredire «l'égalité entre l'homme et la femme à l'image de Dieu», «l'égale dignité des deux sexes, fondée sur ce principe biblique»; la déclaration de foi selon laquelle «il n'y a plus ni Juif ni Grec, ni esclave ni libre, ni homme ni femme, car vous êtes tous "un" en Jésus-Christ» (Galates 3,28); le développement social «qui prévoit un accès égal, pour les deux sexes, à toutes les fonctions institutionnelles et opérationnelles».
De l’autre côté, la thèse suivante a été avancée: «La masculinité du Christ, et donc la masculinité de ceux qui reçoivent l'ordre, n'est pas accidentelle, mais fait partie intégrante de l'identité sacramentelle, préservant l'ordre divin du salut en Christ. Modifier cette réalité ne serait pas un simple ajustement du ministère, mais une rupture avec la signification nuptiale du salut». Ce paragraphe a été soumis au vote et a obtenu 5 voix favorables à la confirmation de cette formulation, tandis que les 5 autres membres ont voté pour le supprimer.
Avec 9 voix pour et une voix contre, le souhait a été formulé d'élargir «l'accès des femmes aux ministères institués pour le service de la communauté (...) assurant ainsi également une reconnaissance ecclésiale adéquate à la diaconie des baptisés, en particulier des femmes. Cette reconnaissance sera un signe prophétique, en particulier là où les femmes souffrent encore de situations de discrimination sexuelle».
De KTO TV :
Le christianisme a-t-il fait l’Europe médiévale ?
04/12/2025À une époque où le christianisme connaît un déclin en Occident, il est important de rappeler que l’idée d’Europe s’est développée au Moyen Âge comme un synonyme de la chrétienté occidentale. Christophe Dickès invite donc deux historiens médiévistes, Xavier Hélary et Paul Bertrand, à explorer le rôle catalyseur du christianisme dans la formation de l’Europe médiévale. À travers les grandes étapes politiques de l’édification de la chrétienté occidentale, ils mettent en lumière l’importance de figures comme Grégoire le Grand et du monde monastique dans le processus d’évangélisation. Une émission qui invite chacun à redécouvrir les racines de la conscience occidentale.