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Femmes

  • Le taux de natalité en Italie atteint la valeur la plus basse jamais enregistrée

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    De Karin Ebnet sur Toy Store :

    ISTAT, en 2024 un nouveau minimum historique pour le taux de natalité en Italie

    Selon les données de l'ISTAT, le taux de natalité en Italie continue de baisser : en 2024, 370 000 naissances seront enregistrées, avec une fécondité moyenne de 1,18 enfant par femme, la valeur la plus basse jamais enregistrée

    4 avril 2025

    En Italie, selon les données de l'ISTAT , 2024 a enregistré un nouveau plus bas historique de fécondité . Au 31 décembre 2024, la population résidente est de 58 934 000 individus (données provisoires), en baisse de 37 000 unités par rapport à la même date de l'année précédente. La baisse de la population se poursuit sans interruption depuis 2014 et la baisse enregistrée en 2024 (-0,6 pour mille) est conforme à celle observée les années précédentes (-0,4 pour mille en 2023 et -0,6 pour mille en 2022).

    DONNÉES ISTAT 2024

    Le déclin démographique n’affecte pas toutes les régions du pays de manière générale. Alors qu'au Nord la population augmente de 1,6 pour mille, le Centre et le Sud enregistrent des variations négatives de -0,6 pour mille et -3,8 pour mille respectivement. Dans les zones intérieures du pays, on observe une perte de population plus intense par rapport aux Centres (voir Glossaire) (-2,4 pour mille, contre -0,1 pour mille), avec un pic négatif pour les zones intérieures du Sud (-4,7 pour mille). Au niveau régional, la population augmente surtout dans le Trentin-Haut-Adige (+3,1 pour mille), en Émilie-Romagne (+3,1 pour mille) et en Lombardie (+2,3 pour mille). Les régions qui enregistrent les plus grandes pertes sont la Basilicate (-6,3 pour mille) et la Sardaigne (-5,8 pour mille).

    En 2024, les naissances atteindront 370 mille , enregistrant une baisse de 2,6% par rapport à 2023 . Les décès ont également diminué (651 000), soit 3,1 % de moins qu'en 2023, un chiffre plus conforme aux niveaux d'avant la pandémie qu'à ceux de la période triennale 2020-22. Le solde naturel, soit la différence entre les naissances et les décès, est donc toujours fortement négatif (-281 mille unités). L'immigration en provenance de l'étranger, 435 mille, bien qu'environ 5 mille unités de moins qu'en 2023, reste forte. L'émigration à l'étranger s'élève quant à elle à 191 mille, soit une augmentation significative par rapport à 2023 (+33 mille). Le solde migratoire net avec l'étranger s'élève donc à +244 mille, parvenant à compenser largement le déficit dû à la dynamique naturelle. Enfin, les transferts de résidence entre communes ont diminué de 1,4%, impliquant un total de 1,413 million de citoyens.

    Avec 1,18 enfant par femme, la fécondité est au plus bas

    En 2024, selon les données provisoires, il y aura 370 000 naissances résidentes en Italie , soit une diminution d'environ 10 000 unités (-2,6%) par rapport à l'année précédente. Le taux de natalité s'élève à 6,3 pour mille , contre 6,4 pour mille en 2023. Les citoyens étrangers nés, 13,5% du total, sont près de 50 mille, soit environ 1 500 de moins que l'année précédente. La fécondité, en 2024, est estimée à 1,18 enfant par femme, inférieure à la valeur observée en 2023 (1,20) et inférieure au précédent minimum historique de 1,19 enfant par femme enregistré en 1995 .

    La baisse de la fécondité touche particulièrement le Nord et le Sud. En effet, alors qu’au Centre le nombre moyen d’enfants par femme reste stable (égal à 1,12), au Nord il tombe à 1,19 (contre 1,21 en 2023) et au Sud à 1,20 (contre 1,24). Cette dernière répartition géographique présente une fécondité relativement plus élevée, mais connaît la plus forte baisse. La baisse des naissances, en plus d'être déterminée par la nouvelle baisse de la fécondité, est causée par la réduction du nombre de parents potentiels, qui à son tour est le résultat de la baisse du nombre moyen d'enfants par femme enregistrés dans leurs années de naissance . La pertinence de l'aspect structurel est assez évidente : si l'on considère que la population féminine dans les âges conventionnellement considérés comme reproductifs (1549 ans) est passée de 14,3 millions d'unités au 1er janvier 1995 à 11,4 millions au 1er janvier 2025. Les hommes du même groupe d'âge, qui étaient 14,5 millions il y a trente ans, sont aujourd'hui environ 11,9 millions. Dans ces conditions, en 1995, avec un taux de fécondité à peine supérieur à celui d'aujourd'hui, soit 1,18 enfant par femme, les couples donnaient encore naissance à 526 000 enfants, soit 156 000 de plus que ceux nés en 2024.

    Parallèlement à la baisse de la fécondité, l’âge moyen à la maternité continue de croître en 2024, atteignant 32,6 ans (+0,1 dixième d’année par rapport à 2023). Le phénomène de report des naissances a un impact significatif sur la baisse générale de la fécondité, puisque plus les choix de maternité sont retardés, plus le temps dont disposent les mères potentielles pour réaliser leurs projets familiaux est réduit. L'augmentation de l'âge moyen à la maternité est enregistrée dans tout le pays, le Nord et le Centre continuant d'enregistrer les valeurs les plus élevées : 32,7 et 33,0 ans respectivement, contre 32,3 ans au Sud.

    Les mariages sont également en baisse et ne représentent plus depuis quelque temps une étape préliminaire à la naissance d’un enfant. Selon les données provisoires, en 2024, il y aura 173 000 mariages, soit 11 000 de moins qu'en 2023. La forte baisse de ceux célébrés avec un rite religieux se poursuit (-9 000) et en même temps on observe une baisse de ceux célébrés avec un rite civil (-2 000). Dans l'ensemble, en 2024, le taux de nuptialité continue de baisser légèrement, atteignant 2,9 pour mille contre 3,1 en 2023. Le Sud continue d'être la zone avec le taux le plus élevé, 3,2 pour mille contre 2,8 pour mille dans le Nord et le Centre, mais en même temps c'est la zone dans laquelle la contraction est la plus forte par rapport à 2023.

    La fécondité la plus élevée dans le Trentin-Haut-Adige

    Le record de fécondité le plus élevé continue d'être détenu par le Trentin-Haut-Adige, avec un nombre moyen d'enfants par femme égal à 1,39 en 2024 , en baisse toutefois par rapport à 2023 (1,43). Comme l'année dernière, la Sicile et la Campanie suivent. Pour les premiers, le nombre moyen d'enfants par femme tombe à 1,27 (contre 1,32 en 2023), tandis qu'en Campanie le taux de fécondité passe de 1,29 à 1,26. Dans ces régions, les mères sont en moyenne plus jeunes : l’âge moyen à l’accouchement est de 31,7 ans en Sicile et de 32,3 ans dans le Trentin-Haut-Adige et en Campanie. La Sardaigne se confirme comme la région avec la plus faible fécondité : en 2024, le nombre moyen d'enfants par femme est égal à 0,91, stable par rapport à 2023.

    Parmi les régions avec les valeurs de fécondité les plus basses figurent le Molise (1,04), la Vallée d'Aoste (qui connaît la plus forte baisse, de 1,17 à 1,05) et la Basilicate (1,09, stable par rapport à 2023). La Basilicate, la Sardaigne et le Molise sont également les régions avec le calendrier reproductif le plus retardé, après le Latium (33,3 ans) : dans les deux premières, l'âge moyen à l'accouchement est de 33,2 ans, pour le Molise il est de 33,1 ans.

    Parmi les provinces, celle qui compte le nombre moyen d'enfants par femme le plus élevé est la province autonome de Bolzano/Bozen (1,51 contre 1,57 en 2023). Elles sont suivies par les provinces calabraises de Crotone (1,36) et de Reggio de Calabre (1,34) et par les provinces siciliennes de Raguse, Agrigente (toutes deux 1,34) et Catane (1,33). Les provinces sardes sont celles où l'on observe la fécondité la plus basse, pour toutes inférieures à l'unité, de Cagliari, qui enregistre une valeur égale à 0,84 jusqu'à Nuoro, avec un taux de 0,98. Viennent ensuite les provinces de Viterbe (1,00) et de Prato (1,01), au Centre, et deux provinces situées respectivement au Sud et au Nord : Isernia et Biella, toutes deux avec un taux de fécondité de 1,04.

    Plus d'une famille sur trois est composée d'une seule personne

    Au cours de la période de deux ans 2023-2024, les familles en Italie seront un peu plus de 26 millions et 300 mille, soit plus de 4 millions de plus qu'au début des années 2000 . La croissance du nombre de familles dépend avant tout de la simplification progressive des structures familiales, tant en taille qu’en composition. La cause principale de ce processus est l’ augmentation des familles monoparentales, actuellement la forme familiale la plus répandue. Aujourd’hui, plus d’un tiers des familles sont constituées d’une seule personne (36,2%), alors qu’il y a 20 ans cette typologie ne représentait qu’un quart des familles (25,5%).

    Les familles composées d'au moins un noyau, c'est-à-dire dans lesquelles il existe au moins une relation de couple ou une relation parent-enfant, représentent 61,3 %. Ces familles sont majoritairement constituées de couples avec enfants (29,2%), qui sont depuis de nombreuses années non seulement le modèle familial prédominant mais aussi celui qui subit la diminution la plus significative. Les couples sans enfant, stables dans le temps, représentent un cinquième du total (un peu plus de 20%).

    Une famille sur dix, en légère augmentation au fil des ans, est de type monoparental . Il s'agit principalement de mères célibataires (8,7%), mais on observe également des cas évidents de pères avec enfants (2,1%). Les familles constituées de deux noyaux ou plus et celles sans noyau (excluant les personnes seules, par exemple deux frères et sœurs vivant ensemble) restent une typologie résiduelle (3,6%) (Figure 8). L’effet de ces transformations est une diminution constante de la taille moyenne des familles, qui passe de 2,6 membres il y a 20 ans à 2,2 actuellement (moyenne 2023-2024).

    Les changements démographiques et sociaux et l’évolution des structures familiales se reflètent dans la répartition des rôles familiaux dans la population. En 2023-24, les personnes vivant seules représenteront 16,3% de la population et sont en augmentation dans toutes les tranches d’âge, notamment les centrales. Les parents en couple sont 26,3% et sont ceux qui ont connu la plus forte contraction, notamment entre 35 et 44 ans. Le nombre de parents isolés avec enfants (aujourd'hui 4,9% de la population) et le nombre de personnes vivant avec un partenaire sans enfant (18,6%) ont légèrement augmenté au fil des ans. Les enfants vivant avec leurs deux parents, en baisse, sont de 21,4 % ; en revanche, la part des enfants dans les ménages monoparentaux est en augmentation (6,8%). Bien que ces tendances aient touché l’ensemble du pays, certaines différences régionales subsistent.

    Les ménages unipersonnels ont augmenté dans tout le pays et représentent aujourd’hui le modèle dominant partout (respectivement 38,5% au Centre, 37,4% au Nord et 33,1% au Sud). En outre, dans le Nord, on observe une concentration plus élevée de couples sans enfants (21,7 % contre 19,1 % dans le Centre et 18,8 % dans le Sud), tandis que dans le Sud, on observe encore une incidence plus élevée de couples avec enfants (32,2 % contre 27,9 % et 27,6 %, respectivement, dans le Nord et dans le Centre). La taille des familles a diminué partout, tendant à s'uniformiser : dans les régions du Sud, où les familles sont historiquement plus grandes, elle est passée de 2,8 à 2,3 membres, au Centre et au Nord respectivement de 2,5 et 2,4 à 2,2 membres.

    Cliquez ici pour télécharger le rapport complet de l'ISTAT Indicateurs démographiques – Année 2024

  • Comment Disney a tué Blanche-Neige

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    De Mary Rose Somarriba  sur First Things :

    Comment Disney a tué Blanche-Neige

    4 avril 2025

    La version live de Blanche-Neige de Disney, qui a fait un flop spectaculaire au box-office, continue de faire l'objet de nombreuses critiques. Beaucoup ont dirigé leur colère contre l'actrice principale Rachel Zegler, dont les commentaires désinvoltes à la presse - sur le fait qu'il est « bizarre » que le prince du film d'animation de 1937 « traque littéralement » Blanche-Neige, et que le nouveau film adopte une « approche différente » - ont nui à l'accueil du public. (M. Zegler n'était pas le premier à qualifier Blanche-Neige de « bizarre ». En 2018, l'actrice Kristen Bell, qui interprète Anna dans Frozen, a déclaré au magazine Parents qu'elle disait à ses enfants qu'il était « bizarre que le prince embrasse Blanche-Neige sans sa permission » et « bizarre que Blanche-Neige n'ait pas demandé à la vieille sorcière pourquoi elle devait manger la pomme »).

    Mais même sans les commentaires de Zegler, c'est le film lui-même qui se fait le plus de mal. L'actrice de vingt-trois ans a été désignée comme bouc émissaire par le réalisateur (Marc Webb) et le scénariste (Erin Cressida Wilson), dont le travail s'aligne sur la mission de la méchante reine du film original : travailler de toutes leurs forces pour détruire Blanche-Neige et ce qu'elle représente. Le film 2025 enlève effrontément le cœur de la princesse du film original. Il est mort à l'arrivée.

    Blanche-Neige de 1937 est le seul film de princesse de Disney qui comporte une représentation littérale de la prière. De nombreux récits séculaires contiennent des allégories de l'intervention divine (les fées marraines, par exemple), mais dans le film original de Blanche-Neige, la princesse s'agenouille à son chevet et prie. Elle prie pour les sept nains, pour que Grincheux l'aime et pour que ses rêves se réalisent, à savoir qu'un jour, son « prince viendra ». (N'oublions pas que le prince était un homme qu'elle connaissait et appréciait depuis son séjour au château, et non un parfait inconnu). Elle prie pour être en sécurité.

    Et ses prières sont exaucées. La méchante reine est vaincue par un éclair venu du ciel. L'aide divine fait partie intégrante du film de 1937 ; les nains, le prince et la princesse ne font qu'y participer.

    Dans le film en prises de vues réelles, il n'y a pas de prière pour l'amour et le mariage. De plus, le fait de désirer de telles choses est ridiculisé. Les chansons archétypales de Blanche-Neige « I'm Wishing » et « Someday My Prince Will Come » ont été remplacées par une nouvelle chanson oubliable, « Waiting on a Wish », qui se moque complètement du concept de souhait, d'espoir et de rêve. La joie caractéristique de Blanche-Neige est remplacée par un sarcasme dépressif : « Elle rêve toute seule / Elle partage des secrets avec la pierre... / Elle attend qu'un jour vienne / Elle attend qu'un jour vienne / Elle attend qu'un jour vienne... / Elle attend un jour / Elle espère que d'une manière ou d'une autre / Un miracle viendra me trouver ....  / Mais j'attends toujours ici / J'attends un souhait. . . / Puis-je, d'une manière ou d'une autre / Apprendre à être la fille de mon père... / Quelqu'un que personne n'a besoin de sauver. » L'âme de toute l'histoire de Disney a été supprimée.

    Il est clair que les réalisateurs ont choisi de s'attaquer de front au concept selon lequel les princesses de Disney n'attendent qu'un prince. Mais ils n'ont pas réussi à trouver le moyen de le faire fonctionner - sans compter que ce concept est une interprétation volontairement erronée de l'original. (Dans la critique moderne des cinéastes, ils ont simplement réécrit l'histoire et ont inventé une nouvelle héroïne creuse dans les habits de Blanche-Neige, dépourvue de toutes les vertus de la princesse originale.

    Dans le classique, Blanche-Neige balaie en chantant « Whistle While You Work ». Dans le remake, elle confie visiblement le balai à l'un des nains. Les réalisateurs tentent clairement d'éliminer toute insinuation selon laquelle la cuisine et le nettoyage sont des tâches féminines. Mais la Blanche-Neige de l'original se définit par l'acceptation joyeuse de ces tâches - qu'elle accomplit en remerciement de l'hospitalité des nains - et par un optimisme plein d'espoir face aux difficultés et à la persécution. Dans la nouvelle version, Blanche-Neige est découragée et épuisée par l'injustice. On a l'impression que les réalisateurs ont réécrit le personnage parce qu'ils n'aiment tout simplement pas Blanche-Neige. 

    En fin de compte, la plus grande faiblesse du film est qu'il n'a aucun sens. Il n'y a pas de philosophie cohérente, même dans la nouvelle direction prise par l'histoire. Bien sûr, les valeurs d'équité et de beauté intérieure ne sont pas des idées horribles, mais elles ne constituent pas une histoire complète.

    Il y a, bien sûr, des échos de l'original - la robe bleue et jaune, la forêt effrayante, les visages qui regardent vers le puits à souhaits. Mais les ajustements et l'original ne sont pas cohérents. Au lieu que Blanche-Neige et le prince regardent ensemble dans le puits, la nouvelle version montre Blanche-Neige avec son père et sa mère. L'implication est qu'il est offensant de suggérer que Blanche-Neige a un intérêt amoureux (le prince). Peu importe que sa mère et son père aient été des amoureux l'un de l'autre, à un moment donné, quelque part. Et Blanche-Neige est le fruit de leur union. Ce qui soulève la question suivante : Pourquoi les réalisateurs ont-ils si honte de la romance ?

    Ce qui leur échappe, c'est que le romantisme n'est pas une fin en soi. Le « baiser du grand amour » n'est pas non plus une fin en soi ; il s'agit d'un symbole littéraire séculaire du pouvoir vivifiant de l'amour véritable entre un homme et une femme. L'amour, le mariage et la famille sont des phénomènes qui se perpétuent de génération en génération. Et si nous réintégrons l'élément divin dans l'histoire, la vocation fait écho à la maison céleste et y mène. C'est d'ailleurs ce qu'insinue le film de 1937 : La scène finale montre le couple marchant vers un château doré dans les nuages. Le « happy ever after » peut en effet renvoyer à quelque chose de plus éternel que la vie domestique. En vérité, le mariage est une union orientée vers un but supérieur, le reflet d'une forme d'amour plus élevée. Lorsqu'il est bien compris, il n'a rien de « bizarre ».

  • IVG : des femmes témoignent

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    IVG: Des femmes témoignent
    Nancy a eu une première grossesse à 17 ans avec un homme qu'elle aimait. Elle souhaitait garder son enfant à naître, mais son gynécologue a réussi à la convaincre d'avorter. Une longue dépression s'en suivra, avant qu'une 2e grossesse l'aide à remonter la pente...

    L'ECLJ publie sur cette page une série de témoignages de femmes qui ont eu un ou plusieurs avortements et qui partagent leurs expériences. Nous remercions toutes ces femmes qui avaient témoigné devant des parlementaires, à l'Assemblée nationale et au Sénat, en février et en mai 2024.

    Ci-dessous, les précédents témoignages et celui de Sandra Dubi, diplomée en psychologie et pasteur. (Sandra Dubi n'a pas avorté mais accompagne depuis de nombreuses années, dans le cadre de ses activités professionnelles des femmes ayant eu recours à l'avortement. Vous pouvez contacter Sandra Dubi via ses réseaux: Lien YouTube ici.)

    Cette page sera mise à jour progressivement, alors pour être sûr de ne manquer aucune vidéo: abonnez-vous ici à notre chaîne YouTube.

    Le 1er témoignage est uniquement disponible sur notre chaîne Spotify.

     

    À voir également :

    REGRETS, PRESSIONS, MENSONGES... 3 FEMMES TÉMOIGNENT

  • "Adolescence" : une série dramatique irréaliste

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    De John Duggan sur First Things :

    "Adolescence" est irréaliste

    1er avril 2025

    La série dramatique fictive de Netflix, Adolescence, entre dans l'histoire des audiences télévisées au Royaume-Uni. Jamie Miller, un garçon anglais de treize ans, est arrêté pour avoir poignardé à mort une fille de son école. Sa famille doit faire face aux conséquences. Keir Starmer a déclaré avoir regardé l'émission avec ses enfants, et des voix s'élèvent pour demander qu'elle soit diffusée au Parlement. En Irlande, l'un des plus hauts responsables politiques du pays a déclaré que le visionnage de la série devrait être obligatoire dans les lycées. Aux États-Unis, des critiques élogieuses ont été publiées dans le New York Times et Rolling Stone. Stephen Graham, qui a coécrit la série et qui joue le rôle du père de Jamie, a participé à l'émission Tonight Show pour parler d'Adolescence : « Nous ne voulions pas que ce soit un polar », a-t-il déclaré. « Nous voulions que ce soit plutôt un pourquoi, pourquoi il a fait ça.

    Pourquoi, en effet. Les téléspectateurs en apprennent beaucoup sur Jamie. Bien qu'il soit victime de brimades à l'école, il n'est pas dépourvu d'amis. Il est sensible et intelligent, tout en étant enclin à des moments de rage sarcastique. Il peut s'y connaître en matière de sexe jusqu'à un certain point, mais, en fin de compte, il est désemparé et naïf. Il est nul en sport, mais doué pour le dessin. C'est un bel enfant, mais il a acquis la conviction qu'il est laid. Dans ses complexités et ses confusions, il n'est probablement pas très différent de milliers d'autres garçons anglais à certaines étapes de leur jeune vie.

    Sauf que Jamie tue brutalement une fille. La situation se retourne lorsque sa victime, Katie, le traite à plusieurs reprises d'« incel » sur Instagram. Katie avait déjà rejeté les avances de Jamie après qu'un autre garçon eut partagé des photos d'elle nue (Jamie a supposé à tort que, émotionnellement meurtrie par l'humiliation, elle serait ouverte à l'intérêt qu'il lui présentait gentiment). Il est fortement sous-entendu que les heures et les heures passées à consommer le contenu de la manosphère sur l'ordinateur de sa chambre fournissent à Jamie le carburant émotionnel et idéologique nécessaire pour tuer.  

    Le débat suscité par Adolescence a tourné autour de la « radicalisation masculine en ligne » et de la « misogynie toxique ». La violence perpétrée par de jeunes hommes, influencés par ce qu'ils voient en ligne, est un véritable problème », a déclaré M. Starmer à la Chambre des communes. Lors d'un entretien avec Jimmy Fallon, Mme Graham a évoqué deux cas réels de garçons ayant tué des filles à coups de couteau, survenus à quelques semaines d'intervalle en Angleterre. « Quel genre de société vivons-nous en ce moment, a-t-il demandé, où des jeunes garçons poignardent des jeunes filles ? M. Graham a fait référence aux médias sociaux et à « toutes ces choses dans le monde qui influencent vraiment les jeunes esprits ».

    Adolescence est, à bien des égards, une excellente série : Le tournage de chaque épisode en une seule prise ininterrompue nous immerge complètement dans le déroulement des événements, certains acteurs sont d'une qualité époustouflante et le dernier épisode, en particulier, est empreint de pathos. Mais c'est sur la question de la causalité que les choses commencent à se gâter. Que pouvons-nous apprendre des problèmes de Jamie et de sa famille sur les racines de son acte horrible et d'événements similaires dans le monde réel ? L'adolescence mérite-t-elle d'être élevée au rang de miroir de l'âme du jeune homme anglais - un miroir que tout le monde, mais surtout les politiciens, les décideurs et les garçons eux-mêmes, est désormais obligé de regarder ?

    En commentant Adolescence, on a, en gros, identifié trois meurtres au cours des dernières années - Holly Newton, Ava White et Elianne Andam - dont on pourrait dire qu'ils ressemblent au scénario central du programme. Toutefois, à la lecture des conclusions des juges dans ces affaires, il apparaît clairement que les auteurs n'ont rien en commun avec Jamie Miller.

    Jamie est aimé par ses parents bienveillants, dont le mariage est intact et solide. Son père a un certain tempérament, mais il n'est jamais violent envers Jamie. Il y a des tensions et des malentendus entre les deux, des décalages entre leurs personnalités et leurs tempéraments, mais rien que d'innombrables relations père-fils ne soient obligées de gérer. 

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  • Bruxelles, 30 mars : 700 personnes réunies pour une société plus humaine

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    CLARA Life

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    Bruxelles, 30 mars 2025

    700 PERSONNES RÉUNIES POUR UNE SOCIÉTÉ PLUS HUMAINE

    Ce dimanche 30 mars, à l’appel de l’association CLARA Life, 700 personnes ont participé à la Marche pour la Vie dans les rues de Bruxelles. Dans une ambiance sereine et engagée, les manifestants ont voulu porter un message d’espérance et de solidarité : chaque vie mérite d’être accompagnée et soutenue, de sa conception à sa fin naturelle.

    Un hommage au courage et à l’engagement du Roi Baudouin

    Cette année, la Marche pour la Vie s’est tenue à une date hautement symbolique : il y a 35 ans, le Roi Baudouin rappelait, dans une lettre historique, l’importance du respect des plus vulnérables. Son message demeure d’actualité : une société juste est celle qui protège et accompagne plutôt que d’abandonner.

    Soutenir les femmes, protéger la vie

    Depuis 1990, plus de 500 000 enfants n’ont jamais vu le jour en Belgique. Pourtant, alors que certaines voix réclament un allongement du délai légal de l’avortement à 18 semaines, aucune proposition concrète n’émerge pour soutenir les femmes enceintes en difficulté. CLARA Life rappelle qu’un véritable choix repose sur un accompagnement bienveillant et des alternatives réelles.

    « Une femme ne devrait jamais se sentir seule ou contrainte face à une grossesse imprévue. Ensemble, nous devons bâtir une société qui lui offre écoute, aide et solutions concrètes », a déclaré Wouter Suenens, président de CLARA Life.

    Accompagner les plus fragiles avec dignité

    En 2023, plus de 3 400 euthanasies ont été enregistrées en Belgique. CLARA Life appelle à une réflexion apaisée sur le développement des soins palliatifs et de l’accompagnement des personnes en fin de vie. La dignité ne réside pas dans l’isolement mais dans une prise en charge empreinte d’humanité et de respect.

    Une mobilisation porteuse d’espérance

    « Nous voulons une société qui soutient, qui entoure, qui protège. Une société où chacun, quel que soit son parcours ou sa vulnérabilité, trouve un soutien et une présence bienveillante », a souligné la clôture de la Marche. Les participants ont rappelé l’importance de continuer ce dialogue avec bienveillance et conviction.

    L’événement s’est conclu par un appel à poursuivre cet engagement dans la vie quotidienne : « Chaque geste de solidarité compte. Chaque parole d’encouragement a du poids. Ensemble, nous pouvons faire grandir une culture du respect et du soutien. »

    La prochaine Marche pour la Vie aura lieu le dimanche 19 avril 2026 à Bruxelles.

    Pour CLARA Life
    Wouter Suenens
    Président
  • La pornographie ou les droits des femmes en danger

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    Du site de l'ECLJ :

    Pornographie ou les droits des femmes en danger

    26 Mars 2025

    Peut-on encore croire que la pornographie soit sans conséquence pour la condition des femmes? Il y a trente ans déjà, lors de la quatrième Conférence mondiale de l’ONU sur les Femmes à Pékin en 1995, les États affirmaient que «les produits des médias qui ont un caractère violent, dégradant ou pornographique ont […] des conséquences néfastes pour les femmes et leur participation à la société». Considérer que, parce qu’elle se regarde généralement dans l’intimité, la pornographie n’influence pas le comportement en société de ses consommateurs est donc un piège. Au contraire, le danger qu’elle constitue pour les femmes est avéré.

    La pornographie, catalyseur de violence à l’égard des femmes

    L’existence d’un lien entre la consommation de pornographie et la violence sexuelle est établie, bien qu’elle reste largement taboue. En 2024, une étude de la littérature scientifique des vingt dernières années en la matière conclut ainsi que «L’exposition à la pornographie a été liée à la coercition sexuelle, ainsi qu’à des niveaux plus élevés de croyances favorables au viol, à l’approbation par les pairs des rapports sexuels forcés (…). Les hommes qui ont regardé de la pornographie grand public ont obtenu des résultats significativement plus élevés en ce qui concerne la probabilité qu’ils se déclarent capables de commettre des viols».

    Cela n’a rien d’étonnant puisque la pornographie fait le plus souvent rimer sexualité avec brutalité. En 2010, une analyse des 50 vidéos pornographiques les plus populaires révèle que 88% des scènes contenaient de la violence physique et 49% au moins une agression verbale, 87% des actes agressifs étant perpétrés contre des femmes dont la réponse est neutre ou exprimant du plaisir dans 95% des cas.

    Car elle normalise la violence, la pornographie a des conséquences dans la vraie vie. Au sein des couples, elle entraîne un rapport de soumission et de violence : une étude sur les femmes victimes de violence domestique a révélé en 2010 que 73% de celles ayant subi un viol avaient déclaré que leur partenaire consommait de la pornographie. Le récent procès médiatique des viols de Mazan en est un exemple concret. Comment ne pas reconnaître en cette affaire un symptôme de l’état de pornification avancée de la société? Les dizaines d’hommes poursuivis pour viol n’ont pas en commun un profil-type, mais une consommation habituelle de pornographie. Cela n’est d’ailleurs pas sans rappeler l’affaire French Bukkake où plusieurs dizaines de femmes ont été victimes de viols en réunion par des hommes conviés via un site pornographique à se retrouver en un même lieu pour s’adonner, à visage couvert et devant la caméra, à des pratiques violentes sur une femme.

    N’étant rien d’autre que de la prostitution filmée, la pornographie favorise également la demande de prostitution et, par conséquent, la traite des êtres humains qui alimente celle-ci: comme l’a rappelé Reem Alsalem, Rapporteur spécial de l’ONU sur la violence contre les femmes et les filles, dans son rapport de mai 2024, «Les plus grands consommateurs de pornographie sont aussi les plus grands consommateurs de prostituées».

    La pornographie ou la femme-objet

    De manière générale, la pornographie est hostile aux femmes. Est-ce un hasard si, comme le note un professeur britannique, sur les 63 catégories de l’onglet «hétéro» d’un site pornographique populaire, une seule s’intitule «female friendly» (favorable aux femmes) ? Même lorsqu’elle ne paraît pas inciter à la violence, la pornographie est particulièrement nocive pour la femme car elle en véhicule une vision déformée qui la réduit à «un objet d’humiliation», selon les termes d’Emmanuel Macron à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Or, loin de rester cantonnée au monde virtuel, cette réification déborde l’écran de smartphone ou d’ordinateur et se répand insidieusement dans la société.

    Avec ses normes esthétiques hypersexualisées et irréalistes, la pornographie porte également atteinte à l’image du corps féminin, entraînant des problèmes d’estime de soi. En témoigne un boom de la chirurgie de l’intime qu’explique en partie l’influence de la pornographie. Les gynécologues rapportent aussi qu’il n’est pas rare que des jeunes femmes confient ne pas vivre une sexualité «épanouie» avec leur partenaire, toute ressemblance avec la vision pornographique alliant culte de la performance et pratiques assujettissantes, humiliantes ou violentes n’étant pas purement fortuite.

    Protéger et promouvoir les droits des femmes implique de combattre à leur source les menaces réelles pesant sur les femmes. Or, la culture pornographique entrave irréfutablement l’égalité entre les femmes et les hommes, ainsi que l’élimination de la discrimination et de la violence à l’égard des femmes. Elle est favorisée par l’accès illimité, anonyme et gratuit à ces contenus devenus de véritables produits de consommation menant parfois à l’addiction. Combien de procès de Mazan seront-ils nécessaires avant que les responsables politiques prennent à bras le corps le problème de santé publique qu’est devenue la consommation de pornographie?

    Non à la pornographie !
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  • Les apôtres du mouvement « No-Kid » façonnent un monde invivable

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    D'Hélène de Lauzun sur The European Conservative :

    Les apôtres du mouvement « No-Kid » façonnent un monde invivable

    Mettre un enfant au monde nous oblige à réfléchir, concrètement et quotidiennement, à ce que nous voulons pour l’avenir, loin des spéculations intellectuelles des révolutionnaires écologistes.

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  • Le pape nomme une théologienne belge « d'une loyauté critique » à l'agence de surveillance des universités ecclésiastiques

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    D'Edgar Beltran sur The Pillar :

    Le pape nomme une théologienne « d'une loyauté critique » à l'agence de surveillance des universités ecclésiastiques

    Le pape François a nommé vendredi une théologienne belge qui se décrit comme « d'une loyauté critique » envers l'Eglise pour siéger au sein d'un organisme du Vatican chargé de superviser les universités ecclésiastiques.

    Bénédicte Lemmelijn, doyenne de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université catholique de Louvain.
    Bénédicte Lemmelijn. Crédit : KU Louvain.

    Cette nomination risque de susciter la controverse, car la théologienne Bénédicte Lemmelijn est doyenne du département de théologie d'une université qui a appelé l'année dernière à l'ordination des femmes et à une « refonte » de la théologie morale de l'Église concernant la sexualité.


    Le Vatican a annoncé le 21 mars que Lemmelijn, doyen de la faculté de théologie et d'études religieuses de la KU Leuven, avait été nommée membre du Conseil scientifique de l'Agence du Saint-Siège pour l'évaluation et la promotion de la qualité dans les universités et facultés ecclésiastiques.

    L'agence — AVEPRO — a été créée par le pape Benoît XVI en 2007 pour garantir que les universités et facultés ecclésiastiques maintiennent des normes de qualité reconnues internationalement en matière d'enseignement, de recherche et de services.

    La KU Leuven, l'université la plus connue et la plus ancienne de Belgique, a été au centre d'une controverse lors de la visite du pape François dans le pays en septembre 2024, Lemmelijn elle-même étant proche du centre de la controverse.

    Lemmelijn est professeure et chercheuse en Ancien Testament à la KU Leuven depuis 2003 et a été nommée à la Commission biblique pontificale en 2021. Elle est devenue doyenne de la théologie en 2022.

    Lors de la visite du pape François en Belgique en septembre 2024, la KU Leuven a été largement critiquée pour une approche perçue dans le pays comme directement conflictuelle envers le pontife.

    En fait, le conflit entre le pape et les universitaires catholiques du pays a éclipsé pour beaucoup tous les autres éléments de la visite du pape en Belgique.

    Avant la visite du pape, la faculté de théologie et d'études religieuses de la KU Leuven, sous la direction de M. Lemmelijn, a publié un article soulignant son approche de la théologie comme étant « plus qu'un ventriloque de l'Église ».

    La faculté a affirmé que les théologiens « ne se contentent pas de répéter les points de vue des autorités religieuses, mais les soumettent à une enquête approfondie et à une analyse critique ».

    Et lors d'un événement académique à la KU Leuven le 27 septembre, le recteur de l'université, Luc Sels, a contesté l'enseignement catholique dans un discours adressé directement au pape.

    Sels a critiqué la position de l'Église sur l'ordination des femmes et les questions LGBT, déclarant : « Pourquoi tolérons-nous cet écart considérable entre hommes et femmes dans une Église qui repose si souvent sur les épaules des femmes ? L'Église ne serait-elle pas une communauté plus chaleureuse si les femmes y occupaient une place importante, y compris dans la prêtrise ? »

    « L’Église ne gagnerait-elle pas en autorité morale dans notre coin du monde si elle avait une approche moins forcée du sujet de la diversité des genres et si elle faisait preuve de plus d’ouverture envers la communauté LGBTQIA+ et offrait un soutien à tous ceux qui luttent avec leur identité de genre, comme le fait l’université ? » a-t-il ajouté.

    Après les discours, Lemmelijn a remis au pape un livre — « L’évêque de Rome et les théologiens de Louvain » — qui comprenait un chapitre sur « repenser les normes de l’Église en matière de sexualité ».

    Lemmelijn a déclaré aux médias après l'événement que l'université voulait « être un ami critique de l'Église, qui ne vous dit pas ce que vous aimez entendre, mais qui parle avec vérité, même lorsque cela est parfois difficile ».

    Elle a décrit l’engagement de l’université envers l’Église comme étant « extrêmement loyal ».

    « Je pense qu’un problème auquel l’Église est confrontée aujourd’hui est qu’elle a tendance à essayer de trouver des vérités universelles… c’est un problème parce que nous avons tellement de pays différents avec tellement de cultures différentes », a ajouté Lemmelijn.

    « Et donc, tant que nous essayons d’avoir une vérité universelle et intouchable pour tous et chacun, cela est difficile », a-t-elle conclu.

    Après la visite, Lemmelijn a déclaré à Vatican News que la faculté de théologie de l'université avait déployé le drapeau arc-en-ciel lors de la visite du pontife en signe de solidarité avec les Belges qui trouvent l'enseignement catholique ou son articulation blessante.

    « Mais ce n’est pas un signe de protestation », a-t-elle déclaré, « mais d’inclusion et de soutien aux personnes qui se sentent blessées à cause de certaines déclarations trop fortes ou trop exclusives. »

    Bien que la KU Leuven soit une université catholique, elle a changé son nom de Katholieke Universiteit Leuven à KU Leuven en 2011, semblant minimiser son identité catholique.

    Et bien que l'archevêque de Malines-Bruxelles soit le grand chancelier de l'université, sa direction s'est éloignée de l'Église ces dernières années.

    Lorsque l'université a changé de nom, passant de Katholieke Universiteit Leuven à KU Leuven, le recteur de l'époque, Mark Waer, a déclaré de manière ambiguë aux journalistes qu'ils pouvaient : « Interpréter le "K" comme on le souhaite. Il peut signifier "kwaliteit" [qualité] ».

    L'université a autorisé ses étudiants et ses facultés à utiliser l'Université de Louvain ou l'Universiteit Leuven comme noms valides pour l'université.

    Lors de la visite du pape François en Belgique en septembre, l'homologue francophone de la KU Leuven, l'UCLouvain, a provoqué une controverse similaire.

    Dans un discours prononcé le 28 septembre à l’UCLouvain, le pape a déclaré que « ce qui caractérise les femmes, ce qui est vraiment féminin, n’est pas stipulé par des consensus ou des idéologies, tout comme la dignité elle-même est assurée non pas par des lois écrites sur du papier, mais par une loi originelle inscrite dans nos cœurs. »

    Dans un communiqué de presse publié quelques instants après le discours du pape, l'UCLouvain a critiqué les propos de François sur les femmes, les qualifiant de « conservateurs » et « déterministes et réducteurs ».

    « L'UCLouvain est une université inclusive et engagée dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles », précise le communiqué.

    Elle réaffirme sa volonté de voir chacun s'épanouir en son sein et dans la société, quels que soient son origine, son genre ou son orientation sexuelle. Elle appelle l'Église à suivre le même chemin, sans aucune forme de discrimination.

    Lors de sa conférence de presse à bord du vol papal, le pape François a qualifié le communiqué de presse de « pré-établi » et « non moral » pour avoir été publié « au moment où je parlais ».

    Le pape a ajouté que si sa perspective semblait « conservatrice » à l’université, c’est parce qu’« il y a un esprit obtus qui ne veut pas entendre parler de cela ».

    En même temps que François nommait Lemmelijn au comité du Vatican, le pontife nommait également le père Juan Chapa Prado, professeur à la Faculté de théologie de l'Université de Navarre, le père Léonard Santedi Kinkupu, recteur de l'Université catholique du Congo, et le professeur Emilio Marin, vice-recteur pour la coopération internationale de l'Université catholique de Croatie à Zagreb.

    La faculté de théologie de Navarre est largement connue comme conservatrice sur le plan théologique, ce qui suggère que le Vatican aurait pu avoir l'intention de créer un équilibre entre les universitaires catholiques.

  • Le business de l'infanticide prénatal de Planned Parenthood aux États-Unis est extrêmement lucratif

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    Lu sur le Tagespost :

    Voici combien gagnent les dirigeants du géant américain de l'avortement

    Salaires élevés : comme le révèle un nouveau rapport, le business de l'infanticide prénatal de Planned Parenthood aux États-Unis est extrêmement lucratif.

    21 mars 2025

    Selon le rapport, Planned Parenthood verse à sa présidente Alexis McGill Johnson « 904 014 » dollars américains par an. Sue Dunlap, PDG de Planned Parenthood Los Angeles, a reçu le deuxième montant le plus élevé, avec 875 942 $, suivie de Stacy Cross (PDG de Mar Monte) avec 725 671 $ et Sarah Stoesz (PDG de North Central States) avec 699 395 $.

    Directeur de l'American Life League : « Planned Parenthood pue la culpabilité »

    « C’est un cercle vicieux qui se déroule sous notre nez », explique Katie Brown Xavios, directrice de l’American Life League. Des centaines de millions de dollars de nos impôts sont reversés aux oligarques de Planned Parenthood, qui, en retour, tuent près d'un demi-million d'Américaines in utero chaque année. Et la récompense ? Un PDG d'association à but non lucratif, financé par l'État, gagnant près d'un million de dollars par an. Voilà qui devrait mettre les Américains en colère. Il est désormais clair « qu’il y a eu une utilisation extrêmement inappropriée des fonds par notre gouvernement et par d’autres organisations non gouvernementales ». Planned Parenthood sent la culpabilité.

    Le rapport de 8 pages détaille les salaires des 49 directeurs exécutifs de l'organisation d'avortement, ainsi que les salaires des employés les mieux payés du siège de l'organisation, Planned Parenthood Federation of America. Des recherches approfondies sur Planned Parenthood et ses filiales montrent que l’empire de l’avortement, que l’Internal Revenue Service classe comme une organisation à but non lucratif, verse à ses dirigeants des salaires bien supérieurs à la moyenne du secteur.

    Malgré des salaires exorbitants : l'organisation se plaint d'un déclin financier

    Aux États-Unis, le salaire moyen d’un directeur exécutif d’une organisation à but non lucratif est d’environ 117 000 $ par an. Comme l’écrit l’American Life League dans le résumé de son rapport, la plupart des chiffres de ce rapport proviennent « de l’exercice financier se terminant en 2023 », le reste de l’exercice financier 2022. Les études ont été menées principalement entre novembre 2024 et janvier 2025 et étaient basées sur « les données les plus récentes de Planned Parenthood ». Les présidents du conseil d'administration de Planned Parenthood et les employés de son siège de New York ont ​​également « continué à recevoir des augmentations de salaire substantielles » même si « l'organisation dans son ensemble connaît un déclin financier ». (DT/réh)

  • La Femme 2.0 : ni femme, ni mère ?

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    De gènéthique magazine :

    La Femme 2.0 : ni femme, ni mère ?

    15 mars 2025

    La Chaire de bioéthique de l’UNESCO s’attèle à de nombreux sujets très méconnus, véritables angles morts de la féminité. Le 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale des Droits des Femmes, la Chaire a organisé une conférence au cours de laquelle est intervenue Laëtitia Pouliquen qui dirige le think tank NBIC Ethics, un think tank traitant de l’éthique des technologies auprès des institutions européennes. Auteur de Femme 2.0 – Féminisme et Transhumanisme [1] et de IA : Maître du temps Vers une éternité connectée ?[2], Laëtitia Pouliquen pointe les dangers du transhumanisme pour la femme en particulier. Analyse.

    Trois agendas politiques entrelacés vont chacun mener à une révolution de l’identité de la femme toujours plus profonde.

    « Mon corps m’appartient. » Mais la libération sexuelle a engendré l’exploitation reproductive.

    Après avoir « affranchi » la femme de sa fécondité, la deuxième étape consiste à déclarer le corps et le sexe comme un donné de départ non biologique mais purement culturel. La femme serait libre de choisir son genre voire de changer de sexe.

    Le transhumanisme [3] promet désormais de l’affranchir de sa condition de mortelle. Avec l’usage des technologies (NBIC) ou technologies Nano-, Bio-, Information, Cognitives ainsi que de l’utérus artificiel, la Femme 2.0 prend forme.

    Le renoncement à la fécondité

    Les femmes connaissent de réelles transformations du point de vue de leur identité propre à travers une forme de déni profond de la fécondité naturelle de leur corps et de leur maternité. Cette fragmentation de l’identité féminine est tout d’abord apparue dans la recherche du contrôle de la fécondité et d’autonomie à tout prix, pour « libérer les mères du fardeau de la maternité ».[4]

    Ainsi, la Femme 2.0 renonce à cet avantage de la maternité et à la cyclicité corporelle. La procréation féminine suit une logique de marché par la vente des produits du corps féminins, à la marchandisation de sa maternité, et au « désenfantement » du monde avec l’utérus artificiel et la sélection génétique.

    La pilule contraceptive, qui « libère » des « risques de grossesse » et des règles, fait ressembler les femmes aux hommes en contrariant le corps féminin. Et le recours à l’avortement se fait toujours plus fréquent en cas d’« échec de la pilule ». La Femme 2.0 est souvent ChildFree car elle décide délibérément de ne pas concevoir. En 2022, un sondage Ifop-Elle évaluait à 30 % de la population féminine les femmes nullipares en âge de procréer en France [5].

    Plus technologique, car il convoque toutes les technologies NBIC à son chevet, l’utérus artificiel fait l’objet de recherche très financée. En effet, l’ectogenèse, ou genèse hors du ventre de la femme, fut très vite identifiée comme un allié technologique précieux pour parachever le « désenfantement » du monde. Une parfaite aliénation transhumaniste. Parmi les dernières expériences en date, on pourra noter qu’en 2019, la Eindhoven University of Tech a mis au point le « Human Biobag » à l’aide d’un financement du programme de recherche européen EU Horizon 2020 à hauteur de 2,9 millions d’euros. Et en 2023, des scientifiques chinois de Suzhou créent une « nounou IA » pour s’occuper des embryons dans un utérus artificiel. Il s’agit d’un système d’IA capable de surveiller et de prendre soin des embryons à mesure qu’ils se transforment en fœtus en laboratoire. L’interaction humaine avec une « nounou IA » qui surveille le développement du fœtus pour qu’il soit bien « fini » à la sortie du Biobag ou avec un robot d’accompagnement doté d’IA qui produit action et « parole » en fonction des besoins de la personne affecte profondément nos comportements.

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  • La solution à la crise mondiale de la fertilité

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    De Richard Clements sur Crisis Magazine :

    La solution à la crise mondiale de la fertilité

    La crise mondiale de la fécondité a fait couler beaucoup d'encre, mais la quasi-totalité des solutions proposées jusqu'à présent sont peu susceptibles d'être efficaces. Quelle est la solution ?

    La crise mondiale de la fécondité a fait couler beaucoup d'encre , mais la quasi-totalité des solutions proposées jusqu'à présent ont peu de chances d'être efficaces. Tout d'abord, quelques statistiques pour résumer la situation : entre 1950 et 2021, l'indice synthétique de fécondité (ISF, défini comme le nombre d'enfants que les femmes auraient au cours de leur vie si leur taux de fécondité à chaque âge correspondait aux taux actuels) a diminué de plus de moitié, passant de 4,84 à 2,23. Le seuil de remplacement est généralement estimé à un ISF de 2,1. En 2021, moins de la moitié (46,1 %) des pays et territoires du monde avaient un ISF supérieur au seuil de remplacement. Ce chiffre devrait baisser à 24 % d'ici 2050 et à 2,9 % d'ici 2100, l'ISF mondial tombant respectivement à 1,83 et 1,59. Des statistiques supplémentaires sur la fécondité sont disponibles ici .

    En raison de la baisse des taux de fécondité, de plus en plus de pays se retrouveront confrontés à une pyramide des âges inversée, avec une augmentation du nombre de personnes âgées et une diminution du nombre de personnes en âge de travailler. Cette population vieillissante sollicitera de plus en plus les services de santé et les programmes de protection sociale (par exemple, la sécurité sociale, l'assurance maladie subventionnée par l'État, etc.), avec une diminution du nombre de travailleurs pour fournir ces services et payer les impôts nécessaires à la solvabilité des programmes de protection sociale. Les pénuries de main-d'œuvre peuvent également entraîner un ralentissement de la croissance, voire une baisse, du PIB d'un pays si la productivité par travailleur n'augmente pas à un rythme compensant la baisse de la population en âge de travailler. 

    Diverses solutions à la crise de la fécondité ont été proposées ; le plus souvent, ces solutions proposées se concentrent sur 1) la mise en œuvre de politiques gouvernementales visant à augmenter le taux de fécondité et/ou 2) l'adoption d'une politique d'immigration libérale qui augmentera la taille de la population en âge de travailler d'un pays (et éventuellement augmentera également le TFR global d'un pays via l'immigration de personnes provenant de pays/cultures ayant un TFR plus élevé). 

    Commençons par l'immigration. Comme le souligne Jason Richwine , l'immigration ne peut à elle seule résoudre la crise de la fécondité. Aux États-Unis, par exemple, les Américains de naissance avaient un ISF de 1,73 en 2023. Si l'on ajuste ce calcul pour inclure l'ISF des immigrants de 2,19, l'ISF global pour les États-Unis n'augmente que marginalement, à 1,8, ce qui reste bien en deçà du seuil de remplacement de 2,1. De plus, bien que l'immigration puisse accroître la taille de la population en âge de travailler dans le pays d'accueil, elle diminue évidemment la population en âge de travailler du pays d'origine, ce qui soulève la possibilité que le problème de la diminution de la population en âge de travailler se déplace simplement d'un pays à l'autre (généralement d'un pays riche vers un pays pauvre). 

    Les politiques gouvernementales visant à accroître l'ISF comprennent des transferts monétaires directs de l'État aux parents, des incitations fiscales pour la maternité, des subventions publiques pour les frais de garde d'enfants, un congé parental prolongé, l'élargissement du droit au réemploi après avoir quitté le marché du travail pour s'occuper des enfants, etc. Bien que ces politiques pronatalistes soient souvent bienvenues, les données empiriques indiquent qu'elles tendent à augmenter l'ISF d'un pays de 0,2 naissance vivante par femme au maximum , ce qui, encore une fois, est insuffisant pour ramener l'ISF de la plupart des pays au niveau de remplacement. 

    Pourquoi les politiques gouvernementales visant à augmenter le taux de fécondité ne sont-elles pas plus efficaces ? La meilleure explication semble être que, de nos jours, de nombreuses personnes ne souhaitent tout simplement pas d'enfants (ou n'en souhaitent qu'un ou deux au maximum), ce qui rend beaucoup moins probable que les incitations financières gouvernementales encourageant la procréation soient suffisamment importantes pour convaincre un grand nombre d'entre elles de changer d'avis. Dans un sondage réalisé en 2023 par le Pew Research Center, 47 % des adultes sans enfant âgés de 18 à 49 ans ont indiqué qu'il était peu probable qu'ils en aient un jour, ce qui représente une augmentation significative par rapport aux 37 % qui avaient déclaré cela lors d'un sondage similaire réalisé seulement cinq ans auparavant. 

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  • 5-6 avril : Marche des Mères (Banneux)

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    Marche des mères

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    Infos et inscriptions

    Inscription pour les deux jours

    Pour celles qui participent à tout le week-end : 05-06 avril 2025

    Cliquez ici

    Inscription pour le samedi

    Pour celles qui participent uniquement à la journée du samedi 5 avril 2025

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