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  • De nombreux réfugiés musulmans se convertissent au christianisme en Allemagne

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    Lu sur le site du Midi Libre :

    Allemagne : de nombreux réfugiés musulmans se convertissent au christianisme

    De nombreux réfugiés musulmans se convertissent au christianisme en Allemagne, où près de 900 000 demandeurs d'asile sont arrivés en 2015.

    Ce dimanche-là, Saeed, Veronica, Farida et Matin sont devenus chrétiens: tout de blanc vêtus, ces quatre réfugiés iraniens et afghans ont été baptisés par le pasteur Matthias Linke, à l'église évangélique libre de Kreuzberg, à Berlin. C'est en Grèce que cet Iranien de 20 ans a eu ses premiers contacts avec le christianisme.

    Une fois en Allemagne, il s'est rapproché de cette église baptiste par le biais de ses camarades allemands. Sa soeur Farida l'a suivi et ils ont commencé la préparation au baptême début octobre, dispensée en allemand et en farsi. Farida voulait choisir sa religion "en toute liberté" et "cherchait une église". "C'est une raison très importante pour devenir chrétien", affirme Matthias Linke. "Dans la plupart des cas (des réfugiés qui se convertissent), il y a un fort désir de décider par eux-mêmes, de façon libre et personnelle, de l'orientation de leur vie".  

    De plus en plus de demandes

    De nombreux réfugiés musulmans se convertissent au christianisme en Allemagne, où près de 900.000 demandeurs d'asile sont arrivés en 2015 : les églises témoignent d'un phénomène notable sans être massif, mais ne livrent pas de statistiques. "Dans notre diocèse, il y a plusieurs groupes de réfugiés qui se préparent au baptême et il y a de plus en plus de demandes", indique Felix Goldinger, prêtre catholique à Spire dans le Palatinat (sud-ouest). Beaucoup viennent d'Iran et d'Afghanistan, certains de Syrie ou encore d'Érythrée. "Je m'occupe actuellement d'un groupe de 20 personnes mais je ne sais pas combien iront jusqu'au baptême", précise-t-il.

    Désir d'intégration

    Les églises assurent ne pas sous-estimer les conversions motivées par un désir d'intégration, ni celles formulées pour muscler un dossier de demande d'asile, l'apostasie ou le blasphème étant des crimes passibles de prison, de mort ou de sévices dans certains pays musulmans comme l'Iran, la Mauritanie, l'Arabie Saoudite ou l'Afghanistan. Pour les groupes jihadistes comme l'État islamique, la conversion est aussi un péché passible d'exécution. "Il y a des réfugiés qui pensent que s'ils se convertissent, il leur sera plus facile de rester ici. Or ça n'est pas systématique", indique Felix Goldinger. "Ont-ils changé de religion pour pouvoir rester en Allemagne ? C'est une question importante pour les autorités", abonde Matthias Linke.

    En dehors de leur nouvelle communauté, les convertis essayent de rester discrets et s'expriment sous couvert de l'anonymat. "Ils peuvent être confrontés à des situations difficiles dans les foyers de réfugiés, où il y a une majorité de musulmans", indique Thomas Klammt, en charge des questions migratoires à l'Union des églises évangélistes libres d'Allemagne (BEFG). "Ils peuvent aussi avoir peur pour leurs familles restées dans leur pays d'origine". Matin est toujours en contact avec la sienne, notamment sa mère, qui a "accepté" sa conversion. "Elle m'appelle chaque dimanche pour me demander si j'ai bien été à la messe", dit-il en riant.

  • Québec : 35 médecins dénoncent le "désastre de l'euthanasie"

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    Lu sur LaPresse.ca :

    Aide médicale à mourir : le désastre de l'euthanasie

    « Nous sommes toujours d'avis que la réponse passe par des soins de qualité, par un plus large accès à des soins palliatifs et par un accompagnement humain, respectueux de la personne », écrivent les signataires.

    MD, chirurgien orthopédiste, Montréal, et 35 autres médecins généralistes et spécialistes*

    Au début du mois de novembre, les médecins d'un hôpital de Montréal ont reçu une lettre de la Direction des services professionnels, dans laquelle on leur faisait part du « besoin de médecins supplémentaires pour l'aide médicale à mourir ».

    Déjà, le ton amical de la lettre pour solliciter « l'aide » des médecins réfractaires à l'euthanasie tranchait nettement avec le discours politique des derniers mois. Cependant, le timbre suppliant de la lettre a surtout dévoilé l'inexactitude de nombreuses idées reçues en démontrant avec clarté le désastre causé par l'euthanasie au Québec.

    Tout d'abord, la direction avoue, dans sa lettre, qu'il n'y a que « quelques médecins ayant donné leur accord de participation à ce processus », alors que l'idée populaire attribue le refus de participer à un groupe minoritaire seulement. Nous pouvons donc conclure que, dans les faits, la réalité est exactement à l'opposé de ce préjugé : la vaste majorité des médecins s'oppose toujours à toute participation à l'euthanasie.

    Incidemment, quand il a été question de « mater les médecins réfractaires », nous savons désormais qu'il s'agissait là d'une menace faite à la majorité des médecins...

    Ensuite, nous voyons apparaître dans la lettre les conséquences d'une année d'euthanasie au Québec, alors que le discours politique nous assure encore que tout va « très, très, très bien ». Pendant cette première année, l'accent a été mis essentiellement sur l'accessibilité à cette mesure exceptionnelle pour des cas exceptionnels.

    Or, le résultat (prévisible) d'une telle approche nous place maintenant devant un déferlement croissant d'euthanasies - utilisées « de plus en plus régulièrement dans nos milieux » pour reprendre les mots de la lettre. Paradoxalement, la solution envisagée par la direction pour remédier à ce comportement irresponsable impliquerait la participation des médecins « réfractaires ».

    Finalement, la lettre nous rappelle que l'euthanasie ne sera jamais un geste banal, bien que beaucoup d'efforts soient déployés pour en faire une « procédure » socialement acceptable. En rappelant que « le groupe interdisciplinaire de soutien (GIS) vous assure son support dans le processus », la direction montre bien que la véritable exception dans ce geste faussement qualifié de « soin » réside dans la gravité de son impact sur le médecin qui le pratique.

    En conclusion, nous, les médecins soussignés, tenons à réaffirmer que nous ne participerons pas à ce drame social qui ne fait qu'ajouter de la souffrance à la souffrance. Nous sommes toujours d'avis que la réponse passe par des soins de qualité, par un plus large accès à des soins palliatifs et par un accompagnement humain, respectueux de la personne.

    Avec le soutien des signataires suivants : 

    Evelyne Huglo, MD, médecin de Famille, Montréal ; Richard Haber, MD, professeur associé de pédiatrie, MUHC ; Michel Brouillard, MD, médecine générale, Rouyn-Noranda ; Tommy Aumond-Beaupré, MD, médecin de famille, Montréal ; Jean-Pierre Beauchef, MD, endocrinologie, Greenfield Park ; Mark Basik, MD, chirurgie générale, Montréal ; Jacques R Rouleau, MD, CSPQ, FRCPC, FACC, cardiologue, Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, Université Laval ; Mathieu Gazdovich, MD, médecin de famille, Montréal ; Liette Pilon, MD, médecin de famille, Montréal et Rive-Sud de Montréal ; Renata Sava, MD, médecin de famille, Montréal ; Simon Wing, MD, endocrinologie, Montréal ; Catherine Ferrier, MD, médecin de famille, Montréal ; Michel R. Morissette, MD, médecin retraité ; DrNathalie de Grandpré, MD, médecin de famille, Montréal ; Melanie Ghobril, résidente médecine familiale, Université de Montréal ; Marie Jetté-Grenier, MD à la retraite ; Guy Bouchard, MD, omnipraticien et médecine du travail, retraité ; Odile Michaud, MD, médecine familiale, Otterburn Park ; José A. Morais, MD, FRCPC, gériatrie, Montréal ; Abdallah Dallal, MD, psychiatre, Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme ; Sonia Calouche, MD, psychiatre, Saint-Eustache ; Bernard H. Doray, MD, pédiatre retraité ; Michel Masson, MD, pédiatre retraité, Québec ; Judith Trudeau, MD, rhumatologue, Lévis ;  Céline Devaux, MD, hémato-oncologue, Hôpital Charles LeMoyne ;  Pierrette Girard, MD, orthopédiste, clinique médicale McDermot ; Louis Martel, MD, médecin de famille, Trois-Rivières ; Ibrahim Mohamed, MD, pédiatre-néonatalogiste à l'hôpital Sainte-Justine, Montréal ; Jacques Beaudoin, MD, cardiologie, Québec ; Julien Marc-Aurèle, MD à la retraite ; Katia Khoukaz, MD, médecin de famille, Montréal ; Daniel Viens, MD, médecine interne, Drummondville ; Louis Morissette, MD, FRCP ;  Rosaire Vaillancourt, MD, FRCSC, chirurgien thoracique, IUCPQ, Québec ; Suzanne Labelle, MD, médecine de famille, Laval.

  • KTO Belgique a besoin de votre soutien !

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    KTO Belgique a besoin de votre soutien !

    info KTO

    Brussels, Belgium

    DEC 9, 2016 — Chers amis de KTO,
     
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  • Réjouissez-vous dans le Seigneur ! Gaudete

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    Gaudete, in Domino semper : iterum dico, gaudete. Dominus enim prope est.

    Soyez dans la joie du Seigneur, soyez dans la joie, le Seigneur est proche

  • Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? (3e dimanche d'Avent)

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    Homélie du Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d., sur le site du Carmel en France pour le 3e Dimanche de l’Avent, Gaudete ; Mt 11,2-15

    « Es-tu celui qui doit venir ? »

    L’Évangile de Jésus est-il encore capable de parler à nos contemporains, ou faut-il inventer une autre parole ? Le style d’action de Jésus, celui des Béatitudes, peut-il encore sauver le monde, ou faut-il proposer autre chose ?

    Ces questions, Jean le Baptiste se les est posées, en constatant à quel point la manière de Jésus différait de la sienne. Il a connu, lui aussi, une rude épreuve de la foi, une incertitude telle qu’il a fait poser à Jésus, par ses propres disciples, la question décisive :« Es-tu Celui qui doit venir (le Messie attendu par Israël), ou devons-nous en attendre un autre ? »

    Nul mieux que lui n’avait senti les aspirations de son temps, cet extraordinaire désir de liberté, de propreté, d’authenticité, qui soulevait le peuple juif. Les temps étaient durs, à cette époque aussi, pour tous ceux qui se voulaient fidèles.

    Il y avait les Romains, c’est-à-dire la paix par la force, donc la paix sur un volcan. I1 y avait la propagande officielle pour les dieux de l’Empire. Il y avait la toute-puissance des circuits commerciaux de l’occupant, et les plaisirs faciles d’une civilisation déjà décadente.

    Jean, pour toute réponse, est parti au désert Pas très loin des grandes villes, mais en plein désert. Et les gens, par centaines, sont venus le trouver, lui l’ascète, l’homme au cœur taillé à coups de serpe !

    Alors ils ont. entendu une parole étrange, inattendue, plus révolutionnaire que tous les cris de révolte :« Repentez-vous, car le règne de Dieu est proche ! » Jean était l’homme d’une seule idée, d’une seule passion :« Dieu ne pactise pas avec le péché ». Il l’a dit sur les bords du Jourdain aux gens du peuple, aux soldats, aux fonctionnaires. Il l’a dit dans le palais d’Hérode :« Tu n’as pas le droit d’avoir la femme de ton frère ! » ; et il s’est retrouvé en prison. Mais après tout, que lui importait, puisqu’il avait pu reconnaître le Messie, celui qu’on attendait, et l’avait désigné à ses partisans :« le voilà, celui qui va enlever le péché du monde ».

    Il avait eu la grandeur d’âme de passer le relais à Jésus :« il faut qu’Il croisse et que je diminue ! » ; et voilà que, dans sa prison, il entend parler des œuvres du Christ, de sa prédication, de son style très particulier. Jean jeûnait : Jésus mange et boit avec tout le monde, même avec les pécheurs. Jean avait prédit un grand coup de balai,« un grand coup de cognée à la racine de l’arbre ». Jean avait annoncé : attention, le grain va être vanné, et la menue paille, celle qui ne fait pas le poids, sera dispersée au grand vent ! et voilà que Jésus refuse le style d’un messie guerrier et nationaliste et qu’il prêche la tendresse de Dieu ; voilà que Jésus, au lieu de soulever les masses, prend le temps de rencontrer chacun, chacune, comme un être irremplaçable ; voilà que le Messie tourne le dos à toute libération par la force brutale et montre l’essentiel : Dieu venant à la rencontre de l’homme.

    Jean ne s’y reconnaît plus, et, dans sa prison où il va être décapité, il lui vient l’idée lancinante qu’il a travaillé pour rien, que son œuvre est trahie ; et il a peur d’être désavoué :« Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »

    Jésus répond par des faits, et par une citation de l’Ecriture.« Relis Isaïe, Jean, tu y verras ceci : » Alors se dessilleront les yeux des aveugles, s’ouvriront les oreilles des sourds. Le boiteux grimpera comme un cerf et la langue du muet poussera des cris de joie« . Et Jésus d’ajouter, citant encore Isaïe : » La bonne nouvelle est annoncée aux pauvres« . Heureux celui qui ne trouvera pas en moi une occasion de chute. Heureux, Jean, celui qui ne butera pas, obstinément, contre la nouveauté que je lui apporte ! »

    Voilà le drame de l’espérance que nous vivons, à notre tour, aujourd’hui : nous savons, par la foi, qu’en Jésus Dieu nous a tout donné, le pardon, un chemin de vie, l’espérance de la gloire, et quand, dans la prière, nous rejoignons le Christ, nous lui redisons,loyalement, « Seigneur, à qui irions-nous ? » Tu as les paroles de la vie éternelle, toi et personne d’autre ! Nous voyons vraiment en lui la Tête du Corps qu’est l’Église , mais la manière dont grandit son Corps sur la terre nous déconcerte parfois, et nous déçoit souvent

    Nous voudrions une Église rayonnante : nous la voyons inquiète et minoritaire. Nous l’aimerions sans rides : et elle est prise, elle aussi, dans les remous de l’histoire. Nous la souhaiterions hardie : or elle avance au pas des pécheurs que nous sommes. Est-ce l’Église que tu voulais, Seigneur, ou devons-nous en attendre une autre ? Il n’y a pas d’autre Christ ; il n’y aura pas d’autre Église. Le salut est là, offert par Dieu en visage d’homme, en langage d’hommes. Mais Dieu nous surprend toujours par sa merveilleuse obstination à passer par l’histoire, à œuvrer dans l’histoire.

    Il nous faut accepter que le Christ ne vienne pas seulement pour bénir nos initiatives, qu’il ne soit pas seulement la conclusion de nos raisonnements, et ne parle pas forcément dans le sens de nos certitudes. Il vient chez nous avec une parole toute nouvelle, qui commente notre histoire, qui l’éclaire, lui donne sens et l’oriente définitivement. Aujourd’hui comme au temps du Baptiste, nous ne pouvons comprendre ce que le Christ fait dans le monde ou en nous que sur la base de sa parole.

    Il nous faut croire que le Christ est l’avenir absolu du monde, même si son message ne nous met pas dans le monde en position de force, car la position du chrétien dans ce monde est celle du service, qui est l’avenir de notre communauté, même s’il faut pour cela traverser le désert.

    Il nous faut redire avec conviction que le Christ, aujourd’hui encore, est « force de salut » pour tout homme et pour le monde en marche, même si sa force ouvre un chemin de douceur et de pardon. Mais le monde attend un signe visible de cette présence du Christ, et ce signe, ce sera notre unité et le réalisme de notre action. Le signe que le Christ est venu et qu’il vient, c’est qu’on s’occupe de tous les pauvres pour leur porter une bonne nouvelle de joie, c’est que la maladie et la souffrance reculent, c’est que la lumière est proposée à tous ceux qui tâtonnent, c’est que toutes les barrières sont abaissées, celles des nations comme celles des classes sociales, et que tous les chrétiens, indistinctement, se retrouvent frères autour de la même Eucharistie.

    Il est bon pour nous que Dieu soit toujours autre, même quand il se fait tout proche, que Dieu reste libre, pour être le garant de notre liberté. Il est Celui qui vient, librement, souverainement, divinement. Nous le guettons ici, il viendra par là. Et c’est par-là qu’est le salut.

     

  • Le pape a confié Rome et le monde à la Vierge Marie

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    De Radio Vatican :

    Le Pape confie Rome et le monde à la Vierge Marie

    (RV) Le Pape François s’est rendu jeudi après-midi place d’Espagne, afin d'honorer la statue de l’Immaculée Conception. Une tradition, chaque 8 décembre, à laquelle n'a pas dérogé le Souverain Pontife. Le Pape a été salué à son arrivée par le maire de la ville Virginia Raggi, le président de la région du Latium Nicola Zingaretti ainsi que par le cardinal Agostino Vallini, vicaire de Rome. Après avoir déposé un bouquet aux pied de la colonne surmontée par la statue, le Saint-Père a prononcé une prière dans laquelle il a confié la ville de Rome et le monde à la protection de la Vierge. Après ce moment de recueillement, le pape a salué quelques pèlerins et malades présents sur les lieux puis s’est rendu dans la basilique Sainte-Marie Majeure pour aller se recueillir devant l’icône de Marie, Salut du Peuple Romain. Un geste qu’il accomplit par ailleurs immanquablement avant et après chaque voyage pastoral et apostolique qu’il effectue.

    Voici la prière que le Pape a prononcée:

    "O Marie, notre mère Immaculée,
    En ce jour de ta fête, je viens vers Toi
    Et je ne viens pas seul :
    Je porte avec moi tous ceux que ton Fils m’a confiés
    Dans cette ville de Rome et dans le monde entier,
    Pour que Tu les bénisses et les sauves des périls.
    Je t’apporte, Mère, les enfants,
    Spécialement ceux qui sont seuls, abandonnés,
    Et qui par conséquent sont trompés et exploités.
    Je t’apporte, Mère, les familles,
    qui font avancer la vie et la société
    par leur effort quotidien et caché,
    en particulier les familles qui doivent affronter de nombreux problèmes internes et externes.
    Je t’apporte, Mère tous les travailleurs, hommes et femmes,
    et je te confie surtout ceux qui, par nécessité,
    sont contraints à un travail indigne,
    ceux qui l’ont perdu ou ceux qui ne parviennent pas à en trouver.
    Nous avons besoin de ton regard immaculé,
    Pour retrouver la capacité de regarder les personnes et les choses
    Avec respect et reconnaissance,
    Sans intérêts égoïstes et hypocrisies.
    Nous avons besoin de ton cœur immaculé,
    Pour aimer de manière gratuite,
    sans arrière-pensée mais en cherchant le bien de l’autre,
    avec simplicité et sincérité, en renonçant aux masques et aux ruses.
    Nous avons besoin de tes mains immaculées
    Pour caresser avec tendresse,
    Pour toucher la chair de Jésus
    Dans les pauvres, les malades, les méprisés,
    Pour relever celui qui est tombé et soutenir celui qui vacille.
    Nous avons besoin de tes pieds immaculés
    Pour aller vers celui qui n’ose pas faire le premier pas,
    Pour cheminer sur les sentiers de celui qui est perdu,
    Pour aller trouver les personnes seules.
    Nous te remercions, o Mère, parce qu’en te montrant à nous,
    Libre de toute tâche du péché,
    Tu nous rappelles qu’avant tout il y a la grâce de Dieu et l’amour de Jésus-Christ qui a donné la vie pour nous, il y a la force de l’Esprit Saint qui renouvelle tout.
    Fais que nous ne cédions pas au découragement,
    mais, confiants dans ton aide constante,
    nous nous engagions à fond pour nous renouveler nous-mêmes,
    cette ville et le monde entier.
    Prie pour nous , Sainte Mère de Dieu !"

  • France : Alliance Vita dénonce l'instauration d'une police de la pensée

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    Délit d'entrave à l'IVG : « Rien ne pourra bâillonner la vérité ! »

    Le Sénat a voté un texte amendé sur le délit d’entrave à l’IVG, élargissant ce délit à l’exercice par tout moyen des « pressions » contraires à l’avortement sur toute personne cherchant à s’informer sur l’IVG.  

    Alliance VITA, dont le service d’écoute SOS Bébé a été mentionné dans plusieurs médias, dénonce la manière dont le gouvernement et les parlementaires censurent ceux qui ne se résignent pas à la banalisation de l’avortement.  La question de l’objectivité de l’information est réellement en jeu, mais aussi la prévention des pressions abortives qui s’exercent sur les femmes.

    Caroline Roux, coordinatrice des services d’écoute d’Alliance VITA, souligne que:

    « Cibler des sites internet, mais aussi pêle-mêle tout moyen de communication, n’est pas acceptable : informer les femmes sur d’autres possibilités que l’IVG va-t-il devenir un délit ? Sera-t-il encore possible de se montrer solidaires de la détresse des femmes, spécialement des plus jeunes, des plus démunies ou de celles qui sont soumises à des violences masculines les poussant à l’IVG ? L’information des pouvoirs publics en matière d’IVG fait la totale impasse sur les hésitations des femmes et sur les pressions qui pèsent sur certaines. De plus, le site gouvernemental  « officiel » affirme que l’IVG n’a pas de conséquence psychologique à long terme, ce qui constitue une désinformation flagrante. Cela va à l’encontre de notre expérience et de ce que vivent un certain nombre de femmes. L’immense majorité des femmes souhaite une véritable politique de prévention de l’IVG. Il est donc irresponsable de cacher la réalité d’un acte qui n’a rien d’anodin dans la mesure où c’est, à chaque fois, le destin de vies humaines qui est en jeu. Le sondage IFOP « les Français et l’IVG », publié fin septembre, révèle la sensibilité des Français sur ce sujet : 72% des Français souhaitent que la société s’engage plus pour éviter aux femmes l’IVG. » 

    Pour Tugdual Derville, délégué général, d’Alliance VITA :

    « Le nouveau texte du Sénat accentue le parti pris que nous dénonçons : le gouvernement ne reconnaît comme « pressions » contestables que celles qui feraient entrave à l’avortement. C’est d’abord injuste, car personne ne pourra plus protéger les femmes des très nombreuses pressions qu’elles subissent en direction de l’IVG, spécialement de la part de leur compagnon. A bien des égards, il faudrait reconnaître que l’IVG est souvent une forme de violence ultime faite aux femmes, car exigée par des hommes. C’est ensuite dangereux pour tout citoyen conscient que chaque IVG est un drame qu’on souhaiterait éviter. Devra-t-il s’interdire de proposer une aide qui serait utile aux femmes découvrant une grossesse inattendue, par peur d’une action en justice ? D’autant que ce délit étendu pourrait être invoqué par toute personne venant s’informer sur l’IVG, même si elle n’est pas directement concernée. Quoiqu’il en soit nous ne nous laisserons pas bâillonner ni par la censure, ni par les menaces, car les femmes ont droit à la vérité. »

    Alors qu’une police de la pensée prétend banaliser l’avortement en censurant toute contestation et que le gouvernement n’hésite pas à désinformer les femmes sur son propre site officiel, en niant la réalité de l’IVG et de ses conséquences, Alliance VITA continuera, dans la bienveillance et le respect de tous, à s’exprimer librement, en offrant une écoute, un soutien et une information fiable à toute personne faisant appel à son service d’aide.

    De son côté, la Fondation Lejeune s'étonne que le Sénat (de droite) ait soutenu un texte liberticide (171 voix pour, 126 contre) :

    - COMMUNIQUÉS DE PRESSE

    La Fondation Jérôme Lejeune s’étonne devant ce constat que le Sénat, à majorité de droite, n’a été capable que de voter un texte initié et porté par les socialistes et les groupes associés.

    Par ailleurs, la commission des affaires sociales n’a apporté hier qu’une amélioration purement cosmétique à la proposition de loi socialiste.

    Il s’agissait pour les sénateurs de gauche et du centre d’éviter que le texte ne soit exposé au risque de l’inconstitutionnalité que tout le monde dénonçait depuis plusieurs jours.

    Ce faisant, le Sénat n’a fait que contribuer à une meilleure rédaction d’un mauvais texte. Il a sécurisé un texte liberticide.

    Or, ce n’est pas parce que le texte serait devenu conforme à la constitution (ce qui est à vérifier) qu’il perd de sa dangerosité.

    Le délit d’entrave reste une invitation générale à la délation.

    Pour Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Jérôme Lejeune :

    « On a du mal à comprendre pourquoi les sénateurs de droite ne sont pas opposés plus vigoureusement à cette mesure liberticide que représente le nouveau délit d’entrave à l’IVG. L’approche d’une échéance politique majeure ne semble pas être le temps du courage politique. Le message qu’ont voulu transmettre les citoyens de droite à la Primaire a-t-il  vraiment été entendu ? »

  • L'accès au sacerdoce est formellement interdit aux homosexuels ou à ceux qui soutiennent "la culture gay"

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    Lu sur le Huffingtonpost.fr :

    Le Vatican rappelle qu'il ne veut pas de prêtres gays (sauf si c'est une passade)

    Un décret sur la formation des prêtres rendu public ce mercredi 7 décembre par le Vatican rappelle l'obligation d'abstinence sexuelle et stipule que l'accès au sacerdoce est formellement interdit aux homosexuels ou ceux soutenant "la culture gay". "L'Eglise, tout en respectant profondément les personnes concernées, ne peut pas admettre au séminaire et aux Ordres sacrés ceux qui pratiquent l'homosexualité, présentent des tendances homosexuelles profondément enracinées ou soutiennent ce qu'on appelle la culture gay", stipule le document rendu public mercredi soir par l'Osservatore Romano. (au paragraphe 199 ndB) Ce nouveau guide complet de formation d'une centaine de pages, approuvé par le pape, actualise une précédente version veille de trente ans. Mais la non admission de personnes présentant des tendances homosexuelles avait été spécifiée par l'Eglise catholique en 2005. Elle fait toutefois une exception pour "des tendances homosexuelles qui seraient seulement l'expression d'un problème transitoire, comme, par exemple, celui d'une adolescence pas encore achevée".

    Le texte du décret est accessible ici : http://www.clerus.va/content/dam/clerus/Ratio%20Fundamentalis/Le%20don%20de%20la%20vocation%20presbyt%C3%A9rale.pdf

  • Pour fonder la biopolitique, l'Université de la Vie 2017

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    Publié aujourd'hui sur La Libre - Gazette de Liège :

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  • Banneux, Cité Notre-Dame de la Vie, 10 décembre : Concert de Noël

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  • Homélie du Père Michel Zanotti-Sorkine pour la fête de l'Immaculée Conception

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    Solennité de l'Immaculée Conception, Paroisse Saint-Vincent-de-Paul 'Les Réformés', Marseille le 8 décembre 2009. Site officiel et prédications

     
     
  • Retrouver l'espérance dans un monde en crise de foi

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    De Radio Vatican (Hélène Destombes) :

    Audience générale : "ne jamais perdre l'Espérance"

    « Ne jamais perdre l’espérance », qui est la « vertu des petits »: c’est l’appel lancé par le Pape ce matin lors de l’audience générale, tenue dans la salle Paul VI. François a initié ce mercredi (7 décembre) un nouveau cycle de catéchèse sur l’espérance chrétienne… Prenant appui sur le chapitre 40 du Livre d’Isaïe, autrement appelé le Livre de la Consolation, le Souverain Pontife a enjoint les fidèles à attendre dans la confiance e la venue du Seigneur.

    Le temps de l’Avent est celui de l’attente , un temps où le croyant est appelé à réfléchir sur le sens de l’espérance, « l’Espérance qui ne déçoit jamais », contrairement à l’optimisme, a précisé le Pape. Dieu lui-même nous enseigne à espérer, par la bouche de ses prophètes, à qui il demande d’encourager son peuple, de lui adresser une parole de Consolation. Isaïe assure ainsi au peuple d’Israël, alors en exil, que ses tribulations sont finies, que le retour sur sa terre est proche. Le prophète l’invite donc «  à préparer le chemin du Seigneur, en s’ouvrant à ses dons de Salut ». La consolation commence en effet « avec la possibilité de marcher sur le chemin de Dieu », une voie à préparer dans le désert, pour pouvoir retourner chez soi. La vie est souvent un désert, a encore reconnu le Pape, mais « si nous nous confions à Dieu, elle peut devenir une autoroute belle et large ». Il suffit pour cela de « ne pas perdre l’espérance, de continuer à croire, toujours, malgré tout ». C’est l’Espérance qui nous redonne le sourire, lorsque tout semble n’être que ténèbres autour de nous.

    Et qui sont ceux qui savent continuer à espérer ? « Ceux qui entourent Jésus à sa naissance » : les petits, « rendus grands par leur foi et leur espérance ». Laissons-nous donc enseigner l’espérance, la « vertu des petits », a exhorté le Pape. « Attendons avec confiance » la venue du petit enfant de Bethléem, « quel que ce soit le désert de nos vies, il deviendra un jardin florissant ».