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  • Les Mistrals gagnants : un film merveilleux d'Anne-Dauphine Julliand

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    En espérant le  voir programmé sur les écrans belges...

    (Source) Imad, 6 ans, souffre d’une insuffisance rénale sévère. Tugdual, 8 ans, a été opéré d’une tumeur de l’aorte, à l’âge de 3 ans. Ambre, 9 ans, a une maladie cardiaque sévère. Camille, 6 ans, a un neuroblastome, et Charles, 9 ans, une épidermolyse bulleuse... Quand on découvre ces terribles pathologies, chez des enfants si petits, on s’imagine que l’on va voir un film affreux. Mais c’est tout le contraire  !

    Elle avait tiré de la maladie et du décès de sa fillette Thaïs un livre, Deux petits pas sur le sable mouillé, publié aux éditions Les Arènes, qui avait bouleversé plus de 350 000 lecteurs. Puis, pour prolonger son témoignage, Anne-Dauphine Julliand a voulu montrer comment des enfants vivent, au quotidien, leur terrible maladie.

    En filmant à hauteur d’enfants, elle nous fait partager la vie quotidienne de ces cinq enfants, qui, malgré les soins intensifs et les souffrances, vivent leur vie avec un bel appétit.

    On est fasciné par ces bouilles rigolardes, ces regards pleins d’intensité et ces sourires désarmants. Les soins médicaux deviennent des jeux, quand les enfants ne sont pas occupés… par le foot, les répétitions théâtrales ou les courses, à travers les couloirs de l’hôpital, avec un copain. «  Quand on est malade, ça empêche pas d’être heureux  », affirme Camille, montrant ainsi son formidable détachement face à sa situation de jeune cancéreux. «  Quand je serai mort, je ne serai plus malade  », ajoute-t-il ensuite avec malice. Quant à Charles, il explique  : «  Ma peau est fragile comme des ailes de papillon.  »

    Devant le personnel médical, tendre et plein d’humour, ces enfants nous donnent une extraordinaire (et souvent très drôle  !) leçon de vie sur la manière dont il faut aborder les épreuves  : avec autant de courage que de légèreté, en vivant au jour le jour. Impressionnant  ! ■

    Documentaire français (2016) de Anne-Dauphine Julliand, avec Ambre, Camille, Charles, Imad et Tugdual (1h19). (Adolescents) Sortie le 1er février 2017.

    http://www.allocine.fr/video/player...

    N.B. Ce film merveilleux est projeté dans plus de 70 salles en France et a déjà connu un très grand succès lors des pré-projections, avec le soutien du chanteur Renaud. A ne pas manquer, sous aucune prétexte !

    http://madame.lefigaro.fr/celebrite...

    http://www.avoir-alire.com/et-les-m...

  • La plus grande force de l’Église aujourd’hui est dans les petites Églises persécutées

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    La « plus grande force » de l’Eglise est dans les petites communautés persécutées

    Homélie du pape à Sainte-Marthe

    « Une Église sans martyrs… est une Église sans Jésus », a estimé le pape François le 30 janvier 2017, lors de la messe matinale en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican. D’ailleurs, a-t-il assuré, « la plus grande force de l’Église aujourd’hui est dans les petites Églises, toute petites, … persécutées ».

    « Sans mémoire, il n’y a pas d’espérance », a souligné le pape dans son homélie sur la Lettre aux Hébreux (He 11, 32-40) : l’Eglise doit faire mémoire « des grands gestes » et « des martyrs ». Elle est en effet « ce peuple de Dieu », « pécheur mais docile », « qui fait de grandes choses et qui rend témoignage à Jésus-Christ jusqu’au martyre ».

    « Les martyrs sont ceux qui font avancer l’Église, a affirmé le pape François, ceux qui soutiennent l’Église (…). Et aujourd’hui, ils sont plus nombreux que dans les premiers siècles. Les médias ne le disent pas parce que cela ne fait pas l’événement, mais beaucoup de chrétiens dans le monde sont bienheureux parce qu’ils sont persécutés, insultés, emprisonnés. Il y en a beaucoup en prison, seulement parce qu’ils portent une croix ou confessent Jésus-Christ ! »

    Les martyrs sont la gloire de l’Église

    Les martyrs, a-t-il poursuivi, sont « la gloire de l’Église et notre soutien, et aussi notre humiliation : nous, qui avons tout, tout semble facile pour nous et s’il nous manque quelque chose, nous nous lamentons… Mais pensons à ces frères et sœurs qui, aujourd’hui, en nombre plus grand que dans les premiers siècles, souffrent le martyre ».

    Le pape a rendu hommage à « ce prêtre et cette sœur » qui ont témoigné devant lui dans la cathédrale de Tirana (Albanie) en 2014 : il a créé cardinal le père Ernest Simoni, torturé et emprisonné sous la persécution communiste, le 19 novembre 2016.

    « Quand nous voyons un grand acte ecclésial, qui a eu un grand succès, les chrétiens qui se manifestent… Est-ce de la force ? Oui, c’est de la force », a concédé le pape. Mais « la plus grande force de l’Église aujourd’hui est dans les petites Églises, toute petites, avec peu de personnes, persécutées, avec leurs évêques en prison. C’est cela notre gloire aujourd’hui, c’est notre gloire et notre force ».

    En effet, « le sang des chrétiens, le sang des martyrs est semence des chrétiens » : « Avec leur martyr, leur témoignage, avec leur souffrance, et aussi en donnant leur vie, en offrant leur vie, ils sèment des chrétiens pour l’avenir et dans les autres Églises ».

    « Une Église sans martyrs, oserai-je dire, est une Église sans Jésus », a conclu le pape en invitant à prier « pour nos martyrs qui souffrent tant », « pour ces Églises qui ne sont pas libres de s’exprimer ».

  • Ordre de Malte : "les décisions du pape ont toutes été prises dans le respect complet de l’Ordre avec le seul objectif de renforcer sa souveraineté"

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    De Marina Droujnina sur zenit.org :

    L’Ordre de Malte assure le pape de sa « collaboration »

    Il le remercie pour sa sollicitude et son soutien

    L’Ordre souverain de Malte assure de sa « collaboration » le Délégué spécial qui sera nommé par le pape François auprès de l’institution. L’Ordre est aussi « extrêmement reconnaissant » au pape pour sa « sollicitude » et son « soutien ». C’est ce qu’indique un communiqué publié après la réunion du Souverain Conseil, gouvernement de l’Ordre de Malte, qui a eu lieu le 28 janvier 2017 au Palais Magistral à Rome.

    « L’Ordre de Malte, peut-on lire dans la note, exprime son remerciement au Saint-Père, car ses décisions ont toutes été prises dans le respect complet de l’Ordre avec le seul objectif de renforcer sa souveraineté. »

    Lors de la réunion, le Souverain Conseil a accepté la renonciation de Matthew Festing à la charge de Grand Maître. Ce dernier l’avait présentée trois jours plus tôt au pape, après le rapport d’une commission d’enquête pontificale. Cette démission sera communiquée aux chefs des 106 États avec lesquels l’Ordre souverain de Malte entretient des relations diplomatiques.

    Le Grand Commandeur Ludwig Hoffmann von Rumerstein assume désormais la charge de Lieutenant Intérimaire et restera à la tête de l’Ordre jusqu’à l’élection du successeur du Grand Maître.  Le Conseil Complet d’État pour l’élection du successeur sera convoqué « à court terme », précise le communiqué.

    Le Souverain Conseil a aussi révoqué les décrets relatifs à la suspension de l’Ordre d’Albrecht Boeselager, qui assume de nouveau la charge de Grand Chancelier, comme demandé par le pape.

    Dans une lettre adressée à l’Ordre souverain de Malte et publiée le 28 janvier 2017, le pape François a annoncé la nomination d’un délégué qui sera son « porte-parole exclusif (…) pour tout ce qui concerne les relations de l’Ordre avec le Saint-Siège ». Le délégué travaillera en « étroite collaboration » avec le gouvernement ad interim.

    Le pape a souhaité que les membres de l’Ordre mettent « de côté les intérêts personnels et les ambitions dangereuses » et « se consacrent à la noble mission de l’Ordre : Tuitio fidei et obsequium pauperum » (défense de la foi et service des pauvres).

  • Le silence de nos clochers

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    De Riposte-catholique.fr, ce constat qui vaut très largement pour notre pays :

    Les cloches ne sonnent plus

    Philippe de Villiers se demandait si les cloches de nos églises sonneront encore demain, mais une enquête récente indique qu’elles ne sonnent déjà plus. L’Etat laïciste et l’Eglise du silence ont préparé le terrain à l’Etat islamique…

    Si les cloches font partie du « patrimoine sonore », un patrimoine protégé au titre « historique et culturel de la nation », et la Société française de campanologie (SFC) explique que « la Commission supérieure des Monuments historiques lui prête une attention toute particulière », une étude publiée samedi 28 janvier sur 250 paroisses à l’occasion de la 14e Semaine du son sous le patronage de l’Unesco, explique les causes du silence, partiel ou total, de nos clochers.

    • Dans 10 % des cas, c’est la contrainte financière qui est avancée : entretenir les cloches ou les électrifier pour pouvoir les sonner plus facilement coûte cher aux communes, si l’église a été construite avant 1905, ou aux diocèses, si le bâtiment est postérieur à 1905.
    • C’est aussi la diminution du nombre de prêtres et celle de la pratique religieuse qui peuvent conduire à une diminution de l’utilisation des cloches, notamment dans les campagnes.
    • L’autocensure des sonneurs de cloches qui ne veulent pas froisser les voisins de l’église est aussi en cause. Une église sur cinq ne sonne plus l’angélus le matin ou le week-end et une église sur deux ne fait plus résonner ses cloches pendant les messes de la semaine.

    La SFC dénonce aussi un appauvrissement du langage des cloches où glas, tocsin ou baptême deviennent interchangeables.

    Selon Éric Sutter, président de la SFC :

    « Pour les habitants, même ceux qui ne sont pas croyants, la suppression des cloches, véritables archives sonores, c’est la mort du village, un peu comme quand on ferme le dernier bistrot. »

  • Fraternité Saint-Pie X : bientôt un accord avec Rome ?

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    Pour Rome, un accord est en vue avec la Fraternité Saint-Pie-X

    « Nous travaillons à perfectionner certains aspects de la forme canonique qui sera celle d’une prélature personnelle », explique le responsable des discussions avec les lefebvristes.

    Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission pontificale « Ecclesia Dei », chargée à Rome des relations avec les lefebvristes, a assuré lundi 30 janvier au site Internet Vatican Insider que les discussions avec la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X étaient sur le point d’aboutir à un accord.

    « En ce moment, nous travaillons à perfectionner certains aspects de la forme canonique qui sera celle d’une prélature personnelle », assure l’archevêque italien, en charge depuis 2009 des relations avec la FSSPX.

    Selon lui l’accord est en vue, même si cela devrait prendre encore un peu de temps.

    La veille, dans un entretien à la Web-télévision d’extrême droite TV Libertés, le supérieur général de la FSSPX, Mgr Bernard Fellay, confirmait qu’un accord était proche et que, pour parvenir à un accord canonique, il ne lui semblait pas nécessaire que la situation dans l’Église catholique soit « totalement satisfaisante ».

    Selon lui, l’attitude du pape François vis-à-vis des intégristes catholiques doit être comprise dans sa volonté plus globale d’être proche des « périphéries ».

    « Il est nécessaire d’arriver à une solution canonique qui reconnaisse la Fraternité »

    C’est de cette manière qu’il explique, par exemple, le fait pour le pape d’avoir prolongé, au-delà de l’année jubilaire la faculté pour les prêtres de la FSSPX de confesser validement et licitement mais aussi d’ordonner licitement des prêtres avec l’accord de l’évêque du lieu.

    La situation est toutefois un peu plus complexe, tempère Mgr Pozzo : « Le Saint-Siège permet et tolère les ordinations de la FSSPX, tout en continuant à les considérer valides mais non licites, après communication des noms des ordinands à l’évêque du lieu », explique-t-il, se référant à une décision de Benoît XVI.

    « Le pape François a concédé seulement la légitimité de l’administration du sacrement de pénitence et de l’onction des malades, continue-t-il. C’est justement pour que tous les autres sacrements, quoique déjà valides, deviennent licites, qu’il est nécessaire d’arriver à une solution canonique qui reconnaisse la Fraternité. »

    Approfondissements et désaccords

    Selon Vatican Insider, l’essentiel des problèmes doctrinaux avec Écône a été résolu, Rome demandant aux membres de la FSSPX ce qui est nécessaire pour être catholique : dire la profession de foi, croire en la validité des sacrements célébrés selon le Novus Ordo (la liturgie post-conciliaire) et l’obéissance au pape.

    « Il y a eu un dialogue et une explication sur les rapports entre magistère et tradition, souligne Vatican Insider. Restent objets d’approfondissement – et aussi de désaccords qui peuvent continuer : les questions liées à l’œcuménisme, à la liberté religieuse et aux rapports entre l’Église et le monde. »

    Ce rapprochement intervient alors que le site Internet du district de France de la FSSPX vient de publier un article de l’abbé Jean-Michel Gleize, professeur d’ecclésiologie au Séminaire Saint-Pie-X d’Écône, qui juge « improbable » la théorie selon laquelle un pape ne peut devenir hérétique. Il déclare que, « depuis Vatican II, les papes Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI ont enseigné et le pape François enseigne encore une théologie qu’il serait difficile d’accommoder avec la substance du dogme catholique ».

  • Les encouragements du pape aux jeunes qui marchent pour la vie

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Etats-Unis: le pape remercie les jeunes de la Marche pour la Vie

    Un « témoignage impressionnant » pour « nos frères et sœurs les plus vulnérables »

    Marche pour la Vie, Etats-Unis © Facebook The March for Life

    Marche Pour La Vie, Etats-Unis © Facebook The March For Life

    Le pape François remercie les jeunes qui ont participé à la Marche annuelle pour la Vie le 27 janvier 2017, aux Etats-Unis, pour leur « témoignage impressionnant ». Dans un message signé du cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin, il encourage à défendre « nos frères et sœurs les plus vulnérables ».

    Assurant les dizaines de milliers de « jeunes de tous les Etats-Unis » réunis à Washington, de sa « proximité dans la prière », le pape est « profondément reconnaissant pour ce témoignage impressionnant au caractère sacré de toute vie humaine ».

    Le message, publié par Radio Vatican au lendemain de l’événement, cite l’exhortation apostolique Amoris Laetitia (83) : « La valeur d’une vie humaine est si grande, et le droit à la vie de l’enfant innocent qui grandit dans le sein maternel est si inaliénable qu’on ne peut d’aucune manière envisager comme un droit … la possibilité de prendre des décisions concernant cette vie ».

    Le pape François souhaite que cette Marche « où de nombreux citoyens américains prennent la parole au nom de nos frères et sœurs les plus vulnérables, contribue à une mobilisation des consciences pour la défense du droit à la vie et pour des mesures efficaces afin d’assurer sa protection légale ».

  • Quand une Femen repentie demande pardon aux chrétiens

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    De Philippe Oswald sur aleteia.org :

    Femen : leur fondatrice au Brésil demande pardon aux chrétiens

    Spectaculaire revirement de Sarah Winter, fondatrice des Femen au Brésil en 2012 : elle présente ses excuses aux chrétiens pour les offenses des ultra-féministes et devient pro-vie. 

    « Ce n’est pas une chose facile à faire, mais je demande pardon aux chrétiens pour nos protestations féministes… Nous sommes allées trop loin. » Répercutée quelques jours après Noël par le site LifeSiteNews, la repentance dans une vidéo YouTube de Sarah Winter, pseudonyme de militante de Sara Fernanda Giromini, fondatrice des Femen au Brésil puis militante du mouvement pro-bisexualité « Bastardxs », remonte au mois d’octobre dernier. Un mois après la naissance de son deuxième enfant, elle a exprimé son repentir pour l’avortement de son premier enfant, et a reconnu que la récente naissance du deuxième avait changé son regard sur le droit à la vie.

    « Des comportements offensants »

    Ce revirement a fait beaucoup de bruit au Brésil où « Sarah Winter » avait notamment défrayé la chronique en posant à moitié dénudée avec une autre fille, toutes deux s’embrassant devant l’église de Notre-Dame de la Candelaria à Rio de Janeiro, en janvier 2014. Une photo devenue un emblème de la militance homosexuelle et antichrétienne au Brésil.

    La repentance de Sara ne concerne pas seulement les agressions contre les lieux de culte et « les comportements offensants » contre les chétiens dont les Femen se sont fait une spécialité partout dans le monde, mais aussi leur militance pour l’avortement. Après la naissance de son fils, elle a écrit sur sa page Facebook : « Je me suis repentie d’avoir eu un avortement et aujourd’hui je demande pardon. Il y a un mois hier que mon bébé est né et ma vie a un sens nouveau. J’écris ceci pendant qu’il dort sereinement sur mes genoux. C’est la sensation la plus extraordinaire du monde ».

    « La destruction de la famille et de toutes les valeurs morales »

    Tournant le dos au mouvement dont elle a été l’une des dirigeantes (mais qu’elle a quitté dès 2013 en dénonçant son « business »), elle accuse les Femen de former une secte qui « promeut la destruction de la famille traditionnelle et de toutes les valeurs morales de la société ».

    « Dans un ouvrage de témoignage publié récemment, Vadia não ! Sete vezes que fui traída pelo feminismo, (Pas salope ! Sept fois trahie par le féminisme), la jeune femme explique de quelle manière les activistes du mouvement l’ont poussée à consommer des drogues, avoir des relations non consenties avec des inconnu(e)s, alors même que le mouvement prétend combattre pour le droit des femmes » (Infochrétienne .com).

    Elle-même est devenue une militante pro-vie et lance un vibrant plaidoyer à l’intention des femmes : « S’il vous plaît, vous qui cherchez désespérément à avorter, réfléchissez, faites attention. Je regrette énormément l’avoir fait. Je ne veux pas qu’il vous arrive la même chose ».

    Sarah Giromini milite à présent dans un groupe appelé « Pro-Femme » qui rejette le féminisme et l’idéologie du genre. Elle a écrit deux livres de témoignage et donne des conférences au côté d’une psychologue évangélique, Marisa Lobo.

    En France, le modèle de Marianne…

    Rappelons qu’en France, le mouvement Femen a multiplié les provocations et profanations notamment en 2013 à Paris, à la cathédrale Notre-Dame, le 12 février 2013, et en l’église de la Madeleine, le 20 décembre (Aleteia). C’est malheureusement la figure de proue des Femen, l’Ukrainienne Inna Schevchenko, qui a servi de modèle au dessinateur du timbre « Marianne » lancé il y a trois ans, avec la bénédiction du président de la République…

  • Enfin une décision de la Cour européenne des droits de l'homme qui pose le respect de l'enfant et de ses droits comme limite à la réalisation des désirs d'enfant !

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    D'Aude Mirkovic sur FigaroVox (source) :

    ... enfin les droits des enfants ! 

    GPA : "La Cour européenne des droits de l'homme protège enfin les droits des enfants !"

    La CEDH a conclu qu'un Etat n'avait pas à reconnaître comme parents les personnes ayant acheté un enfant. Aude Mirkovic s'en félicite, mais invite à ne pas baisser la garde car la Cour s'est fondée en l'espèce sur l'absence de lien biologique entre les "acheteurs" et l'enfant.

    Un Etat n'a pas à reconnaître comme parents les personnes ayant acheté un enfant : voici, en substance, ce qui résulte de la décision rendue hier, le 24 janvier 2017, par la Cour européenne des droits de l'homme dans l'affaire opposant à l'Italie deux de ses ressortissants, Paradiso et Campanelli.
    Il aura quand même fallu cet arrêt de la grande chambre pour invalider une décision rendue en simple chambre il y a un an dans la même affaire et qui disait…. exactement l'inverse ! Si les droits de l'homme et sans doute ceux de la femme se portent bien, il n'en va visiblement pas de même des droits de l'enfant, même si cette affaire pourrait marquer un avant et un après dans la prise en considération, enfin !, des droits de l'enfant comme limite à la réalisation des désirs des adultes.
    En l'espèce, le principal intéressé est un enfant, fabriqué en Russie pour la vente : conçu de gamètes inconnus, porté par une femme engagée à le livrer dès sa naissance, l'enfant est remis à un couple d'Italiens contre son prix, 50 000 euros très exactement.

    Alors que le couple demande, sans complexe, aux autorités italiennes l'enregistrement du certificat de naissance russe les désignant comme parents, le gouvernement italien place l'enfant en vue de son adoption dans une famille d'accueil. Qu'à cela ne tienne, le couple se plaint devant la Cour européenne des droits de l'homme, compréhensive en matière de gestation pour autrui puisqu'elle a déjà condamné (trois fois à ce jour) la France pour avoir refusé, précisément, la transcription sur les registres français d'état civil des actes de naissance des enfants nés de cette pratique à l'étranger.

    Alors que, il y a un an, la cour européenne condamnait l'Italie en raison de l'atteinte portée à la vie familiale des requérants, la grande chambre retrouve la raison pour refuser de reconnaître quelque vie familiale que ce soit dans une situation résultant d'un tel achat d'enfant. S'il suffisait, en effet, de s'occuper d'un enfant pour que naisse une vie familiale protégée par le droit, tous les trafics d'enfants pourraient fleurir et se développer en totale impunité. Au contraire, estime la cour, en exigeant le respect des règles sur l'adoption internationale, "le législateur italien s'efforce de protéger les enfants contre des pratiques illicites, dont certaines peuvent être qualifiées de trafic d'êtres humains". Et la conception d'un enfant délibérément privé de parents pour le rendre disponible à la vente méconnaît sans conteste les règles de l'adoption internationale, laquelle vise à venir en aide à des enfants privés de leurs parents par les malheurs de la vie et non à fabriquer des enfants sans parents.

    A défaut de vie familiale, la cour estime que la vie privée des époux italiens est bel et bien concernée. Pour autant, l'atteinte qu'elle subit du fait de la décision d'éloigner l'enfant et de le confier à l'adoption est justifiée comme poursuivant le but légitime de la "défense de l'ordre" et la protection des "droits et libertés" de l'enfant. Autrement dit, le gouvernement italien n'a pas violé la convention européenne des droits de l'homme en retirant un enfant à ses acheteurs pour le confier à une famille d'accueil en vue de l'adoption. On respire !

    Enfin une décision de la Cour européenne des droits de l'homme qui pose le respect de l'enfant et de ses droits comme limite à la réalisation des désirs d'enfant ! Pourquoi ne pas s'en féliciter, sans réserve ?

    Le soulagement pour l'enfant concerné et tous les autres menacés comme lui est réel. Pour autant, nulle raison encore de baisser la garde car les enfants sont loin d'être tous à l'abri : la cour européenne s'appuie fortement dans l'affaire commentée sur le fait que l'enfant n'était lié biologiquement à aucun de ses acheteurs. Justement, elle se montre bien trop compréhensive dès lors que l'un des clients de la mère porteuse, en général un homme, a fourni ses gamètes pour la conception de l'enfant. En témoigne la troisième condamnation de la France, le 19 janvier dernier, fondée en grande partie sur le lien biologique unissant l'enfant à l'homme l'ayant commandé à la mère porteuse.

    Le fait d'avoir fourni un spermatozoïde donnerait-il donc tous les droits à un homme sur l'enfant à venir, au point de lui imposer une gestation pour autrui pour venir au monde ? Si la France voulait vraiment protéger les enfants de la GPA, elle ferait appel des condamnations iniques subies à répétition : elle pourrait ainsi contraindre la grande chambre à remettre l'enfant au cœur des décisions, comme l'Italie l'a fait hier. Il y aurait alors vraiment un avant, et un après. Pour l'heure, en attendant la France, merci l'Italie !

    Paru sur Figarovox, 25 janvier 2017

  • Le soldat De Croo vole au secours de l'avortement

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    Lu sur le site de RTL.TVI :

    Bruxelles accueillera une conférence pour venir en aide aux ONG soutenant l'avortement

    Bruxelles accueillera au printemps une conférence internationale "pour que les organisations d'aide dans les pays en développement puissent poursuivre leur travail autour de la planification familiale et des droits des femmes", annoncent samedi les Affaires étrangères belges, citant le ministre de la Coopération au développement Alexander De Croo. Cette annonce intervient le jour où la ministre néerlandaise Lilianne Ploumen lance la plate-forme de financement participatif 'She Decides', visant à venir en aide à ces associations.

    Ces initiatives sont prises en réaction à la signature lundi par le président des Etats-Unis Donald Trump d'un décret interdisant le financement d'ONG internationales qui soutiennent l'avortement. "Le vice-Premier ministre Alexander De Croo a annoncé que la Belgique organisera une conférence internationale à Bruxelles au printemps. L'objectif est de rassembler des pays, organisations et entreprises privées qui partagent la même vision et qui soutiennent l'Initiative globale de collecte de fonds She Decides", indiquent les Affaires étrangères. "Pendant la conférence, les pays pourront annoncer leur soutien politique et financier, les organisations d'aide détailler leurs nécessités et les organismes privés afficher leur engagement." "Je lance un appel aux pays, organisations et entreprises privées à se joindre en masse à l'Initiative globale de collecte de fonds 'She Decides'. Cette initiative est ouverte à tous ceux qui se soucient des droits des femmes et des filles. Ces dernières doivent être en mesure de décider quand elles veulent des enfants et combien elles en veulent. C'est un droit humain (???). Le lancement d'une stratégie commune lors de la conférence internationale à Bruxelles permettra de limiter l'impact sur le terrain pour les femmes et les filles de la décision des Etats-Unis", ajoute Alexander De Croo. La date précise à laquelle la conférence aura lieu n'est pas encore connue.

  • Pourquoi les pays européens ne figurent pas dans les dix premiers pays du monde à accueillir des réfugiés

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    RV22788_LancioGrande.jpgDe Radio Vatican :

    "Que penser des réfugiés", de Xavier Dijon

    (RV) Entretien - Ces dernières années, les medias nous ont rapporté, images à l’appui, les tragiques péripéties de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui fuient l’Afghanistan, le Congo, la Guinée, l’Irak, le Kosovo, la Libye, le Mali, la Somalie, la Syrie et tant d’autres pays en proie à la violence. Jésuite belge, Xavier Dijon, a écrit un livre intitulé : Que penser des réfugiés ? (Editions Jésuite-Fidélité). Cet ouvrage confronte deux idéologies : l’une qui invoque les droits de l’homme et l’autre qui revendique la souveraineté des pays occidentaux.   

    Sœur Catherine Aubin l’a interrogé en lui demandant tout d’abord les raisons de l’absence des pays européens dans les dix premiers pays du monde à accueillir des réfugiés. 

  • Le pape inquiet face aux nombreux abandons dans la vie consacrée

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    De Cyprien Viet sur Radio Vatican :

    Le Pape exprime son inquiétude face aux nombreux abandons dans la vie consacrée

    Le Pape François a reçu ce samedi matin les membres de la Congrégation pour les Instituts de Vie consacrée et les Sociétés de Vie apostolique, réunis à Rome pour leur assemblée plénière consacrée à la fidélité et aux abandons dans la vie communautaire.

    Dans son discours, le Pape s’est appuyé sur le thème de cette assemblée, consacrée à la fidélité et aux abandons dans la vie religieuse. Exprimant sa vive préoccupation face à cette «hémorragie» qui «fragilise la vie consacrée et la vie même de l’Église», le Pape a appelé à un renouveau de la vie fraternelle en communauté.

    «En ce moment la fidélité est mise à l’épreuve : les statistiques le démontrent (…). Les abandons dans la vie consacrée me préoccupent beaucoup», s’est attristé le Saint-Père. «C’est vrai que certains partent par un acte de cohérence, parce qu’ils reconnaissent, après un discernement sérieux, de ne jamais avoir eu la vocation. Mais d’autres, avec le temps qui passe, sont moins fidèles, parfois peu d’années après la profession perpétuelle. Que s’est-il passé ?», s’est interrogé le Pape François.

    Le Pape, qui avait lui-même dû accompagner le départ de certains de ses confrères lorsqu’il était provincial des Jésuites d’Argentine, a exprimé ses inquiétudes face à la diffusion, y compris parmi les jeunes catholiques, de cette «culture du provisoire» qui conduit à être «esclave des modes», qui «alimente le consumérisme et oublie la beauté de la vie simple et austère, en provoquant de nombreuses fois un grand vide existentiel».

    François a aussi évoqué les «contre-témoignages» de certaines communautés, comme «la routine, la fatigue, le poids de la gestion des structures, les divisions internes, la recherche de pouvoir, une manière mondaine de gouverner les institutions, un service de l’autorité qui parfois devient un autoritarisme ou d’autres fois un laisser-faire».

    Pour éviter ces facteurs de découragement, il faut prendre soin de la «vie fraternelle en communauté», à travers notamment une «communication sincère», ainsi que dans la prière et les sacrements. De nombreux jeunes sont en quête de vie spirituelle et de solidarité : il faut donc leur faire partager la «joie de l’Évangile», mais la «flamme de la vocation» ne peut être maintenue qu’avec le «regard fixé sur le Seigneur», a averti le Pape François.

    Et d'Anne Kurian sur zenit.org :

    Vie consacrée: faire grandir la fidélité pour stopper « l’hémorragie »

    Les critères du pape pour un bon accompagnement

    Pour stopper l’« hémorragie » des abandons de vocation et remédier à la crise de la « fidélité » dans la vie consacrée, le pape François a recommandé notamment une vie fraternelle saine et un bon accompagnement spirituel. Devant les participants à l’assemblée plénière de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, le 28 janvier 2017, il a formulé les critères d’un accompagnement équilibré.

    Les membres du dicastère étaient réunis au Vatican sur le thème “Fidélité et persévérance : entrelacement de responsabilités”. A une époque où « la fidélité est mise à l’épreuve » et où « il est difficile d’assumer des engagements sérieux et définitifs », le pape a diagnostiqué « une ‘hémorragie’ qui affaiblit la vie consacrée et la vie même de l’Eglise ».

    « Les abandons dans la vie consacrée nous préoccupent », a-t-il confié. Si certains « partent dans un acte de cohérence, parce qu’ils reconnaissent, après un discernement sérieux, n’avoir jamais eu la vocation », d’autres cependant connaissent l’érosion de leur fidélité « avec le temps », souvent « quelques années seulement après la profession perpétuelle ».

    Le pape François a énuméré les facteurs qui « conditionnent la fidélité » aujourd’hui : d’abord, le contexte social et culturel « du provisoire », où l’on peut vivre « à la carte » et être « esclaves des modes ». Cette culture, a-t-il noté, « induit le besoin d’avoir toujours des ‘portes latérales’ ouvertes sur d’autres possibilités, alimente le consumérisme et oublie la beauté de la vie simple et austère, en provoquant souvent un grand vide existentiel ». Dans cet environnement, a-t-il ajouté, « tout est jugé en fonction d’une auto-réalisation très souvent étrangère aux valeurs de l’Evangile. (…) Les règles économiques se substituent aux règles morales, (…) la dictature de l’argent et du profit prône une vision de l’existence selon laquelle celui qui ne rapporte pas est mis à l’écart ».

    Autre facteur : « on ne manque pas de jeunes très généreux, solidaires et engagés au niveau religieux et social », mais beaucoup sont « victimes de la mondanité », a déploré le pape. Il l’a synthétisée ainsi : « recherche du succès à tout prix, de l’argent facile et du plaisir facile ».

    Les contre-témoignages des consacrés

    Il a mis en relief un troisième facteur dans la vie consacrée elle-même : s’il y a « beaucoup de sainteté », il y a aussi « des situations de contre-témoignage qui rendent la fidélité difficile ». Par exemple « la routine, la lassitude, le poids de la gestion des structures, les divisions internes, la recherche du pouvoir – les arrivistes –, une manière mondaine de gouverner les instituts, un service de l’autorité qui parfois devient autoritarisme » et d’autres fois permissif. La vie consacrée, a insisté le pape, doit « montrer la beauté de la suite du Christ et rayonner l’espérance et la joie ». Des signes qui « montrent comment va une communauté ».

    Le pape François a alors recommandé de prendre soin de la vie fraternelle : « car quand un frère ou une sœur ne trouve pas de soutien pour la vie consacrée à l’intérieur de la communauté, il ira le chercher à l’extérieur, avec tout ce que cela implique ». Il a préconisé aussi « une bonne formation théologique et spirituelle ».

    La vocation est « un trésor » qu’il faut « protéger » comme « les choses les plus précieuses », a-t-il souligné, car ce « don » est aussi « une responsabilité ». Cela implique de garder « le regard fixé sur le Seigneur, en faisant toujours attention à marcher selon la logique de l’Evangile et à ne pas céder aux critères de la mondanité ». Si souvent, a mis en garde le pape, « les grandes infidélités commencent par des petites déviations ou distractions ».

    Choisir entre le bien et le mieux

    Enfin, le pape jésuite a longuement évoqué l’importance de l’accompagnement, invitant à investir « dans la formation d’accompagnateurs compétents », prêtres ou laïcs, car « le charisme de l’accompagnement spirituel est un charisme ‘laïque’ ».

    « Beaucoup de vocations se perdent par manque d’accompagnateurs valables », a-t-il estimé : « Il est difficile de rester fidèle en marchant seul, ou en marchant sous la direction de frères et de sœurs qui ne sont pas capables d’une écoute attentive et patiente, ou qui n’ont pas d’expérience adéquate de la vie consacrée ». Il faut pour cela « des frères et sœurs experts des chemins de Dieu ».

    Le pape a donné des critères pour un bon accompagnement spirituel : « éviter tout type de modalité d’accompagnement qui crée des dépendances, qui protège, contrôle ou rend infantile ». L’accompagnement doit être « proche, fréquent et pleinement adulte ».

    Le discernement, a-t-il poursuivi, exige de la part de l’accompagnateur et de la personne accompagnée « une fine sensibilité spirituelle » et de savoir se mettre « face à soi-même et face à l’autre » en étant « détaché des préjugés et des intérêts personnels ou de groupe ».

    Le pape a aussi rappelé que le discernement ne consiste pas seulement à « choisir entre le bien et le mal, mais entre le bien et le mieux, entre ce qui est bon et ce qui conduit à l’identification avec le Christ ». Il doit conduire « à découvrir la volonté de Dieu, à chercher en tout ce qui est le plus agréable au Seigneur ».

  • Heureux les pauvres, heureux les doux... Homélie pour le 4e dimanche du temps ordinaire

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    Du Père Simon Noël osb :

    Les béatitudes homélie

    Jésus avait choisi ses 12 apôtres dans le dessein formel de les envoyer prêcher la bonne nouvelle au monde entier. Il fallait donc qu'il les instruisît sur cette bonne nouvelle à annoncer. C'est ce qu'il fit sans tarder dès le début de son ministère. Le premier grand sermon que Jésus prononça est le sermon sur la montagne et il commence par la proclamation des 8 béatitudes.

    En parlant alors comme il le fit, Jésus a voulu nous donner les lois fondamentales du véritable bonheur. Ces principes du vrai bonheur avaient été corrompus par les passions du paganisme et par les préjugés du judaïsme. Ces lois du vrai bonheur sont encore aujourd'hui ignorées et méprisées par le monde. Notre monde est en effet dominé par ces fausses valeurs que sont le pouvoir, l'argent et la recherche effrénée des jouissances de cette vie. L’Évangile au contraire nous parle d'humilité, de pauvreté et de pureté.

    Examinons de plus près deux des béatitudes proposées. D'abord la toute première : Heureux ceux qui sont pauvres en esprit. Les pauvres en esprit sont ceux qui sont détachés des biens de la terre. Leur cœur en effet est libre et ils possèdent déjà le royaume des cieux, parce que dès à présent, sans crainte ni sollicitude, ils sont établis dans la paix, qui est un avant-goût du bonheur céleste.

    Qui sont ces pauvres en esprit dans la pratique ? Ce sont ceux qui d'abord sont économes dans leurs dépenses et qui se contentent de ce qu'ils ont en ne se laissant pas prendre par les mirages et les illusions de la société de consommation. Le monde actuel nous pousse à acheter sans cesse de nouvelles choses ? Certaines personnes ne savent pas s'empêcher de faire du lèche-vitrine, de se laisser tenter et d'entrer dans les magasins pour acheter sans cesse de nouvelles choses, dont elles n'ont pas vraiment besoin : vêtements, bijoux, appareils de plus en plus sophistiqués, que sais-je encore ? Mais au bout du compte elles ne récoltent qu'un vide affreux dans le cœur. Par contre celui qui reste maître de lui et qui vit dans une certaine sobriété goûte en lui-même une plénitude intérieure et une joie profonde, que le monde ne peut lui ravir.

    Une autre manière de vivre la pauvreté, c'est le partage. Si on a du superflu, il s'agit de le donner à ceux qui sont dans le besoin ou à de bonnes œuvres. En pratiquant ainsi l'aumône on s'enrichit pour Dieu, car qui donne aux pauvres prête à Dieu.

    Une autre béatitude qui doit retenir notre attention est celle-ci : Heureux les doux. Elle s'oppose à une autre caractéristique de notre monde, qui est la violence, la dureté, l'agressivité. L'un des chemins pour vivre cette douceur c'est de prendre conscience de la douceur infinie de Dieu. Cette douceur divine nous enveloppe et dans la prière, nous pouvons la goûter, la savourer et nous plonger en elle. Une personne qui prie beaucoup finit par devenir tout à fait douce, car elle est pénétrée par la douceur même de Dieu. Même si naturellement cette personne est portée à l'impatience, à la colère ou au ressentiment, elle finira par s'adoucir et ainsi elle sera plus heureuse. Elle acquerra une entière liberté d'esprit et une paix inaltérable au milieu des vicissitudes de la vie.

    Restons-en là. Notre choix est le suivant : vivre selon les passions du monde dans la violence ou la recherche effrénée des jouissances de ce monde, ou croire vraiment en la parole du Christ et préférer le bonheur dont son Évangile nous livre quelques secrets.