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  • Une rencontre se préparerait entre le pape et le patriarche de Moscou

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    De sur zenit.org :

    Russie : une rencontre entre le pape et le patriarche envisagée «cette année», annonce Moscou

    Interview du métropolite Hilarion

    C’est ce que le métropolite Hilarion a dit dans une interview à l’émission « Église et monde » de la chaîne russe Russie 24 le 27 mars 2022. Le texte intégral de l’interview a été publié sur le site du patriarcat de Moscou le 29 mars.

    Le métropolite russe a souligné que l’entretien du 16 mars dernier, en vidéo-conférence entre le pape François et le patriarche Kirill a été « très important » : « Pour les relations entre l’Église orthodoxe russe et l’Église catholique romaine, de telles négociations, de telles rencontres personnelles, bien que dans un format à distance, sont très importantes. Et le fait que le format à distance ait été choisi … est dû aux circonstances de l’époque actuelle et à l’urgence des négociations qui ont eu lieu. »

    « Comme les événements se déroulent très rapidement, a-t-il expliqué, il était nécessaire, sans attendre cette rencontre (la rencontre personnelle qui se prépare, ndlr), que les deux primats communiquent entre eux et discutent de ce qui se passe. »

    Le métropolite Hilarion a indiqué que c’est lui qui avait « en quelque sorte préparé ces négociations ». Elles étaient « consacrées au sujet de l’Ukraine, car le pape s’est prononcé à plusieurs reprises à ce sujet récemment, et le patriarche s’est prononcé à ce sujet, a noté le métropolite. Il était très important que les représentants des plus grandes Églises chrétiennes communiquent entre eux précisément à ce moment critique ».

    En ce qui concerne la consécration par le pape François de la Russie et de l’Ukraine au Cœur immaculé de Marie, vendredi dernier, 25 mars, le métropolite Hilarion a déclaré que « c’est un événement qui compte avant tout pour l’Église catholique, où il existe une tradition qui remonte à l’apparition de la Mère de Dieu à Fatima ». Il a rappelé que « de tels actes de consécration solennelle ont déjà été accomplis par d’anciens pontifes romains, notamment par le pape Jean-Paul II ». « Dans le contexte de la crise actuelle, du conflit en Ukraine, a-t-il poursuivi, de nombreuses conférences épiscopales de l’Église catholique ont lancé un appel au pape pour qu’il reprenne cet acte de consécration du monde entier, y compris la Russie et l’Ukraine, à la Vierge Marie. »

    Selon le métropolite, « quelque chose de similaire se produit dans l’Église orthodoxe, car il n’y a pas si longtemps, Sa Sainteté le patriarche Kirill s’est adressé à tout le troupeau de l’Église orthodoxe russe avec un appel à lire quotidiennement un canon de prière à la Très Sainte Mère de Dieu, en y ajoutant une prière pour le rétablissement de la paix en Ukraine, c’est-à-dire, selon le métropolite Hilarion, que les croyants catholiques à leur manière et les croyants orthodoxes à leur manière se tournent » vers Dieu.

    Lors de l’entretien du 16 mars, le communiqué du Vatican avait souligné à la fois les points de convergence et de divergence entre le patriarcat de Moscou et Rome sur la guerre en Ukraine. Le pape n’a pas hésité à condamner comme un « sacrilège » ce qu’il appelé « la monstruosité » de la guerre, sa « cruauté sauvage ». Jusqu’ici le patriarcat de Moscou a, pour sa part, trouvé des justifications à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

  • Controverse sur la consécration de l'Ukraine et de la Russie faite par le Pape

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    Du Père Simon Noël osb sur son blog :

    Controverse sur la consécration faite par le Pape

    Le théologien néerlandais Hendro Munsterman, sur son compte Twitter, a émis les plus nettes réserves sur l'acte de consécration de l'Ukraine et de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, accompli par le Saint-Père, il y a quelques jours. Je crois utile de répondre à ses principales objections, sachant qu'il peut y avoir une part de vrai dans ses propos.

    Il n'accepte pas la notion de consécration à la Vierge. Si on prend ce mot dans un sens très strict, comme lorsqu'on parle de la consécration d'une église ou de celle du pain et du vin à la messe, il est clair que ce mot ne convient pas lorsqu'on parle d'un acte de dévotion à la Sainte Vierge. Pourtant dans un sens large le terme est devenu courant en français, depuis saint Louis-Marie Grignon de Montfort. À ma connaissance, un grand héraut de la dévotion mariale comme saint Alphonse-Marie de Ligori ne connaît pas cet usage de consécration à la Vierge. Et dans beaucoup d'actes anciens de consécration à la Sainte Vierge, qu'on peut trouver dans de vieux livres de piété, si le titre est souvent Consécration à la Sainte Vierge, dans la formule proposée, la plupart du temps on demande la protection et la prière de Marie, en lui remettant notre vie entre ses mains. Comme exemples, il y a les formules utilisées pour les enfants nouvellement baptisés ou celles qui ont été courantes dans les congrégations de la Sainte Vierge, dans la tradition ignatienne. Voici par exemple la formule de consécration des enfants baptisés dans le rituel de Cambrai : Daignez désormais le compter au nombre de vos enfants. Veillez sur lui avec tout votre amour de Mère. Et voici la fin de l'acte de consécration en usage durant trois siècles dans les congrégations de la Sainte Vierge : Je vous supplie donc de me recevoir comme votre serviteur ; assistez-moi dans toutes mes actions et ne m’abandonnez pas à l'heure de la mort.

    Quant à la consécration proposée par Montfort, et qui est un renouvellement des vœux de baptême, la prière s'adresse au Christ, la Sagesse éternelle incarnée, dans sa première partie, et recourt ensuite à l'intercession de la Sainte Vierge. L'accent demeure tout à fait christocentrique, mais il est vrai que le verbe consacrer est ensuite utilisé en s'adressant à Marie, choisie pour Mère et Souveraine : Je vous livre et consacre mon corps et mon âme. Du reste ceux qui ont une vraie dévotion à Marie n'ont aucun doute : cet amour pour la Vierge ne les éloigne jamais du Christ.

    Il y a donc une simple querelle de terminologie, le mot consécration recouvre une notion de remise confiante entre les mains de Notre-Dame, un appel à sa protection et à son intercession, pour être davantage uni au Seigneur. Les orthodoxes répètent de nombreuses fois dans leurs offices : Très Sainte Mère de Dieu, sauve-nous. Pourtant ils ne doutent pas que le seul Sauveur est le Christ et que Marie n'est que la première sauvée. L'amour et la piété expliquent cette terminologie, qui pour certains apparaît incorrecte.

    Ensuite, le thème de Cœur Immaculé fait problème. Une telle dévotion remonte à Saint Jean Eudes et donc est antérieure aux révélations de Paray-le-Monial sur le Sacré-Coeur de Jésus. Mais c'est surtout la conversion de la paroisse de Notre-Dame des Victoires, en 1836, qui a impulsé cette dévotion. Un dimanche, dans sa paroisse où une petite dizaine de personnes assistait habituellement à la grand messe, le curé annonça qu'il consacrerait la paroisse au Cœur Immaculé de Marie lors des vêpres. Sa surprise, 500 personnes vinrent pour les vêpres. Le lendemain, environ 40 personnes étaient présentes à la messe matinale, et le dimanche suivant, l'église était pleine. Depuis lors Notre-Dame des Victoires ne désemplit plus et est un haut-lieu de prière de la capitale française.

    Le dogme de l'Immaculée Conception n'est pas accepté par les orthodoxes, bien que ceux-ci ne cessent de parler dans leur litanies de la Toute Sainte, Immaculée et Toujours Vierge Mère de Dieu. Il faut cependant remarquer que la théologie orthodoxe a une toute autre notion du péché originel que la théologie latine, marquée par Saint Augustin. Les difficultés pourraient à la longue s'apaiser grâce à un dialogue en profondeur.

    Enfin, il y a un malaise par rapport aux faits de Fatima. L’Église, après la plus minutieuse des enquêtes canoniques, a reconnu comme d'origine surnaturelle les 6 apparitions de Fatima, qui eurent lieu de mai à octobre 1917. Elle a reconnu aussi le message final : appel à cesser d'offenser le Seigneur qui est déjà trop offensé, appel à la prière du chapelet pour la paix du monde. À ma connaissance, l’Église ne s'est jamais prononcé sur les trois apparitions de l'ange, sur le secret du 13 juillet 1917, ni sur les révélations subséquentes à Sœur Lucie. De même la dévotion des premiers samedis du mois n'a pas été promue officiellement.

    Mais deux petits voyants ont déjà été canonisés et le procès de Sœur Lucie est en route. Jusqu'à preuve du contraire, on ne peut mettre en doute la droiture et la sincérité de Sœur Lucie de Fatima, dans ses écrits sur ce qu'elle a vécu et reçu. Il y aura sans doute un jour une suite officielle à tout cela. À la différence du secret de la Salette, l’Église a publié le secret de Fatima. Cela est quand même significatif, étant donné la prudence consommée de la hiérarchie face aux prophéties de nature privée. Dans cette prophétie, de nombreux éléments ont été vérifiés dans l'histoire : la Russie devenue un pays communiste athée, la seconde guerre mondiale pire que la première, les persécutions, les famines et tant de guerres, enfin la chute du communisme en Europe. Bref il s'agit d'une réalité qu'on ne peut nier. Le 25 mars 2022, une autre partie s'est accomplie : le Saint-Père a enfin consacré, en union avec l'ensemble des évêques, de manière explicite, la Russie au Cœur Immaculé de Marie. C'est de nouveau un fait qui parle en faveur de l'authenticité de la prophétie. Alors, pourquoi ne pas espérer la fin de la prophétie : la Russie se convertira et un temps de paix sera donné au monde ?

  • 1/4/2022 : le grand retour de la lettre C

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    De RCF :

    Le grand retour de la lettre C

    ► Cliquer sur l'image pour regarder le reportage spécial.

    EDITION SPÉCIALE : Tous les autres partis récupèrent la lettre "C". Des milliers de militants se réjouissent de l'attachement de leur parti aux valeurs chrétiennes.

    Alors que le repositionnement des "engagé(e)s" rompt avec le personnalisme chrétien, les autres familles politiques en profitent et récupèrent la lettre "C".
    L'objectif ? Séduire l’électorat chrétien représentant 65% des électeurs, selon les derniers sondages, et d'endiguer une vague d'abstentions record aux prochaines élections. Une question se pose alors : devra-t'on bientôt montrer un certificat de baptême pour se présenter aux élections ?
    ► Reportage exclusif aux 4 coins du royaume.
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  • Une nouvelle version américaine de la "mafia de Saint-Gall" ?

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    De Michel Haynes sur LifeSiteNews; traduction du  site "Benoît et moi" :

    Le clergé libéral et d’éminents catholiques américains tiennent une réunion à huis clos pour élaborer une stratégie contre « l’opposition » de François

    Un groupe restreint de hauts prélats américains, ainsi que le nonce apostolique et des responsables de la curie vaticane, se sont récemment réunis en secret à Chicago pour « comprendre l’esprit de ce qu’ils appellent ‘l’opposition’ au pape François » et promouvoir l’idéologie de Vatican II.

    Les 25 et 26 mars, tandis que le pape François présidait l’acte de consécration de la Russie et de l’Ukraine, une conférence intitulée Pope Francis, Vatican II, and the Way Forward se tenait à l’université Loyola de Chicago.

    Organisée par le Boisi Center for Religion and American Public Life du Boston College, ainsi que par le Hank Center for the Catholic Intellectual Heritage de l’université Loyola de Chicago et le Center on Religion and Culture de Fordham [célèbre université privée de New York, gérée par les jésuites], la conférence s’est déroulée presque entièrement hors du radar des médias.

    Le 25 mars, The Torch [le journal officiel rédigé par les étudiants de l’Université St. John’s, à New York] a révélé que l’événement était une initiative du père Mark Massa, SJ, directeur du Boisi Center, et de Michael Sean Winters, rédacteur en chef du National Catholic Reporter [très progressiste: à ne pas confondre avec le presque homonyme National Catholic Register] .

    La conférence était présentée comme une occasion pour les théologiens et les ecclésiastiques de se rencontrer et de discuter, sur le modèle de Common Ground, l’événement initié en 1996 par le cardinal Joseph Bernardin, connu pour sa promotion de l’œcuménisme et ses présumées tendances homosexuelles.

    Le père Massa a dit à The Torch que les participants avaient été invités de manière sélective. Étaient également présents des membres des médias catholiques et des « évêques centristes disposés à la confrontation ».

    Parmi les participants figuraient un certain nombre de prélats de haut rang, dont deux membres du Conseil des cardinaux et donc conseillers du pape François : le cardinal Sean O’Malley et le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga. Il y avait également le nonce apostolique aux États-Unis, Mgr Christophe Pierre, et l’éminente religieuse vaticane Sœur Nathalie Becquart, qui joue un rôle clé dans le synode sur la synodalité.

    Le cardinal Blaise Cupich de Chicago était également présent, ainsi que le cardinal Joseph Tobin, les archevêques Mitchell Rozanski, John Wester, Charles Thompson et Roberto González Nieves, et aussi l’archevêque Héctor Miguel Cabrejos Vidarte, président de la Conférence épiscopale d’Amérique latine.

    JD Flynn, du Pillar [The Pillar média catholique américain conservateur] a noté que plusieurs journalistes du National Catholic Reporter étaient présents, ainsi que le « théologien libéral » Massimo Faggioli et M. Thérèse Lysaught, membre de l’Académie pontificale pour la vie et promotrice des vaccins anti-Covid contaminés par l’avortement.

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  • Le Congrès Mission : une belle réussite

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    Le Congrès Mission a rassemblé 1600 participants à Bruxelles le week-end du 19 mars. Cette manifestation a été un grand succès et on peut s'étonner que la presse ne l'ait pas évoqué. On trouve toutefois cet écho sur le site de Famille Chrétienne :

     

    Marie de Harenne fait partie de l’équipe organisatrice de ce premier Congrès Mission belge et elle a répondu à nos questions. Âgée de 35 ans, elle travaille dans le monde associatif.

    En octobre, vous avez décidé de décaler le Congrès Mission prévu à Bruxelles. Pourquoi ?

    À l’époque, les restrictions sanitaires imposées en Belgique face au Covid-19 étaient très strictes. Si nous avions maintenu, nous n’aurions pas eu l’autorisation de nous réunir à plus de deux cents dans la basilique de Koekelberg, cœur du Congrès. Or, il s’agit de la cinquième plus grande église au monde ! Et le succès du Congrès repose aussi sur la joie de se réunir en nombre. Si cette décision n’a pas été simple à prendre, elle s’est finalement avérée bénéfique : cela nous a permis de doubler le nombre de bénévoles pour le porter à cent cinquante, de mieux communiquer dans les médias et dans les paroisses. Enfin, le Congrès s’est tenu sous un beau soleil le week-end du 19 mars, fête de saint Joseph, patron de la Belgique.

    Quels ont été les moments marquants de ce Congrès belge ?

    Comme dans toutes les autres villes, la prière pour les prêtres a été particulièrement forte. Nous prions trop peu pour eux ! Je retiens aussi l’envoi en mission des parents, des personnes engagées dans les médias, la vie publique... Et l’enthousiasme de 1 600 participants lorsqu’ils se sont tous mis debout pour répondre à l’exhortation : « Si aujourd’hui, vous avez décidé d’aller proclamer l’Évangile, levez-vous ! » En dehors des célébrations, l’ambiance conviviale du village des exposants a été très appréciée. Les évêques belges présents sont venus rencontrer en toute simplicité les congressistes autour d’une barquette de frites. Après deux années particulières, les uns et les autres étaient simplement heureux de pouvoir se réunir à nouveau, comme en famille. Enfin, nous avons été touchés par l’audace de la centaine de missionnaires partis évangéliser dans le quartier Saint-Gilles, où les Bruxellois se retrouvent le samedi soir pour aller boire un verre. Beaucoup de personnes abordées dans la rue sont venues déposer une bougie dans l’église.

    Quelle est la portée d’un tel événement ?

    Tout d’abord, je crois que chacun est rentré chez lui renouvelé dans la prière et dans sa relation à Dieu. Je pense aussi que ce Congrès, dans les temps troublés que nous traversons, aura permis de rappeler que la solution est toujours de se tourner vers Dieu. L’évangélisation n’a jamais été une option pour un chrétien. C’est encore plus vrai aujourd’hui.