Dernières sorties cinéma (l'Ecran) |
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Les films qui sortent sur les écrans
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Edith Piaf, une croyante attachée à sainte Thérèse de Lisieux
La foi d’Edith Piaf et sa dévotion pour sainte Thérèse de Lisieux (aleteia.org - Isabelle Cousturié))
Pour les 50 ans de la mort d’Edith Piaf, sortie en avant-première du film « Edith Piaf – Je crois tout simplement », au sanctuaire de Lisieux le 27 septembre
Le 27 septembre prochain, à l’occasion des 50 ans de la mort d’Edith Piaf, Le Jour du Seigneur CFRT (Comité Français de Radio – Télévision) présentera le film documentaire « Edith Piaf - Je crois tout simplement » en avant première au cinéma du Sanctuaire Sainte-Thérése de Lisieux.
Ce documentaire, réalisé par Marie-Christine Gambart, auteur de nombreux magazines et documentaires TV, sera ensuite diffusé le 6 octobre à 11h30 sur France 2, dans le Jour du Seigneur, puis pendant 15 jours sur le site.
C’est un film qui « revisite le mythe Piaf sous l'angle de la foi. À l'aide de séquences tournées dans divers lieux où son souvenir est toujours vivant, de chansons, d'images d'archives et de témoignages, on découvre Piaf sous l’un de ses aspects les plus secrets. Celui d’une femme qui a consacré sa vie à la dévotion de Sainte Thérèse de Lisieux. Celui d’une artiste qui, avec ses moyens propres, sa saga voire sa légende, tendait vers l’essentiel : l’amour absolu. Une poignante incursion dans l'univers spirituel d'un « monstre sacré » de la chanson française », explique le bureau de presse du sanctuaire dans un communiqué.
La projection sera suivie d'un échange avec Marie-Christine Gambart, qui parlera des relations « discrètes » de la chanteuse avec le sanctuaire, et dira comment lui est venue l’idée de traiter cet aspect si intime de sa vie, ce qu’elle en ressort pour elle-même.
« J’ai grandi avec Piaf et je pensais bien la connaître, sauf qu’en allant voir le film « La Môme » d’Olivier DAHAN, une très courte scène fait mention de sa guérison à Lisieux. Cette partie de la vie de Piaf m’était inconnue et cela m’a fort intrigué. Pour en savoir plus je me suis plongée dans le livre d’Hugues VASSAL et Jacqueline CARTIER « Édith et Thérèse ». Cela m’a ouvert les yeux au point de m’interroger : « Et si Édith n’avait pas été croyante, Piaf aurait-elle existé ? » C’est devenu le fil conducteur de mon film », anticipe déjà la réalisatrice aux internautes dans une interview sur le site du sanctuaire de Lisieux.
Tout le monde se souvient de « Mon Dieu », « L’hymne à l’amour », « Les trois cloches », « Mea Culpa »… Ces chansons ne témoignent-elles pas de la foi profonde de la « môme Piaf » ?
Marie-Christine Gambart montre dans ce film comment la chanteuse, par suite d’une guérison reçue enfant à Lisieux, fut toute sa vie reconnaissante à la « petite Thérèse », et comment elle la mit au cœur de sa vie et de ses choix. Pour la réalisatrice, même si Edith Piaf n’en parlait pas, tout transparaissait dans son œuvre :
« De fait, je me suis attachée à revisiter Piaf sous cet angle spirituel. Par exemple, sa gestuelle sur scène les bras ouvert. Certains m’ont confié que ses concerts étaient comme une messe. Tel un prêcheur elle avait une véritable aura spirituelle et embarquait les gens avec elle. Relisez les textes de ses chansons - par exemple « Mon Dieu », c’est explicite. Même sa célèbre « petite robe noire » disait quelque chose de sa foi. », Explique-t-elle dans cette même interview.
Pour aller plus loin sur sainte Thérèse, Edith Piaf et ses liens avec le sanctuaire avant d'aller voir le film : un petit tour sur le site du Jour du Seigneur qui propose toute une série de vidéos.
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Marie, Salut non seulement du Peuple Romain mais du monde entier
De Sandro Magister :
François et le miracle de l'icône
Pourquoi le souverain pontife a placé, au centre de la veillée pour la paix, la plus vénérée des images de la Mère de Dieu conservées à Rome. Une histoire de foi qui remonte à Grégoire le Grand. Le commentaire du père Innocenzo Gargano
ROME, le 12 septembre 2013 – Après quelques jours, le caractère extraordinaire de la veillée présidée par le pape François sur la place Saint-Pierre, le soir du samedi 7 septembre, devient de plus en plus perceptible.
Tout d’abord son motif : une journée de jeûne et de prière pour demander la paix en Syrie, au Moyen-Orient et partout où il y a la guerre. Avec la participation non seulement de catholiques mais également d’hommes de toute religion ou simplement "de bonne volonté". Pas uniquement à Rome mais dans un grand nombre de villes du monde.
Ensuite la durée. On n’a pas le souvenir d’une autre veillée publique de prière ayant duré quatre heures consécutives, depuis le coucher du soleil jusqu’à la nuit noire, le pape étant constamment présent.
Mais aussi le silence. Pendant tout le temps de la veillée, le recueillement des cent mille personnes qui remplissaient la place Saint-Pierre et ses environs a été intense et plein d’émotion. En harmonie avec l'austérité accentuée de la présence même du pape.
Il y a surtout la forme qu’a prise la prière. Celle-ci a commencé par la récitation du chapelet, la plus évangélique et la plus universelle des prières "populaires", et par une méditation prononcée par le pape François. Elle s’est poursuivie par l'adoration du Saint-Sacrement. Elle a continué avec l’office des lectures – c’est-à-dire la psalmodie nocturne des moines – et la lecture de passages de Jérémie, de saint Léon le Grand et de l’Évangile de Jean. Elle s’est conclue par le chant du "Te Deum" et par la bénédiction eucharistique donnée par le pape.
Mais ce qui a le plus frappé les personnes présentes, c’est peut-être l’arrivée sur la place, au début de la célébration, de l'icône mariale de la Vierge de Rome "Salus Populi Romani", portée par quatre hallebardiers de la Garde Suisse et précédée par deux petites filles tenant des bouquets de fleurs. L'icône a été placée devant le pape François, qui l’a vénérée avec dévotion et elle a été le point de référence de toute la veillée, à côté de l’autel.
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Sauver le chant liturgique
Excellente réflexion de Nicolas Bonnal sur Liberté Politique :
Halte au massacre : sauvons l'excellence du chant chrétien
C’est le temps des concerts en plein air ou dans les abbayes. Le temps aussi de redécouvrir la plénitude du chant liturgique, et du simple cantique à la messe de nos campagnes. Pour le meilleur, mais aussi parfois pour le pire. Comment chantons-nous, et pourquoi ? Profitons de l’été pour méditer sur l’excellence de nos chœurs, et la beauté de nos messes chantées…
BEAUCOUP chantonnent à la messe le dimanche sans y prendre garde, laissant à des oreilles béotiennes et philistines le soin d’apprécier une véritable cacophonie de "bons choeurs" mais de voix éraillées. Si le prêtre et la chorale n’ont pas astreint l’assistance à une certaine discipline, cela peut à mon sens provoquer un véritable désastre sur le plan spirituel ; je le dis comme je le pense parce que de grandes voix et de grandes plumes se sont appliquées à dénoncer le chanté éraillé de la messe fatiguée qui n’honore pas Notre Seigneur.
Il faut d’abord voir que la messe n’est pas une corvée, pas plus que le dimanche.
Je me rappelle Sister Act, cette petite comédie osée racontant l’histoire d’une chanteuse réfugiée dans un couvent, et qui disait tout honnêtement que les gens préfèrent payer cent dollars au spectacle qu’aller écouter un chœur grelottant mais gratuit à la messe. C’est que le chœur – ou le cœur – n’y est pas. Le « catho » des médias, un peu oublieux de Bach et de Monteverdi, est alors le premier alors à collaborer à la mauvaise image qu’on a de lui, puisqu’il casse les oreilles de « son Dieu » comme de l’assistance.
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Cathédrale de Tournai : les concerts MUSICA (août-septembre)
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Art « sacré » : Le triomphe de l'horizontalité
« Argument cher à Benoît XVI, le rapport entre la beauté et l’expression de la foi est souvent à l’honneur des conférences liturgiques internationales, avec malheureusement peu de fruit constatable. En France, où tout est toujours plus idéologique, ce rapport est rarement objet de recherche et de discussion mais plutôt de provocations plus dures qu’ailleurs, comme celles de Serrano et de Castellucci l’ont illustré. Il faut dire que de nombreux ecclésiastiques – bien encouragés par les officines de la culture d’État –, quand on leur demandait leur avis – ce qui est de moins en moins le cas (voir la récente affaire d’un tournage à sujet « religieux », particulièrement scandaleux, imposé au curé de l’église militaire du Val-de-Grâce) –, se sont faits les promoteurs convaincus du plus désacralisant des arts contemporains. Comme dans le domaine de l’art en général, il s’agit de subvertir un cadre esthétique classique par des œuvres contemporaines dont la signification provocatrice intrinsèque (dans le cas de l’art sacré, directement sacrilège) est ainsi démultipliée par l’outrage fait à l’écrin dans lequel elles sont perpétrées (en l’espèce église, cathédrale).
Dans la ligne de publications concernant soit l’imposture de l’art contemporain en général, soit les violences qu’on inflige par lui au sacré, l’historien Philippe Conrad a réalisé une remarquable synthèse, très documentée, que nous sommes heureux de vous livrer cette semaine.
Philippe Conrad est professeur d’histoire, collaborateur régulier de Spectacle du Monde, intervenant régulier des universités d’été de Renaissance catholique, et désormais aux commandes de la Nouvelle Revue d’Histoire. La réflexion qu’il nous propose met l’Église de France face à ses responsabilités en matière d’abandon du sacré au profit du profane, et qui plus est du profane contemporain, quitte à finir par se faire complice de la profanation qu’il représente idéologiquement...Philippe Conrad, comme notamment Aude de Kerros et Christine Sourgins, vise spécialement les provocations de l’art contemporain investissant le sacré. En soulignant que les clercs qui soutiennent cet investissement, le font par désir d’« évangéliser la culture contemporaine », sans se soucier du fait qu’elle est par nature antiévangélique. Mais à un niveau moins violent et tout aussi dévastateur, il y a la banalisation par l’adoption des formes étrangères les plus profanes. C’est ce que remarquait le directeur des Musées du Vatican, le professeur Antonio Paolucci qui, lors d’une présentation à Rome d’un ouvrage sur les églises construites dans l’Urbs depuis le Jubilé de l’an 2000 exprimait le jugement suivant : « Plus que de nouvelles églises, il semble s’agir de musées ou de grands magasins. Des lieux privés du sens du sacré, qui n’invitent pas à la méditation et sans aucune inspiration mystico-religieuse. »
En tout cela, on est très proche de la question liturgique, car l’esthétique religieuse contemporaine (qui se veut contemporaine : il faut être de son temps !) se conjugue avec une liturgie dont le principal souci est d’être contemporaine. Cette esthétique adoptée par bien des clercs, profanatrice par provocation (Le Christ sur une chaise électrique, de Gap), mais souvent par la plus plate banalisation (les fauteuils de salon contemporain dans un chœur baroque, ou le baptistère-cendrier), est-elle autre chose que du snobisme, le snobisme des clercs qui commanditent des vêtements liturgiques à André Courrèges ou Jean-Charles de Castelbajac ? Ce qui va de pair dans l’intention et dans la réalisation avec une liturgie qui s’est mondanisée, pour être « de son temps ». Avec un grand nombre de degrés du côté de l’art et du côté de la liturgie, on peut dire qu’à un art sacré de la disparition de Dieu correspond une liturgie de la disparition du dogme. »
Référence : paix-liturgique.orgCe n’est pas de se servir des matières ou des techniques contemporaines que l’on reproche à l’esthétique des vêtements, des objets, des meubles ou des édifices du culte d’aujourd’hui, mais d’être trop souvent sans grande inspiration religieuse. Il est vrai que les pastiches du gothique ou l’ « art » sulpicien du XIXe siècle ne valaient pas beaucoup mieux, encore qu’ils puissent traduire une piété sincère. On ne peut même pas en dire autant de l’art « religieux » sécularisé.
Sur ce thème, on peut aussi, à titre d'exemple, épingler (sur le site officiel des médias catholiques belges francophones) la déclaration péremptoire de l’abbé Michel Teheux, conseiller du projet de modernisation « look ikea » (photo) du chœur de la cathédrale de Liège : « Le principe de l’incarnation est fondateur de l’identité chrétienne, en art aussi. Il ne s’agit pas seulement de ‘faire moderne’, il s’agit d’une cohérence symbolique existentielle: toute expression chrétienne se doit d’être ‘actuelle’. L’évêque [ndb : Mgr Jousten, aujourd’hui émérite)] et le chapitre cathédral ont osé donner corps à cette cohérence. ». Avec l'argument d'autorité en prime, intimidant, non ? Michel Teheux est aussi l’auteur des nocturnales déployant trapézites, majorettes et chevaux de cirque dans le même « espace" (sacré?) …
JPSC
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13-14 août : l'orgue est à l'honneur à Spa
Du 11 au 15 août aura lieu conjointement à Tongres en la basilique et à Spa en l'église saint Remacle, une académie internationale d'orgue rassemblant une quinzaine de passionnés, d'étudiants venant des 4 coins du monde. Ceux-ci auront la chance de suivre l'enseignement d'organistes professionnels de renommée internationale tels que James David Christie (Boston USA ), Luc Ponet (Tongres) et Jean Ferrard (Bruxelles).
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Quant la RTBF rend justice au chant grégorien
Une belle émission à écouter, en cliquant ici :
Le chant grégorien dans tous ses états (RTBF)
Et pour en savoir plus sur les prochaines activités
de l’académie belge de chant grégorien :
Cliquez ici : Stage d'été
au Monastère Notre-Dame à Ermeton-sur-Biert,
avec Paul BREISCH et Sarah Pirrotte,
du dimanche 18 août au dimanche 25 août 2013.
Concert de clôture à l'Abbaye de Maredsous (crypte) le samedi 24 août à 17h15.Cliquez ici : Formation à Louvain-la-Neuve
Les grandes étapes de la formation du répertoire grégorien.
Un week-end les 28 et 29 septembre
plus une journée le samedi 19 octobre 2013, avec Giedrius GAPSYS.Messe des fidèles défunts
le vendredi 2 novembre à 19h à Tourinnes-la-Grosse,
dans le cadre des fêtes de la Saint-Martin,
avec, en soliste, Hendrik Vanden Abeele,
Directeur musical de Psallentes.
Répétition obligatoire, le jour même sur place à 17h.
Le nombre de choristes sera limité à 18.
Cliquez ici : Inscription.Site web : http://www.gregorien.com
e-mail : academiegregorien@skynet.be
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Réflechir sur l'art avec "Ecologie humaine"
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Le compositeur du concerto imposé du Concours Reine Elisabeth était un joyeux païen mais...
«J’étais un joyeux païen, ma femme vient d’une famille très engagée dans le protestantisme, raconte Michel Petrossian. Un jour, elle m’a dit : "Il y a quelque chose que nous ne partageons pas et qui est important pour moi : la Bible." Je l’ai lue pour lui faire plaisir. J’ai été saisi. La figure de Jésus m’a interpellé.» Alors que sa carrière de compositeur est en train de décoller, Michel Petrossian plaque la musique pour entrer en religion...
Lire ce témoignage : http://www.liberation.fr/societe/0101641458-j-etais-un-joyeux-paien-jesus-m-a-interpelle
Intéressante aussi la profession de foi du finaliste Sean Kennard : http://www.rtbf.be/video/detail_interview-de-sean-kennard-demi-finaliste?id=1823776
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La « Vie » et « Radio-Vatican » : à qui la palme d’or ?
La palme d'or du Festival de Cannes est non seulement exaltée par La Vie mais aussi par la radio qui se dit "la voix du Pape et de l'Eglise". Réflexion de Riccardo Cascioli, pour la Bussola (27/5/2013). Traduction parue sur le site « Benoît et moi » :
« Festival de Cannes, la palme va au film «La vie d'Adèle », qui le jour de sa projection a fait surtout parler de lui pour la scène longue et détaillée d'amour lesbien entre les deux protagonistes. Je n'ai pas vu le film, mais je n'ai aucun doute sur le fait qu'il est bien fait et bien joué - certains disent que parfois même des films pornos le sont - mais entendre Radio Vatican exalter aussi le contenu du film laisse sans voix. Voici ce qu'a dit le correspondant de Cannes: «Adèle lit Marivaux et s'interroge sur l'amour. Elle ressent le besoin d'un sentiment fort qui habit son corps, mais pas encore l'attraction fatale, l'affinité qui la lie à un autre être humain. En attendant elle essaie - elle met à l'épreuve les autres, et elle-même - peut-être comprend-elle qu'elle peut trouver ce qu'elle cherche dans la sexualité féminine. Puis l'amour vient à travers un regard, un plaisir partagé, un vague désir de vivre l'autre personne en profondeur ».
En somme, pour Radio Vatican - qui s'auto-définit «la voix du pape et de l'Eglise » - il n'y a absolument aucun problème, rien d'étrange dans le fait qu'une fille s'ouvre à l'amour avec une autre fille: hétérosexuel ou homosexuel, cela ne fait aucune différence, l'important c'est l'amour, l'important c'est d'essayer. Certainement un beau message pour les adolescents: si même la radio du pape se plie à l'idéologie homosexualiste, à quoi devons-nous encore nous attendre?
Radio Vatican continue, en affirmant que le film est «joué par deux actrices (Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos), mis en scène avec une fluidité qui fait qu'on ne voit pas le temps passer (ndt: le film dure trois heures), plein de scènes inoubliables d'explosion des sentiments »
Explosion de sentiments? Voici ce qu'explique le journal Repubblica: «Très longues scènes explicites entre les actrices Léa Seydoux et Adèle Excharchopoulous qui s'aiment avec une extrême variété, voracité, fantaisie de positions, quantité d'orgasmes. Moments qui sont "nécessaires pour raconter l'enchantement de leur relation", explique le réalisateur ».
Ce n'est pas une question de moralisme, mais de jugement: un fruit empoisonné peut être joliment présenté, de la façon la plus attrayante possible, mais il reste un fruit empoisonné. Cela doit être dit clairement, mais désormais, le jugement semble être une denrée rare, même là où l'on s'attendrait à trouver le dernier point d'appui, la dernière résistance à la mentalité du monde. »
L'article de radio Vatican ici: http://it.radiovaticana.va/ (mais Riccardo Cascioli se réfère à un texte plus détaillé
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Quand la Vie se complaît à célébrer un film d'amours lesbiennes...
...cela donne ceci que vous découvrirez sous la plume du très consensuel Frédéric Théobald :
http://www.lavie.fr/culture/cinema/la-vie-d-adele-une-palme-de-notre-temps-28-05-2013-40757_35.php
Finalement, ces cathos, dont nous sommes, que fâchent les interminables scènes de sexe de ce film et qui trouvent anormal qu'on assiste à une telle promotion de l'homosexualité ne sont que de tristes esprits chagrins, complètement décalés, et qui ne veulent rien comprendre à l'innocente beauté d'une histoire d'amour, peu importe quelles en sont les modalités...