Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Art - Page 77

  • A propos d'Oscar Niemeyer

    IMPRIMER

    da1a0a5c-7521-11df-89fe-2d16968144f5.jpgJérôme Leroy, sur Causeur, se souvient de deux ou trois choses qu'il sait de Oscar Niemeyer :

    Oscar Niemeyer est mort à 104 ans. Le communisme conserve, apparemment. Ce désir qu’on a, chevillé au corps, de ne pas mourir avant d’avoir vu une société où le libre développement de chacun sera la condition libre développement de tous.

    Oscar Niemeyer est mort à 104 ans. Ce qui dément l’idée poujado-prudhommesque que le goût pour les révolutions, l’égalité et les mondes meilleurs, ça passe en vieillissant. Ca ne passe jamais parce que pour Niemeyer, il n’y avait nulle réconciliation possible avec monde-là sauf par la beauté et l’égalité, ces deux passions qui ne sont contradictoires que pour ceux qui veulent être heureux tout seuls.

    Oscar Niemeyer a construit le siège du PCF, place du Colonel Fabien, alors qu’il avait fui en 1964 la dictature militaire au Brésil et s’était réfugié en France. C’était la France de De Gaulle. Comme quoi, il y a militaire et militaire. À se demander si ce n’était pas plus facile de trouver l’asile politique dans la France du Général que dans celle de Manuel Valls. En même temps, c’était Malraux qui était ministre de la culture et qui lui a obtenu le décret pour travailler en France. Autre temps, autre mœurs.

    Lire la suite

  • Le Messie à Verviers (2/12) : l'Alleluia

    IMPRIMER

    Dimanche dernier (2 décembre), le choeur de l'Emulation et la chorale Sainte-Julienne, soutenus par un orchestre symphonique et avec la participation de très jeunes choristes, ont interprété le Messie de Haendel en l'église Sainte-Julienne à Verviers. L'église était comble et le public a été ravi par une interprétation magistrale de cette oeuvre majeure par des musiciens professionnels ou non. Il a fallu toute la maestria et l'énergie de Margaret Scott pour réussir à coordonner deux chorales, des solistes et un orchestre réunis pour un concert unique. Durant le concert, les textes étaient projetés sur un écran et ont permis au public d'entrer dans la compréhension d'une oeuvre profondément spirituelle. Ce concert a mis également en évidence la beauté d'un édifice en attente d'une restauration qui lui rendrait tout son éclat.

  • Musique en Wallonie sort trois nouveaux cd de musique ancienne et religieuse

    IMPRIMER

    deorto.jpgPrésentation sur le site (culture) de l'Université de Liège :

    La maison de disques Musique en Wallonie, dont le siège se situe à l’ULg, poursuit activement sa mission de valorisation du patrimoine musical classique belge francophone. En ce mois de novembre, son catalogue vient de s’enrichir de trois nouvelles productions. Cap sur l’Allemagne et l’Italie !

    Plus de cent cinquante productions distribuées dans une vingtaine de pays et une multitude de récompenses obtenues : tel est le bilan dont le label Musique en Wallonie peut se targuer après quarante ans d’activité, dignement fêtés l’année passée ; succès auquel est venue s’ajouter, au mois de septembre dernier, la distinction d’officier du Mérite wallon.

    La firme de disques n’entend pas pour autant se reposer sur ses lauriers. Les domaines abondent où le patrimoine musical de la Communauté Wallonie - Bruxelles attend encore d’être valorisé. Aussi, trois nouveaux CD viennent d’être édités, respectivement consacrés à l’office de Charlemagne, à Marbrianus de Orto et Josquin Desprez, ainsi qu’à Roland de Lassus. On y retrouve, comme à l’accoutumée, les ingrédients qui font les délices des disques de Musique en Wallonie : des interprétations de haute qualité, fruits d’une étroite collaboration entre chercheurs et artistes de renom, le tout accompagné par un texte de présentation particulièrement complet, disponible en français, allemand, néerlandais et anglais.

    Voir la présentation des trois cd

  • BXL 30 novembre : Hildegarde von Bingen aux Grandes Heures de la Cambre

    IMPRIMER

    hildegarde.png

    ABBAYE ND DE LA CAMBRE - église
    Le 30/11/2012 -
    Les Grandes Heures de la Cambre : Hildegarde von Bingen et autres chants célestes
    Hildegarde von Bingen est une religieuse bénédictine du XIIème siècle, connue par ses œuvres tant mystiques et visionnaires que par ses traités d'herboristerie ou ses compositions musicales redécouvertes ces dernières années. Ce 7 octobre 2012, le pape Benoit XVI  l'a nommée docteur de l'Eglise.
    Vendredi 30 novembre 2012 à 20H
    à l’Abbaye Notre Dame de la Cambre 1050 Bruxelles
    Concert Spirituel
    Hildegarde von Bingen, Hymnes et visions,
    avec des œuvres de
    J.S. Bach, CH. Gounod, K. Daelemans, Ch.W. Gluck, F. Schubert, L. De Vocht
    par l’ensemble Voces Aequales - direction Christel de Meulder

    Entrée : 15 euros et 7 euros pour les étudiants

    info : lesgrandesheuresdelacambre@gmail

    via : http://www.catho-bruxelles.be/Le-30-11-2012-Les-Grandes-Heures

  • Le patrimoine artistique de l'Eglise en Italie disponible sur internet

    IMPRIMER
    ROME, vendredi 23 novembre 2012 (ZENIT.org - Anne Kurian) – Tout le patrimoine des biens culturels ecclésiastiques des églises italiennes est désormais accessible aux internautes : au total, plus de 3 millions de peintures, objets sacrés et statues sont catalogués sur le portail BeWeb.

    Le site internet BeWeb, raccourci de « Biens ecclésiastiques sur le Web » (Beni ecclesiastici in Web) a été présenté hier, 22 novembre 2012, dans les locaux de Radio Vatican, par Mgr Mariano Crociata, Secrétaire général de la Conférence des évêques italiens (CEI) et Mgr Stefano Russo, directeur de l’Office national pour les biens culturels ecclésiastiques.

    Le travail d’inventaire informatisé de ces biens a été permis grâce à des accords spécifiques entre la CEI et le Ministère pour les biens et les activités culturelles, depuis 1996. Ce travail de titan a été réalisé par des équipes d’experts, lauréats en lettres, en histoire de l’art, en photographie.

    Outre les trois millions d’objets culturels historiques, le portail présente tous les Instituts culturels ecclésiastiques présents sur le territoire: musées, archives, bibliothèques. L’utilisateur a accès à un moteur de recherche par artiste, par diocèse, par type d’objet ou par date et ce en italien et en anglais (à venir). Pour chaque objet, en plus des photos, une note précise la datation, l’auteur, les dimensions, la matière. (...)

  • Le Bourgeois gentilhomme ou quand le pire corrompt le meilleur

    IMPRIMER

    Splendide spectacle que ce Bourgeois gentilhomme magnifiquement enlevé et qui fait salle comble à Liège pour le moment. Denis Podalydes a réussi à mettre en scène une véritable fête tant pour les yeux que pour les oreilles; Christian Lacroix s'est surpassé pour habiller ce spectacle d'atours chatoyants, les chanteurs et les musiciens de l'Ensemble baroque de Limoges ravissent par l'excellence de leurs prestations, les acteurs par la maestria et la drôlerie de leur interprétation.

    Mais est-il vraiment impératif d'y ajouter ces ingrédients incontournables de la "culture moderne" faits d'attitudes impudiques, de gestes salaces, de pauses suggestives ? Sans être bégueule, on peut considérer que le spectacle n'aurait rien perdu de sa drôlerie et aurait gagné en qualité en évitant de donner complaisamment dans le sexe trivial et la vulgarité. Mais il semble qu'aujourd'hui les limites soient quelque peu brouillées et que le discernement ne soit plus au rendez-vous. Dommage.

  • Un DVD incontournable : De la Basilique à la Cathédrale

    IMPRIMER

    jaquette-dvd-egl01.jpg

    Cliquer sur l'image pour accéder à la fiche descriptive de ce DVD

    Extraits en video

  • Les séminaristes de la Maison Sainte Thérèse à Bruxelles ont enregistré un CD

    IMPRIMER

    Une belle initiative de la RTBF (3ème programme radio) et qui mérite d'être saluée. Musiq’Académies, à midi, ce samedi, nous a emmenés à la Maison Sainte Thérèse et nous a présenté un Nouveau CD.

    Pour info: frwi@rtbf.be et le site : http://www.maisonsaintetherese.com/

    L'émission a été podcastée : http://podaudio.rtbf.be/pod/m3-acad_musiq27academies_2012-11-03_cd_sainte__12933623.mp3

     

    Présentation du CD sur le site des Editions Jade :

     

    Car Il n'est qu’amour - Séminaristes de la Maison Sainte Thérèse

    Car il n'est qu'amour HD

    La Maison Sainte Thérèse est une maison de formation de séminaristes à Bruxelles, sous la responsabilité de l’Archevêque de Paris, liée à l’Institut d’Études Théologiques (faculté de théologie de la compagnie de Jésus). Elle accueille des séminaristes francophones du monde entier, envoyés par leurs évêques pour se former en vue du sacerdoce. À l’occasion des 20 ans de sa fondation ce disque est une manière de donner en partage la beauté de la prière quotidienne de la communauté à ceux qui désirent nourrir leur vie spirituelle, animer des liturgies, ou se laisser toucher par les textes et prières de sainte Thérèse.

    Les séminaristes de la Maison forment ici un chœur d’une vingtaine de voix d’hommes, magnifiquement dirigé par Charles-Henri Guilhaume dans un enregistrement effectué à l’Abbaye de la Cambre(Bruxelles) ; dans des chants priants, célestes, profonds, ils visitent différentes formes antiques et contemporaines de la musique sacrée, comme ils le font chaque jour au cours de leur formation. Tout est amour en Dieu, et tout est amour dans la vocation sacerdotale, c’est ce dont les chants comme les textes qui ponctuent ce disque cherchent à témoigner.

    Un projet communautaire pour une année jubilaire… Un répertoire choisi à partir d’une relecture commune des œuvres de sainte Thérèse… Un travail exigeant de technique et d’enregistrement… Dans un résultat magnifique d’unanimité et de douceur.

    Acheter cet album

    Disponible en digital

    Les saints et les saintes de Dieu Chants de l’Emmanuel   2'28

     
    La Foi et l’abandon au Père – texte de sainte Thérèse   0'55
     
    Ave Maris Stella (grégorien)

     
    Pour écouter d'autres extraits, cliquer sur le lien suivant : http://www.exultet.net/eshop/index.php?main_page=product_music_info&products_id=5726&affiliate_id=

    Référence : 6997472   -   Durée totale : 47 minutes.

  • Louvain-la-Neuve, 14 novembre : Les sites archéologiques chrétiens de la région d'Antioche

    IMPRIMER

    21140_10151311060347806_2141659640_n (1).jpg

  • 2 novembre : "Ma terre" consacré aux "Ors et trésors de la musique" dans notre patrimoine

    IMPRIMER

    Ma_terre.jpg

    cliquer sur l'image pour accéder au descriptif de l'émission

  • Georges Rouault, un peintre mystique à (re)découvrir

    IMPRIMER

    Georges Rouault
    1871- 1958

    Mystique inspiré par sa foi religieuse

    source : http://art-deco.france.pagesperso-orange.fr/rouault.htm

         
    Un solitaire né au milieu des massacres et incendies

    Ce farouche solitaire n'avait connu que les aspects les plus durs de la vie : la tristesse des quartiers pauvres, la douleur, la fatigue. Il naquit dans une cave le 27 mai 1871 au son du canon de la commune. L’idée qu’il devait se faire par la suite des circonstances de sa propre naissance ne pouvait que marquer sa vision du monde, à jamais dramatique, et éclairer d’un jour particulier le sens de sa destinée : « Je crois [...], au milieu des massacres, des incendies et des épouvantements, avoir, de la cave où je suis né, gardé dans les yeux et dans l’esprit la matière fugitive que le bon feu fixe et incruste » (lettre à A. Suarès, 27 avril 1913).
    A 14 ans il devint apprenti chez un peintre de vitraux où il apprit à apprécier les teintes brillantes accrues par le ruban de plomb qui cerclait les couleurs.


    Crise morale et découverte de la Foi


    A 20 ans , Georges s'inscrit à l'école des beaux-arts et devint un des élèves les plus appréciés de Gustave Moreau. D'ailleurs ce grand professeur qui eut aussi Matisse pour élève aida et encouragea Rouault. De l’enseignement de Gustave Moreau se dégageaient deux grands principes : sincérité de l’expression – contre les poncifs de l’art académique –, « richesse nécessaire » de la couleur et de la matière. Le premier était, pour ainsi dire, inhérent à la personnalité de Rouault qui le prouva dès l’école des beaux-arts (et l’on sait la douleur que lui causa, en 1930, l’implacable jugement du critique Camille Mauclair : « Sous l’épileptique, on sent le chiqué »).
    Georges Rouault comprit à la mort de son professeur en 1898 à quel point la solitude pouvait être accablante. Cette disparition ouvrit pour l’artiste une période de crise, morale et physique à la fois, durant laquelle il se tourna résolument vers l’art moderne (Toulouse-Lautrec, Cézanne) ; puis, vers 1901, sa « conversion » au Christ – quoique baptisé, il n’avait pas reçu d’instruction religieuse – qui l’amena à se lier d’amitié avec des écrivains chrétiens en renom, J.-K. Huysmans et Léon Bloy, dont l’influence devait en partie décider de son évolution ultérieure

    Mystique inspiré par sa foi religieuse


    Dans les années1910 à Paris, en matière de. peinture religieuse c'est le désert. Rien depuis <Christ aux anges>>et la " flagellation" peints par Manet il y a quarante ans! Défiant un siècle à son goût trop libéral, Rouault témoigne d'une foi qui tirera de. plus en plus vers le jansénisme. II laisse tomber son habit de Justicier pour se consacrer aux thèmes de la mort, de la vie et de la passion du Christ. Contrairement à Rembrandt qui se. représentait comme acteur dans les scènes du Nouveau Testament, le. peintre vivra désormais la religion directement par l'intermédiaire de son double,celui qui souffre et se sacrifie pour l'humanité le Christ.

    Il trouva l'inspiration dans les sujets les plus mystiques ou les plus humbles. La figure du Christ qu'il exécuta un nombre incalculable de fois s'ajouta l'image de clowns et saltimbanques vivant en marge de la société. A travers des thèmes tels que les Filles, les Fugitifs, les Clowns, les Bourgeois et autres Têtes à massacre, il exprima son indignation douloureuse face à la déchéance humaine, et la colère que lui inspirèrent l’hypocrisie, l’injustice et la bassesse d’existences que n’éclaire aucune vie spirituelle

    Au début, les couleurs de ses tableaux étaient sombres et ténébreuses. Au cours des premières expositions auxquelles
    Rouault prit part, des critiques le traitèrent ironiquement de « fumiste ». Peu à peu, l'artiste peignit par « taches brillantes qu'il appliquait sur la toile en couches superposées, obtenant ainsi des rapprochements précieux. Un épais trait noir cernait les figures, faisant mieux ressortir la splendeur des coloris. Tel était le secret que les maîtres des verrières. anciennes avaient légué à Rouault.

     
    "Malheur de l'homme sans Dieu" sa conception de la vie


    Cette formule célèbre de Pascal aurait pu résumer sa conception de la vie. c'était en fait l'homme déchu et misérable que suscitaient ses pinceaux, un homme en proie à la férocité de la vie, à la rigueur du destin de la Société. Georges Rouault s'en prit avec violence à l'égoïsme, la suffisance, l'orgueil, la cruauté, le pharisaïsme des riches et les montra imbus de leur personne, obscènes, répugnants. Georges Rouault dressa contre la Société athée un réquisitoire aussi implacable que le procès qu'il intenta à la justice humaine, lorsqu'il montra les juges grotesques,
     

       Notes biographiques

    27 mai 1871Naissance de georges Rouault, 51 rue de la Villette, pendant la commune, au cours d'un bombardement.1885 Rouault apprenti chez un peintre verrier suit les cours du soir à l'École des Beaux-arts dans l’atelier d’Elie Delaunay, avant de passer chez Gustave Moreau, dont il deviendra le disciple préféré. Après deux tentatives infructueuses, il renonce à briguer derechef le Prix de Rome et quitte l’école. Pendant six années de suite, il va exposer aux Artistes français. C’est à la Bible et à la Mythologie qu’il demande de préférence, à l’époque, ses sujets. 1898 A la mort de son maître, ( il est nommé conservateur du Musée Gustave Moreau. Au retour d’un séjour prolongé en Haute-Savoie, auquel l’a contraint son mauvais état de santé, Rouault inaugure une nouvelle manière. Délaissant simultanément les sujets académiques, il traite avec une expression intense et tourmentée, d’une palette où dominent les bleus profonds, des motifs empruntés pour la plupart aux mondes du cirque, de la prostitution et du prétoire. Il expose désormais au Salon d’automne, dont il fut un des fondateurs.1910 La première exposition générale de ses oeuvres a lieu chez Druet . 1913 Vollard achète son atelier. Après la guerre de 1914-1918, Rouault use de teintes plus éclatantes et plus diverses qu’auparavant et se plaît à puiser dans les évangiles ses thèmes d’inspiration. Maintes techniques l’attirent. Il s’adonne à la gravure, illustre de nombreux livres, pratique la céramique, exécute des vitraux, réalise des émaux pour l’abbaye de Ligugé et les décors du Fils prodigue de Prokofiev! à l’usage des Ballets russes de Diaghilev. La gloire lui est enfin venue. Rouault veille à ne pas la laisser compromettre. Ainsi obtiendra- t-il que les héritiers d’Ambroise Vollarcl soient astreints par jugement à rendre à leur auteur huit cents et quelques de ses toiles inachevées, dont il fera détruire par le feu plus de trois cents devant huissier. 1948 A la Biennale de Venise,  la France envoya officiellement vingt-six peintures et douze gravures de Rouault. Un hommage solennel fut, sur l’initiative du Centre catholique des intellectuels français, rendu, le 6 juin 1951, au vénérable artiste, à l’occasion de son quatre-vingtième anniversaire.1958 mort à Paris

    300 tableaux d'un des plus grands peintres modernes sont jetés au feu
    A mesure qu'il vieillissait, les visages de ses personnages perdaient leur air sombre et désespéré pour acquérir une expression plus sereine, paisible, résignée. Il peignit ainsi, 800 tableaux qui étaient par contrat spécial aux mains d'un seul marchand. Dés la fin de la deuxième guerre mondiale, à 77 ans, Rouault fit un inventaire de son oeuvre et considéra que certains de ses tableaux étaient imparfaits ; il n'avait plus le temps de les retoucher ou de les refaire. Il obtint du tribunal la restitution des tableaux au terme du retentissant procès qui, de 1939 à 1947, l’opposa aux héritiers de son marchand, Ambroise Vollard. Ayant obtenu gain de cause, Rouault brûla 300 peintures inachevées qui venaient de lui être restituées, voulant signifier par là l’absolue liberté de l’artiste face à son œuvre et l’éminente dignité de la création.
    Ainsi, fidèle a lui-même et à son art, Georges Rouault, réduisit en fumée 300 tableaux évalués de nos jours à plus d'un demi milliard de francs.


    <<pitre c'était moi, c'était nous>>...


    << J'ai vu clairement, a-t-il écrit, que le "pitre" c'était moi, c'était nous... Cet habit riche et pailleté, c'est la vie qui nous le donne... Mais si on nous surprend comme j'ai surpris le vieux pitre, oh alors, qui osera dire qu'il n'est pas pris jusqu'au fond des entrailles par une incommensurable pitié. J'ai le défaut de ne jamais laisser à personne son habit pailleté. Fût-il Roi ou Empereur, l'homme que j'ai devant moi; c'est son âme que je veux voir>>.
    De là cette suite de clowns tragiques, dont le regard chargé de douleur et d'amour est celui-là même de l'homme qui, souffrant, implore, espère quand même et AIME malgré tout.

    LE VITRAIL UNE PARABOLE DU VERBE DIVIN
    Le vitrail, qui fut au Moyen Age une parabole commode illustrant le verbe divin, la lumière traversant le verre, Rouault le connaissait bien: en 1885, il suivait les cours du soir à l'École des Arts décoratifs. La journée, il la passait comme apprenti chez le verrier Tramoni, puis chez Hirsch où il apprit à restaurer des vitraux anciens. Si ceux d'Assy furent réalisés par Paul Bony, des ateliers Hébert Stevens, Rouault en surveillait de près l'exécution, comme le rapporte le Père Couturier dans ses "Mémoires", relatant une visite qu'il lui fît le 22 mars 1949 ; Rouault fait une critique très pré- cise et très gentille du travail de Bony: " On dit que je suis un coloriste, mais je suis très exigeant pour la forme, je suis terrible pour la forme..." Ainsi, il apporta aux vitraux cette apothéose pour un artiste chrétien, toute l'attention qu'il donnait dans le secret de son atelier à ses tableaux : le vitrail, dont il disait que, s'il était resté beau comme au Moyen Age, lui, Rouault, ne serait peut-être pas de- venu peintre.

    Galerie de tableaux« La peinture est pour moi le moyen d'oublier la vie. » Exposition de 15 Tableaux

  • Verviers - 30 septembre : Messe en musique et concert de midi à Sainte-Julienne

    IMPRIMER

    VERVIERS - Sainte-Julienne - dimanche 30 Septembre

    Choeur de Sainte-Julienne dirigé par M. Todd-Scott

     

    Messe à 11.00

    ·       Kyrie :  Missa Christi aeterna munera de Palestrina

    ·       Gloria :  Missa Christi eterna munera de Palestrina

    ·       Sanctus :  Missa O quam gloriosum de Victoria

    ·       Anamnèse :  Ave verum Corpus d’Elgar (soliste Julien Carion)

    ·       Agnus Dei :  Missa O quam gloriosum de Victoria

    ·       Communion :  Behold the Lamb of God du Messie de Händel

     

    Petit concert après la Messe à 12.10

    ·       Quatre extraits du Messie de Händel

    o   OUVERTURE

    o   CHŒUR And the glory of the Lord

    o   AIR (contralto) He shall feed his flock (soliste Oriane Hanssen)

    o   AIR (soprano)  Come unto him (soliste Ginette Agus)

    o   CHOEUR Worthy is the Lamb that was slain,  Amen

     Après le concert  le vin de l’amitié sera offert à l’assemblée