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Au rythme de l'année liturgique - Page 12

  • Jean-Gabriel Perboyre (1802-1840)  martyr en Chine (11 septembre)

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    Jean-Gabriel Perboyre (1802-1840) 
    martyr, de la Congrégation de la Mission  

     Source

    Les années de formation

    Rien n'arrive par hasard. Ni la vie, ni la mort, ni la vocation. JEAN-GABRIEL PERBOYRE naquit à Mongesty, près de Cahors, dans la France méridionale, le 6 janvier 1802, dans une famille qui donna à l'Église trois Lazaristes et deux Filles de la Charité. Dans un tel environnement, il respira la foi, il reçut des valeurs simples et saines et comprit le sens de la vie comme un don.

    Dans l'adolescence, celui " qui appelle chacun par son nom " semblait l'ignorer. Il s'adressa à son frère cadet pour qu'il entre au séminaire. On demanda à Jean-Gabriel d'accompagner le petit frère durant quelque temps, en attendant qu'il s'habitue à son nouveau cadre. Il y était arrivé par hasard et il aurait dû en sortir vite. Mais le hasard révéla aux yeux étonnés du jeune homme des horizons insoupçonnés et que sa voie était ici au séminaire.

    L'Église de France était alors à peine sortie de l'expérience de la Révolution française, avec les vêtements empourprés du martyre de quelques-uns et avec la souffrance de l'apostasie d'un certain nombre. Le panorama offert par les premières années du XIX` siècle était désolant: édifices détruits, couvents saccagés, âmes sans pasteurs. Ce ne fut donc pas un hasard si l'idéal sacerdotal apparut au jeune homme, non comme un état de vie agréable, mais comme le destin des héros.

    Ses parents, surpris, acceptèrent le choix de leur fils et l'accompagnèrent de leurs encouragements. Ce n'est pas un hasard si l'oncle Jacques était Lazariste. Cela explique qu'en 1818 mûrit chez le jeune Jean-Gabriel l'idéal missionnaire. À cette époque la mission signifiait principalement la Chine.

    Mais la Chine était un mirage lointain. Partir voulait dire ne plus retrouver l'atmosphère de la maison, ni en sentir les parfums, ni en goûter l'affection. Ce fut naturel pour lui de choisir la Congrégation de la Mission, fondée par saint Vincent de Paul en 1625 pour évangéliser les pauvres et former le clergé, mais d'abord pour inciter ses propres membres à la sainteté. La mission n'est pas une propagande. Depuis toujours l'Église a voulu que ceux qui annoncent la Parole soient des personnes intérieures, mortifiées, remplies de Dieu et de la charité. Pour illuminer les ténèbres, il ne suffit pas d'avoir une lampe si l'huile vient à manquer.

    Jean-Gabriel n'y alla pas par demi-mesure. S'il fut martyr, c'est parce qu'il fut saint.

    De 1818 à 1835, il fut missionnaire dans son pays. Tout d'abord, durant le temps de la formation, il fut un modèle de novice et de séminariste. Après l'ordination sacerdotale (1826), il fut chargé de la formation des séminaristes.

    L'attrait pour la mission

    Un fait nouveau, mais non fortuit certes, vint changer le cours de sa vie. Le protagoniste en fut encore une fois son frère Louis. Lui aussi était entré dans la Congrégation de la Mission et il avait demandé à être envoyé en Chine, où, entre temps, les fils de saint Vincent avaient eu un nouveau martyr en la personne du bienheureux François-Régis Clet (18 février 1820). Mais, durant le voyage, le jeune Louis, alors qu'il n'avait que 24 ans, fut appelé à la mission du ciel.

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  • Saint Nicolas de Tolentino (10 septembre)

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    Saint Nicolas de Tolentino

    De SPIRITUALITÉ SUR RADIO-SILENCE :

    (Quelques Saints du Mois par Paulette Leblanc)

    St Nicolas de Tolentino (vers 1245-1305 ou 1310)

    Nicolas dit de Tolentino, ainsi appelé en raison de son long séjour dans cette localité, naquit dans le bourg de Saint-Ange proche de Fermo, ville italienne de la région des Marches, située à 67 km au sud de Lancône. Ses parents, Compagnonus de Guarutti et Amata de Guidiani, très pieux, se désolaient de ne pas avoir d'enfant ; aussi firent-ils un pèlerinage à Bari, au sanctuaire de Saint Nicolas de Myre, le priant d'intercéder auprès de Dieu pour qu'ils aient un fils. Et ce fils leur fut accordé. Et ce fils naquit vers 1245. Et il reçut le nom de Nicolas.

    La naissance de Nicolas avait été exceptionnelle. Sa jeunesse, pour autant qu'on le sache, le fut également. Ainsi, dès sa plus tendre enfance, Nicolas manifesta de nombreuses vertus. À peine âgé de sept ans, imitant, dit-on, son saint patron, saint Nicolas de Myre, il commença à jeûner trois fois par semaine, se contentant de pain et d’eau.

    Un jour, Nicolas jeune adolescent, s’enrôla dans la milice ecclésiastique, les chanoines, et fut pourvu d’un canonicat. Bientôt, un jour qu’il assistait au sermon qu’un prédicateur de l’Ordre des Ermites de saint Augustin sur le mépris du monde, il fut profondément touché, et immédiatement il entra dans cet Ordre. On pense qu'il avait environ 16 ans. Nicolas, Ermite de Saint Augustin observait les préceptes de la vie religieuse dans leur plus rigoureuse exactitude, pratiquant les grandes vertus chrétiennes et les mortifications autorisées, tout en illuminant ses frères par son humilité et sa grande charité.

    Nicolas fut bientôt envoyé dans plusieurs couvents de son ordre, pour se former à cette vie d'ermite et il devint prêtre au couvent de Cingole. En 1279, il fut envoyé à Tolentino. Là, il dut s'occuper de la catéchèse tant des enfants que des adultes ignorants. Il devait aussi prêcher la Parole de Dieu, confesser, et convaincre les cœurs les plus rebelles à la Loi de Dieu. Ses sermons embrasaient les plus indifférents du feu de l'amour divin ; sa douceur ramenait les plus désespérés dans la voie du salut. Malgré ses nombreuses tâches, Nicolas demeurait toujours absorbé en Dieu, uni aux souffrances de Jésus. Parfois, pendant qu'il disait sa messe, son visage rayonnait malgré les larmes qui inondaient ses yeux. Quand il travaillait, on croyait voir un ange tant le feu divin brûlait dans sa poitrine. Pendant les trente années qu'il passa à Tolentino, son zèle pour le salut des âmes obtint de nombreuses conversions. Comme nous l'avons vu, Nicolas de Tolentino fut favorisé de visions et de miracles ; et le démon le tourmentait souvent.

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  • Saint Pierre Claver (9 septembre)

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    Du site des Jésuites de la Province de France :

    Pierre Claver naquit à Verdu, en Espagne, en 1580. Il étudia les lettres et les arts à l'université de Barcelone à partir de 1596 et entra dans la Compagnie en 1602. Spécialement encouragé par saint Alphonse Rodriguez, portier du collège de la Compagnie à Majorque, il répondit à la vocation missionnaire qu'il entendit alors.

    Ordonné prêtre en 1616 dans la mission de Colombie, c'est là que, jusqu'à sa mort, il exerça son apostolat parmi les Noirs réduits en esclavage, devenu par un vou spécial " esclave des Nègres pour toujours ". Epuisé, il mourut à Carthagène, en Colombie, le 8 septembre 1654. il fut canonisé en 1888 par Léon XIII.

    Lettre de saint Pierre Claver

    Annoncer l'Evangile aux pauvres, guérir les coeurs blessés ; annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres.

    Hier, 30 mai 1627, jour de la Sainte Trinité, débarquèrent d'un énorme navire un très grand nombre de Noirs enlevés des bords de l'Afrique. Nous sommes accourus portant dans deux corbeilles des oranges, des citrons, des gâteaux et je ne sais quoi d'autre encore. Nous sommes entrés dans leurs cases. Nous avions l'impression de pénétrer dans une nouvelle Guinée ! Il nous fallut faire notre chemin à travers les groupes pour arriver jusqu'aux malades. Le nombre de ceux-ci était considérable ; ils étaient étendus sur un sol humide et boueux, bien qu'on eût pensé, pour limiter l'humidité, à dresser un remblai en y mêlant des morceaux de tuiles et de briques ; tel était le lit sur lequel ils gisaient, lit d'autant plus incommode qu'ils étaient nus, sans la protection d'aucun vêtement.

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  • Homélie de saint Jean de Damas pour la fête de la Nativité de la Vierge Marie (8 septembre)

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    La nativité de la Vierge par Uccello (XVe s.)

    Première homélie pour la nativité de la Vierge Marie, de saint Jean Damascène

    Neuf mois étant accomplis, Anne mit au monde une fille et l'appela du nom de Marie. Quand elle l'eut sevrée, la troisième année, Joachim et elle se rendirent au temple du Seigneur et, ayant offert au Seigneur des victimes, ils présentèrent leur petite fille Marie pour qu'elle habitât avec les vierges qui, nuit et jour, sans cesse, louaient Dieu.

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  • La Nativité de la Vierge Marie (8 septembre)

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    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde fsJ (homelies.fr - archive 2008)

    Tous les mystères que nous célébrons dans la liturgie procèdent et convergent vers le mystère de l’Incarnation rédemptrice. C’est donc à la lumière de la victoire de Jésus ressuscité sur le péché et sur la mort, qu’il nous faut contempler la nativité de celle qui fut sa mère selon la chair.

    La nativité de Marie est pour nous cause de joie et d’allégresse, parce qu’elle nous annonce une autre naissance : celle de l’Homme nouveau, qui au matin de Pâques surgit des entrailles de la mort et des enfers, pour s’élever dans la gloire de la vie divine triomphante. Jésus ressuscité est « le premier-né d’entre les morts », en qui « toute chose trouve son accomplissement total », car « par lui et en lui Dieu se réconciliait toute chose, sur la terre et dans les cieux, en faisant la paix par le sang de la croix » (Col 1, 19-20). Au matin de Pâques, l’humanité du Verbe incarné est introduite au cœur même de la divinité. La transfiguration annonçait déjà cette glorification de la nature humaine du Christ qui s’accomplit pleinement et définitivement dans la résurrection. Cette nouvelle condition ontologique de la nature créée est le fruit d’une initiative de Dieu qui surélève la créature au-dessus de sa condition, pour la rendre participante de sa divinité (cf. 2 P 1, 4). Cette nouveauté est à ce point radicale qu’elle peut à juste titre être comparée à une nouvelle naissance. « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair n’est que chair ; ce qui est né de l’Esprit est Esprit » (Jn 3, 5-6).

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  • La Nativité de la Vierge Marie; historique de la fête

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    la Naissance de la Vierge - Giotto (XIVe s.) Padoue

    Historique de la fête de la Nativité de Marie (missel.free.fr)

    Il faut assurément chercher l'origine de la fête de la Nativité de la sainte Vierge en Orient où le synaxaire de Constantinople la marquait déjà au 8 septembre1, selon ce qu’avait décrété l’empereur Maurice (582 + 602).  Il est probable que l’Eglise de Jérusalem fut la première à honorer le souvenir de la Nativité de Notre-Dame qu’elle célébrait dans une basilique proche de la piscine probatique, sur l’emplacement de la maison où, suivant la tradition, serait née la sainte Vierge.

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  • 8 septembre : fête de la Nativité de la Vierge

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    Du Père Simon Noël osb sur son blog :

    Nativité de la Vierge


    Celle dont nous fêtons aujourd'hui la Nativité est par excellence un enfant de la Grâce. A de nombreuses reprises, la liturgie byzantine appelle Marie la Toute-Sainte et Immaculée Mère de Dieu. Jamais Marie n'a été effleurée par l'ombre du péché. Le péché ! Lorsque quelqu'un, consciemment et volontairement, fait quelque chose de mal, il commet un péché. Il en est responsable. Il est coupable. Bien sûr, il existe de faux sentiments de culpabilité, mais cela relève du psychiatre.

    Mais le péché est plus que la simple culpabilité. Le péché est d'abord et essentiellement un état de séparation avec Dieu. Tous ont péché et sont privés de la Gloire de Dieu, a dit Saint Paul. Nous sommes tous nés dans le péché, séparés de Dieu. Or, c'est évident, à notre naissance, nous n'avons pas encore commis de faute personnelle. Mais nous avons déjà besoin d'être sauvés par le Christ.

    Marie elle n'a jamais été, depuis le début, séparée de Dieu. C'est pourquoi l'archange Gabriel la salue ainsi : Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi, tu as trouvé grâce aux yeux de Dieu. La plénitude de la Grâce a toujours été en Marie, la Toute-Sainte.

    Marie est l'aurore du salut. L'aurore, ce n'est pas la pleine lumière du midi, mais c'est déjà l'annonce de cette lumière. Le Christ est notre seul Sauveur et Marie, elle aussi, comme chacun d'entre nous, a été sauvée par le Christ. Elle est donc de notre race. Et donc elle est toute proche de nous. Tout en elle est don gratuit de l'amour divin.

    Marie est notre Mère, dit-on, et c'est vrai. Mais elle est aussi notre sœur en humanité, elle est la nouvelle Eve. Bernanos aimait dire de Marie qu'elle était la sœur cadette du genre humain. La plus jeune de nos sœurs, la plus petite, la plus humble, la plus aimante. Aujourd'hui nous la contemplons petite enfant. Nous pouvons avoir avec elle la plus grande familiarité. Elle s'occupe de notre vie, même des petits détails, comme elle le fit à Cana pour le vin qui manquait à la fête.

    Elle est, disent les moines d'orient, la Mère de la prière incessante. Elle peut nous communiquer la grâce de la prière du cœur, qui lorsqu'elle sera enracinée en nous, fera que nous ne serons plus séparés de Dieu. Notre vie chrétienne connaîtra alors son plein épanouissement.

  • Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple

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    Homélie du Père Simon Noël osb sur son blog (archive 2019):

    23e dimanche année C

    Notre-Dame du Perpétuel Secours
     
    Un chrétien est un disciple du Christ. Et un disciple du Christ est celui qui marche derrière Jésus et suit le même chemin que lui. Or quel a été le chemin du Christ ? Un chemin en ce monde qui nous conduit à la vie éternelle. Le chemin de Jésus est celui de la Croix et de la résurrection. Sur cette terre, Jésus a connu la souffrance, la contradiction, la persécution et enfin une mort affreuse sur la Croix. Il s'est humilié et s'est fait obéissant jusqu'à la mort sur la Croix. C'est pourquoi le Père l'a exalté par la résurrection et Jésus jouit maintenant dans le ciel d'une gloire sans fin.

    Jésus a souffert parce qu'il était amour. Déjà, lorsqu'il était enfant, Jésus souffrait à cause du péché des hommes et de leur ingratitude envers Dieu. Il ne souffrait pas dans sa chair, comme ce fut le cas dans sa passion, mais il souffrait déjà dans son cœur. Dans la crypte du monastère de Chevetogne, au-dessus de la porte d'entrée, il y a une fresque qui représente le sujet suivant : Jésus, adolescent, se repose couché, et face à lui, un ange lui présente les instruments de la passion. Il savait donc dès le début de sa vie ce que serait sa destinée douloureuse parmi nous. De même l'icône de Notre-Dame du perpétuel secours nous montre Jésus-enfant dans les bras de Marie, regardant les instruments de la Passion, qui lui sont présentés par deux anges, à droite et à gauche du visage de la Vierge, et se blotissant, effrayé, dans les bras de sa mère.

    Christ de Lérins
     
    Ainsi on peut dire que la vie du Christ sur terre fut une souffrance continuelle pour le salut des âmes qu'il était venu racheter. La Croix fut plantée dans sa vie dès le commencement. Et pourtant Jésus fut toujours joyeux. Il a connu plus que nous la souffrance, mais jamais il n'a été triste. C'est là le grand paradoxe qu'il nous faut saisir, si nous voulons comprendre le sens de la souffrance dans le christianisme. Il y a au monastère de Lérins, dans le sanctuaire au-dessus de l'autel, un Christ en Croix, d'une rare beauté, qui date du XVème siècle. Sur cette croix, le Christ sourit. Comme s'il était heureux de souffrir ainsi pour sauver notre pauvre humanité et lui donner la vie éternelle du paradis. Un jeune frère rédemptoriste vietnamien, Marcel Van, qui sera peut être béatifié un jour, a eu des colloques mystiques avec Jésus dans sa prière. Jésus lui dit un jour : Petit Marcel, ma vie a été une vie de souffrance ; mais jamais je n'ai été triste d'avoir à souffrir. Par conséquent, ma vie doit être appelée une vie douloureuse, mais non pas une vie malheureuse. Si je m'étais alors attristé en face de la souffrance, comment pourrais-je t'exhorter à être toi-même joyeux quand tu rencontres la souffrance ?
     
    Voici aussi ce qu'écrivait sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus : Notre-Seigneur au jardin des oliviers jouissait de toutes les délices de la Trinité, et pourtant son agonie n'en était pas moins cruelle. C'est un mystère, mais je vous assure que j'en comprendes quelque chose par ce que j'éprouve moi-même.
     
    Comme celle du Christ, la joie profonde que connaît le chrétien au cœur des souffrances n'est pas le simple résultat d'un effort de volonté. Elle est le fruit d'une certitude. La certitude de faire plaisir à Dieu et de sauver le monde. Une certitude vécue dans l'obscurité de la foi pour le chrétien.
     
    Souvenons-nous de ce que Marie disait à Bernadette à Lourdes : Je ne vous promets pas d'être heureux en ce monde mais dans l'autre.
     
    Si nous connaissons la souffrance et l'épreuve, il nous faut être toujours joyeux et sourire. Pour Marcel Van, dont je viens de parler, le secret de la sainteté, c'est de transformer la souffrance en joie. Même pendant la Semaine Sainte, le Christ nous demande d'être joyeux, car c'est par notre joie que nous le consolons vraiment, et Jésus n'aime pas du tout que nous lui offrions des sacrifices dans la tristesse.
     
    Alors, quand l'épreuve survient, au lieu de nous attrister, de murmurer ou de nous révolter, demandons à Jésus de nous aider à sourire et à garder la paix et la joie de l'âme. C'est bien ainsi que nous pratiquerons ce qu'il nous a dit dans l'évangile de ce jour : Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple.
  • Souffrance et renoncement (23e dimanche du temps ordinaire)

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    Evangile de ce dimanche : Lc 14, 25-33

    De grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple.
    « Quel est celui d’entre vous qui veut bâtir une tour, et qui ne commence pas par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? Car, s’il pose les fondations et ne peut pas achever, tous ceux qui le verront se moqueront de lui : ‘Voilà un homme qui commence à bâtir et qui ne peut pas achever !’.
    « Et quel est le roi qui part en guerre contre un autre roi, et qui ne commence pas par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui vient l’attaquer avec vingt mille ? S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander la paix. 
    « De même, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. »

    Homélie de l'abbé Christophe Cossement (archive - source) :

    Le réalisme chrétien, pour un bonheur divin (23°dimanche de l’année C)

    Aujourd’hui le Seigneur nous propose deux thèmes particulièrement alléchants : la souffrance et le renoncement ! « Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple. » (Lc 14,27) « Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. » (v.33)

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  • En l'honneur de la Vierge, pour le premier samedi du mois

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    Salve sancta parens                   Salut O Sainte Mère,

    Enixa puerpera Regem                 Toi qui a enfanté un Roi

    Qui caelum terramque regit       Qui gouverne le ciel et la terre

    In saecula saeculorum                Pour les siècles des siècles.

    cfr : http://www.introibo.fr/Messes-de-la-Ste-Vierge-au-Samedi,350

    et : https://www.hommenouveau.fr/2238/culture/chantez-la-vierge-a-la-messe-le-samedi-brintroit-salve-sancta-parens.htm

  • Sainte Mère Teresa de Calcutta (5 septembre)

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    Sainte Mère Teresa de Calcutta (source)

    Vie de Sainte Mère Teresa de Calcutta (1910 - 1997)

    1. Biographie de Mère Teresa - Enfance et adolescence au Kosovo

    Agnès Gonxha Bojaxhiu est née d’une famille d’origine albanaise le 26 août 1910 à Skopje, une ville située aux croisements de l’histoire des Balkans. À l’âge de douze ans, Agnès commence à ressentir l’appel de se consacrer à Dieu. La vie de Mère Teresa comporte alors deux périodes bien distinctes : sa vie dans l’institut de Sœurs de Lorette et sa vie dans l’ordre des Missionnaires de la Charité.

    2. Biographie de Mère Teresa - Religieuse à l’Institut des Sœurs de Lorette

    En 1928, à l’âge de dix-huit ans, elle entre à l’Institut des Sœurs de Lorette, en Irlande. En 1929 elle est envoyée à Calcutta. En 1931, après deux années de noviciat, elle fait sa première profession de foi et prend le nom de Teresa. Elle enseigne la géographie à l’école Sainte-Marie à Calcutta où elle est nommée directrice en 1944. Elle reçoit l’appel de consacrer sa vie aux pauvres des bidonvilles. En 1946 avec le soutien de l’archevêque de Calcutta, elle obtient du pape Pie XII la permission de quitter l’ordre des Sœurs de Lorette.

    3. Biographie de Mère Teresa - Fondation des Missionnaires de la Charité

    En 1948, la vie de Mère Teresa de Calcutta se transforme. C’est un tournant dans la biographie de Mère Teresa. Elle s’installe dans un bidonville (à Taltola) avec quelques autres religieuses qui l’ont suivie. Elle crée la fondation des Missionnaires de la charité, établie officiellement dans le diocèse de Calcutta en 1950. Les Missionnaires de la Charité sont des religieuses.

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  • La passion de soixante-quinze bienheureux martyrisés à Paris en 1792

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    D'Evangile au Quotidien :

    BBx André-Abel Alricy et 71 comp.

    martyrs († 1792)

    Fête : le 3 Septembre

    Martyrologe Romain : À Paris, en 1792, la passion de soixante-quinze bienheureux martyrs.

    Prêtres : André-Abel Alricy, de Crémieu, au diocèse de Grenoble, attaché à la prison Saint-Médard, à Paris - René-Marie Andrieux, de Rennes, ancien jésuite, supérieur de la Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris - Pierre-Paul Balzac, de Paris, vicaire à Villejuif, retiré dans la communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet - Jean-François Benoît, dit Vourlat, de Lyon, ancien jésuite, aumônier des Dames de l’Adoration perpétuelle, à Paris - Jean-Charles-Marie Bernard du Cornillet, de Châteaubriant, au diocèse de Nantes, chanoine régulier de Saint-Victor à Paris et bibliothécaire de l’abbaye - Michel-André-Sylvestre Binard, de Laulne, au diocèse de Coutances, professeur au Collège de Navarre, à Paris - Nicolas Bize, de Versailles, directeur du séminiaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris - Claude Bochot, de Troyes, supérieur de la Maison Saint-Charles des Pères de la Doctrine chrétienne, à Paris - Jean-François Bonnel de Pradal, d’Ax-les-Thermes, au diocèse de Pamiers, chanoine régulier de Sainte-Geneviève, à Paris - Pierre Bonze, de Paris, curé de Massy - Pierre Briquet, de Vervins, au diocèse de Laon, professeur au Collège de Navarre, à Paris - Pierre Brisse, de Brombos, au diocèse de Beauvais, curé de Boran-sur-Oise, dans le même diocèse - Charles Carnus, de Salles-la-Source, au diocèse de Rodez, professeur au collège de Rodez - Jean-Charles Caron, d’Auchel, au diocèse de Boulogne, prêtre de la Mission, curé de Collégien, au diocèse de Meaux - Bertrand-Antoine de Caupène, de Jégan, au diocèse d’Auch, vicaire à Montmagny - Nicolas Colin, de Grenant, au diocèse de Langres, prêtre de la Mission, curé de Genevrières, au même diocèse - Jacques Dufour, de Troisgots, au diocèse de Coutances, vicaire à Maison-Alfort, au diocèse de Paris - Denis-Claude Duval, de Paris, vicaire à Saint-Étienne du Mont - Jean-Pierre Duval, de Paris, capucin (frère Côme), aumônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris - Joseph Falcoz, de Saint-Sorlin d’Arves, au diocèse de Maurienne, chapelain de l’hôpital de la Pitié - Gilbert-Jean Fautrel, de Marcilly, au diocèse de Coutances, aumônier de la Maison des Enfants-trouvés, à Paris - Eustache Félix, de Troyes, procureur de la Maison des Pères de la Doctrine chrétienne à Paris et conseiller provincial - Pierre-Philibert Fougères, de Paris, curé de Saint-Laurent de Nevers, député à l’Assemblée nationale - Louis-Joseph François, de Busigny, au diocèse de Cambrai, prêtre de la Mission, supérieur du séminaire Saint-Firmin - Pierre-Jean Garrigues, de Sauveterre, au diocèse de Rodez, attaché au diocèse de Paris - Nicolas Gaudreau, de Paris, curé de Vert-le-Petit - Étienne-Michel Gillet, de Paris, directeur au séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet - Georges-Jérôme Giroust, de Bussy-Saint-Georges, au diocèse de Meaux, vicaire à Gennevilliers, au diocèse de Paris - Joseph-Marie Gros, de Lyon, curé de Saint-Nicolas du Chardonnet, député aux États généraux - Jean-Henri Gruyer, de Dole, au diocèse de Saint-Claude, prêtre de la Mission, vicaire à Saint-Louis de Versailles - Pierre-Marie Guérin du Rocher, de Sainte-Honorine-la-Guillaume, au diocèse de Séez, ancien jésuite, supérieur de la Maison des Nouveaux Convertis, à Paris - François-Robert Guérin du Rocher, frère cadet du précédent, né au Repas, au diocèse de Séez, ancien jésuite, aumônier de l’hospice des Capucins, à Paris - Yves-André Guillon de Kerenrun, de Lézardrieux, au diocèse de Tréguier, proviseur de la Maison de Navarre et vice-chancelier de l’Université de Paris - Julien-François Hédouin, de Coutances, chapelain de la Communauté de la Compassion, à Paris - Pierre-François Hénoque, de Tronchoy, au diocèse d’Amiens, professeur au Collège du Cardinal Lemoine, à Paris - Éloi Herque, dit du Roule, de Lyon, ancien jésuite, aummônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris - Pierre-Louis Joret, de Rollot, au diocèse de Beauvais, résidant à Paris - Jean-Jacques de La Lande, de La Forêt-Auvray, au diocèse d’Évreux, curé de Saint-Martin d’Illiers-l’Évêque, au même diocèse, député aux États généraux - Gilles-Louis Lanchon, des Pieux, au diocèse de Coutances, directeur spirituel des religieuses de Port-Royal, à Paris - Louis-Jean Lanier, de Château-Gontier, au diocèse d’Angers, préfet du séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris - Jean-Joseph de Lavèze-Belay, de Gluiras, au diocèse de Viviers, confesseur des malades à l’Hôtel-Dieu de Paris - Michel Leber, de Paris, curé de La Madeleine - Jean-Baptiste Legrand, de Versailles, professeur au Collège de Lisieux, à Paris - Jean-Pierre Le Laisant, de Valognes, au diocèse de Coutances, vicaire à Dugny, au diocèse de Paris - Julien Le Laisant, frère aîné du précédent, de Valognes, vicaire à Videcosville, au diocèse de Coutances - Jean Lemaître, de Beaumais, au diocèse de Bayeux, ordonné prêtre le 17 juin précédent - Jean-Thomas Leroy, d’Épernay, au diocèse de Châlons, grand prieur de l’abbaye de chanoines réguliers de Saint-Jean des Vignes et curé-prieur de La Ferté-Gaucher, au diocèse de Soissons - Martin-François Loublier, d’O, près de Mortrée, au diocèse de Séez, curé de Condé-sur-Sarthe, au même diocèse - Claude-Louis Marmotant de Savigny, de Paris, curé de Compans-la-Ville, au diocèse de Meaux - Claude-Sylvain Mayneaud de Bizefranc, de Digoin, au diocèse d’Autun, prêtre de la Communauté de Saint-Étienne du Mont, à Paris - Henri-Jean Milet, de Paris, vicaire à Saint-Hippolyte - François-Joseph Monnier, de Paris, vicaire à Saint-Séverin - Marie-François Mouffle, de Paris, vicaire à Saint-Merry - Jean-Louis Oviefre, de Paris, directeur de la petite Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet - Jean-Michel Phelippot, de Paris, chapelain du Collège de Navarre, à Paris - Claude Pons, du Puy-en-Velay, chanoine régulier de Sainte-Geneviève de Paris - Pierre-Claude Pottier, du Hâvre, au diocèse de Rouen, eudiste, supérieur du Séminaire Saint-Vivien de Rouen - Jacques-Léonor Rabé, de Sainte-Mère-Église, au diocèse de Coutances, chapelain de l’hospice des Enfants-Assistés, à Paris - Pierre-Robert Régnet, de Cherbourg, au diocèse de Coutances, résidant à Paris - Yves-Jean-Pierre Rey de Kervizic, de Plounez, au diocèse de Saint-Brieuc, vicaire à Saint-Jacques du Haut-Pas, à Paris - Nicolas-Charles Roussel, confesseur des Hermites à Grosbois, au diocèse de Paris - Pierre Saint-James, de Caen, au diocèse de Bayeux, recteur de l’Hôpital général, à Paris - Jacques-Louis Schmid, de Paris, curé de Saint-Jean l’Évangéliste, à Paris - Jean-Antoine Seconds, de Rodez, ancien jésuite, chapelain de l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Pierre-Jacques de Turménies, de Gournay-en-Bray, au diocèse de Rouen, grand-maître du Collège de Navarre, à Paris - René-Joseph Urvoy, de Plouisy, au diocèse de Tréguier, maître de conférences au séminaire des Trente-Trois, à Paris - Nicolas-Marie Verron, de Quimperlé, au diocèse de Cornouaille, ancien jésuite, directeur des religieuses de Sainte-Aure, à Paris.
    Diacre : Pierre-Florent Leclercq ou Clerq, de Hautvillers, au diocèse d’Amiens, élève au séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris.

    Laïcs : Sébastien Desbrielles, de Bourges, maître d’hôtel à l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Louis-François Rigot, d’Amiens, sous-sacristain à l’Hôpital de la Pitié, à Paris - Jean-Antoine de Villette, de Cateau-Cambrésis, au diocèse de Cambrai, ancien officier, retiré au séminaire Saint-Firmin.

    Martyrs de Paris et prêtres pour la plupart, le lendemain du massacre perpétré au couvent des Carmes, sous la Révolution française, ils furent à leur tour mis à mort sans jugement, quelques-uns à la prison de la Force, tous les autres au séminaire Saint-Firmin transformé en prison.