Au rythme de l'année liturgique - Page 16
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À Liège, le dimanche 4 juin 2023 à 15h : concert « Mozart à l’église du Saint-Sacrement » (Bd d’Avroy, 132)
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Le lundi de la Pentecôte : une place de choix pour "Marie Mère de l'Eglise" dans le calendrier liturgique
Lundi de la Pentecôte : le pape offre une place de choix à Marie mère de l'Eglise
Rédigé par Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements et le cardinal Robert Sarah (archive du dans Religion (L'Homme Nouveau)
L'Eglise catholique a toujours accordé une place importante à la Sainte Vierge. Elle déclarait dèjà, en 1964, par l'intermédiaire du Pape Paul VI, la bienheureuse Vierge Marie "Mère de l’Eglise", constatant que “le peuple chrétien tout entier honore toujours et de plus en plus la Mère de Dieu par ce nom très doux”. Une place de plus en plus importante était donnée à ce titre, par différents biais : messe votive, faculté d’ajouter l’invocation de ce titre dans les Litanies Laurétanes...
Désormais, par une décision du pape François, le lundi de la Pentecôte la mémoire de Marie Mère de l’Eglise sera obligatoire pour toute l’Eglise de Rite Romain. Vous retrouverez ici le décret sur la célébration de la bienheureuse Vierge Marie Mère de l’Eglise dans le Calendrier Romain Général ainsi qu'un texte explicatif du Cardinal Robert Sarah.
Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements
DECRET sur la célébration de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Eglise, dans le Calendrier Romain Général
La joyeuse vénération dédiée à la Mère de Dieu dans l’Eglise contemporaine, à la lumière de la réflexion sur le mystère du Christ et sur sa propre nature, ne pouvait pas oublier cette figure de Femme (cf. Gal 4, 4), la Vierge Marie, qui est à la fois Mère du Christ et Mère de l’Eglise.
Ceci était déjà en quelque sorte présent dans la pensée de l’Eglise à partir des paroles prémonitoires de saint Augustin et de saint Léon le Grand. Le premier, en effet, dit que Marie est la mère des membres du Christ, parce qu’elle a coopéré par sa charité à la renaissance des fidèles dans l’Eglise; puis l’autre, quand il dit que la naissance de la Tête est aussi la naissance du Corps, indique que Marie est en même temps mère du Christ, Fils de Dieu, et mère des membres de son Corps mystique, c’est-à-dire de l’Eglise. Ces considérations dérivent de la maternité de Marie et de son intime union à l’œuvre du Rédempteur, qui a culminé à l’heure de la croix.
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Nous sommes envoyés avec l’Esprit Saint, pour faire connaître l’amour de Dieu (homélie pour le dimanche de la Pentecôte)
Homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le Dimanche de la Pentecôte :
Disciples de l’Envoyé
28 mai 2023
Si nous sommes ici ce matin, c’est parce qu’il y a eu cet événement raconté dans l’évangile d’aujourd’hui : après sa mise au tombeau, Jésus se montre vivant, avec les marques des plaies de sa passion, au milieu de ses disciples, et il leur donne l’Esprit Saint pour les envoyer en mission. S’il n’y avait pas eu ce don de l’Esprit Saint, s’il n’y avait pas eu cet envoi en mission, nous serions encore en train d’adorer les dieux celtes ou romains, ou la lune et le soleil, et nous ne connaîtrions rien de ce Dieu qui aime les êtres humains et qui veut les tirer des chaînes du mal.
Avec ce qui nous est raconté, nous sommes à un tournant de l’histoire des religions : le christianisme envoie des messagers en mission. Le peuple juif n’avait pas de messagers de la bonne nouvelle. Sa vocation était de vivre avec Dieu, d’être quelque part sur la Terre le peuple qui apprend à vivre l’amour de Dieu, qui fait voir que Dieu s’intéresse à l’humanité, nous appelle, nous guide, nous apprend les chemins du bien, de la justice, de l’amour. Le peuple juif vivait cela, tant bien que mal, comme nous tous vivons tant bien que mal notre foi.
Mais voilà que Dieu a voulu passer la vitesse supérieure, créer des liens plus intenses avec tous les hommes. Alors paraît Jésus. Il est l’envoyé du Père, et assez vite les apôtres comprendront qu’il est Dieu lui aussi, ce qu’on comprendra en disant qu’il est la deuxième personne de la Trinité.
Dieu a donc un envoyé. Qui vient tout changer dans notre conception de la vie. Nous découvrons que le sens de la vie c’est l’amour. L’amour des amis mais aussi des ennemis. Nous découvrons que Dieu nous aime personnellement, et qu’il peut guérir nos cœurs blessés par le mal. Nous découvrons que la mort n’est pas le point final, mais que Dieu nous appelle à une vie éternelle près de lui, dans le bonheur d’aimer et d’être aimé. Nous découvrons que nous pouvons prier, nous retirer dans le secret pour être avec notre Dieu, pour passer du temps à penser à lui en l’aimant, pour tisser ce lien avec notre Créateur.
Jésus, le Christ, est l’envoyé, et aujourd’hui il dit : « de même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. La paix soit avec vous ! » Et c’est comme ça que les apôtres sont partis annoncer l’Évangile de proche en proche, et qu’un jour au IIIe siècle (Piat) puis au Ve siècle (les disciples de saint Martin, Éleuthère, etc.) et encore au VIIe siècle (Amand, Ghislain, Aldegonde, Waudru et Vincent, etc.) l’Évangile s’est implanté chez nous.
Les apôtres ont été envoyés avec l’Esprit Saint. Et nous aussi, nous sommes envoyés avec l’Esprit Saint, pour faire connaître l’amour de Dieu. L’Esprit Saint c’est Dieu lui-même qui se communique à nous et vient habiter en nous. Il nous fait comprendre que l’Évangile ce n’est pas d’abord un message, même un beau message de paix, mais que c’est un amour à vivre, que c’est entrer dans une vie où on se donne soi-même, où on s’engage par amour.
Qui veut se consacrer aux autres et à Dieu ? Qui veut prendre du temps pour sortir de lui-même, de ses projets, pour ouvrir son cœur, aider, consoler, encourager, défendre ? Quand nous abandonnons notre smartphone ou notre console pour regarder autour de nous, nous voyons bien quel bonheur nous pouvons donner en nous consacrant aux autres : une visite à quelqu’un qui est malade, un service à rendre, un effort pour arrêter de râler, etc. Ce n’est pas facultatif, ce n’est pas pour ceux qui en ont spontanément envie tandis que les autres font comme ils veulent. Si nous ne le faisons pas, l’Esprit Saint en nous est vivement contrarié. Il faut qu’on sache qu’il y a un Dieu qui aime le monde. Et nous, nous nous occupons de ses affaires, comme il nous l’a demandé. Nous sommes envoyés, et nous disons : notre Père, que ton Nom soit sanctifié !
Pour qu’on le sache, il faudra le montrer, et aussi qu’on le dise, il faudra ajouter le décodeur à tout le bien qu’on peut faire au nom de Dieu. Trouver un moyen pour que les gens avec qui nous sommes bons comprennent : il y a un Dieu qui veille sur toi encore plus que moi ! Invitons les gens à goûter l’amour de Dieu, invitons-les aux célébrations, à aller prier dans une église, à lire l’évangile, à aller se confesser pour entrer dans le pardon de Dieu, etc. Même aux gens des autres religions, nous devons annoncer : Dieu se fait proche de nous, il nous aime tendrement, il nous libère du mal. Il ne s’agit pas de chercher à convertir, mais à simplement faire savoir. Nous ne le faisons pas pour faire du chiffre, pour qu’il y ait du monde dans les églises. Mais parce que l’amour du Christ nous presse, lui qui dit : je suis l’envoyé, et je t’envoie.
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Messe de la Pentecôte : alleluia et séquence « Veni Sancte Spiritus »
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L’esprit du Seigneur remplit l’univers : alleluia ! (Introit de la fête de la Pentecôte)
Sg 1
7 L’esprit du Seigneur remplit l’univers : alleluia !
Lui qui tient ensemble tous les êtres,
il entend toutes les voix. Alleluia !
Ps 67
2 Dieu se lève et ses ennemis se dispersent,
ses adversaires fuient devant sa face. -
Pentecôte : les sept dons de l'Esprit Saint
"Les sept dons du Saint-Esprit : d’où viennent-ils et quels sont-ils ?
Is 11,1-4Nous les connaissons surtout pour les avoir entendus cités lors d’une cérémonie de Confirmation ou lors d’une Ordination. Tous les trois ans, il y est fait également allusion, le deuxième dimanche de l’Avent, dans la première lecture lue à la messe.
Ils viennent en fait d’un oracle du prophète Isaïe (Is 11/1-4) évoquant le messie à venir, attendu comme un lointain descendant du roi David et sur lequel « reposera l’Esprit du Seigneur, esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur ».
La traduction grecque de la Septante [1], suivie par la traduction latine de la Vulgate [2], dédoublèrent le sixième attribut qui donna dès lors « la piété » (traduit dans le lectionnaire liturgique par « affection filiale ») et « l’esprit d’adoration ». Ainsi naquit la traditionnelle liste des sept dons du Saint Esprit, attestée en Occident au moins depuis St Ambroise.Sans vouloir préciser dans le détail chacun de ces dons, on peut tout de même remarquer qu’ils forment des couples complémentaires :
La sagesse est la faculté de diriger sa vie; l’intelligence ou le discernement en est la mise en œuvre effective pour débrouiller les situations.
Le conseil est l’aptitude à prendre des décisions; la force permet de les exécuter.
La science est la connaissance de Dieu; la crainte du Seigneur, la piété filiale. L’une et l’autre forment une piété éclairée."[1] Voir Septante dans les Mots de la Tribu
[2] Voir Vulgate dans les Mots de la tribu
"Emprunté" à http://www.portstnicolas.org/Les-sept-dons-du-Saint-Esprit-d-ou.html
« Viens, Esprit Saint, et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumière.
Viens, Père des pauvres, viens, dispensateur des dons, viens, lumière de nos cœurs.
Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes, adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos ; dans la fièvre, la fraîcheur ; dans les pleurs, le réconfort.
Ô lumière bienheureuse, viens remplir jusqu'à l'intime le coeur de tous tes fidèles.
Sans ta puissance divine, il n'est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti.
Lave ce qui est souillé, baigne ce qui est aride, guéris ce qui est blessé.
Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, rends droit ce qui est faussé.
À tous ceux qui ont la foi et qui en toi se confient donne tes sept dons sacrés.
Donne mérite et vertu, donne le salut final, donne la joie éternelle. Amen » -
Hymne au Saint-Esprit: Veni Creator Spiritus
Veni, creator Spiritus,
Mentes tuorum visita,
Imple superna gratia
Quæ tu creasti pectora.Qui diceris Paraclitus,
Donum Dei altissimi,
Fons vivus, ignis, caritas
Et spiritalis unctio.Tu septiformis munere,
Dextræ Dei tu digitus,
Tu rite promissum Patris,
Sermone ditans guttura.Accende lumen sensibus,
Infunde amorem cordibus,
Infirma nostri corporis
Virtute firmans perpeti.Hostem repellas longius
Pacemque dones protinus ;
Ductore sic te prævio
Vitemus omne noxium.Per te sciamus da Patrem,
Noscamus atque Filium ;
Te utriusque Spiritum
Credamus omni tempore.Deo Patri sit gloria,
Et Filio, qui a mortuis
Surrexit, ac Paraclito
In saeculorum saecula. Amen.1.(Vatican 2015)
1) Viens, Esprit Créateur,
Visite l'âme de tes fidèles,
Emplis de la grâce d'En-Haut
Les cœurs que tu as créés.2) Toi que l'on nomme le Conseiller,
Don du Dieu Très-Haut,
Source vive, feu, charité,
Invisible consecration.3) Tu es l'Esprit aux sept dons,
Le doigt de la main du Père,
L'Esprit de vérité promis par le Père,
C'est toi qui inspires nos paroles.4) Allume en nous ta lumière,
Emplis d'amour nos cœurs,
Affermis toujours de ta force
La faiblesse de notre corps.5) Repousse l'ennemi loin de nous,
Donne-nous ta paix sans retard,
Pour que, sous ta conduite et ton conseil,
Nous évitions tout mal et toute erreur.6) Fait-nous connaître le Père,
Révèle-nous le Fils,
Et toi, leur commun Esprit,
Fais-nous toujours croire en toi.7) Gloire soit à Dieu le Père,
au Fils ressuscité des morts,
à l'Esprit Saint Consolateur,
maintenant et dans tous les siècles. Amen2.(Vatican 2020)
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Pourquoi le pèlerinage de Chartres séduit toujours plus
Le coup de froid jeté par le pape François depuis deux ans sur la liturgie traditionnelle n’a visiblement pas éteint la ferveur des catholiques attachés à la messe en latin, dite de saint Pie V. Cette année, pour la Pentecôte (fête célébrée 50 jours après Pâques marquant la révélation de l’Esprit Saint à la Vierge Marie et aux apôtres), pas moins de 16000 personnes venues de toute la France, dont près de 2000 de l’ouest (parmi eux, 500 Bretons), mais aussi d’Europe et d’autres pays du monde, sont déjà inscrites à la 41e édition du pèlerinage organisé entre Paris et Chartres par l’association Notre-Dame de Chrétienté.
Lu dans « Il Sismografo » :
(Jean-Marie Guénois, Le Figaro) ENQUÊTE –
« En ce week-end de Pentecôte, 16.000 pèlerins quitteront le parvis de l’église Saint-Sulpice à Paris pour rejoindre à pied la Beauce et sa célèbre cathédrale. Une affluence record. Au cœur d’une plaine de France, la colonne des pèlerins se déploie vers la cathédrale de Chartres. Charles Péguy chanta ce paysage, «océan des blés», «mouvante écume». C’était en 1912. Lui marchait pour implorer la guérison de son fils Pierre. «La route nationale est notre porte étroite», confiait-il à la suite de l’Évangile. Plus d’un siècle plus tard, l’atmosphère semble immuable. À l’horizon, au-dessus des épis de blé, les deux flèches de l’édifice religieux pointent vers le ciel. Notre-Dame de Chartres demeure un cap recherché.
Ils seront 16.000 catholiques à cheminer ce week-end de Pentecôte de Paris à Chartres sous la conduite de l’association Notre-Dame de Chrétienté. Présidée par un laïc, Jean de Tauriers, animée par des laïcs, cette organisation unie à Rome se revendique de la «tradition» dans l’Église. Ce qui signifie qu’elle se reconnaît dans la messe, dite en latin, selon le rite du missel de 1962, avant le concile Vatican II.
Cette nouvelle édition du «pèlerinage de Chartres» a engrangé comme jamais les inscriptions, au point d’avoir refusé du monde. Avec un tiers de demandes supplémentaires en un an, les responsables assurent qu’ils ont dû prendre cette décision pour tenir compte des normes de sécurité. Une première en quatre décennies pour ce pèlerinage lancé en 1983 par des catholiques français, inspirés par l’expérience du pèlerinage de Czestochowa en Pologne. Depuis, la colonne de priants, tel un fleuve tranquille, ne cesse de grossir.
Le périple n’est pas une promenade de santé. Chapelet à la main, bannière au vent, les 16.000 participants, répartis par «chapitres» de plusieurs dizaines de personnes et accompagnés par 330 prêtres, avalent les 97 kilomètres en seulement trois jours. Soit 30 kilomètres quotidiens, ce qui est beaucoup, même pour des marcheurs confirmés. Ils dorment sommairement en deux bivouacs sur des terres agricoles louées pour l’occasion. Entre les premiers arrivants et les derniers pèlerins qui fouleront l’esplanade de la cathédrale de Beauce, lundi 29 mai en début d’après-midi, en ayant quitté l’église Saint-Sulpice de Paris samedi au petit jour, trois à quatre heures s’écouleront… La longue file des marcheurs s’étire sur près de 10 kilomètres! La route ouverte par Péguy apparaît désormais bien étrécie.
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Fêté ce 27 mai : saint Augustin de Cantorbery
(Source) Augustin était prieur du monastère de Saint-André du Mont Coelius, l'une des sept collines de Rome quand le pape saint Grégoire le Grand vint le soustraire à la paix du cloître. Le pape se souciait fort du salut des Anglo-Saxons, ces barbares païens qui avaient envahi le brumeux pays des Bretons et que ces Bretons refusaient d'évangéliser. Pour eux, ils étaient leurs occupants envahisseurs. Avec quarante compagnons, moines comme lui, saint Augustin est envoyé par le pape en Angleterre, avec une escale à Lérins, une à Paris et d'autres encore, car la route est longue de Rome à Cantorbery.
La mission romaine reçoit l'appui d'Ethelbert, roi du Kent dont la femme est chrétienne. Il les installe à Cantorbery. La ferveur et l'éloquence des moines romains impressionnent le roi qui demande, à son tour, le baptême. Saint Augustin échoua par contre auprès des Celtes chrétiens du pays de Galles par manque de tact selon saint Bède le Vénérable. Lorsqu'il convoqua leurs évêques pour les amener à le reconnaître comme primat nommé par le pape et à adopter la liturgie romaine, il crut bon de rester sur son siège au lieu d'aller à leur rencontre. Les clercs bretons, irrités par l'ingérence de ces moines romains dans leur pays, repartirent sans rien céder. Saint Augustin continua d'opérer de nombreuses conversions chez les Anglais et fonda le siège de Cantorbery dont il devient l'évêque. Il se dépense alors pour asseoir la jeune Église d'Angleterre et multiplie les tentatives pour réconcilier les chrétiens bretons et anglais. Il y faudra cent ans.
Je sais que le Dieu tout puissant, à cause de ton amour pour ce peuple qu’il a voulu choisir, a montré de grands miracles. Il est donc nécessaire que ce don céleste te donne de la joie en même temps que de la crainte, de la crainte en même temps que de la joie… Nous devons nous rappeler la réponse du Divin Maître à ses disciples qui revenaient tout joyeux de leur prédication : « Ne vous réjouissez pas de cela, mais de ce que vos noms sont inscrits dans le ciel. »
Mémoire de saint Augustin, évêque de Cantorbéry en Angleterre. Envoyé avec d’autres moines romains par le pape saint Grégoire le Grand pour annoncer l’Évangile au peuple des Angles, il fut accueilli avec bienveillance par le roi du Kent, Éthelbert, et imitant la vie apostolique de l’Église primitive, il convertit à la foi chrétienne le roi lui-même et beaucoup de son peuple, et établit plusieurs sièges épiscopaux sur cette terre. Il mourut le 26 mai, vers 604.
Martyrologe romain -
Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, invite les fidèles à participer à une neuvaine de prière pour le Séminaire de la Castille :
Lu sur le site web « riposte catholique »
La situation est toujours bloquée entre Rome et Mgr Rey, ce dernier n’étant pas disposé à abandonner ses brebis. Mais les ordinations, déjà annulées l’an dernier, de six futurs diacres et de quatre futurs prêtres, sont toujours en suspens. Dans un message adressé ces derniers jours aux paroisses, le diocèse indique :
« Nous restons dans l’attente des conclusions de la visite apostolique, et de ce fait, les ordinations sont reportées à une date ultérieure. Nous espérons que celles-ci pourront se dérouler durant l’année civile en cours. »
Mais Rome donnera-t-elle seulement ces conclusions de la visite apostolique menée en février 2023 par Monseigneur Antoine Hérouard, archevêque de Dijon et Monseigneur Joël Mercier, ancien secrétaire du dicastère pour le clergé ?
Le bruit commence à courir que Monseigneur Jean-Marc Aveline, cardinal-archevêque de Marseille, où il n’y a plus de séminaire puisque les rares séminaristes (9 actuellement) sont envoyés à Aix-en-Provence, qui regroupe la formation de prêtres de Marseille, Aix et Arles, Alger, Ajaccio, Digne et Gap, Nice, la Guyane et Natitingou, aimerait bien mettre la main sur les nombreuses vocations du séminaire de La Castille.
26 MAI 2023 :
Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, invite les fidèles à participer à une neuvaine de prière pour le Séminaire de la Castille :
« Dans la lumière de la fête de la Pentecôte où l’Eglise célèbre la descente de l’Esprit Saint, je vous invite à prier pour le séminaire de la Castille, placé sous la protection de l’Immaculée Conception, et les 52 jeunes hommes en formation en vue du sacerdoce. Dans le cadre d‘une neuvaine de prière à l’Esprit Saint et par l’intercession de la Vierge Marie, nous demanderons au Seigneur que les ordinations puissent avoir lieu dans les meilleurs délais.
Pour que ce temps d’épreuve devienne un temps de fécondité et de grâce, je vous invite à prier chaque jour le Veni Creator et une dizaine de Je Vous Salue Marie du 3 au 11 juin.
Cette neuvaine se clôturera par la célébration de la Fête Dieu. »
+ Mgr Dominique REY
Ref. Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, invite les fidèles à participer à une neuvaine de prière pour le Séminaire de la Castille
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Philippe Neri, le saint de la joie (26 mai)
SAINT PHILIPPE NERI (source)
Le saint de la joie
La sainteté étonnante de Philippe Neri, ce prêtre italien décédé en 1595, lui a valu de la part de Goethe le titre de « Saint humoristique ». Or ce saint de la joie a vécu à une époque des plus sombres de l’Histoire de l’Église. En effet, il a vécu non seulement durant le terrible schisme qui a engendré en peu de temps au XVIe siècle le protestantisme luthérien et toutes sortes d’autres « réformes » qui ont divisé aujourd’hui les chrétiens issus du catholicisme en plus de 30,000 Églises ou sectes différentes. Non seulement cela, mais il a aussi vécu au temps la réforme de l’Église catholique qui impose une stricte discipline en mettant en place le Saint Office et l’Index des livres proscrits, en resserrant de plus la sévérité de l’Inquisition. Or voilà donc que surgit grâce à l’Esprit ce saint de la joie, des excentricités, des tours pendables et surtout de la foi profonde.
Saint Philippe Neri jaillit comme une lumière dans la nuit. Il y a aussi au XVIe siècle beaucoup d’autres saints merveilleux comme Thomas More, autre saint de l’humour, et Ignace de Loyola, Thérèse d'Avila et Jean de la Croix, François Xavier et François de Borgia et je ne sais trop combien d’autres.
Saint Philippe Neri, lui, est un simple prêtre séculier, originaire de Florence, qui vit durant de longues années presque sans bouger en plein cœur de Rome. Rien de si fantastique si ce n’est qu’il convertit des milliers de gens. Si bien qu’on décerne bientôt à Philippe le titre de « Réformateur de Rome ». L’illustre Henri Bremond en rajoute : « Philippe était l’un des grands créateurs de la Contre-Réforme, peut-être le plus grand de tous, aucun autre n’ayant sans doute travaillé avec autant de succès à modifier le visage de la Ville Éternelle en une époque totalement désespérée ». Cela dérange ses contemporains (les saints dérangent et irritent bien des gens) au point que saint Philippe est jalousé, calomnié et très souvent menacé de diverses condamnations, même par des papes. Mais il ne se décourage jamais tant son amour pour Dieu est immense. Voilà un exemple pour tous ceux que « l'Église fait souffrir » comme on dit souvent. Oui, il arrive trop souvent que ce que l'on appelle « l'Église » nous fasse souffrir. Heureusement les saints persécutés savent demeurer fidèles à l’Église, qui est l’Église des saints comme l’affirmait si bien Georges Bernanos*. C’est vraiment l’Église fondée par Jésus-Christ lui-même comme le découvrent de nos jours de nombreux pasteurs protestants, dans le monde entier, qui écoutent « The Journey Home », ou Le Retour à la Maison », à la télévision ou par l’internet, diffusé par EWTN, fondé par Mother Angelica. Ce sont de magnifiques entrevues menées par un ancien pasteur presbytérien, Marcus Grodi.
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Messe « tradi » : un rite qui attire les jeunes catholiques
Enquête SONDAGE EXCLUSIF du journal « La Croix » :
Entre sacralité, tradition et identité, une partie de la jeunesse catholique française semble sensible à la messe tridentine. L’édition 2023 du pèlerinage de Chartres prévoit d’ailleurs de battre des records de fréquentation, notamment grâce aux jeunes.
À l’occasion de la Pentecôte, La Croix a commandé un sondage exclusif pour étudier les orientations des jeunes catholiques qui se rendent aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), cet été à Lisbonne. Les résultats montrent une jeunesse confiante en l’Église, conservatrice et très pratiquante, à rebours de la société.