15 DÉCEMBRE | LES CHŒURS DE GARÇONS DE LIESSE CHANTENT À BRUXELLES
A 10h30 : Messe chantée en l’église Sainte-Catherine
A 18h : Concert d’œuvres sacrées à la Chapelle du Sacré-Cœur de Lindthout
Entrée libre
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15 DÉCEMBRE | LES CHŒURS DE GARÇONS DE LIESSE CHANTENT À BRUXELLES
A 10h30 : Messe chantée en l’église Sainte-Catherine
A 18h : Concert d’œuvres sacrées à la Chapelle du Sacré-Cœur de Lindthout
Entrée libre
Le 1er décembre prochain, messe dominicale du premier dimanche de l’Avent, à 10h00 en l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, à Liège : chant grégorien de la messe « ad te levavi », orgue et sonate d’Antonio Vivaldi (extraits) pour deux violons interprétée par l’ensemble instrumental Darius :
JPSC
De Prierenfamille.com :
DIAPORAMA POUR LE TEMPS DE L’AVENT
Pour les parents : retrouver rapidement l’essentiel sur le sujet dans une première étape.
Pour les parents avec les enfants : expliquer, adapter, échanger, prendre des résolutions…
sur Homelies.fr (archive 2007)
En ce dernier dimanche du temps ordinaire, nous célébrons la solennité de Jésus-Christ roi de l’univers. Cette fête fut instaurée par le pape Pie XI le 11 décembre 1925 par l’encyclique « Quas Primas » pour « ramener et consolider la paix par le règne du Christ ».
Les textes de la liturgie présentent plusieurs aspects de cette réalité. Le second livre de Samuel (1ère lecture) parle de l’unification de toutes les tribus d’Israël qui reconnaissent l’autorité royale de David comme dérivant de celle de Dieu. Le Psaume 121 (122), quant à lui, reconnaît Jérusalem, le trône de David, comme le point d’union de ces mêmes tribus pour adorer le Seigneur : « Jérusalem, te voici dans tes murs : ville où tout ensemble ne fait qu'un ! C'est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur. C'est là qu'Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur. C'est là le siège du droit, le siège de la maison de David ».
L’évangile présente de son côté une image de roi en net contraste avec celle qui ressort des lectures précédentes. Jésus, objet de dérision et de mépris, meurt sur la croix comme un criminel et l’écriteau qui est cloué au-dessus de lui et qui le désigne comme « roi des Juifs » n’y change rien !
C’est la deuxième lecture, extraite de la lettre de saint Paul aux Colossiens, qui nous donne la clef pour entrer dans ce mystère de la mort en croix du Christ comme sommet de la révélation de sa royauté sur l’univers. Il est capital de remarquer que l’apôtre des nations nous présente dans ce passage le règne universel du Christ à travers sa mort sur la croix en termes de réconciliation, de rédemption, de pardon des péchés et de paix : « Car Dieu a voulu que dans le Christ toute chose ait son accomplissement total. Il a voulu tout réconcilier par lui et pour lui, sur la terre et dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix ».
32ième Dimanche du Temps Ordinaire- Homélie du Frère Daniel BOURGEOIS, paroisse Saint-Jean-de-Malte (Aix-en-Provence) (source - archive 2016)
Lecture : Luc 20, 27-38
Je suis le Dieu des vivants
Frères et sœurs,
Le mariage est au service du patrimoine, donc il faut que le patrimoine reste dans la famille. Si un homme meurt sans descendance, il faut que le frère cadet se dévoue pour susciter une descendance. Cela faisait sans doute la joie des discussions théologiques des Sadducéens parce que c’était une prescription de Moïse, et cela apportait de l’eau au moulin des Sadducéens qui prétendaient qu’il n’y avait pas résurrection des morts comme Luc le rappelle. De l’autre côté, après avoir accompli le mariage, de qui la femme allait-elle être l’épouse ? Pour les Sadducéens, cela voulait tout simplement dire qu’il n’y avait pas de résurrection des morts. C’est plus simple de considérer que les lois mosaïques s’appliquent pour le monde présent, cela se termine normalement dans le monde présent, donc il n’y a pas de monde à venir. C’était une grande discussion à l’intérieur des différents mouvements et tendances spirituelles et théologiques juives à l’époque de Jésus, les Pharisiens croyaient à la résurrection des morts, tandis que les Sadducéens la niaient. Comme on sentait que Jésus avait plutôt un enseignement qui s’ouvrait à perspective de la résurrection des morts, les Sadducéens (il ne faut pas oublier qu’ils avaient beaucoup de pouvoir à Jérusalem), essaient de mettre Jésus en difficulté sur ce sujet.
Il y a une probabilité absolue pour que cette controverse se soit réalisée à peu près exactement comme elle est relatée par Luc. Vous pouvez consulter un certain nombre d’historiens, notamment John Paul Meier qui a écrit quatre mille pages sur les enseignements de Jésus, et vous constaterez que les controverses et les polémiques ont été enjolivées, mais celle-ci ne l’est pas du tout. Elle est d’une rigueur absolue et elle montre une empoignade assez violente. Le problème est grave, car si Jésus dit qu’il y a la résurrection des morts, il ne peut pas résoudre le cas pratique et s’il doit réfuter, il faut qu’il ait au moins une autorité aussi forte pour aller contre le précepte de Moïse dans la Loi. On ne peut pas jouer sur le sentiment. Il faut un argument venant de la Loi.
Jésus va répondre très nettement aux deux questions posées. La première question touche au mode de la résurrection : si on ressuscite, comment ressuscite-t-on ? La question des Sadducéens est comme un fusil à deux coups : que va-t-il se passer là-haut quand les sept frères vont retrouver la même femme ? Et ensuite, cela va-t-il vraiment se passer ? Il y a le mode et le fait. Le mode est le plus surprenant car la plupart du temps, on croit que Jésus élude la question en répondant qu’on peut donc penser que là-haut, on sera de purs esprits. Si c’était cela, la réponse ne serait pas très satisfaisante. Si nous ressuscitons, c’est dans notre corps, et pour Jésus et ses contemporains il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un corps sexué. Si l’on dit qu’on devient de purs esprits après la résurrection, on peut douter des sources de Jésus. A ce moment-là, la résurrection n’assure pas la continuité personnelle car notre sexualité fait partie de notre identité, donc il faudrait la supprimer. Il faut bien avouer que lorsque l’évangile est passé en tradition grecque et romaine, on s’est régalé du fait que nous allions devenir de purs esprits. Or, précisément dans la Bible les anges ne sont pas de purs esprits. Il y a deux indices fondamentaux pour prouver cela, dans le chapitre 6 de la Genèse (donc écrit mosaïque pour les auteurs de la controverse), on dit que les « fils des dieux sont venus séduire les filles des hommes ». Les fils des dieux, ce sont les anges. S’ils sont venus chercher les filles des hommes c’est qu’ils sont sexués. Cela fait un tel désordre que Dieu est obligé d’envoyer le déluge pour nettoyer la situation.
Le Choeur Universitaire de Liège fête Noël dans la belle cité de Liège avec deux œuvres majeures de Marc Antoine Charpentier : La Messe de Minuit et le Te Deum, interprétés dans la magnifique Cathédrale Saint-Paul, le samedi 7 décembre à 17h.
Pour ce concert exceptionnel, le Chœur ULiège s’est adjoint la participation du renommé Chœur de chambre Praeludium et de l’Ensemble Darius, un ensemble orchestral professionnel réputé dans la région pour ses nombreuses prestations de qualité.
Le concert sera placé sous la direction de Patrick Wilwerth, directeur artistique du Chœur ULiège.
Places numérotées à 15 et 20€ - étudiants 6€
Réservations : 0471/17 39 76
chœur@ulg.ac.be
FNAC place Saint-Lambert.
https://events.uliege.be/choeur/
A l’issue du concert, un bar à champagne accueillera les spectateurs dans les cloîtres de la cathédrale.
En prélude à ce concert, Jean Marc Onkelinx, musicologue, donnera une conférence sur Marc Antoine Charpentier, le vendredi 29 novembre à 20h dans le grand amphi de Zoologie (quai Van Beneden – Aquarium de Liège)
JPSC
De Vatican News :
La Bienheureuse Vierge Marie de Lorette. (AERONAUTICA MILITARE)
La Bienheureuse Vierge Marie de Lorette inscrite au calendrier romain
Le cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la discipline des Sacrements a signé un décret inscrivant la Bienheureuse Vierge de Lorette au calendrier romain général. C'est désormais le 10 décembre, jour où Notre-Dame de Lorette est fêtée dans son sanctuaire italien des Marches, que cette mémoire liturgique sera célébrée, rappelle le décret.
Situé non loin de la côte adriatique, le sanctuaire marial de Lorette est célèbre dans le monde entier pour abriter la "Maison sainte", celle où la Vierge Marie reçut l’Annonciation de l’Archange Gabriel.
Le Pape François s'était rendu le 25 mars dernier au sanctuaire de Lorette, jour de la solennité de l’Annonciation du Seigneur. En confiant à la Vierge toutes les vocations, le Saint-Père y avait signé l'exhortation apostolique post-synodale, rédigée suite au synode d'octobre 2018 sur "les jeunes, la foi et le discernement vocationnel".
«Cette célébration aidera tout le monde, en particulier les familles, les jeunes, les religieux et les religieuses, à imiter les vertus de celle qui a été disciple parfaite de l’Évangile, la Vierge Marie qui, en concevant le chef de l’Église, nous a également accueillis chez elle» peut-on lire dans le décret.
En voici la traduction française:
DÉCRET d’inscription de la célébration de la bienheureuse Vierge Marie de Lorette dans le Calendrier Romain Général
La vénération de la Sainte Maison de Lorette a été, depuis le Moyen Âge, à l’origine de ce sanctuaire particulier, fréquenté, encore aujourd’hui, par de nombreux pèlerins pour nourrir leur foi en la Parole de Dieu faite chair pour nous.
Ce sanctuaire rappelle le mystère de l’Incarnation et pousse tous ceux qui le visitent à considérer la plénitude du temps, quand Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, et à méditer à la fois sur les paroles de l’Ange qui annonce l’Evangile et sur les paroles de Vierge qui a répondu à l'appel divin. Adombrée par le Saint-Esprit, l'humble servante du Seigneur est devenue la maison de Dieu, l'image la plus pure de la sainte Église.
Le sanctuaire susmentionné, étroitement lié au Siège apostolique, loué par les Souverains Pontifes et connu dans le monde entier, a su illustrer de manière excellente au fil du temps, autant que Nazareth en Terre Sainte, les vertus évangéliques de la Sainte Famille.
Dans la Sainte Maison, devant l'effigie de la Mère du Rédempteur et de l'Église, les Saints et les Bienheureux ont répondu à leur vocation, les malades ont demandé la consolation dans la souffrance, le peuple de Dieu a commencé à louer et à supplier Sante Marie avec les Litanies de Lorette, connues dans le monde entier. D’une manière particulière, ceux qui voyagent en avion ont trouvé en elle leur patronne céleste.
En raison de tout cela, le Souverain Pontife François a décrété avec son autorité que la mémoire facultative de la Bienheureuse Vierge Marie de Lorette soit inscrite dans le calendrier romain le 10 décembre, jour de la fête à Lorette, et célébrée chaque année. Cette célébration aidera tout le monde, en particulier les familles, les jeunes, les religieux et les religieuses, à imiter les vertus de celle qui a été disciple parfaite de l’Évangile, la Vierge Marie qui, en concevant le chef de l’Église, nous a également accueillis chez elle.
La nouvelle mémoire doit donc apparaître dans tous les calendriers et livres liturgiques pour la célébration de la Messe et de la Liturgie des Heures; les textes liturgiques relatifs à cette célébration sont joints à ce décret et leurs traductions, approuvées par les Conférences épiscopales, seront publiées après la confirmation de ce Dicastère.
Nonobstant toute disposition contraire.
De la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, le 7 octobre 2019, mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie du Rosaire.
Robert Card. Sarah, Prefet
Arthur Roche, Archevêque Secrétaire
... mais, du coup, la fête liturgique de la translation de la sainte maison de Lorette est abrogée (source) :
Par un décret du 7 octobre 2019 , signé par le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin, le Préfet concède de célébrer le 10 décembre ce qui existait déjà : la fête mariale de la Bienheureuse Vierge de Lorette; et il abroge la fête de la translation miraculeuse de la Sainte Maison de Lorette, célébrée comme une fête liturgique depuis des siècles.
Dans la pratique, le Préfet remplace la célébration liturgique du miracle qui se réfère à la relique chrétienne la plus importante au monde (à part le Saint Suaire), par la célébration d’une simple fête mariale de Lorette, une fête comme les autres fêtes mariales, par exemple celle de Lourdes.
Mais il ignore aussi la Sainte Maison comme relique, la décrivant comme un « Sanctuaire qui rappelle l’Incarnation ».
Ce décret est important car la translation miraculeuse n’existe plus liturgiquement.
https://www.marcotosatti.com/2019/11/03/loreto-via-la-festa-della-traslazione-ma-perche-card-sarah/
Lire également : http://leblogdumesnil.unblog.fr/2007/12/10/65-de-la-translation-de-la-sainte-maison-de-lorette/
31e dimanche du T.O. :
Évangile : Lc 19, 1-10
Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr) (archive 2013)
Zachée est sans doute un des personnages les plus connus et aussi les plus sympathiques des évangiles. Pourtant on ne peut pas dire que ce soit un homme très fréquentable – du moins au départ de son itinéraire. Il est non seulement collecteur, mais « chef des collecteurs d’impôts » c’est-à-dire l’intermédiaire entre les receveurs de taxes et l’administration romaine. Ce poste était fort envié, car il permettait de brasser pas mal d’argent ; mais celui qui l’occupait était ipso facto exclu de la société civile et religieuse juive, en tant que collaborateur direct de l’occupant.
Saint Luc nous apprend qu’il « était de petite taille » : était-ce pour compenser un complexe d’infériorité qu’il avait consenti à ce métier peu honorable, mais qui lui donnait un pouvoir exorbitant sur son entourage ? Était-ce pour se venger des quolibets qu’il avait dû endurer durant son enfance ? Quoi qu’il en soit, sa petite taille lui joue à nouveau un mauvais tour puisqu’elle l’empêche de voir la route où Jésus va passer. On imagine sans peine les rires sarcastiques et revanchards de la foule qui, à la vue du petit homme, se ressert encore davantage pour l’empêcher de se glisser au premier rang.
« Il courut en avant et il grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là » : c’est probablement la détermination et l’astuce de Zachée, associées à l’absence de respect humain, qui le rendent sympathique malgré tous les antécédents qui plaident contre lui. La scène a quelque chose à la fois de cocasse et de bon enfant : un homme adulte, perché maladroitement sur un arbre et cherchant à se cacher dans les frondaisons qui s’étendent au-dessus de la route. La foule l’a bien sûr remarqué et ne manque pas de se moquer bruyamment de lui, trop heureuse de voir s’exposer au ridicule celui qu’elle redoute en d’autres circonstances.
Joli succès pour la 12ème édition de HolyWins, fête familiale autour de tous les saints
Liège, le 31 octobre 2019. Plus de 170 enfants et adultes ont fêté tous les saints ce mercredi 30 octobre après-midi au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon à Liège. La plupart des enfants étaient déguisés en saints ou saintes, voire en anges avec leurs grandes ailes blanches.
Tout a commencé par un grand jeu par équipe où chaque stand proposait une animation menant à la découverte d'un saint ou bienheureux belge, connus comme le père Damien, saint Hubert, saint Lambert, sainte Julienne ou moins connus comme Marie-Thérèse Haze, Hugues de Fosses ou Eve de saint Martin. Ensuite, le théâtre de marionnettes de l'Etoile a joué deux pièces qui ont régalés les enfants et leurs parents ou grands-parents. D'abord, un extrait de la vie de saint Hubert, grand chasseur devenu évêque de Maastricht-Liège, célèbre pour sa rencontre avec un cerf dans les bois de Fourons. Ensuite, une histoire très amusante de Tchantchès arrivant chez saint Pierre, donc au paradis. Les enfants ont été ensuite invités à vivre un temps de prière en musique et en chansons. Après un petit temps de prière méditative, ils ont pu déposer une bougie - électrique - au pied du saint Sacrement pour une intention de leur choix. Pour clôturer cette belle fête, un goûter gourmand a régalé petits et grands : gaufres et chocolat chaud préparés par les soeurs clarisses, et bien entendu des dizaines de crêpes au sucre de canne ou au choco !
Florence, co-organisatrice explique: "Holywins est une initiative de familles de la Communauté de l'Emmanuel impliquées dans leurs paroisses de la région liégeoise. Depuis 12 ans, nous organisons cette petite fête pour nos propres enfants, nos amis et tous ceux que cela intéresse. C'est intéressant de constater qu'elle grandit d'année en année. Plus de 600 enfants ont déjà participé à cette belle fête durant la semaine des congés de la Toussaint."
Nathalie, maman participante, dit: "C'est une grande joie de fêter les saints avec nos enfants. Je suis venue à Holywins avec mes enfants pour qu'ils apprennent la vie des saints qui sont un modèle sur nos chemins. Ce genre d'activités ouvre leur coeur."
Emma, enfant participante, déguisée en ange : "Je trouve que c'était chouette, un bon moment pour se regrouper avec les amis, les jeux étaient bien et le goûter aussi."
Pierre-Yves, participant, déclare: "Cela me semble important de vivre une après-midi sur le thème de la sainteté, de la lumière, surtout à un moment où certains célèbrent la mort et les ténèbres, car je crois que la mort est un passage vers la lumière."
Cette fête familiale Holywins, liée à la Toussaint, se développe un peu partout dans le monde, au Brésil, en Espagne, en Chine, en Colombie, aux Philippines, en France, en Italie ... et en Belgique.
Contact: holywins.liege (at) gmail.com
Page web d’Holywins: https://www.saintejulienne.
Page facebook: https://www.facebook.com/
Inscrivez-vous si vous voulez être tenus informés pour Holywins 2020:
https://docs.google.com/forms/
Voici la Toussaint et le jour des morts... (archive 2015)
Perdu dans le cosmos inerte et démesuré, l’homme pressent qu’il vit dans un autre ordre que celui de la matière si éphémère. La matière est sans doute emportée par la dégradation inévitable - la loi d’entropie -, mais n’existe-t-il pas une autre dimension, indépendante de l’espace et du temps, tels que nous les connaissons? Une chronique du P. Charles Delhez dans « La Libre Belgique »:
« L’homme sait que sa fiévreuse activité n’est qu’un petit phénomène local, éphémère, sans signification et sans but… Farouchement replié sur lui-même, il se consacre humblement, terrestrement, humainement, à la réalisation de ses desseins chétifs, où il feindra de prêter le même sérieux que s’il visait à des fins éternelles." (Je souligne). L’homme réduit à feindre ! Triste constat de Jean Rostand dans les dernières lignes de "L’homme" (1962). Au nom de la science laissée à elle-même, il réduit à une illusion cette soif d’infini qui nous taraude.
N’est-il pas aussi juste de dire que, grâce à la pensée et à l’amour, l’homme, "atome dérisoire perdu dans le cosmos inerte et démesuré" (J. Rostand), pressent qu’il vit dans un autre ordre que celui de la matière si éphémère ? Si, par définition, la science est matérialiste, l’être humain, lui, est aussi spirituel. La matière est sans doute emportée par la dégradation inévitable - la loi d’entropie -, mais n’existe-t-il pas une autre dimension, indépendante de l’espace et du temps ? Teilhard de Chardin, observant la montée de l’Esprit (il aimait les majuscules), parlait de néguentropie : à contre-courant de l’entropie, quelque chose grandit ! "Nul homme ne lève le petit doigt pour le moindre ouvrage sans être mû par la conviction, plus ou moins obscure, qu’il travaille infinitésimalement (au moins d’une manière détournée) pour l’édification de quelque Définitif" (Le Milieu Divin, 1927).
Dans l’univers biblique, la foi en la résurrection est assez tardive. Elle est née progressivement du questionnement face aux "martyrs d’Israël". Sous la domination des Grecs séleucides, deux siècles avant le Christ, des Juifs n’ont pas hésité à mourir plutôt que de renier leur foi à la demande de l’occupant. La fidélité au Dieu de vie les conduisait à la mort ! Dieu pourrait-il, lui, être infidèle ?
Il ne faudrait cependant pas en déduire que l’au-delà nous comblera au détriment de l’ici-bas qui ne serait qu’une pénible salle d’attente. Au contraire. C’est dans la mesure où nous sommes fidèles à l’"ici et maintenant" que le ciel trouve sa consistance. Si nous n’avons pas déjà un goût d’éternité chaque fois que nous vivons intensément, que nous nous aimons, que nous créons ou que nous nous engageons corps et âme, quel serait le sens d’une vie éternelle ? C’est précisément parce qu’il y a déjà de l’éternité dans ces moments que nous pouvons croire que le néant ne l’emportera pas.
L’éternité est la profondeur abyssale du présent. " La vie éternelle est immédiate, elle a déjà commencé puisqu’elle est éternelle. C’est donc dès maintenant qu’il nous faut établir entre nous des relations qui pourraient durer toujours", écrivait Louis Evely. Il ajoutait : "Commencez donc tout de suite votre vie éternelle. N’attendez pas." L’éternité, c’est le déploiement de ce qui palpite dans l’instant présent quand il est vécu avec amour. Nous pouvons le pressentir et l’affirmer, mais pas l’imaginer. Ainsi, tout est déjà dans le gland, mais qui peut décrire le chêne qu’il deviendra ?
Le "ciel" vient donc de la terre, et non pas, tel un deus ex machina, après elle. Il ressemble à une mosaïque que l’on compose peu à peu, avec de nombreux morceaux fabriqués durant cette vie ? Le ciel "n’est pas construit par Dieu seul : il l’est aussi par l’homme. C’est même, à vrai dire, la construction que l’homme fait de lui-même, avec la force de Dieu" (Giorgio Gozzelino). Une question de foi, évidemment, et non un savoir. Quand le croyant se demande ce qu’il restera de sa vie - question que nous nous posons tous un jour ou l’autre -, il ne sait pas répondre grand-chose, mais il fait confiance à son Dieu et lui remet son existence : elle sera en de bonnes mains. Et, en lui, nous retrouverons tous ceux qui nous ont précédés, ceux avec qui des liens d’éternité ont été tissés. »
Ref. Que restera-t-il de notre vie?
JPSC
En octobre 2006, Benoît XVI a réussi cette prouesse de consacrer une belle catéchèse à ces deux apôtres dont nous savons très peu de choses :
Chers frères et sœurs,
Nous prenons aujourd’hui en considération deux des douze Apôtres : Simon le Cananéen et Jude Thaddée (qu’il ne faut pas confondre avec Judas Iscariote). Nous les considérons ensemble, non seulement parce que dans les listes des Douze, ils sont toujours rappelés l’un à côté de l’autre (cf. Mt 10,4 ; Mc 3,18 ; Lc 6,15 ; Ac 1,13), mais également parce que les informations qui les concernent ne sont pas nombreuses, en dehors du fait que le Canon néo-testamentaire conserve une lettre attribuée à Jude Thaddée.