Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Au rythme de l'année liturgique - Page 153

  • Carême et confinement; feuillet du vendredi 27 mars : chemin de croix pour les enfants

    IMPRIMER

    2020_03_27_08_47_50_Greenshot.png

    TELECHARGER le PDF

  • Mandement de Carême de l’évêque de Liège : custos, quid de nocte ?

    IMPRIMER

    Veilleur, où donc en est la nuit ? Message de carême de Mgr Jean-Pierre Delville, en ce temps de crise sanitaire. Extraits :

    « Chers Frères et Sœurs,

    unnamed.jpg« Veilleur, où en est la nuit ? Veilleur, où donc en est la nuit ? » Telle est la voix que le prophète Isaïe a entendue autrefois, en période de détresse (Is 21,11-17). Elle retentit aussi à nos oreilles. Combien de temps notre crise sanitaire va-t-elle durer ? Nous venons tous les jours aux nouvelles. Comme au temps d’Isaïe : « Le veilleur répond : ‘Le matin vient, et puis encore la nuit… Si vous voulez des nouvelles, interrogez, revenez’. » Alors le prophète invite à la solidarité : « Allez à la rencontre de l’assoiffé, portez-lui de l’eau, accueillez le fugitif avec du pain ». Et il prophétise la victoire sur l’ennemi : il ouvre la voie à l’espérance.

    Nous aussi nous vivons une nuit, malgré le beau soleil du printemps. Le raz-de-marée mondial de l’épidémie de Coronavirus envahit notre quotidien et nos médias. Que reste-t-il de notre vie et de nos projets ? Que faisons-nous de nos journées, seuls ou en famille ? Comment nous organiser à nouveaux frais, face aux difficultés de déplacement et face au chômage professionnel ? Comment vivre la Semaine Sainte et le temps pascal dans ces circonstances ?

    La peur de l’ennemi invisible

    D’abord, on est frappé par la peur : la peur pour soi-même et sa santé ; la peur pour les autres et pour nos proches ; puis la peur des autres, qui pourraient nous contaminer ; et la peur pour notre avenir dans cette situation de paralysie sociale. Chacun est frappé d’une façon ou d’une autre : dans son travail, dans sa maison, dans sa santé, dans son moral, dans ses relations. Le virus est arrivé, c’est un ennemi invisible et nous cherchons à nous protéger. Nous sommes plus isolés que d’habitude et devons nous débrouiller pour beaucoup de choses ; nous devons aussi prendre des décisions, nous devons nous organiser, nous devons nous donner des consignes pour changer notre style de vie. On dirait que l’histoire s’est arrêtée et qu’il n’y a plus qu’une seule info sur les médias : le coronavirus. Les projets sont mis en veilleuse et rangés au fond des tiroirs. Les rendez-vous qui scandaient le cours du temps sont supprimés, les réunions sont reportées. Le risque est alors de nous replier sur nous-mêmes et sur nos problèmes, sur notre santé et sur nos proches.

    Le besoin de solidarité

    Pourtant, si le coronavirus nous a appris une chose, c’est à nous rapprocher affectivement les uns des autres. En étant séparés physiquement, nous découvrons que nous sommes appelés à être proches humainement. Nous découvrons de nouveaux moyens techniques pour nous contacter. Nous sommes dans l’action de grâces et l’admiration pour nos soignants et nos gouvernants. Nous ressentons mieux la nécessité du rapport écologique à la création. Nous nous sentons plus proches de tous ceux qui souffrent dans le monde. Nous découvrons notre destin commun. Jamais plus, le monde ne sera comme avant. Il devra être plus solidaire.

    Une deuxième chose que nous avons découverte, c’est notre fragilité : il suffit d’un petit virus pour que toute la société soit arrêtée et se trouve en grave crise économique et sociale. Tous sont touchés, du plus pauvre au plus puissant. Subitement, les scènes de détresse ne sont plus l’apanage des pays pauvres, mais aussi des pays riches. Cette crise nous pousse à redécouvrir nos vraies valeurs : le sens de la relation sociale, le sens de la sobriété, le sens de la spiritualité et de la foi.

    Lire la suite

  • Carême et confinement; feuillet du jeudi 26 mars : récits et expériences eucharistiques

    IMPRIMER

    2020_03_26_10_05_49_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • William Byrd (v.1540-1623) : Motet "Ecce Virgo concipiet"

    IMPRIMER

    Ant. ad Introitum. Is. 7, 14. (Introït)
    Ecce Virgo concípiet, et páriet fílium, et vocábitur nomen eius Emmánuel.
    Voici que la Vierge concevra et elle enfantera un Fils, et on l’appellera Emmanuel.

  • Covid-19 : Tous en prière pour l'Annonciation avec KTO

    IMPRIMER
    Téléchargez les images - 0

    Covid-19 : Tous en prière pour l'Annonciation

    Téléchargez les images - 1

    Le 25 mars, les catholiques fêtent l’annonce de l'Incarnation faite par l’ange Gabriel à Marie, c’est-à-dire la promesse de la naissance du Sauveur, promesse de guérison pour l’humanité. En ce temps de lutte contre la pandémie de Coronavirus, KTO relaie les invitations de prière du Pape et des évêques français et propose plusieurs rendez-vous en direct, en plus des temps de prière habituels de son antenne, à suivre sur KTO, ktotv.com et notre chaîne Youtube.

    12h : La prière du Notre-Père avec le Pape François, en communion avec les chrétiens du monde entier.

    15h30 : Le chapelet sera prié, depuis Lourdes, aux intentions des malades, des soignants et de toutes les communautés touchées par le virus. Il conclut la grande neuvaine à l’Immaculée Conception.

    19h30 : A l’appel de la Conférence des évêques de France, les cloches des églises de France sonneront à 19h30 ce mercredi. Et tous ceux qui le souhaitent sont invités à allumer une bougie à leur fenêtre.

    KTO invite à vivre ce temps en direct de la Grotte de Lourdes, pour écouter l’Evangile selon saint Luc (1, 26-38). Puis Mgr Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France, proposera une méditation pour accompagner la prière des téléspectateurs.

  • Carême et confinement; feuillet du 25 mars (Annonciation) : petite théologie du Rosaire selon Soeur Lucie de Fatima

    IMPRIMER

    2020_03_25_08_49_02_Greenshot.png

    TELECHARGER le PDF

  • Carême et confinement : feuillet du 24 mars; De l'éminente dignité des pauvres dans l'Eglise (Bossuet)

    IMPRIMER

    2020_03_24_13_00_10_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

     

  • Suivez quotidiennement en direct à midi la Messe du jour avec Mgr Aillet

    IMPRIMER

    En ces jours de confinement, il est désormais possible de suivre en direct sur le "web", tous les jours, à midi, la Messe célébrée par l'évêque de Bayonne, Monseigneur Marc Aillet.

    Il vous suffit pour cela de vous connecter chaque jour un peu avant midi à la page spécialement créée à cet effet, en cliquant sur le lien MESSE EN DIRECT

    Ce lien permet également à ceux qui n'ont pas pu les suivre en direct, de retrouver l'enregistrement des Messes célébrées depuis la chapelle de l'évêché de Bayonne, par ce prélat issu de la Communauté Saint-Martin.

    Mgr Aillet.jpg

    N'hésitez pas à diffuser le plus largement possible cette information, par mail ou par d'autres moyens, auprès de vos proches et de vos contacts. 

    Sursum corda !

    JPSC

  • Avec RCF : serrons-nous les coudes et brisons l'isolement (2e semaine)

    IMPRIMER

    SERRONS-NOUS LES COUDES - 2è semaine

    Merci pour vos très nombreuses réactions !
    Ensemble, développons la solidarité créative
    Carême 2020 - Se recentrer sur l'essentiel 
    Bruxelles-Liège-Wavre, 23 mars 2020. RCF, la Radio Chrétienne Francophone, se mobilise pour vous. Les 220 bénévoles et permanents de RCF en Belgique sont confinés et utilisent des outils distants. Ensemble, soutenons les isolés et protégeons les personnes les plus fragilisées de notre société. Envoyez nous vos:
    Témoignages serronsnouslescoudes@rcf.be

    Intentions de prière pour la messe: intentions@rcf.be

    9h-11h chaque jour
    "Serrons-nous les coudes"

    En direct et interactive. Infos, conseils, entraide, le point avec les experts. Témoignages et questions : 04 237 00 74 ou page Facebook ou serronsnouslescoudes@rcf.be

    semaine 19h, Samedi 17h
    Retrouvons-nous pour l'Eucharistie, ce moment de communion, en union aussi avec les malades et tous les isolés. Intentions de prières à intentions@rcf.be. Aussi en Facebook live. infos ici

    Lundi 23 mars 19h
    Retrouvons-nous pour l'Eucharistie avec l'abbé Ralph Schmeder, en union aussi avec les malades et tous les isolés. Intentions de prières à intentions@rcf.be. Accès: https://rcf.be/messes-confinees.

    Restez bien informés
    Informations locales, belges, internationales, indépendantes, constructives et documentées. 13 journaux par jour et des magazines de décryptages.Carême 2020


    Pendant le Carême, centrons-nous sur l'essentiel. Des personnalités et des anonymes racontent comment ils ont réorienté leur vie. Podcasts de 1.5 minutes.

    Grilles des programmes
    Liège - Découvrez l'ensemble de nos émissions et réécoutez des podcasts. Grille détaillée ici.

    Téléchargez l'app RCF
    Mise à jour début mars, elle offre plus de 200 nouveaux podcasts chaque semaine. Une offre unique soutenue par les 200 bénévoles et permanents de RCF en Belgique.

    Radio FM/DAB+
    Retrouvons-nous. Radio PURE Elan 3 DAB+/FM, capte toutes les radios FM et DAB+, écran couleur, réveil, minuterie, sortie AUX, disponible sur la boutique en ligne de RCF.Nous sollicitons votre soutien pour couvrir cette programmation spéciale belge ainsi que les frais de production et de retransmission des messes en Belgique. Ensemble, brisons l'isolement.

    Toutes les informations pour nous faire un don: https://rcf.be/don

    COMMUNICATION: « Serrons nous les coudes avec RCF »

  • La traversée : un parcours digital pour traverser l'épidémie de COVID-19 dans la paix de Jésus (avec le diocèse de Fréjus-Toulon)

    IMPRIMER

    Via Le Salon Beige :

    Le diocèse de Fréjus-Toulon crée un parcours digital de formation et de prière en période de confinement

    Le diocèse de Fréjus-Toulon crée un parcours digital de formation et de prière en période de confinement

    Alors qu’une douloureuse épidémie frappe notre pays, la neuvaine à Saint Joseph a rassemblé plus de 40 000 personnes. Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, veut continuer à soutenir cette communauté devenue brutalement virtuelle malgré elle, pour l’orienter vers ce qu’il y a de plus réel, ici et maintenant : le Christ.

    Notre pays est en confinement depuis lundi : comment traverser ce désert inédit, ce carême contraint et cette stérilité apparente dans l’espérance et dans la paix ? C’est l’objet de ce nouveau site, La Traversée, qui proposera chaque jour des messes en direct, des vidéos, des défis, des louanges, des éditoriaux, des formations et des témoignages.

    Vivez autrement le confinement en vous abonnant au parcours digital La Traversée, et en partageant cette invitation autour de vous !

    Lien vers le parcours digital : La Traversée

    Les

  • Carême et confinement; feuillet du dimanche 22 mars : Homélie et profession de foi de Paul VI lors de la clôture de l'année de la foi

    IMPRIMER

    2020_03_22_08_47_11_Greenshot.pngTélécharger le PDF

  • Une lumière qui dérange et réjouit (homélie du 4e dimanche de carême)

    IMPRIMER

    homélie du 4e dimanche de carême A, 22 mars 2020

    (une homélie entièrement dédiée à mes «paroissiens web», car je ne prêchais pas aujourd’hui)

    éclipse de mars 2015

    Aujourd’hui, Jésus, la lumière du monde, guérit un aveugle de naissance (Jn 9). La boue dont il enduit les yeux de l’aveugle nous renvoie à la poussière à partir de laquelle Dieu crée l’humanité (Gn 2,7), à laquelle s’ajoute ce qui vient de l’humanité du Fils de Dieu lui-même, ici sa salive. Si Dieu guérit cet homme, c’est parce qu’il est le Créateur et parce qu’il s’est risqué lui-même dans le monde, il s’est fait homme tout entier. Ô Jésus, donne-nous de savoir que tu es proche de nous, que tu ne nous regarde pas de loin mais que tu as visité toute notre humanité !

    La façon dont Jésus a guéri cet aveugle suscite diverses attitudes. L’aveugle découvre Jésus et croit en lui. Il y en a beaucoup qui s’interrogent, restent perplexes, sans trop se positionner, comme beaucoup aujourd’hui qui sont prêt à toujours passer à autre chose. Enfin il y en a d’autres qui s’opposent clairement à ce geste de miséricorde car il fut fait un jour de sabbat. Cette frange-là des pharisiens1 poursuivra son opposition à Jésus jusqu’à le conduire à la croix avec l’aide des grands prêtres.

    Cette tension croissante entre Jésus et les figures du judaïsme officiel a fait dire à beaucoup que Jésus s’était opposé à la religion établie, et qu’aujourd’hui encore l’Évangile ne peut pas être vécu à l’intérieur d’une « religion ». Il ne faudrait pas en rester à cette analyse superficielle. Car ce que Jésus pointe comme gros problème chez les pharisiens ou les grands prêtres ce n’est pas de faire partie de la religion établie, mais de penser qu’on peut servir Dieu sans y mettre son cœur. Par toute son attitude, Jésus montre avec quelle tendresse le Père cherche le cœur de l’homme pour l’unir à lui. À chaque pécheur il lance l’appel à la conversion. Personne n’est trop loin, trop perdu, trop pécheur pour revenir à Dieu. Dieu ne pactise pas avec le péché, mais il fait la fête au pécheur retrouvé, au pécheur qui accepte enfin de vivre de sa vie, de marcher sur ses chemins. Au contraire, la dureté du cœur devient un péché grave qui empêche de connaître la venue de Dieu et qui ferme à son action. « Le Seigneur regarde le cœur », disait-il au prophète Samuel (1 S 16,7). Voilà le point d’achoppement entre Jésus et les autorités religieuses.

    La religion peut fonctionner sans cœur. C’est un danger dont elle doit se garder, ce qui nécessite de toujours revenir à l’intériorité, à la tendresse et à la miséricorde. Mais le cœur seul ne suffit pas, car il ne garantit pas de nous ouvrir efficacement à Dieu. Croire en Dieu comme on le sent, coupé du christianisme officiel, ne fait pas connaître l’appel de Dieu, ne mène finalement pas à Dieu mais seulement à nous-mêmes — or nous sommes grands, à l’image de Dieu, mais aussi entachés de ténèbres que nous ne pouvons pas éclairer seuls. Qu’est-ce qui m’assure que c’est bien à Dieu que je m’ouvre et pas à une construction personnelle qui m’arrange bien pour le moment et que je divinise ? Qu’est-ce qui m’assure que je ne suis pas en train de croire pour me rassurer, pour me donner une béquille ? C’est bien le christianisme — comme religion du Dieu qui s’est fait homme et qui a parlé sur la Terre — qui réalise cela, avec ses dogmes contraignants et avec ses rites établis qui me conduisent loin hors de mes attentes spontanées. Et lorsque je m’ouvre au vrai Dieu plutôt qu’à mon petit divin de carnaval, alors la lumière peut pénétrer peu à peu au plus profond de mes ténèbres. Alors je marche de joies en joies, même s’il faut que je me dépouille de beaucoup de choses qui faisaient mon confort intérieur. Dieu est si grand, et nous sommes à son image !

    1Saint Jean n’y ajoute pas les scribes ou les anciens car il les assimile dans le terme « pharisiens ». Il utilise aussi le terme « juifs » pour désigner les opposants à Jésus.