Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Au rythme de l'année liturgique - Page 253

  • Sainte Jeanne de France

    IMPRIMER

    source : "Marie de Nazareth"

    Sainte Jeanne de France, fondatrice de l'Annonciade (1464-1505)

    Le règne de Louis XI ne se comprend tout à fait qu'aux lumières du bûcher de Jeanne d'Arc. C'est l'oeuvre spirituelle de Jeanne d'Arc qui a permis l'oeuvre temporelle de Louis XI. Si ce roi calculateur, rusé, quelque peu superstitieux, ne fut point un saint, sa fille Jeanne le sanctifia. Douloureuse, humiliée, offerte, canonisée par Pie XII, elle est la sainte de la Maison de Valois, la quatrième des dynasties de France.

    Une fille de roi dont l'enfance fut particulièrement humiliée

    Trente-trois ans après Jeanne d'Arc, une autre Jeanne, de France et de Valois, vient de naître. Qui la connaît ? Elle n'est pas au catalogue des grandes dames de l'histoire dont les médias nous offrent le programme des vies et des exploits, formant ainsi et à l'année longue, des modèles d'égéries passionnées plus que de femmes fortes. Elle n'est pas même non plus au catalogue habituel des saintes françaises. Bien qu'elle soit fille, soeur et femme de roi, aucune enfant ne sera plus asservie, aucune épouse plus méprisée que Jeanne, pas une féminité plus dédaignée, pas une reine ne sera plus humiliée. Elle est pourtant de celles dont le coeur souverain a porté non seulement les siens mais la vocation de son pays.

    Ce qui lui est refusé en premier, c'est sa naissance. Louis XI, son père, qui a déjà une fille Anne, pour aînée, attend un héritier mâle. Il le veut. Et promet à cet effet à Notre-Dame de Cléry, une statue en argent du poids du nouveau né. Aussi, lorsque la reine, Charlotte de Savoie, met au monde une fille, Jeanne, le roi révolté n'accorde pas une attention à l'enfant. Dépité par cette cadette, il lui préfèrera toujours la compagnie de ses grands oiseaux et de ses lévriers. Privée de la tendresse naturelle de son père, Jeanne a cependant une mère aimante et attentionnée. L'éducation chrétienne qu'elle reçoit de la pieuse reine Charlotte est d'autant plus décisive pour l'enfant que, dès ses première années, Jeanne révèle une véritable profondeur spirituelle.

    Lire la suite

  • La Chandeleur

    IMPRIMER

    present.jpgSens des cérémonies de ce jour d'après Missel.free

    (ci contre : la Présentation par Fra Angelico - Florence - San Marco)

    "Les diverses cérémonies que l'Eglise accomplit au jour de la Présentation du Seigneur au Temple sont comme un commentaire vivant de l'évangile lu à la messe ; les liturgistes du Moyen-Age en ont tiré des leçons édifiantes et salutaires. Pour Yves de Chartres, la cire des cierges signifie et représente la chair virginale de Jésus qui n'a point altéré, ni par sa conception ni par sa naissance, l'intégrité de Marie ; la flamme des cierges symbolise le Christ, lumière qui est venue illuminer nos ténèbres. Durand de Mende dit que « nous portons des cierges allumés en procession pour faire écho à la parole de Siméon qui salue en Jésus la lumière du monde, pour signifier l'humanité et la divinité du Christ, pour proclamer la pureté inaltérable de Marie, pour imiter les vierges sages qui accompagnent le céleste époux jusqu'au temple de la gloire. » Invocations au Père des lumières et à Jésus-Christ, lumière du monde, les prières de la bénédiction des cierges rappellent les touchantes circonstances des mystères de ce jour. L'usage de ces cierges bénits devra, selon les intentions de l'Eglise, procurer aux fidèles la santé de l'âme et du corps, les délivrer des ténèbres de l'erreur et du vice, leur montrer ce qui est agréable à Dieu et leur mériter l'entrée dans le séjour de l'éternelle lumière."

  • Les martyrs d'Angers

    IMPRIMER

    Fêtés aujourd'hui : Guillaume Repin et ses compagnons.

    Source : "Ut pupillam oculi"

    "Guillaume Repin naquit à Thouarcé ( aujourd'hui dans le Maine-et-Loire ), le 26 août 1709. ll entra à dix-neuf ans au séminaire d' Angers et fut ordonné prêtre. De 1734 à 1749, il exerça son ministère sacerdotal à la paroisse de Saint-Julien d' Angers, puis fut nommé curé à Martigné-Briand. et devint chanoine. Il fut aimé de ses paroissiens pendant ses longues années de service. Tout allait changer avec la révolution : au début les changements furent vécus dans un calme relatif ; mais lorsque. la constitution civile du clergé fut votée en 1791, la situation empira.

    Certains curés - les jureurs - prêtèrent serment; d' autres - les réfractaires - refusèrent et durent vivre dans la clandestinité. Le vieux chanoine Repin, lorsque le maire de Martigné-Briand vint lui réclamer les clefs de l' église et lui faire signer le document le 10 février 1791, refusa de s'exécuter. Il partit se réfugier à Angers; mais les désordres y faisaient des ravages. Il fut arrêté, le 17 juin 1792, et emprisonné, avec un grand nombre de prêtres réfractaires de la région, au séminaire transformé en prison.

    Lire la suite

  • La conversion de saint Paul

    IMPRIMER

    caravaggio-conversion-pd-wga.jpg

    la conversion de saint Paul par le Caravage (détail)

    source : missel.free

    Sur la route de Damas, à la tête d’une troupe de fanatiques, chemine un homme de trente ans, qu’on appelle alors Saul (plus exactement Shaoul). Juif de race, grec de fréquentation, et politiquement romain, il a bénéficié de trois cultures, il connait le grec, l'araméen et l’hébreu. Il revendique une double citoyenneté, celle de Tarse1 et celle de Rome. A Tarse, sa ville natale, il n’a fréquenté que les écoles de grammaire, puis il est allé chercher à Jérusalem sa culture supérieure à l’école de Gamaliel2. Moins tolérant que son maître il s’est vite mué en persécuteur des chrétiens. On le voit garder les vêtements de ceux qui lapident Etienne, ravager l’Eglise de Jérusalem et obtenir un mandat officiel pour engager des poursuites contre les chrétiens de Damas.

    Lire la suite

  • Yvette, l'ange gardien de Huy fêté le 13 janvier

    IMPRIMER

    Les XIIe et XIIIe siècles furent marqués, dans le pays de Liège, par un riche courant spirituel, marqué par l'engagement de "femmes religieuses" qui se consacrèrent à Dieu dans des recluseries ou dans des béguinages. Parmi elles, on peut citer Yvette (ou Juette) de Huy, Julienne de Cornillon ou encore Eve de Saint-Martin. Nous avons trouvé sur "la toile" un pdf consacré à la sainte hutoise et nous nous permettons de reproduire la notice ci-dessous; nous espérons que l'auteur ne nous en tiendra pas rigueur.

    "La vie de sainte Yvette nous est parvenue grâce à son confesseur et biographe, un chanoine prémontré du nom de Hugues de Floreffe*. Yvette est née en 1158, à Huy, dans une famille de la haute bourgeoisie; son père administrait les domaines de l'évêque de Liège. Malgré son désir de se consacrer à Dieu, elle est donnée en mariage à l'âge de 13 ans à Henri de Stenay, fils d'un grand bourgeois de Huy. Elle ne peut s'y opposer puisque c'est la coutume du temps. Mal préparée au mariage, Yvette prend en horreur la vie conjugale. Mais petit à petit, elle en vient à accepter son état et à aimer son mari.

    Lire la suite

  • Saint Aelred de Rievaulx, docteur de la charité et de l'amitié

    IMPRIMER

    StAelred.jpgAelred de Rievaulx (1109-1167)

    Aelred naquit vers 1109, d'une famille qui habitait le Nord de l'Angleterre. Enfant remarquablement doué, il fut élevé à la cour d'Ecosse avec le fils du roi. Aimer, être aimé, telle était sa nature. Lorsqu'il eut compris que rien ne doit être préféré à l'amour du Christ, il entra au monastère de Rielvaux, en 1135. Désormais rien de ce qui n'était assaisonné au sel de l'Ecriture Sainte ne put en aucune manière entraîner son affection.

    Saint Aelred, le "Docteur de la charité et de l'amitié"

    D'une grande douceur au milieu de ses frères, il les surpassait tous par sa vertu. En 1143, il fut envoyé comme abbé dans la fondation de Rievaulx à Revesby, près de Lincoln. Quatre ans plus tard, la communauté de Rievaulx l'élisait comme abbé. Aelred voulut que la gloire propre de sa maison fut d'être plus que toute autre la demeure de la charité et de la paix. De cette vertu qui lui était si agréable, il devait parler avec une grâce singulière dans les traités qu'il nous a laissés. Le “Miroir de la Charité”, et plus encore, le “Traité de l’amitié spirituelle” ont fait d'Aelred le “Docteur de la charité”, de l’amitié humaine tout spécialement, qui mène à Dieu.

    Lire la suite

  • Dimanche de l'Epiphanie : la joie d'être illuminés par la foi

    IMPRIMER

    Le commentaire du jour proposé par Evangile au Quotidien :

    Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
    3e sermon pour l'Épiphanie ; SC 166 (trad. SC p. 271)

    « Aujourd'hui, Seigneur, tu as révélé ton Fils unique aux nations » (Collecte)

          « Lève-toi, resplendis, Jérusalem, car elle est venue, ta lumière ! » (Is 60,1) Sois bénie, Lumière « venue au nom du Seigneur » ! « Le Seigneur est Dieu et il a brillé sur nous » (Ps 117,26-27). Par sa bienveillance, ce jour sanctifié par l'illumination de l'Église a brillé sur nous. C'est pourquoi nous te rendons grâce, « Lumière véritable qui éclaire tout homme venant en ce monde » (Jn 1,9), et qui, pour cela précisément, es venue dans le monde en prenant une forme humaine. Elle resplendit Jérusalem, notre mère (Ga 4,26), mère de tous ceux qui ont mérité d'être illuminés ; elle éclaire désormais tous ceux qui sont dans le monde. Nous te rendons grâce, Lumière véritable : tu t'es faite lampe pour éclairer Jérusalem et pour que le Verbe, la Parole de Dieu, devienne « la lampe de mes pas » (Ps 118,105)... Et elle n'a pas seulement été illuminée, elle a été « élevée sur un lampadaire », tout en or massif (Mt 5,15; Ex 25,31). La voilà devenue « la ville située au sommet des montagnes » (Mt 5,14)...pour que son Évangile brille aussi loin que s'étendent les empires du monde...

          Dieu, toi qui illumines toutes les nations, pour toi nous avons chanté : « Le Seigneur va venir, il illuminera les yeux de ses serviteurs ». Maintenant tu es venue, ô ma Lumière : « Illumine mes yeux, pour que je ne m'endorme jamais dans la mort » (Ps 12,4)... Tu es venue, Lumière des croyants, et aujourd'hui tu nous as donné la joie d'être illuminés par la foi, qui est notre lampe. Donne-nous aussi toujours la joie de voir s'éclairer ce qui reste en nous de ténèbres...

          Voilà la route qu'il faut prendre, âme fidèle, pour parvenir à la patrie où « les ténèbres seront comme midi » (Is 58,10) et « la nuit sera claire comme le jour » (Ps 138,12). Alors « tu verras et tu seras radieuse, ton cœur s'émerveillera et se dilatera », lorsque toute la terre sera remplie de la majesté de la lumière infinie et que « sa gloire sera manifestée en toi » (Is 60,5.2)... « Venez, marchons à la lumière du Seigneur ! » (Is 2,5) Alors « en fils de lumière » nous marcherons « de clarté en clarté, comme conduits par le Seigneur qui est Esprit » (2Co 3,18).

  • 15 janvier : messe de Saint Antoine à l'abbaye de Bois-Seigneur-Isaac

    IMPRIMER

    En la Fête de Saint Antoine le Grand

    "Père des moines"

    les moines de l’Ordre Libanais Maronite ont l’honneur de vous inviter à participer à la

    messe selon le rite maronite,

    durant laquelle les moines renouvelleront leurs vœux monastiques.

    le dimanche 15 janvier 2012 à 18h30

    Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac

    Monastère de saint Charbel

    1421-Ophain

    Rue Armand De Moor, 2

    Tél : 0032- 67 89 24 20

    "http://www.olmbelgique.org/"

  • L'"admirable échange"

    IMPRIMER

    Vatican Information Service, 4/2/2012

    LUMIERE DE LA NATIVITE

    CITE DU VATICAN, 4 JAN 2012 (VIS). La première audience générale de l'année s'est déroulée Salle Paul VI en présence de 7.000 personnes, devant lesquelles le Saint-Père a évoqué le mystère de la Nativité. La première réaction de joie face à cet évènement, a-t-il dit, est d'admirer le caractère extraordinaire de Dieu se faisant nouveau né. Notre coeur "est comme stupéfait de constater la proximité de Dieu, son intérêt pour l'homme, son entrée dans l'histoire", toutes choses qui découlent de la "vision de ce petit enfant sans défense que nous savons être le visage de Dieu... La Nativité est joie parce que Dieu, qui est le bien, la vie et la vérité de l'homme, s'abaisse jusqu'à la condition humaine, pour élever l'homme à lui. Il se fait si proche qu'on peut le voir et le toucher... Dans la Nativité, le ciel et la terre se rejoignent" et, dans cet "enfant qui a besoin de tout, c'est Dieu, l'éternité, la force et la sainteté, la vie et la joie qui s'unissent à ce que nous sommes, faiblesse et péché, souffrance et mort".

    Lire la suite

  • Au commencement était le Verbe...

    IMPRIMER

    L'un des mérites de la célébration de la messe avant la réforme consistait à nous remettre chaque jour en présence du mystère de l'Incarnation par la lecture du prologue de l'Evangile de Jean. Le comput des années tourne; nous voilà bientôt en 2012 mais, comme le rappelle la devise des chartreux, la Croix se dresse tandis que le monde tourne. Le mystère de l'Incarnation est l'axe définitif de ce monde changeant dont les variations ne devraient pas nous ébranler.

    Cet évangile est précisément l'évangile de ce 31 décembre :

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,1-18.

    Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
    Il était au commencement auprès de Dieu.
    Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui.
    En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
    la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.
    Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
    Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
    Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.
    Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
    Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne l'a pas reconnu.
    Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.
    Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
    Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.
    Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
    Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j'ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était. »
    Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce :
    après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
    Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

  • Les Saints Innocents

    IMPRIMER

    1228inn8.jpg

    Pieter Bruegel - Le massacre des Innocents - XVIe s.

    "Dieu permit le massacre des saints Innocents pour faire d'eux les prémices de la rédemption de Jésus-Christ. C'est la jalousie et la crainte qui poussèrent Hérode à commettre un crime inouï dans l'histoire; il en fut châtié et d'une manière terrible, car il mourut dans le désespoir et dévoré tout vivant par les vers.

    Saint Augustin nous a dépeint le saisissant tableau de cette horrible boucherie: "Les mères s'arrachaient les cheveux; elles voulaient cacher leurs petits enfants, mais ces tendres créatures se trahissaient elles-mêmes; elles ne savaient pas se taire, n'ayant pas appris à craindre. C'était un combat entre la mère et le bourreau; l'un saisissait violemment sa proie, l'autre la retenait avec effort. La mère disait au bourreau: "Moi, te livrer mon enfant! Mes entrailles lui ont donné la vie, et tu veux le briser contre la terre!" Une autre mère s'écriait: "Cruel, s'il y a une coupable, c'est moi! Ou bien épargne mon fils, ou bien tue-moi avec lui!" Une voix se faisait entendre: "Qui cherchez-vous? Vous tuez une multitude d'enfants pour vous débarrasser d'un seul, et Celui que vous cherchez vous échappe!" Et tandis que les cris des femmes formaient un mélange confus, le sacrifice des petits enfants était agréé du Ciel.

    Saint Jean, dans son Apocalypse, nous montre les saints Innocents entourant le trône de l'Agneau parce qu'ils sont purs, et Le suivant partout où Il va. "Demanderez-vous, dit saint Bernard, pour quels mérites ces enfants ont été couronnés de la main de Dieu? Demandez plutôt à Hérode pour quels crimes ils ont été cruellement massacrés. La bonté du Sauveur sera-t-elle vaincue par la barbarie d'Hérode? Ce roi impie a pu mettre à mort des enfants innocents, et Jésus-Christ ne pourrait pas donner la vie éternelle à ceux qui ne sont morts qu'à cause de Lui? Les yeux de l'homme ou de l'ange ne découvrent aucun mérite dans ces tendres créatures; mais la grâce divine s'est plu à les enrichir", aussi l'Église a-t-elle établi leur fête au plus tard dès le second siècle."

    Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

  • Un conte de noël ?

    IMPRIMER

    Christ au Zodiaque.jpgJésus est-il vraiment né le 25 décembre ? Il semblerait que oui d’après les études du professeur Shemarjahu Talmon, de l’Université hébraïque de Jérusalem.

    Ce professeur est parti d’un passage de l’évangile de Luc (1, 5-13) dans lequel il est dit qu’il y eut, aux jours d’Hérode, roi de Judée, un prêtre du nom de Zacharie, de la classe d’Abìa, marié à Elisabeth et il advint « comme il remplissait devant Dieu les fonctions sacerdotales au tour de sa classe qu’il fut, suivant la coutume sacerdotale, désigné par le sort pour entrer dans le sanctuaire du Seigneur et y brûler l’encens » ; un ange lui apparut alors et lui prophétisa la naissance d’un fils, qui serait appelé du nom de Jean (le Baptiste).

    Dans l’antique Israël, ceux qui appartenaient à la caste sacerdotale étaient répartis en 24 groupes qui, alternant dans un ordre immuable, devaient assurer le service liturgique au temple pendant une semaine, de samedi à samedi, deux fois par an. La classe de Zacharie, celle d’Abìa, était la huitième dans la liste officielle.

    Lire la suite