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Au rythme de l'année liturgique - Page 259

  • Jour des morts : quand le silence de Dieu est devenu presqu'une évidence

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    "Jour des morts" par Mgr Dubost

    « L’homme sans pouvoir était seul. Le temps de l’enfance était passé, où l’on tendait la main pour saisir une autre main, celle de sa mère, celle de la loi ou celle de Dieu. Certes, on pouvait tendre la main, mais on la tendait dans le vide. Toutes les victimes de ces années-là avaient tendu la main jusqu’à la dernière seconde où elles avaient crié ou prié, sur le gibet, sous la hache, sous la torture. Personne n’avait saisi cette main. Jusque dans mort, elle restait tendue, ouverte, ratatinée, seule. » Missa sine nomine, Calmann-Lévy, 1953

    Ces mots d’Ernst Wiechert, lus dans mon adolescence, sont restés dans ma mémoire. J’y ai pensé souvent. Et bien sûr à Auschwitz, à Dachau, mais aussi lors de morts que je n’ose qualifier d’ordinaire.

    Le monde a-t-il changé ? J’ai l’impression que beaucoup aujourd’hui, même s’ils le désiraient, n’osent plus tendre la main. Ils croient le monde vide et se résignent. S’ils veulent être brûlés et que leurs cendres soient dispersées, c’est pour rejoindre ce vide.

    Le silence de Dieu est devenu presqu’une évidence.

    L’inanité de toutes les promesses de vie, un Credo.

    La Toussaint, le jour des morts sont de discrets appels à résister.

    Il faut entendre dans nos déserts

    Dieu qui est là, présent... Une douce présence,

    une veilleuse qui fait entrevoir - le bonheur - la joie,

    Le caractère divin de notre humanité.

    Mgr Michel Dubost

    Évêque d’Évry - Corbeil-Essonnes

    Le 26 octobre 2011

    http://www.radinrue.com/breve6070.html

  • Célébration des défunts à Tourinnes-la-Grosse

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    55669195.jpgCe mercredi 2 novembre à 19H00
    en l'église romane

    de Tourinnes-la-Grosse

    (Brabant wallon, près de Hamme-Mille et de Beauvechain),

    l'archevêque de Malines-Bruxelles, Monseigneur André-Joseph Léonard,

    célébrera en latin

    la messe des fidèles défunts.

    La messe sera chantée en grégorien par des membres de l'Académie de Chant grégorien.

    En espérant vous y rencontrer.

  • Halloween vs Toussaint

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    "...Halloween est un résidu folklorique de la fête tra­ditionnelle celtique de Samain.

    Une fête d’outre-Atlantique !

                Halloween demeure un déri­vé du syncrétisme américain, une contre-fête servant de relais au matérialisme ambiant ! Il faut méditer sur ce détourne­ment de sens et sur les amal­games opérés entre Samain et Halloween. En effet, la perver­sité du monde moderne réside dans le fait de vanter explicitement Halloween, pour des rai­sons qui appartiennent à un hédonisme pratique, à un ludisme jouisseur et à une transgression de la religion et de la mora­le chrétienne tout en favorisant consciemment ou inconsciemment un satanisme festif. C’est en tout cas, au nom de la réha­bilitation d’une fête « tradition­nelle » que les publicistes et chargés de communication des grandes entreprises revendi­quent leurs marques associées à Halloween. On est pourtant là en présence d’une contrefaçon d’une fête traditionnelle. Il n’est guère étonnant que les manipulateurs de symboles que sont les agents de communication fassent leur sale boulot. Toute l’année, ils lancent des campagnes de publicité en utilisant les termes de jeunesse, de liberté, d’abondance - toutes valeurs traditionnelles inscrites dans tous les grands textes sacrés - mais comprises cette fois-ci dans un sens exclusivement matériel et non plus spirituel. Halloween participe du même processus où l’on se sert d’un vernis identitaire pour une entre­prise de désintégration spirituel­le et culturelle. « Pour la civili­sation celtique, comme d’ailleurs pour les autres civilisations tra­ditionnelles, la société ne peut se construire que sur le Beau, le Bon et le Vrai, toutes valeurs que l’on ne retrouve nullement dans la fête d’Halloween contemporaine », affirme avec raison Tugdual de Kervran, bon spécialiste de la tradition celtique. Il ajoute: « De plus, l’intégrité de la tradition cel­tique s’exprimait dans le sacerdo­ce druidique et uniquement en lui, nous pourrions dire para­phrasant la tradition chrétienne ‘hors du sacerdoce des druides, point de salut !’ (...) S’il a survécu quelques traits celtiques dans la fête d’Halloween, ils ne peuvent qu’être extrêmement altérés par le passage de la tradition celtique à la tradition chrétienne et surtout par le passage d’une réalité spiri­tuelle réservée, quant à sa com­préhension profonde, aux seuls initiés à des réjouissances pro­fanes ne bénéficiant en aucune façon de l’encadrement traditionnel nécessaire »[1)

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  • De la mort à la Vie

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    tombeau_vide.jpgLa fête de la Toussaint est celle de toutes les âmes sanctifiées qu’après la mort Jésus récapitule en Lui, jusqu’à ce que viennent les cieux nouveaux et la terre nouvelle du monde eschatologique: à la célébration de cette foi est aussi intimement liée la commémoration des défunts qui a lieu le lendemain.

    Comment accueillir ce mystère de la mort qui frappe toutes les formes éphémères de ce monde? Le site du magazine  "la Vie" nous invite aujourd’hui à y réfléchir. (lire la suite)

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  • 25 octobre : anniversaire de la dédicace des églises dont on ignore la date de consécration

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    Une curieuse fête, un peu comme une "Toussaint" des églises qu'on ne fête pas les autres jours de l'année. C'est l'occasion, sur missel.free.fr, de mettre en ligne cette belle homélie de saint Augustin "pour une dédicace" (Sermon CCCXXXVI) dont nous vous conseillons la lecture:

    "La solennité qui nous réunit est la dédicace d'une maison de prière. La maison de nos prières, nous y sommes ; la maison de Dieu, c'est nous-mêmes. Si la maison de Dieu, c'est nous-mêmes, nous sommes construits en ce monde, pour être consacrés à la fin du monde. L'édifice, ou plutôt sa construction, se fait dans la peine ; la dédicace se fait dans la joie..."

    lire la suite ici : http://missel.free.fr/

  • "Nous qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance"

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    L'Epître du jour : Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8,18-25.

    " Frères, j’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous. En effet, la création aspire de toutes ses forces à voir cette révélation des fils de Dieu. Car la création a été livrée au pouvoir du néant, non parce qu'elle l'a voulu, mais à cause de celui qui l'a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l'espérance d'être, elle aussi, libérée de l'esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la liberté, la gloire des enfants de Dieu. Nous le savons bien, la création tout entière crie sa souffrance, elle passe par les douleurs d'un enfantement qui dure encore. Et elle n'est pas seule. Nous aussi, nous crions en nous-mêmes notre souffrance ; nous avons commencé par recevoir le Saint-Esprit, mais nous attendons notre adoption et la délivrance de notre corps. Car nous avons été sauvés, mais c'est en espérance ; voir ce qu'on espère, ce n'est plus espérer : ce que l'on voit, comment peut-on l'espérer encore ? Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance."

  • Le bienheureux Jean-Paul II

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    jean-paul-ii.jpgAujourd'hui, on fête Jean-Paul II.

    Nous vous invitons à cliquer sur le lien suivant : http://www.vatican.va/holy_father/special_features/hf_jp_ii_xxv_fr.htm

  • « Tenez-vous prêts »

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    L'évangile du jour nous invite à nous tenir prêts; le commentaire du Bienheureux Newman proposé par "Evangile au quotidien" :

          Notre Sauveur a donné cet avertissement lorsqu'il était sur le point de quitter ce monde, du moins de le quitter visiblement. Il prévoyait les centaines d'années qui pourraient s'écouler avant son retour. Il connaissait son propre dessein, celui de son Père : laisser graduellement le monde à lui-même, en retirer graduellement les gages de sa présence miséricordieuse. Il prévoyait l'oubli où il tomberait parmi ses disciples eux-mêmes..., l'état du monde et de l'Église tel que nous le voyons aujourd'hui, où son absence prolongée a fait croire qu'il ne reviendra jamais.

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  • Rendre à Dieu ce qui est à Dieu (29e dimanche ordinaire)

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    "Benoît et moi" met en ligne la traduction d'une homélie de l'évêque de Cordoue que nous livrons à votre méditation en ce 29e dimanche "ordinaire"

    Dieu et César
    ----------------
    Dans l’Évangile de ce dimanche Jésus a établi un principe aux énormes conséquences pour la vie sociale des peuples et des nations, qui sont composées de personnes individuelles. «Donnez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » - Matthieu XXII, 21 – (ndt dans saVersion latine de la Sacra Biblia Vulgata Clementina : Reddite ergo quæ sunt Cæsaris, Cæsari : et quæ sunt Dei, Deo). Il s’agit d’un principe pré-politique d’une importance capitale, également de nos jours. Beaucoup de conflits qui aujourd’hui prennent naissance dans la vie sociale proviennent du non respect de ce principe que le Christ a introduit dans l’histoire et dans la vie des hommes et qui est un principe que se trouve à la portée de la raison humaine.

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  • Thérèse d'Avila, docteur de l'Eglise et réformatrice du Carmel (15 octobre)

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    ThA_3.jpg« Que rien ne te trouble
    Que rien ne t’épouvante
    Tout passe
    Dieu ne change pas
    La patience triomphe de tout
    Celui qui possède Dieu
    Ne manque de rien
    Dieu seul suffit ! »

     

     

    Trois citations puisées au hasard dans l’œuvre de cette personnalité hors du commun que l’on fête ce samedi :

    « La vie  n’est qu’une nuit à passer dans une mauvaise auberge » (cette citation avait beaucoup frappé le romancier Julien Green qui la recopie dans son célèbre « journal »)

    « Il ne s’agit pas de penser beaucoup mais de beaucoup aimer »

    « Quand il nous semble que Dieu, secrètement, nous fait comprendre qu’il nous écoute, il est bon alors de nous taire » (extrait du « Château de l’âme »)

    (nominis.cef.fr) Née dans une noble famille d'Avila en Castille, elle entre à 20 ans au Carmel. Elle se rend compte que les pratiques religieuses de cet Ordre se sont dégradées et elle veut le réformer pour le faire revenir à la Règle primitive, malgré bien des résistances. Elle fonde de nombreux couvents en Espagne. Elle vit des expériences mystiques très fortes et rencontre saint Jean de la Croix, lui même mystique. Elle nous a laissé des écrits de haute spiritualité, en particulier «Le château intérieur de l'âme» qui est une extraordinaire méthode de prière et d'oraison qui la range parmi les meilleurs guides de l'oraison contemplative. Paul VI la proclame Docteur de l'Église en 1970.

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  • Le bienheureux Newman

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    images.jpgMgr de Berranger, sur le site du diocèse de Belley-Ars trace ce portrait du bienheureux Newman

     

     

    "La conscience est ce qu’il y a de plus déterminant dans la figure de Newman. C’est quelqu’un qui parle à la conscience de notre humanité – non seulement pour l’Eglise mais bien au delà des seuls cercles chrétiens - et par là rejoint nos contemporains dans ce qu’ils ont de plus caché : Newman est d’abord une intelligence personnelle, et non l’homme d’une école. C’est surtout une personne et un cœur qui s’adressent à d’autres cœurs, selon sa devise…

    Mais il s’adresse aussi à l’intelligence. Et par delà le cœur et l’intelligence, il s’adresse aussi à la conscience qu’est-ce qui est juste ? qu’est-ce qui est bon pour l’homme ? qu’est-ce qui est de l’ordre de la créature - une créature qui doit répondre dans son existence et à travers tout l’itinéraire de sa vie à celui qui l’appelle ? (...)

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  • Un roi célèbrait les noces de son fils (28e dimanche "ordinaire" A)

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    le grand festin 1 16 eme siècle.jpgHomélie du Père Joseph-Marie

    « Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils » : voilà qui devrait nous rassurer quant aux intentions de Dieu à notre égard ! Conformément au protocole, ceux qui avaient eu l’honneur d’être « invités », sont avertis très officiellement par les serviteurs du roi que le grand jour est enfin arrivé. Stupéfaction : ils refusent de venir ! Chacun d’eux poursuit ses occupations comme si de rien n’était ; certains même passent leur mauvaise humeur sur les pauvres émissaires du roi, trahissant ainsi la vraie raison de leur refus : ils n’ont aucune envie de partager la joie d’un roi pour lequel ils nourrissent plutôt du mépris, du ressentiment, voire de la haine. Aussi la réponse ne se fait-elle pas attendre et les présomptueux vont payer très cher leur insoumission.

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