C’est une fois de plus Gabriel Ringlet, présenté comme prêtre et écrivain par La Libre, qui est invité à livrer un commentaire intitulé "Toussaint ou Halloween" à propos d’une des fêtes qui rythme le cycle liturgique : la Toussaint.
Commentaire que La Libre résume elle-même ainsi :
« Il n’y a pas de laide ou de belle mort. Personne ne sait comment il va l’affronter. Il est très important de rendre la mort présente dans sa vie, quand il fait beau, ou que l’on est en forme. La mort est un appel à être plus vivant ».
Les trois premières lignes de l’article résument parfaitement la tonalité du temps, et on oserait presque dire aussi l’aveuglement ou même l’absurde :
Les fêtes de la Toussaint et des morts continuent-elles d’être des moments forts de la société en dépit de sa sécularisation ? Sur le plan quantitatif, non, évidemment. On voit bien, depuis quelques dizaines d’années, un désinvestissement.
Et à la question de savoir si le rite de la mort a évolué, l’écrivain-prêtre préféré de La Libre, (journal qui fut catholique jusqu’au siècle dernier), il répond : Il a plutôt bien évolué. Du côté catholique, c’est une des plus belles réussites du concile Vatican II. On a quitté l’atmosphère de morbidité, le noir des tentures qui était aussi celui des discours, pour aller vers plus de lumière, plus de légèreté. Et l’écrivain-prêtre de se réjouir de l’évolution du rite de la mort, avec l’attention d’un anthropologue : « Ce qui me paraît très heureux, c’est que le rite évolue aussi du côté de la laïcité. Je trouve que la laïcité s’est mise à investir dans cette dimension anthropologique ».
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