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Eglise - Page 1328

  • La « Revolución » dans l’Eglise

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    Selon Jean Mercier sur son blog « paposcopie » :

    Depuis sept mois, le pape n’a cessé de dessiner les contours d’une révolution dans la façon d’exercer le pouvoir, qui touche en particulier les prêtres et les évêques. Mais la réforme en vue ne vise pas que la curie. Elle va se déployer tous azimuts, de la base au sommet.

    1. En finir avec le cléricalisme

    Cardinal-archevêque de Buenos Aires, Jorge Mario Bergoglio ne cachait déjà pas sa détestation du cléricalisme, fustigeant les abus de pouvoir des prêtres, soit par ingérence dans la liberté des personnes, soit par excès d’autoritarisme. Depuis sept mois, à plusieurs reprises, le pape a vitupéré les prêtres et leur tendance à gérer l’accès aux sacrements avec une « mentalité de douaniers » et les appelle à « prendre l’odeur de leurs brebis ».

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  • Dix fois plus de fidèles et 55 fois plus de prêtres...

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    C'est le développement qu'a connu l'Eglise en Corée du Sud en une soixantaine d'années...

    Sur Eglises d'Asie : 

    Le Vatican félicite l’Eglise sud-coréenne pour son dynamisme et l’invite à ne pas céder au matérialisme ambiant

    La visite en Corée du Sud de Mgr Filoni, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, a été l’occasion d’un bilan pour l’Eglise catholique dont le cardinal a souligné le dynamisme et l’élan missionnaire, tout en mettant en garde les fidèles contre la tentation séculariste et bureaucratique, héritages de la tradition confucéenne.

    Si la venue de Mgr Fernando Filoni, du 30 septembre au 6 octobre derniers, était motivée par la célébration du 50e anniversaire de l’érection du diocèse de Suwon, elle a permis au cardinal de rencontrer les évêques, les représentants des laïcs, les séminaristes et un très grand nombre de religieux appartenant à la dynamique communauté catholique de Corée du Sud, dont la croissance l’a fait surnommer le « tigre asiatique de l’Eglise ».

    Le 6 octobre à Séoul, lors de l’une de ses dernières allocutions, le préfet du dicastère romain s’est adressé tout particulièrement aux laïcs, rappelant que l’Eglise de Corée s’était bâtie sur le sang des martyrs et que la mission « ne pouvait ni ne devait être déléguée au seul clergé et aux religieux, ne serait-ce que parce qu’en Corée, les débuts de l’évangélisation avaient eu lieu à l’initiative de laïcs pleins de foi ».

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  • Sainte Russie ?

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    Trois millions de personnes défiant des températures glaciales pour vénérer la Ceinture Sacrée Marie venue du Mont Athos:

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    Lu sur le site Benoît et moi, cet extrait de la traduction du passage d’un livre de  Gianluca Marletta essayiste et co-auteur avec la journaliste Enrica Perucchietti, intitulé : "Histoire et idéologie du Nouvel Ordre Mondial", sorti fin 2012 en Italie : 

    « C'est la seule nation de tradition chrétienne qui peut interdire (pour cent ans!) les manifestations publiques du lobby homosexuel, «se fichant» royalement des accusations d'autoritarisme lancées par les «démocrates» sous toutes les latitudes; l'un des rares pays au monde où, selon tous les sondages et les statistiques, la religion est en croissance exponentielle et l'église nationale (orthodoxe) est de loin l'institution la plus populaire; un pays dévasté pendant des décennies par la dénatalité et la pratique de l'avortement facile et qui aujourd'hui, «récompense» chaque nouvelle naissance par une prime équivalente à 9.000 Euros; un pays qui a impitoyablement écrasé le terrorisme islamique local (celui tchétchène, de type salafiste, financé par l'Arabie saoudite), mais qui entretient des relations amicales avec une grande partie du monde islamique et est considéré, avec une sympathie évidente, par toutes les forces qui s'opposent, pour des raisons variées au «nouvel ordre mondial» conçu par les élites occidentales. Une nation qui, récemment, semble être entrée dans les bonnes grâces et l'espoir de beaucoup de catholiques (surtout laïcs) qui commencent à voir en elle presque une sorte de nouveau «bastion», ou un rempart de la chrétienté.

    Cette nation, unique dans son genre par l'extension géographique et la complexité culturelle, est la Russie: l'immense Russie eurasiatique aux espaces sans fin et aux exotiques coupoles dorées, charnière historique entre l'Europe et l'Asie, mais aussi centre de gravité de l'un des «poumons» du christianisme, celui de l'orthodoxie qui semble avoir conservé, avec ses forces et ses faiblesses, le goût de cette spiritualité archaïque qui semble désormais perdue ailleurs.

    Et pourtant, cette Russie, qui semble aujourd'hui presque reprendre en main l'héritage de Byzance, s'érigeant comme un bouclier contre les dérives à la fois culturelles et militaires de l'Occident post-chrétien, est la même qui il y a quelques décennies à peine, était encore «l'Empire athée» par excellence et, plus récemment, sous le régime de l'alcoolique et pro-occidental Boris Eltsine, semblait vouée à la ruine irrémédiable et à la totale dissolution sociale et politique.

    Ce qui s'est passé en Russie ces dernières années est donc un événement extraordinaire, une véritable «résurrection» qui, pour être compris, doit être jugé non pas avec nos catégories politiques, culturelles et morales occidentales, mais à partir de la Russie elle-même, de sa culture et de ses valeurs. »

    Commentaire de « Benoît et moi » : Poutine (je ne cherche absolument pas à dire qu'il est irréprochable - mais ceux qu'on lui oppose comme modèles de démocrates le sont encore moins) est toujours l'homme le plus haï au monde, à un certain moment, il a partagé ce "privilège" avec Benoît XVI... aujourd'hui, il a d'autres "partenaires", l'un d'eux s'appelle Viktor Orban, et c'est pour les mêmes raisons.

    Référence : De l'Empire du mal à l'Empire du Bien

    Pour les plus âgés d’entre nous le retournement de la société russe, après plus de 70 ans de glaciation soviétique,  a quelque chose d’irréel. Miraculeux ? En tout cas une leçon sur la fragilité des empires et des idéologies.

    JPSC

  • Ce week-end, à Rome, le pape accueillera la Vierge de Fatima et lui consacrera le monde

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    (selon le VIS) ... le Pape accueillera samedi Place St.Pierre la statue de Notre Dame de Fatima, qui sort exceptionnellement du sanctuaire. La dernière fut le 13 mai 2000 lorsque, dans le cadre du Grand Jubilé, Jean-Paul II s'adressa à la Vierge Marie. Cette fois le 13 octobre a été choisi car c'est en 1917 la dernière apparition de Fatima. Arrivée par avion, la statue sera portée en procession dans la chapelle de la résidence de Benoît XVI puis dans celle de la Maison Ste. Marthe, où le Pape François l'attendra. Le pèlerinage des familles, pour lequel on attend 150.000 familles provenant d'un cinquantaine de pays, se rendra sur la tombe de Pierre le matin et la veillée de prière présidée par le Saint-Père sur la place (à partir de 17 h) débutera par une heure de médiation et, à 16 h, la procession d'entrée de la statue. Après la cérémonie, elle gagnera le sanctuaire marial romain du Divino Amore pour une vénération nocturne. Elle sera ramenée au Vatican le lendemain matin pour la messe présidée à partir de 9 h 30' par le Pape qui, en conclusion récitera la prière d'intercession à la Vierge.

    Sur KTO : 



    10:30 : Direct de Rome - Messe à l'occasion de la journée mariale et Angélus

    A l'occasion de la journée mariale, le pape célèbre une messe Place Saint-Pierre. De façon exceptionnelle la statue de la vierge de Fatima sera amenée au Vatican pour l'occasion.

  • Vient de paraître: Vérité et Espérance/Pâque Nouvelle 3eme trimestre 2013

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    SOMMAIRE 

    Editorial : qu’est-ce qui est essentiel pour la foi ? 

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    L’encyclique « Lumen Fidei » : écrite à quatre mains

    Rio : les remèdes du docteur François

    Rome et la liturgie : sur quel pied danser ?

    Belgique : un nouveau Roi  Philippe, fils spirituel de Baudouin

    Liège accueille Mgr Delville

    Fontgombault : essaimage frontalier

    La K.U.L. va former des imams

    Benoît Poelvoorde : profession de foi

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    La vraie prière

    La troisième demande du Pater: « fiat voluntas tua »

    Quand l'Université s'intéresse au chant grégorien:

    Révisons notre catéchisme : Benoît XVI expose le dogme du péché originel…

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. , Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE. 

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:  BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

  • François incite à la vigilance face au démon dont la présence est à prendre au sérieux

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    Le Pape François exhorte à la vigilance face au démon (Radio Vatican)



    Nous devons toujours rester vigilants face aux tromperies du démon. C’est ce qu’a affirmé le Pape François lors de la messe de ce vendredi matin (11 octobre) en la chapelle de la maison Saint Marthe. Le Pape a souligné que le mal ne peut être vaincu par des comportements « à moitié » et qu’il faut suivre Jésus sans tergiversations. Il a également rappelé que nous ne devons pas confondre, relativiser la vérité dans la lutte contre le démon. 

    Jésus chasse les démons et quelqu’un commence à donner des explications pour « diminuer la force du Seigneur » : en concentrant l’homélie sur l’Évangile du jour, le Pape a souligné qu’il y a toujours la tentation de vouloir amoindrir le personnage de Jésus comme si il était « tout au plus un guérisseur », qu’il ne faut pas vraiment prendre « au sérieux ». Un comportement, a-t-il observé, qui est arrivé à nos jours ».

    Ne pas minimiser la réalité du démon

    « Il y a certains prêtres lorsqu’ils lisent ce passage de l’Évangile, celui-ci mais également d’autres passages, disent : Mais Jésus a guéri une personne d’une maladie mentale. Ils ne lisent pas ceci, n’est-ce pas ? C’est vrai qu’en ce temps-là nous pouvions confondre une épilepsie avec le fait d’être possédé par le démon ; mais il est également vrai qu’il y avait un démon ! Et nous n’avons pas le droit de minimiser la chose, comme pour dire : «Tous ceux-ci n’étaient pas possédés par le démon, c’étaient des malades mentaux. Non ! La présence du démon figure dans la première page de la Bible et la Bible finit avec la présence du démon, avec la victoire de Dieu sur le démon ». C’est pour cela, a averti le Pape, qu’ « il ne faut pas être naïf ». 

    Le Pape a donc fait remarquer que le Seigneur nous donne certains critères pour « discerner » la présence du mal et pour aller « sur la voie chrétienne lorsqu’il y a des tentations ». Un des critères est de « ne pas suivre la victoire de Jésus sur le mal seulement « à moitié ». Le Seigneur dit « Ou tu es avec moi ou tu es contre moi ». Jésus, a souligné le Pape, est venu détruire le démon, « nous offrir la libération de « l’esclavage du démon sur nous ». Et, a-t-il averti, nous ne pouvons pas dire qu’ainsi « nous exagérons ». « A ce point-là, il n’y a pas de nuances. Il y a une lutte et une lutte où se joue le salut, le salut éternel de chacun de nous ». Il y a ensuite le critère de la vigilance. « Nous devons toujours être vigilants – a exhorté le Pape- être vigilant face à la tromperie, à la séduction du mal. » 

    Un démon est chassé, un démon revient !

    «Lorsque l’esprit impur sort de l’homme, il rôde dans des endroits déserts cherchant un soulagement mais comme il n’en trouve pas, il dit : « Je reviens dans ma maison, là d’où je suis sorti. » Et quand il la trouve balayée et ornée, il va prendre sept autres esprits pires que lui, ils viennent et s’installent. Et ainsi, « l’ultime condition de cet homme devient pire que la précédente ». « l’Évangile d’aujourd’hui, a ajouté le Pape, commence par le démon chassé et finit avec le démon qui revient ! Saint-Pierre le disait « Il est comme un lion féroce qui rôde autour de nous ».

    « C’est ainsi. Mais Père, vous êtes un peu antique ! Vous nous faites peur avec ces choses. Non, pas moi ! C’est l’Évangile ! Et ce ne sont pas des mensonges : c’est la parole du Seigneur ! Nous demandons au Seigneur la grâce de prendre ces choses au sérieux. Il est venu lutter pour notre salut. Il a vaincu le démon ! S’il vous plait, ne faisons pas d’affaires avec le démon. Il cherche à retourner à la maison, à prendre possession de nous…Ne pas relativiser, être vigilent ! Et toujours avec Jésus. »

  • Eglise : de nouvelles tensions autour des formes des célébrations liturgiques ?

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    C'est ce que l'on peut conclure à la lecture de ce qui suit et a été publié sur chiesa.espresso par le vaticaniste Sandro Magister :

    TROIS RAISONS POUR UNE INQUIÉTUDE

    Dans le domaine de la liturgie, le pape Bergoglio a pris jusqu’à maintenant deux décisions publiques.

    La première est celle qui a fait le plus de bruit : l’interdiction faite à la congrégation des religieux franciscains de l'Immaculée de célébrer la messe selon le rite ancien :

    Pour la première fois François contredit Benoît

    Cette interdiction a été perçue comme une limitation apportée à la liberté de célébrer la messe selon le rite ancien que le pape Benoît a donnée à tout le monde par le motu proprio "Summorum pontificum" de 2007.

    L'intention du pape Ratzinger – exprimée dans une lettre adressée aux évêques du monde entier – était de rendre à la liturgie catholique la "splendeur de vérité" masquée par de très nombreuses innovations postconciliaires, grâce à un enrichissement réciproque des deux formes du rite romain, l’ancienne et la moderne.

    En revanche l'opinion du pape François à ce sujet est plus restrictive. Dans l’interview qu’il a accordée à "La Civiltà Cattolica", il a déclaré que la possibilité de célébrer la messe selon le rite ancien est une simple concession à la nostalgie de "personnes qui ont cette sensibilité".

    Bergoglio n’est pas tendre avec les traditionalistes. Dans la même interview, il a jugé "préoccupant le risque d’idéologisation du 'vetus ordo', son instrumentalisation". Et, en deux autres occasions, il les a qualifiés de partisans d’une "restauration d’attitudes et de formes dépassées qui, même au point de vue culturel, ne peuvent pas être significatives".

    *

    La seconde décision qui a été prise par le pape François dans le domaine de la liturgie a été de remplacer en bloc les cinq consulteurs du service des célébrations pontificales.

    Alors que les consulteurs précédents étaient en harmonie avec la manière de célébrer de Benoît XVI, on voit au contraire réapparaître, parmi les nouveaux, quelques-uns des plus ardents partisans des innovations introduites pendant le pontificat de Jean-Paul II sous la direction de Piero Marini, qui était alors maître des cérémonies pontificales.

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  • Monseigneur Léonard évoque l'euthanasie

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    Maria Chiara Biagioni, pour Sir Europe (Servizio Informazione Religiosa), s'est entretenue avec le Président des évêques belges, Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles.

    • Qu’est-ce qui pousse les gens vers l'euthanasie ?

    On revendique la liberté individuelle selon laquelle chacun est maître de la vie et la mort, et donc responsable du quand et du comment mourir. Un argument qui est sûrement en prise avec le contexte culturel actuel. Décider de mourir quand et comment l’on veut est pourtant un choix dans lequel sont impliquées d'autres personnes. Il exige que les médecins, les infirmier(e)s, le personnel médical, les pharmaciens s’adaptent à ma volonté et répondent à ma demande de mort. Il est donc illusoire de penser que le choix de l'euthanasie implique seulement la personne concernée ou se réfère à une liberté individuelle, parce que c'est un choix qui implique beaucoup de gens.

    • D'après votre expérience, quelles répercussions une loi sur l'euthanasie a-t-elle sur la société ?

    Elle nuit à la solidarité entre les citoyens. Au fond, la législation sur l'euthanasie encourage inconsciemment dans l'opinion publique l'idée que chacun doit résoudre seul ses propres problèmes. Ce que je crains le plus est précisément cette influence masquée et insidieuse, ce climat que cela génère en particulier auprès des personnes âgées, auprès de celles qui ne suffisent pas à elles-mêmes, et qui peuvent, dans des conditions difficiles, décider de signer un papier et penser qu’avec leur mort tous les problèmes seront résolus. Ne plus être à charge de quelqu’un. Le processus mental est clair: « je sens que je vieillis, que je commence à perdre mes facultés mentales et physiologiques, je ferais mieux de disparaître. » En ce sens, on a été très frappé par le cas du prix Nobel de médecine qui, à l'âge de 95 ans, pour ne plus être un fardeau pour son entourage, a décidé de demander l'euthanasie qui lui a été accordée. Au lieu d'une solidarité où l’on prend soin des plus faibles, on génère une sorte de libération implicite du faible au moment où il devient un fardeau pour la société. »

    • La Belgique prévoit après l'euthanasie pour des souffrances insupportables, qu’on l’étende à présent aux mineurs. Qu’est ce qui se passe à votre avis ?

    La presse internationale a accordé à juste titre beaucoup d'attention à la nouvelle concernant la personne qui a obtenu l'euthanasie parce que l'opération de changement de sexe ne s’est pas bien passée causant une souffrance psychologique qui lui a permis d'obtenir l'euthanasie. Je pense vraiment qu’il faut s’arrêter. Il y a aussi le projet de loi qui veut étendre le droit à l'euthanasie aux mineurs indépendamment du consentement de leurs parents. Je tiens à rappeler à cet égard que la loi belge n'autorise pas les mineurs à signer des contrats économiques, ni à se marier, ni à signer des actes qui engagent leur avenir mais, en revanche, si la loi devait passer, ils pourraient décider de mourir, même sans le consentement de leurs parents. Et enfin, il y a la volonté d'étendre l'euthanasie pour les personnes atteintes de démence et qui ne répondent plus d'elles-mêmes comme les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer. Ce sont des propositions qui minent les liens sociaux, mais aussi la solidarité entre les personnes. C'est une porte qui menace de s'élargir de plus en plus ".

    Mais déjà les médias se déchaînent pour fustiger les propos de l'archevêque, voir ICI

  • Inde : nouvelles attaques hindouistes contre des chrétiens au Karnataka

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    Les attaques antichrétiennes reprennent au Karnataka (EDA - MEP)

    Les attaques des hindouistes à l’encontre des chrétiens au Karnataka « se sont accélérées » ces derniers mois, rapporte l’Evangelical fellowship of India, qui recense plus d’une vingtaine d’agressions depuis juin. Des chiffres qui, selon le regroupement évangélique, ne rend pas compte de la réalité des violences antichrétiennes dans l’Etat, où l'enregistrement des plaintes se heurte à l'inertie, voire l'opposition de la police.

    Dimanche 11 août dernier, rapporte l'Indian Christian Activist Network (ICAN), le Rév. Paramajyothi, pasteur d’une Eglise pentecôtiste indépendante d’une soixantaine de fidèles à Monakalmuroo Taluk, dans le district de Chitradurga, était attaqué par un groupe d’hindouistes lors de l’office dominical. Les agresseurs, après avoir traîné le pasteur en dehors de l'église, en l’accusant de pratiquer des conversions forcées, l'avaient battu avec une grande violence devant ses fidèles, sa femme et ses deux enfants. Ils l'avaient ensuite traîné sur la route, le laissant presque nu et dans un état si grave qu’il ne pouvait être pris en charge par l’hôpital de Chitradurga lequel le faisait transférer dans un autre établissement pour soins intensifs.

    Dès qu’il a pu quitter l’hôpital, le pasteur envoyait un courrier au commissariat de police local pour demander la protection des forces de l’ordre, les hindouistes l’ayant menacé de mort s’il ne quittait pas le village sous huitaine. La police, refusant d’intervenir, se contentait d’enregistrer les plaintes des deux parties, les agresseurs comme la victime. Avant le Rév. Paramajyothi, deux autres pasteurs avaient été chassés du village par les mêmes hindouistes et avec les mêmes méthodes, rapportent aujourd'hui plusieurs témoins.

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  • L'institut de théologie orthodoxe Apôtre-Paul a été inauguré à Bruxelles

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    Lu sur Orthodoxie.com :

    Belgique: inauguration de l’Institut de théologie orthodoxe Apôtre-Paul à Bruxelles

    Le 5 octobre, à Bruxelles, a eu lieu l'inauguration de l'Institut de théologie orthodoxe Apôtre-Paul. Un compte-rendu est proposé sur cette page. Notamment en ligne également: le message du patriarche oecuménique, le discours de Mgr Pantéléimon, le discours de Mgr Athénagoras, des photographies.

  • Oubli ou omission ? Quand un prêtre des Pays-Bas est sanctionné.

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    Quand la presse titre : "Pays-Bas : un prêtre suspendu pour avoir oublié son texte", on peut être surpris par un tel intitulé quand on prend connaissance des faits. Voici ce qu'on peut lire sur le Figaro

    ... Le diocèse d'Utrecht, aux Pays-Bas, a annoncé mardi la suspension de Harry Huis in 't Veld, un prêtre catholique de 64 ans de la localité de Vinkeveen. En avril dernier, lors de la cérémonie du Jeudi saint, il n'avait pas prononcé les mots de la consécration lors de l'Eucharistie. La communion a été invalidée et le prêtre ne pourra pas officier pendant un an, selon une décision du diocèse.

    Lors de la cérémonie à l'église de la paroisse Sint Johannes de Doper (Saint-Jean-Baptiste), «le prêtre n'a pas prononcé tous les mots de la consécration du pain et du vin, ce qui rend celle-ci et la communion qui a suivi invalides», a déclaré Hans Zuijdwijk, le porte-parole de Willem Jacobus Eijk, cardinal archevêque d'Utrecht, dont dépend la paroisse Saint-Jean-Baptiste. Lors de la consécration de l'hostie, le prêtre n'a, notamment, pas prononcé les mots qui transforment le pain et le vin en corps et sang du Christ, selon la tradition catholique: «Ceci est mon corps livré pour vous» et «ceci est mon sang livré pour vous».

    La paroisse déjà connue pour ses oublis

    C'est le prêtre lui-même qui s'est dénoncé auprès de sa hiérarchie à Utrecht. Selon le diocèse, il ne s'agit pas d'un oubli de quelques mots, c'est l'ensemble de la prière eucharistique qui a été oubliée. Cet oubli est très «grave» parce qu'il invalide la totalité de la célébration du Jeudi saint, le jour même où l'Église catholique célèbre l'institution de l'Eucharistie en commémorant l'épisode de la Cène, lorsque le Christ a partagé le pain et le vin avec ses apôtres. «Il s'agit du sacrement le plus important et les fidèles qui étaient venus communier n'ont, en fait, pas pu le faire», a ajouté Hans Zuijdwijk.

    Selon le diocèse, cette paroisse est habituée aux «manquements» aux textes sacrés lors de célébrations, rapporte le site d'informations néerlandais ad.nl. À la suite de ces précédents faux pas, le diocèse avait d'ailleurs mis explicitement en garde le prêtre contre des sanctions en cas de nouvel oubli. «Le cardinal a donc décidé de suspendre le prêtre, qui ne pourra pas célébrer de messe pendant un an», a expliqué le porte-parole.

    Même s'il avait espéré une punition moins lourde, Harry Huis in 't Veld a déclaré avoir compris la décision du cardinal.

    Il est donc beaucoup plus approprié de parler d'omission - et d'omission volontaire - plutôt que d'oubli. Il s'agit bien d'une manifestation publique de la part d'un clerc exprimant sa volonté de se distancer à l'égard de ce que veut faire l'Eglise lorsqu'est célébrée l'Eucharistie. On comprend dès lors que son évêque ait pris acte de cette attitude et ait sanctionné son auteur.