Ant. ad Introitum. Introitus. Gal. 6, 14. | Introït |
Nos autem gloriári opórtet in Cruce Dómini nostri Iesu Christi : in quo est salus, vita et resurréctio nostra : per quem salváti et liberáti sumus. | Il faut que nous nous glorifions dans la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; en qui est notre salut, notre vie et notre résurrection, et par qui nous avons été sauvés et délivrés. |
Ps. 66, 2. | |
Deus misereátur nostri, et benedícat nobis : illúminet vultum suum super nos, et misereátur nostri. | Que Dieu ait pitié de nous et qu’il nous bénisse ; qu’il fasse luire sur nous la lumière de son visage et qu’il nous fasse miséricorde. |
Eglise - Page 1329
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Jeudi Saint : Trouvons notre gloire dans la Croix de Jésus
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Commérer, c'est faire comme Judas
Dire du mal des autres, c'est trahir Jésus comme Judas
Par le pape François
Anne Kurian
ROME, 27 mars 2013 (Zenit.org) - Le pape François a comparé les commérages à la trahison de Judas, au cours de la messe de 7h, ce 27 mars, Mercredi Saint, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, dans son homélie rapportée par Radio Vatican.
L’Evangile de ce jour rapporte la trahison de Judas, « l’un des douze, un des amis de Jésus, un de ceux qui lui étaient le plus proches », a fait observer le pape, pour 30 pièces d’argent (Matthieu 26,14-25).
Pour le pape François, Jésus devient « comme une marchandise : il est vendu ». Et cela arrive « tant de fois aussi dans le marché de l’histoire … dans le marché de notre vie, quand nous choisissons aussi les 30 deniers et laissons Jésus de côté, nous voyons le Seigneur qui est vendu », a-t-il poursuivi.
Le pape est allé plus loin : « Parfois, avec nos frères, avec nos amis, entre nous, nous faisons quasiment la même chose », notamment « quand nous jasons les uns sur les autres ».
Pour le pape en effet, le commérage est aussi « vendre » et « la personne sur laquelle nous jasons est une marchandise, devient une marchandise: c’est ce que Judas a fait ».
« Je ne sais pas pourquoi, mais il y a une joie obscure dans le fait de commérer », a ajouté le pape, qui a fait remarquer « avec quelle facilité nous faisons cela » : « Parfois les conversations commencent par de bonnes paroles, et, à l’improviste, arrive le commérage.»
Le pape a comparé le fait de médire au fait d’« écorcher l’autre » : « Chaque fois que nous jasons, chaque fois que nous ‘écorchons’ l’autre, nous faisons la même chose que Judas », a-t-il insisté.
Or, Judas, lorsqu’il a trahi Jésus, « avait le cœur fermé, il n’avait pas de compréhension, il n’avait pas d’amour, il n’avait pas d’amitié », a-t-il estimé, en soulignant que pour l’homme qui cancane, tout devient marché : « Nous vendons nos amis, nos parents ».
Le pape François a donc invité à « ne jamais dire du mal des autres personnes » : « Demandons pardon parce que nous le faisons à l’ami, mais aussi à Jésus, car Jésus est en cet ami, en cet amie. Et demandons la grâce de n’‘écorcher’ personne, de ne jaser sur personne », a-t-il ajouté.
"Et si, a-t-il ajouté, nous nous apercevons que quelqu’un dit du mal de nous, ne rendons pas la justice avec notre langue, mais prions le Seigneur pour lui, en disant “Seigneur, aide-le!”. »
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Quand Thérèse décline le verbe aimer
Le Jeudi Saint est par excellence le jour de l'Amour... Un florilège dans les écrits de Thérèse de Lisieux :
Le Christ est mon amour, il est toute ma vie. (Poésie 26)
Je ne puis craindre un Dieu qui s'est fait pour moi si petit… Je l'aime !… Car il n'est qu'amour et miséricorde. (Lettre 196)
Pour vous aimer comme vous m'aimez, il me faut emprunter votre propre amour, alors seulement je trouve le repos. (Manuscrit C, 35)
Pour moi, je ne connais pas d'autre moyen pour arriver à la perfection que 'l'amour'... Aimer, comme notre coeur est bien fait pour cela!... (Lettre 109)
Je comprends si bien qu'il n'y a que l'amour qui puisse nous rendre agréables au bon Dieu que cet amour est le seul bien que j'ambitionne. ( Lettre 196)
Vivre d'amour, c'est donner sans mesure, Sans réclamer de salaire ici-bas. Ah ! sans compter je donne, étant bien sûre Que lorsqu'on aime on ne calcule pas. (Poésie 17)
Aimer, c'est tout donner et se donner soi-même. (Poésie 54)
Oh ! que notre religion est belle, au lieu de rétrécir les cœurs, comme le croit le monde, elle les élève et les rend capables d'aimer, d'aimer d'un amour presque infini, puisqu'il doit continuer après cette vie. (Lettre 166)
Voilà comment se consumera ma vie. N'ai d'autre moyen de te prouver n amour, que de jeter des fleurs, c'est-à-dire de ne laisser échapper aucun petit sacrifice, aucun regard, aucune parole, profiter de toutes les plus petites choses de les faire par amour. (Manuscrit B, 4)
Mes mortifications consistaient à briser ma volonté, toujours prête à s'imposer, à retenir une parole de réplique, rendre de petits services sans les faire valoir. (Manuscrit A. 68)
Surtout ne lui refusons pas le moindre sacrifice. Tout est si grand en religion… Ramasser une épingle par amour peut convertir une âme ! Quel mystère ! Ah ! c'est Jésus qui peut seul donner un tel prix à nos actions, aimons-le donc de toutes nos forces. (Lettre 164)
Je ne veux pas amasser de mérites pour le Ciel, je veux travailler pour votre seul Amour, dans l'unique but de vous faire plaisir, de consoler votre Cœur Sacré en vous sauvant des âmes qui vous aimeront éternellement. (Acte d'offrande)
Je sentis en un mot la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m'oublier pour faire plaisir et depuis lors je fus heureuse ! (Manuscrit A, 45)
Je comprends maintenant que la charité parfaite consiste à supporter les défauts des autres, à ne point s'étonner de leurs faiblesses, à s'édifier des plus petits actes de vertus qu'on leur voit pratiquer.
Quand vous êtes exaspérée contre quelqu'un, le moyen de retrouver la paix c'est de prier pour cette personne. (CSG, 150)
Afin de n'être pas jugée du tout, je veux toujours avoir des pensées charitables, car Jésus a dit: "Ne jugez pas et vous ne serrez pas jugés." (Manuscrit C, 13)
Jésus ne regarde pas autant à la grandeur des actions ni même à leur difficulté qu'à l 'amour qui fait faire ces actes. (Lettre 65)
Voilà donc tout ce que Jésus réclame de nous, il n'a point besoin de nos œuvres, mais seulement de notre amour. (Lettre 196)
Quelle grâce quand le matin nous ne nous sentons aucun courage, aucune force pour pratiquer la vertu.(…) C'est alors le moment difficile, on est tenté de laisser tout là ; mais dans un acte d'amour, même pas senti, tout est réparé et au-delà ; Jésus sourit… (Lettre 165)
J'ai compris que sans l'amour, toutes les œuvres le sont que néant, même les plus éclatantes…(Manuscrit A, 81)
Je compris que si l'Eglise avait un corps, composé de différents membres le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas, je compris que l'Eglise avait un coeur, et que ce coeur était brûlant d' amour. (Manuscrit B, 3)
Je compris que l'Amour seul faisait agir les membres de l'Eglise, que l'Amour renfermait toutes les vocations, que l'Amour était tout, qu'il embrassait tous les temps t tous les lieux… en un mot qu'il est éternel ! : ô jésus, mon Amour, ma vocation enfin je l'ai trouvée, ma vocation c'est l' Amour ! (Manuscrit B, 3)source : http://www.couventsaintetherese.com/therese/ecrits/PE_Amour.asp
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Le discours (décisif ?) du cardinal Bergoglio avant le Conclave ...
Zenit.org a mis en ligne un discours prononcé par la cardinal Bergoglio lors des fameuses "congrégations" qui ont précédé la tenue du conclave. Il a clairement exposé sa conception d'une Eglise qui doit "sortir d'elle-même" pour évangéliser et son rejet d'une Eglise "mondaine" qui s'enfermerait dans un discours "autoréférentiel". Il ne faut pas être grand clerc pour constater que les premières déclarations du pape, lors des homélies, des allocutions et de l'audience générale de ce matin vont toutes dans ce sens. On peut évidemment penser que celui qui a tenu un tel discours s'est automatiquement exposé à être pris au pied de la lettre par ses pairs qui ont pu voir en lui l'homme déterminé tout désigné pour monter sur la chaire de Pierre...
(Source : ZENIT.org)
Au cours de l’homélie de la première messe qu’il a célébrée à Cuba (dont il est l'archevêque ndB), après plusieurs semaines passées à Rome pour l’élection du nouveau pape, le cardinal Jaime Ortega a révélé les propos que le cardinal Jorge Mario Bergoglio avait tenus lors de la congrégation générale des cardinaux avant d’entrer en conclave. Le pape l'a autorisé à le faire.
Le cardinal Jorge Mario Bergoglio a prononcé un discours « magistral, perspicace, captivant et authentique », a-t-il déclaré, au cours de la messe célébrée à la cathédrale de la Havane, samedi dernier, 23 mars, en présence du nonce apostolique à Cuba, Mgr Bruno Musarò, celle des évêques auxiliaires Alfredo Petit Havana et Juan de Dios Hernández, et du clergé invité à renouveler ses vœux sacerdotaux.
Il a précisé que l’intervention du cardinal Bergoglio s’articulait en quatre points et reflétait sa vision personnelle de l’Eglise, telle qu’elle se présente aujourd’hui.
L’évangélisation. Il affirmait que « l’Eglise doit tout quitter et se tourner vers les périphéries », pas seulement géographiques, mais également humaines et existentielles, qu’elle doit aller vers les plus petits, approcher les personnes où se manifeste le péché, la douleur, l’injustice et l’ignorance.
Critique de l’Eglise « autoréférentielle » et du regard que celle-ci porte sur elle-même, qui est proche du « narcissisme théologique », un regard qui l’éloigne du monde et qui fait qu’elle « prétend tenir Jésus Christ pour elle, sans le faire sortir dehors ».
Conséquences, selon le cardinal Jorge Mario Bergoglio, de cette vision autoréférentielle : l’Eglise n’évangélise pas et verse dans une vie mondaine pour elle-même.
Conclusion : l’archevêque de Buenos Aires, invitait à tenir compte de ces graves conséquences pour « avoir une idée claire des changements et réformes dont l’Eglise a urgemment besoin ».
Dernier point : le cardinal Bergoglio confiait aux cardinaux qu’il espérait en un « homme qui, partant de la contemplation de Jésus Christ, pourrait aider l’Eglise à se rapprocher des périphéries existentielles de l’humanité ».
En donnant toutes ces caractéristiques sur le nouveau pape, le cardinal Bergoglio pouvait-il imaginer que c’est à lui que serait revenu la tâche de réparer la barque de Pierre ?
Le cardinal Ortega a été si touché par tout ce qu’il avait entendu qu’il a demandé à Jorge Mario Bergoglio s’il pouvait avoir son texte. L’archevêque de Buenos Aires lui a dit qu’il avait pris quelques notes mais ne l’avait pas rédigé.
Le lendemain matin, le cardinal Bergoglio « dans une extrême délicatesse » a remis au cardinal Ortega une feuille sur laquelle il avait reconstitué les points de son intervention. Le cardinal Ortega lui a demandé s’il pourrait le publier une fois le conclave conclu, et celui-ci a répondu qu’il était d’accord. Une fois que l’archevêque est devenu pape, le cardinal Ortega lui a redemandé s’il pouvait publier le texte de son intervention aux congrégations générales et le pape lui a confirmé qu’il pouvait le faire.
La revue de l’archidiocèse de la Havane Palabra Nueva, dirigée par Orlando Marquez, a alors publié une transcription du manuscrit que le cardinal Jorge Mario Bergoglio avait remis au cardinal Jaime Ortega.
Le texte de l’intervention du futur pape François, est celui que ce dernier a lui-même transcrit durant la congrégation générale avant le conclave. Orlando Marquez l’a envoyé à ZENIT pour être publié et diffusé. Déjà publié en langue espagnole, voici la traduction française du texte : La douce et réconfortante joie d’évangéliser
On a parlé d’évangélisation. C’est la raison de l’Eglise. « Gardons la douce et réconfortante joie d’évangéliser, même lorsque qu’il faut [...] soit annoncé et l’Eglise implantée au cœur du monde » (Paul VI). C’est Jésus Christ qui, de l’intérieur, nous y pousse.
1) Evangéliser suppose un « zèle » apostolique. Evangéliser suppose dans l’Eglise une parésie (témoignage, ndr) d’elle-même. L’Eglise est appelée à sortir d’elle-même et à aller dans les périphéries, les périphéries géographiques mais également existentielles: là où réside le mystère du péché, la douleur, l’injustice, l’ignorance, là où le religieux, la pensée, sont méprisés, là où sont toutes les misères.
2) Quand l’Eglise ne sort pas pour évangéliser, elle devient autoréférentielle et tombe malade (cf. La femme toute courbée repliée sur elle-même dont parle Luc dans l’Evangile (13,10-17). Les maux qui, au fil des temps, frappent les institutions ecclésiastiques sont l’auto-référentialité et une sorte de narcissisme théologique. Dans l’Apocalypse, Jésus dit qu’Il est à la porte, qu’il frappe à la porte. Bien entendu, le texte se réfère au fait qu’il frappe à la porte de l’extérieur pour entrer... Mais je pense aux moments où Jésus frappe de l’intérieur pour le laisser sortir. L’Eglise autoréférentielle prétend retenir le Christ à l’intérieur d’elle-même et ne le fait pas sortir.
3) Quand l’Eglise est une Eglise autoréférentielle, elle croit involontairement avoir la lumière, une lumière qui lui est propre. Ce n’est plus la certitude de viser le mysterium lunae, elle va au contraire vers un mal très grave dont on connaît le nom : «la spiritualité mondaine » (Selon Lubac, c’est le pire mal qui puisse arriver à l’Eglise). L’Eglise vit pour donner la gloire des uns aux autres. Bref ! Il y a deux images de l’Eglise: l’Eglise évangélisatrice qui sème « Dei Verbum religiose audiens et fidenter proclamans » et l’Eglise mondaine qui vit replie sur elle-même et pour elle-même. Cette analyse devrait apporter un éclairage sur les changements et réformes possibles qui doivent être faites pour le salut des âmes.
4) Pensant au prochain pape, il faut un homme qui, de la contemplation et de l’adoration de Jésus Christ, aide l’Eglise à sortir d’elle-même vers la périphérie existentielle de l’humanité, pour qu’elle devienne mère féconde de la « douce et réconfortante joie d’évangéliser ».
Traduction d'Océane Le Gall
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Fabrice Hadjadj, lauréat du prix Spiritualités
A de nombreuses reprises, Belgicatho a recommandé la lecture de livres de Fabrice Hadjadj à ses "visiteurs". Cet auteur que nous apprécions tout particulièrement fait preuve de beaucoup de finesse et d'intelligence; il sait surtout provoquer son lecteur à aller plus loin dans la compréhension du message chrétien dont il révèle l'extrême nouveauté. On ne sort jamais indemme de la lecture de Fabrice Hadjadj qui a une faculté extraordinaire de réveiller et de remobiliser la foi si souvent assoupie qui végète en nous.
Son dernier ouvrage :
COMMENT PARLER DE DIEU AUJOURD’HUI ? Anti-manuel d’évangélisation de Fabrice Hadjadj .
Éditions Salvator, 219 p., 19,5 €
Un nouvel Hadjadj : "Comment parler de Dieu aujourd'hui ...
Marie-Lucile Kubacki, dans la Vie, rend compte de l'attribution de ce prix et partage un entretien qu'elle a eu avec cet auteur; c'est à découvrir sur le site de La Vie : http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/fabrice-hadjadj-la-plus-grande-urgence-est-d-evangeliser-les-chretiens-27-03-2013-38441_16.php
Sur belgicatho :
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Ongelooflijk ! Quand la téléréalité s'invite au monastère...
Pays-Bas : une télé-réalité au coeur d'un monastère (source : fait religieux.com)
"Elles sont cinq. Deux mannequins, deux actrices et une chanteuse. Plus habituées des plateaux de télévision et des podiums que des confessionnaux et des chapelles, ces célébrités néerlandaises ont accepté de se prêter au jeu de la télé-réalité pour passer plusieurs semaines dans un très vieux monastère situé à Oosterhout, près de Breda, dans le sud du pays. L'idée vient de la chaîne de télévision protestante néerlandaise Evangelische Omroep (EO), qui diffuse régulièrement depuis quelques années un programme télévisé intitulé « Op zoek naar God » (« À la recherche de Dieu », OZNG) - un peu l'équivalent du « Jour du Seigneur » dans l'Hexagone."
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La bande-annonce de l'émission (en néerlandais) :
(Via France Catholique) -
Le pape : comme il est pénible de voir tant de paroisses fermées
Le pape a beaucoup insisté sur la nécessité de "sortir de soi" pour apporter le Christ aux autres, comme Dieu a su sortir de Lui-même pour aller à la rencontre de l'homme.
"Je suis heureux de vous accueillir à ma première audience générale", a dit le Pape François aux milliers de fidèles présents place St.Pierre pour participer à la première catéchèse de l'Evêque de Rome. "C'est avec gratitude et vénération -a-t-il poursuivi- que je prends le témoin des mains de mon prédécesseur Benoît XVI. Après Pâques, nous reprendrons les catéchèses de l'Année de la Foi. Aujourd'hui, je voudrais m'arrêter sur la Semaine sainte. Avec le dimanche des Rameaux, nous avons commencé cette semaine, centre de toute l'année liturgique, pendant laquelle nous accompagnons Jésus dans sa Passion, sa mort et sa résurrection".
"Mais -a demandé le Pape- que signifie vivre la Semaine sainte pour nous? Que signifie suivre Jésus
dans son chemin sur le calvaire vers la croix et la résurrection? Dans sa mission terrestre, Jésus a parcouru les routes de Terre sainte; il a appelé douze personnes simples pour qu'elles restent avec lui, qu'elles partagent son chemin et qu'elles continuent sa mission...; il a parlé à tous sans distinction, aux grands et aux humbles..., aux puissants et aux faibles; il a porté la miséricorde et le pardon de Dieu; il a guéri, consolé, compris; il a donné l'espérance; il a porté à tous la présence de Dieu qui s'intéresse à tout homme et toute femme, comme le fait un bon père et une bonne mère envers chacun de ses enfants. Dieu n'attend pas qu'ils viennent à Lui, mais c'est Lui qui est allé vers nous... Jésus a vécu les réalités quotidiennes des gens les plus communs...: il a pleuré devant les souffrances de Marthe et Marie pour la mort de leur frère Lazare...; il a aussi vécu la trahison d'un ami. En Lui, Dieu nous a donné la certitude qu'il est avec nous, au milieu de nous... Jésus n'a pas de maison car sa maison ce sont les gens, c'est nous, sa mission est d'ouvrir à tous les portes de Dieu, d'être la présence d'amour de Dieu".
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La nuit du pécheur et la douceur du pardon
Qu’il est beau d’être pardonnés
Le Pape François a célébré dans la matinée du mardi 26 mars la Messe dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae. (...)
En commentant brièvement le passage de l’Evangile de Jean (13,21 – 33.36 – 38) où Jésus parle de la trahison de Judas et rappelle à Pierre qu’il le reniera trois fois, le Pape a partagé avec les personnes présentes sa réflexion sur « deux mots » : la nuit et la douceur du pardon du Christ. Il faisait nuit lorsque Judas sortit du cénacle. Et le Saint-Père a souligné qu’il faisait nuit à l’extérieur et en lui. Mais, a-t-il rappelé, il y a une autre nuit, une nuit « provisoire » que tous connaissent et dans laquelle au-delà de l’obscurité il y a toujours l’espérance. C’est la nuit du pécheur qui rencontre de nouveau Jésus, son pardon, la « caresse du Seigneur ». Le Pape François a invité à ouvrir le cœur et à goûter la « douceur » de ce pardon. La même douceur qui s’est exprimée dans le regard que le Christ pose sur Pierre qui l’avait renié. « Qu’il est beau d’être saints – a-t-il conclu – mais aussi qu’il est beau d’être pardonnés ».
Source : L'Osservatore Romano
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Celui qui regarde le doigt qui montre la lune est un imbécile
Fausses notes ou fausses infos ? Sur son blog « le Suisse Romain », l’abbé Rimaz donne son point de vue sur les premiers comportements du nouveau pape :
« Il est très visible que notre Pape est moins sensible aux soins des signes dans la liturgie. Un Pape ne peut pas refléter la totalité de l'Eglise, ni être Jésus Christ en personne.
Lever les yeux vers le tabernacle
Il est inutile de comparer les deux Papes [Benoît et François], car leur style et leur personnalité sont différents, avec pourtant la même foi, le même amour pour Dieu. Le Pape est la pointe blanche de la boussole qui indique le Christ. L'Eglise est le doigt de Jean-Baptiste qui désigne Jésus: "voici l'agneau de Dieu". Un proverbe chinois le dit bien: celui qui regarde le doigt qui montre la lune est un imbécile.
Deux rumeurs
Deux rumeurs ont circulé à propos du nouveau Pape:
- la première, sans doute en provenance des milieux traditionalistes, a prêté à Mgr Guido Marini la phrase suivante, lorsqu'il a voulu revêtir le Pape de la mozette, habit rouge aux bords blancs: " vous le mettez, le carnaval est terminé". Andrea Tornielli (via John Allen) dément ses propos. Le Pape François a simplement dit à l'humble serviteur de la liturgie, le maître des cérémonies: "je ne préfère pas".
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La lettre d'un pape, contemporain de François, à son successeur
Nous la découvrons sur le site du diocèse de Lyon (Pierre Durieux) :
Et sur ces pierres...
Moi, Lotario di Seni, Innocent III, pape de l’Église catholique et romaine, écris cette lettre à l’attention de mon successeur, et des successeurs de mon successeur.
En ce moment, je dors mal. Depuis que j’ai vu en rêve François d’Assise soutenant la basilique Saint-Jean de Latran qui menaçait de s’effondrer. Moi qui ai pourtant reçu mission, comme successeur de Pierre, d’être le socle sur lequel le Christ bâtit son Église, j’ai vu ma cathédrale en ruine et celui qui la « sauvait », c’était lui, François Bernadone, le pauvre d’Assise.
Il faut dire qu’il avait lui-même entendu l’appel de Jésus : « Va reconstruire mon Église ». Il avait d’ailleurs commencé son travail en prenant cet appel au pied de la truelle, comme maçon. Mais il comprit assez vite que cette invitation devait s’offrir les dimensions du monde et de l’histoire.Frappé par ce songe, j’ai validé du bout des lèvres la première règle rédigée par François, régissant sa fraternité naissante.
Moi, dont les historiens retiendront une papauté forte et centralisée, une curie puissante, les états pontificaux, mon travail pour l’unité des Églises d’Orient et d’Occident, mais aussi la quatrième croisade et le sac de Constantinople, le quatrième Concile de Latran, moi, je veux te dire que tout cela, non, tout cela n’est rien sans l’Évangile.
Tu es pape ? N’oublie pas le message de François : La paix. L’imitation de la pauvreté du Christ. L’amour des pauvres. La fraternité universelle. L’amour de la création. Le dialogue interreligieux. La louange. La confiance. La joie parfaite !Oui, je veux te le redire, cher ami qui viendra après moi s’installer sur le même siège que moi : des soucis tu en auras. Mais souviens toi qu’un jour, François d’Assise a rencontré le pape. Depuis, je me suis dit que c’est lui, François, qui pourrait être à ma place. Un jour, peut-être, un pape se réclamera de François d’Assise…
Alors, il cheminera, comme François, l’itinérant. Il édifiera, comme François, le re-bâtisseur. Il confessera Jésus, et Jésus Crucifié, comme François, le stigmatisé.
Le poverello m’a demandé la permission d’aller sur les chemins. N’oublie pas de mettre tes pas dans les siens.
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8-12 avril : La Nuit des Témoins (Aide à l'Eglise en Détresse)
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Verviers, 29 mars : la Passion selon saint Jean de J.S. Bach