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Eglise - Page 1326

  • La lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

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    Afin de toujours mieux répondre aux défis de nos sociétés, La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon s'enrichit de nouvelles contributions !

    Editorial : Pâques, premier Think tank de l’histoire !

    Par P. Louis-Marie Guitton, responsable de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Actualité : L’impasse : du mariage laïc au mariage gay

    Entretien avec Jacques de Guillebon

    Actualité : Du « gender » au « mariage gay »

    Entretien avec Elizabeth Montfort

    Famille : L’adoption par deux personnes du même sexe bénie par les juges européens

    Brève par Mélina Douchy-Oudot, Professeur à l’Université du Sud Toulon-Var

    Famille : Eduquer autrement

    Entretien avec Pierre-Henri d’Argenson

    Vie : 24 mars : Printemps des consciences chez la Fille aînée de l’Église

    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable de la commission Bioéthique de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Vie : La mort, cette énigme

    Entretien avec Gérard Terrier

    Styles de vie : Episode suivant

    Par Philippe Conte, responsable de la commission Cadre de vie et Environnement de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Styles de vie : Le scandale de la pauvreté 

    Entretien avec Bertrand de Kermel

    Chronique : Frigide, je t’aime !

    Par la Mouche du Coche

    Tribune : Mariage – Adoption – PMA - GPA - Endoctrinement des enfants : c’est tout ou rien

    Par Grégor Puppinck

    Spiritualité : L’amour et le mal

    Entretien avec Hervé Roullet

    Spiritualité : Saint Michel aujourd’hui

  • Mariage pour tous: pourquoi François Hollande a tout à craindre du vote de la loi Taubira

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     Du site “Liberté Politique”:

    “ On ne comprend pas l’obstination de François Hollande et de la plupart des socialistes à faire passer en force le « mariage » homosexuel si on ne voit pas dans quelle vision de l’histoire, totalement simpliste, elle s’inscrit.

    Dans la culture (il faudrait plutôt dire inculture !) socialiste d’aujourd’hui, l’histoire de France n’est depuis 1789 qu’une longue marche en avant vers la lumière et le progrès que rien n’est venu interrompre et sur laquelle aucun doute n’est permis.

     Dans cette perspective linéaire, le « mariage pour tous » est la suite logique de l'égalité des droits prônée par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, comme la légalisation de l’homosexualité, émancipant la loi et la morale des « tabous religieux » prolonge la laïcité de Jules Ferry.

     Un hégélianisme de supermarché

    Inspirés par un hégélianisme de supermarché pour lequel la vérité morale et politique est à chercher dans l’air du temps, les socialistes diront que l’évolution de mœurs est en soi normative, que les normes n’ont aucun caractère fixe, qu’elles évoluent avec les époques et qu’il est donc normal que ce qui paraissait impensable pour la gauche du XIXe siècle apparaisse comme un progrès dans les générations ultérieures, plus éclairées cela va de soi.

    Les mœurs précèdent d’ailleurs généralement la loi et le rôle du législateur sera de « mettre la loi en conformité avec les mœurs ». De cette évolution à sens unique vers le progrès et le bonheur de l’humanité, la gauche se flatte de représenter l’avant-garde parce que, fille des Lumières, elle croit n’être prisonnière d’aucun dogme. Et face à cette évolution, il y a, comme il y a toujours eu, selon elle, des forces de résistance, voire de réaction qui n’ont que le défaut d’avoir un temps de retard. Parmi ces forces, la droite, les religions en général, mais particulièrement l’Église catholique.

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  • Rome : colloque sur la liturgie à l’Université pontificale de la Sainte-Croix (Opus Dei) du mardi 25 au vendredi 28 juin 2013

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    Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, organise, à Rome du mardi 25 au vendredi 28 juin 2013, un grand colloque international sur la liturgie : « Sacra Liturgia 2013 », tel est son intitulé, sera un événement important de nature à alimenter la nécessaire réflexion sur ce sujet cher au pape émérite Benoît XVI. Tout renseignement et inscription sur le site du colloque : www.sacraliturgia2013-france.com

    Dans son numéro 247 d’avril 2013, le mensuel « La Nef » publie l’interview de Mgr Rey,  que son directeur de rédaction Christophe Geffroy a réalisée à ce propos  (extraits) :

    La Nef – Pourquoi avoir organisé un colloque sur la liturgie à Rome ?

    Mgr Dominique Rey – Benoît XVI a beaucoup fait pour la liturgie, cœur de la vie de l’Église, poursuivant en tant que pape l’inspiration de son travail en tant que cardinal Ratzinger. Il y a là tout un enseignement et un exemple qui doivent être non seulement suivis mais aussi étudiés et médités ; avec l’expérience de pasteurs et de liturgistes venus du monde entier, nous pouvons contribuer à promouvoir le rôle central de la liturgie dans la vie et la mission de l’Église, d’une liturgie belle et sacrée qui est une dimension importante de la nouvelle évangélisation : telle est la raison de ce colloque (…)

    Vous avez évoqué la nouvelle évangélisation : en quoi la liturgie y contribue-t-elle ?

    Elle y contribue d’une façon essentielle en ce sens qu’elle est la source et le sommet de la vie et de la mission de l’Église ; c’est dans la liturgie que nous rencontrons le Christ le plus parfaitement, pas individuellement, mais tous ensemble en tant que membres de l’Église. C’est là que le Christ agit le plus puissamment en nous. Il est donc évident que la liturgie est au cœur de la nouvelle évangélisation (…)

    L’importance du colloque Sacra Liturgia 2013 est d’insister à nouveau en mettant l’accent sur cette réalité pour aider les gens à y entrer. Ce n’est pas une conférence sur les petits détails liturgiques. Bien sûr, il faut toujours prendre soin de suivre les directives liturgiques, mais à Rome, nous allons également aborder de plus grands sujets et des questions bien actuelles : la catéchèse et la formation, les relations entre la liturgie et la psychologie humaine, le rôle d’Internet dans la promotion de la liturgie, la place de la musique liturgique dans la nouvelle évangélisation, etc. Et pour cela, nous aurons des conférenciers de haut vol, laissez-moi citer les cardinaux Canizares, Burke, Randjith, Brandmüller, mais aussi Mgr Aillet, Mgr Guido Marini, Mgr Nicola Bux, le TRP Dom Jean-Charles Nault, etc.

    Vos propos font-ils écho à ce que le cardinal Ratzinger avait nommé la « réforme de la réforme » ?

    Notre ambition est de faire avancer la réflexion dans le sens de la réforme liturgique si chère au cœur de Benoît XVI et de montrer le fondement liturgique de la nouvelle évangélisation en cette Année de la foi commémorant le 50e anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II. Un tel colloque permet à de nombreuses personnalités de se rencontrer et d’échanger, il s’y noue forcément des liens, des amitiés qui aideront peut-être un « nouveau mouvement liturgique » à se propager. Nous attendons des participants de plus de vingt pays, ce colloque aura donc une réelle dimension internationale. C’est aussi par ce genre de rencontres que progresse la réflexion liturgique.

    La liturgie demeure encore malheureusement un sujet de division et de dispute : un tel colloque peut-il contribuer à apporter la paix et la sérénité ?

    Je l’espère vivement, car il est vraiment triste et déplorable de constater de tels différends sur la liturgie. Il est donc très important de les surmonter, ainsi que Benoît XVI a très courageusement commencé à le faire (…). Les divisions entre les adeptes de la « forme extraordinaire » du rite romain et ceux de la « forme ordinaire » n’ont plus de raison d’être, Benoît XVI a d’une certaine façon résolu cette question et nous nous mettons à son école : à Sacra Liturgia 2013, nous célébrerons les deux formes liturgiques avec notamment les cardinaux Canizares et Brandmüller. Comme Benoît XVI l’a dit très clairement, les deux formes de l’unique rite romain ont chacune une place légitime dans la vie de l’Église, et l’on ne peut refuser l’une ou l’autre.

    Vous-même en tant qu’évêque avez une bonne expérience dans votre diocèse de la cohabitation des deux formes liturgiques : comment cela se passe-t-il ?

    (…) Il n’y a pas d’opposition ou de division à avoir dans la liturgie. Les rites modernes devraient être célébrés comme l’Église l’entend avec l’« ars celebrandi » demandé par Benoît XVI. Les rites anciens doivent être librement accessibles à ceux qui le désirent et célébrés avec les mêmes exigences. Nous rencontrons le Christ en personne dans les deux formes, c’est cela l’essentiel, ne l’oublions pas, c’est cela qui nous permet d’être fortifiés dans notre vie chrétienne et dans notre mission dans le monde !

    Tout l’article ici : Sacra Liturgia 2013

    Les interprétations suscitées par premiers gestes liturgiques du nouveau pape François n’apportent-elles pas un regain d’actualité à cette lancinante question, en perpétuel débat depuis la fin du concile Vatican II ?

  • Installation de l’évêque de Rome dans sa cathédrale: “noble simplification des rites” confirmée

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    Selon l’agence ZENIT.ORG

     Ce dimanche 7 avril, « dimanche de la miséricorde », dans l’octave de Pâques, le pape François présidera la célébration de l’Eucharistie à l’occasion de son installation sur la chaire romaine. Le rite se déroulera dans la « mère de toutes les Églises », la basilique Saint-Jean-du-Latran.

     La célébration de dimanche est le rite ancien de l’ « installation sur la chaire romaine » et non de la « prise de possession », parce qu’on ne prend possession de rien. Alors que les rites de la remise du pallium et de l’anneau du Pêcheur mettaient en évidence la dimension universelle du ministère du pape élu, celui de dimanche met en lumière la racine tout à fait ecclésiologique, plantée par la providence de Dieu dans l’Eglise de Rome, d’où part justement le ministère pétrinien. Il se déroule dans la basilique du Saint-Sauveur (plus connu comme Saint-Jean-du-Latran) parce que l’usage ancien en a fait l’Eglise « mère et tête » de toutes les Eglises de Rome et du monde entier.

    Dans un entretien accordé à Zenit, Mgr Luca Brandolini, vicaire capitulaire de Saint-Jean-du-Latran, déclarait ceci:

     “Le Pape est ce que tout évêque doit être, c’est-à-dire, pour reprendre les mots de saint Augustin, Pastor bonus in popolo, le bon pasteur au milieu de son peuple. Pour moi, c’est le premier devoir qu’un évêque ait à accomplir, sans rien enlever à la dimension théologique, doctrinale, qui font également partie de son ministère. Le pape a déjà montré qu’il était un « bon pasteur » en ce sens, avec une grande simplicité, mais aussi avec beaucoup de profondeur et une grande richesse de contenus.”

     Quant à une “simplification des rites”:

     “Nous sommes tout à fait dans la ligne de ce que dit la Constitution conciliaire sur la liturgie, Sacrosanctum conciliuum, c’est-à-dire une « noble simplicité ». Peut-être que, dans les derniers temps, on s’était un peu appesanti sur certains aspects du point de vue extérieur. Je suis donc convaincu que, à travers cette « simplification », le mystère célébré se dévoile et se rend présent de manière plus directe. L’aspect extérieur, en effet, risque d’attirer l’attention davantage sur la dimension esthétique que sur la dimension du mystère, qui nécessite au contraire du silence, un climat de prière et d’écoute essentiels dans l’expérience liturgique.”

    Tiens, à qui s’adressent exactement les critiques de ce Monseigneur ? 

  • Revival dominicain en Irlande

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    C’est Natalia Trouiller qui nous l’apprend, sur le site de “La Vie”:

    Le New York Times rapporte que, alors que la plupart des ordres religieux en Irlande ferment des maisons faute de postulants, les dominicains enregistrent une croissance significative des vocations. La raison? Selon le père Gerard Dunne, ancien conseiller en ressources humaines devenu moine, c'est le "retour aux fondamentaux", à savoir... à la robe de bure. "Nous avons pris la décision consciente il y a quelques années, de porter l'habit. Parce que nous n'avions pas de vocations et nous étions dans une mauvaise voie', a déclaré le père Dunne, 46 ans, qui estime avoir parcouru près d'un demi-million de miles le long des ruelles champêtres et des routes d'Irlande à la recherche de nouvelles recrues. 'Si nous ne nous présentons pas d'une manière authentique, qui voudrait nous rejoindre?" Un engouement pour la robe blanche et noire à capuchon qui ne touche pas, selon l'auteur de l'article, que l'Irlande: l'Ordre des frères prêcheurs serait en pleine croissance un peu partout. "Aux États-Unis, la plus grande province du Nord attend 18 novices dans son école de théologie à Washington, qui a été agrandie il ya trois ans. Dans la plus petite province du Sud basée à la Nouvelle-Orléans, les Dominicains se cassent la tête pour financer un afflux de novices - six cette année - avec des dépenses annuelles de 30.000 dollars pour l'éducation l'hébergement et la théologie pour sept ans".

    Ici: L'insolente santé des dominicains irlandais

    “Un peu partout” : la Belgique serait-elle l’exception qui confirme la règle ?

  • Retour sur la semaine sainte 2013 à Liège

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    Lu dans « La Libre-Gazette de Liège » du mercredi  3 avril:

    semaine ste 2013 Liège511.jpg Voir aussi ici: Le chemin de Croix a traversé le centre de Liège Et là :Ouvrez les portes des églises !

  • Pape François : Interview du Prélat de l’Opus Dei

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    ordopusdei.jpgNous avons reçu du vicariat régional de l’Opus Dei en Belgique le texte d’une interview accordée par Mgr Xavier Echevarria, Prélat de l’Opus Dei (photo), à José Beltrán, du journal « La Razón », en Espagne, publiée le dimanche 24 mars. Extraits :

    - Dans le communiqué que vous avez publié il y a quelques jours, vous avez souligné l’appel du Pape François à évangéliser. Comment cette invitation du Saint-Père se traduit-elle dans le cas du charisme concret de l’Opus Dei ? Quels sont les défis dans ce sens ?

    La devise du cardinal Bergoglio a été « miserando et eligendo ». Elle vient d’un texte de saint Bède le Vénérable, que nous lisons chaque année dans la liturgie des heures. Il s’agit d’un commentaire à l’appel de Matthieu. Jésus avait de la pitié, de la miséricorde, et en même temps il appelait ses disciples pour qu’ils le suivent. La vocation contient une marque d’amour : elle naît du cœur divin plein de miséricorde. Saint Bède commente que Jésus a regardé « plus avec le regard intérieur de son cœur qu’avec ses yeux corporels ».

    Saint Josémaria, avec le message reçu de Dieu, a rappelé que nous sommes tous appelés à la sainteté, et il commentait souvent : « Que je voie avec tes yeux, mon Christ, Jésus de mon âme ». Je pense que l’urgence d’évangéliser —qui est toujours actuelle dans l’Église— se traduit en une invitation à regarder les gens, tous, avec une vision apostolique, avec miséricorde et avec affection, avec le désir de les aider à recevoir le grand don de la connaissance et de l’amour du Christ.

    L’esprit de l’Opus Dei pousse les fidèles de la Prélature —prêtres et laïcs— à prendre conscience que dans la vie ordinaire, dans le monde professionnel, dans la famille, dans les relations sociales, nous devons nous efforcer pour découvrir que les autres ont besoin de nous, non parce que nous sommes meilleurs, mais parce que nous sommes des frères. Comme saint Josémaria l’a dit, précisément pendant une catéchèse à Buenos Aires, « lorsque vous travaillez et aidez votre ami, votre collègue, votre voisin, de façon qu’il ne le remarque pas, vous êtes en train de le guérir, vous êtes le Christ qui guérit, vous êtes le Christ qui partage l’existence sans faire mine de dégoût avec ceux qui ont besoin de la santé, comme il peut nous arriver à nous-mêmes n’importe quel jour ».

    Tout cela signifie aussi porter et aimer la croix, dont la Pape François a parlé aussi dans sa première homélie. Et, comme le disait le cardinal Bergoglio dans l’homélie de sa dernière messe chrismale, il faut « avoir de la patience envers les gens » pour enseigner, pour expliquer, pour écouter, en comptant toujours sur la grâce de l’Esprit Saint.

    - Comment le fait de savoir que le Pape émérite Benoît XVI est près de lui peut-il aider le Pape François ?

    Je pense que le Pape ressentira surtout la force et la compagnie spirituelle de son prédécesseur. Et qu’il pourra s’appuyer souvent sur le magistère de Benoît XVI, si riche et si actuel. L’affection que nous avons tous dans l’Église envers lui devient plus grande, parce que nous savons qu’il prie pour nous dans sa messe et dans son oraison, et qu’il soutient notre union inconditionnelle au Pape François. En ce sens, je pense qu’il est important de respecter la volonté de Benoît XVI de disparaître aux yeux du monde, pour qu’il soit clair qu’il n’y a qu’un seul Pape, et que l’on ne désoriente pas des gens qui ont peut-être une formation chrétienne moindre ou peu de culture théologique. Le Souverain Pontife est maintenant le Pape François, à qui le Pontife antérieur a promis une vénération et une obéissance joyeuses et totales.

    - Est-ce que vous connaissez le Pape actuel ?

    « Je l’ai rencontré à plusieurs reprises ici, à Rome (par exemple, à l’occasion des assemblées du Synode des évêques) et à Buenos Aires. C’est une personne affectueuse, un prêtre austère et souriant en même temps. Proche des malades et de ceux qui sont dans le besoin aussi bien matériel que spirituel. Il possède une forte personnalité. Il sait avec la clarté des fils de Dieu ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas. Il est bien connu de tous qu’il demande toujours des prières pour lui-même et qu’il prie beaucoup pour les autres. En une occasion il est venu au siège de l’Opus Dei il y a déjà quelques années, pour visiter la tombe de saint Josémaria, qui se trouve dans l’église Prélatice de Sainte Marie de la Paix. Le cardinal Bergoglio est resté agenouillé environ 45 minutes. Sa capacité de prier —sans être pressé— est un exemple pour tous, parce que dans la prière le chrétien trouve aussi la lumière et le réconfort du Seigneur ».

     Toute l’interview ici : http://fr.be.opusdei.org/art.php?p=52958

  • Benoît XVI : le sacré et le saint

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    De Stefa_D2X0140cover.jpgno Fontana (La nuova Bussola), ce commentaire traduit sur le site web de notre consoeur « Benoît et moi » :

    « La douloureuse décision de Benoît XVI de quitter le pontificat a immédiatement été interprétée de différentes façons. Parmi celles-ci également la version dé-sacralisante: la papauté allait devenir une charge comme tous les autres, laïcisée, dans le temps, et dans un but fonctionnel. Le pape «un des nôtres». La Nuova Bussola a tout de suite mis en garde contre ces interprétations qui sont toutefois assez fréquentes, même dans l'Église, et surtout à la base, à travers les hebdomadaires diocésains.

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  • Basilique de Bonne-Espérance : reprise des célébrations en grégorien

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     BONNE-ESPÉRANCE(Estinnes, à Vellereille-les-Brayeux)

    La saison pastorale reprend à la Basilique

    Célébrations mariales, messes chantées en grégorien, accueil de chorales… voilà les grands axes de la saison 2013. Elle débute par l’Annonciation, célébrée ce lundi 8 avril à 18h30.

    En raison de la semaine sainte, la solennité de l’Annonciation du Seigneur à la Vierge Marie sera célébrée le lundi 8 avril. A Bonne-Espérance, lieu de pèlerinage marial depuis le XIVe siècle, c’est également la fête patronale de l’abbaye. L’Eucharistie de 18h30 sera présidée par l’abbé Philippe Pêtre, doyen principal de la région pastorale de Mouscron-Comines, et aumônier des Anciens du Collège de Bonne-Espérance.

    L’Assomption de la Vierge Marie, célébrée le jeudi 15 août, est l’autre grand rendez-vous marial de l’année. La messe, précédée du chapelet à 16h40, sera présidée à 17h par l’abbé José Bouchez, doyen principal de la région du Centre-Soignies.

    Ces deux célébrations mariales seront animées liturgiquement par la chorale paroissiale de Jumet Gohyssart.

    La messe dominicale reprend aussi : elle sera célébrée à la  Basilique du 14 avril au 15 octobre à 17h, avec chaque fois la prière du chapelet à 16h40. 

    Comme l’an dernier, la messe du premier dimanche du mois sera chantée en grégorien. 

    En juillet et août, les chorales qui veulent venir passer une après-midi d’été à Bonne-Espérance sont invitées à chanter la messe de 17h.

    Plus d’infos sur la saison ici

  • Audience générale : les femmes, premières à croire

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    Source : http://fr.radiovaticana.va/news/2013/04/03/audience_g%C3%A9n%C3%A9rale_:_les_femmes,_premi%C3%A8res_%C3%A0_croire/fr1-679268

    Lors de l’audience générale place Saint-Pierre ce mercredi matin, le pape François, devant plusieurs dizaines de milliers de personnes, a poursuivi sa catéchèse sur l’Année de la Foi.

    « Sans la foi dans la mort et dans la Résurrection de Jésus, notre espoir sera faible mais ne sera même pas de l’espoir. C’est justement la mort et la Résurrection de Jésus qui sont le cœur de notre espoir » a-t-il notamment déclaré. Mais le Pape a insisté, et ce n’est pas fréquent, sur le rôle « primordial » des femmes dans la transmission de la foi chrétienne.

    Devant le tombeau vide du Christ, « Pierre s’arrête. Thomas, lui, doit, toucher de ses mains pour croire ». Or ce n’est pas le cas des femmes. Au contraire des apôtres, les femmes ont su, face à la tombe vide, croire à la Résurrection. Poussées par l’amour, elles y croient et tout de suite transmettent la nouvelle, elles ne la gardent pas pour elle.

    « Dans la loi judaïque à l’époque de Jésus, les femmes ne sont pas considérées comme des témoins crédibles, et pourtant, souligne le pape François, dans l’Evangile elles ont un rôle primordial et fondamental ». « C’est parce que Dieu ne choisit pas selon des critères humains ». « Pour Lui, c’est le cœur qui compte » ajoute le Pape.

    Or, dit le Pape, « les femmes n’ont pas peur d’aimer Dieu ». Dans l’Eglise, souligne-t-il, « les femmes ont eu et ont encore un rôle particulier pour ouvrir les portes du Seigneur, pour le suivre et communiquer son visage, car le regard de la foi a toujours besoin du regard profond et simple de l’amour ». « C’est beau ! » s’est exclamé le pape. « C’est un peu la mission des femmes, des mamans, de donner ce témoignage » : « la résurrection du Christ est notre force » et « le trésor le plus précieux » puisqu’il ouvre à l’espérance la plus grande, à la certitude que le mal, le péché et la mort peuvent être vaincus. Si le Pape exhorte les femmes à poursuivre la transmission de ce trésor et cette lumière, il invite tous les fidèles à avoir le courage de sortir pour annoncer la joie de la résurrection dans leurs lieux de vie. « Avec les Ecritures, l’eucharistie, les autres sacrements et la charité », il les encourage continuellement à nourrir leur foi.

    Ici le résumé de sa catéchèse en français lue aux pèlerins francophones :

    Chers frères et sœurs, aujourd’hui nous reprenons les catéchèses de l’année de la foi. Dans le credo nous disons : « il ressuscita le troisième jour, conformément aux écritures ». C’est la résurrection qui nous ouvre à l’espérance, parce qu’elle ouvre notre vie et la vie du monde à l’avenir éternel de dieu, au vrai bonheur, a la certitude que le mal, le péché, la mort peuvent être vaincus. Avoir foi dans le christ ressuscité veut dire vivre avec confiance les réalités quotidiennes, les affronter avec courage. La résurrection du christ est notre force ! Et nous voyons que les premiers témoins de cet évènement furent les femmes. Elles croient et aussitôt elles transmettent ce message, elles ne le gardent pas pour elles. La joie de savoir Jésus vivant, l’espérance qui remplit le cœur, ne peuvent se contenir. Ne gardons pas pour nous la joie d’être chrétiens ! Ayons le courage de « sortir » pour porter cette lumière partout dans notre vie. Dieu ne choisit pas ses témoins selon des critères humains. Pour lui c’est le cœur qui compte. Il est important de savoir que Dieu nous aime, de savoir lire les signes de son amour dans notre vie et de ne pas avoir peur de l’aimer. Il y a des signes par lesquels le ressuscite se fait reconnaitre: l’écriture, l’eucharistie et les autres sacrements, ainsi que la charité ; ces signes alimentent notre foi.

    XXX

    N.d. Belgicatho : « si le Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est vaine, et notre foi vaine », lit-on dans la première lettre de St Paul aux Corinthiens (XV, 12-19). La résurrection du Christ est bien le centre de la foi chrétienne. Le Pape l’a parfaitement exprimé. Or, l’Evangile rapporte précisément que c’est une femme, Marie-Madeleine, qui, la première, est témoin du tombeau vide. A une époque où, selon le droit romain et le droit juif, le témoignage d’une femme est quasi nul.

    En termes de pure rationalité, d’interrogations sur la véracité de l’Evangile, voilà de quoi s’interroger, en relation avec les faiblesses des disciples du Christ, qui ne sont pas minimisées, mais qui se retrouvent transcendées par la miséricorde du Seigneur.

    P.R.

  • A écouter absolument : le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine sur la guérison du coeur humain

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    http://fr.gloria.tv/?media=419599

    Voir également : http://www.belgicatho.be/archive/2013/03/09/koekelberg-quand-la-foi-souleve-les-montagnes.html

    http://www.belgicatho.be/archive/2013/03/10/opter-pour-la-radicalite-evangelique-ici-et-maintenant.html

  • Des larmes qui purifient le regard

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    Les larmes peuvent devenir des lunettes, pour voir Jésus

    Messe quotidienne du pape François

    Source : Zenit.org - "Parfois dans notre vie, fait observer le pape François, les larmes peuvent devenir comme des lunettes qui nous permettent de voir Jésus." 

    Des membres de la Gendarmerie du Vatican ont participé, ce mardi matin, 2 avril, à la messe quotidienne du pape François en la chapelle de sa résidence au Vatican, la Maison Sainte-Marthe, indique Radio Vatican.

    Dans une brève homélie, le pape a commenté l’évangile de la rencontre entre le Christ ressuscité et Marie-Madeleine, une femme "dont tous les espoirs ont été déçus et qui pleure".

    On retrouve dans cette homélie une caractéristique de saint Ignace de Loyola qui avait reçu "le don des larmes".

    Le pape lui-même a souligné "la nécessité de savoir pleurer". Il a invité à "demander au Seigneur la grâce des larmes", en ajoutant: "C’est une belle grâce de pleurer pour tout : pour le bien, pour nos péchés, pour les grâces, pour la joie (...). Les larmes nous préparent à voir Jésus."

    "Que le Seigneur nous donne la grâce de pouvoir dire que nous L’avons vu dans notre cœur et de témoigner par notre vie : je vis ainsi parce que j’ai vu le Seigneur", a conclu le pape.

    Il est des jours où dans son Journal spirituel saint Ignace de Loyola ne note que ce mot: "larmes". Il précise parfois, comme le 5 avril 1544: "Avant la messe, larmes. Pendant, beaucoup". Elles reviennent presque chaque jour.

    Il note parfois les fruits spirituels de ce don: "Avec beaucoup d'intelligences et de sentiments intérieurs". Ou bien: "Se terminant à conforter ma volonté à la volonté divine". Et encore: "Avec locution intérieure".