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Spiritualité - Page 362

  • Quel chrétien, ce Zachée !

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    Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 19, 1-10) pour le 31e dimanche du temps ordinaire (archive 3 novembre 2013).

    http://www.delamoureneclats.fr

    Évangile : Zachée : la conversion d’un riche (Luc 19, 1-10)

    Jésus traversait la ville de Jéricho. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il n’y arrivait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et l’interpella : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit, et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un pécheur. » Mais Zachée, s’avançant, dit au Seigneur : « Voilà, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.»

  • L'antéchrist

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    L'Antéchrist (source)

    Voici ce que Mgr Fulton Sheen, célèbre conférencier de la télévision américaine, disait à propos de l'Antéchrist. Ces paroles sont d'une brûlante actualité.
     
    L’Antéchrist ne sera pas appelé ainsi ; sinon, il n’aurait pas d’adeptes. Il ne va pas porter des collants rouges, ni vomir du soufre, ni porter un trident, ni agiter une queue fléchée comme Méphisto dans l’opéra de Faust. Cette mascarade a aidé le diable à convaincre les hommes qu’il n’existe pas. Quand personne ne le reconnaît, il exerce davantage de puissance.
    Dieu s’est défini comme “Je suis celui qui suis” et le Diable comme “Je suis celui qui ne suis pas”.
    Nulle part dans les Saintes Écritures nous ne trouvons caution au mythe populaire du Diable comme étant un bouffon qui est habillé comme étant le premier “en rouge”. Il est plutôt décrit comme un ange déchu du Ciel, comme “le Prince de ce monde” dont l’occupation est de nous dire qu’il n’y a pas d’autre monde. Sa logique est simple : s’il n’y a pas de Ciel, il n’y a pas d’enfer ; s’il n’y a pas d’enfer, alors il n’y a pas de péché ; s’il n’y a pas de péché, il n’y a donc pas de juge et s’il n’y a pas de jugement, alors le mal est un bien et le bien est un mal.

    Mais au-dessus de ces descriptions, Notre Seigneur nous dit qu’il sera tellement comme Lui-Même, qu’il séduira même les élus - et c’est certain qu’aucun diable présenté dans les livres d’images ne pourrait jamais tromper même les élus -.
    Comment va-t-il venir dans cette nouvelle ère pour gagner des disciples à sa religion ?
    (...) Il va venir déguisé comme le Grand Humanitaire ; il va parler de paix, de prospérité et d’abondance... non pas comme des moyens pour nous conduire à Dieu, mais comme des fins en soi.
    La troisième tentation au désert où Satan a demandé au Christ de l’adorer et tous les royaumes du monde Lui seraient donnés, deviendra la tentation d’avoir une nouvelle religion sans Croix, une liturgie sans monde à venir, une religion pour détruire une religion ou une politique qui est une religion : celle qui rend à César même les choses qui sont à Dieu.
     
    Au milieu de tout son amour apparent pour l’humanité et de son discours spécieux sur la liberté et l’égalité, il aura un grand secret qu’il ne dira à personne : il ne croira pas en Dieu. Parce que sa religion sera la fraternité sans la paternité de Dieu. Il va tromper même les élus. Il va mettre en place une Contre-Église qui singera l’Église parce que lui, le diable, est le singe de Dieu. Cette Contre-Église aura toutes les expressions et les caractéristiques de l’Église [catholique], mais de façon inversée et vidée de son contenu divin. Ce sera un corps mystique de l’Antéchrist qui ressemblera dans tous ses aspects extérieurs au Corps Mystique du Christ, mais qui ne sera plus ce Corps Mystique.
  • Namur : la paroisse orthodoxe roumaine a créé un site internet dédié à la prière continuelle

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    Lu sur orthodoxie.com :

    La paroisse orthodoxe roumaine de Namur a créé un site internet dédié à la prière continuelle

    Un site dédié à la prière continuelle a été créé par le père Ciprian Gradinaru, recteur de la paroisse orthodoxe roumaine de Tous-les-Saints à Vedrin (Belgique). Le site donne des indications sur la « la veillée de la prière», à savoir une chaîne de prière de toute la nuit que le père Ciprian a proposée « à ses fils spirituels pour les aider dans leurs efforts de s’approcher du Christ et les uns des autres ». Cette « chaîne de prière » est inspirée d’exemples historiques comme celui du monastère des « acémètes » (« ceux qui ne dorment jamais », en grec) à Constantinople, où des groupes de moines se succédaient à l’église de telle façon que la prière n’y cessait jamais ou encore, plus récemment, des détenus des prisons communistes en Roumanie, qui se « relayaient » dans la prière : lorsque le dernier de la chambrée finissait la prière, il tapait dans le mur de la cellule voisine jusqu’à ce qu’on lui réponde et confirme que la prière était reprise par l’autre cellule. Guidé notamment par ces exemples, le père Ciprian a constitué auprès de ses paroissiens qui le souhaitaient des « chaînes de prière ». « Concrètement, en commençant de 22 heures jusqu’à 7 heures du matin, une heure à la fois, un membre de la communauté à tour de rôle, prie pendant une heure (bien entendu, chacun chez soi) de la façon qu’il le souhaite, particulièrement avec la prière de Jésus, les psaumes, les prières de l’Église ou celles de son propre cœur. Il prie pour lui-même, sa famille en Christ, pour ceux dont il sait qu’ils souffrent de manière grave ou chronique, etc. Lorsque l’un finit son heure de prière et va dormir, un autre se réveille et veille à ce que la prière ne s’éteigne pas, que la chaîne de la prière ne s’interrompe pas » est-il mentionné sur le site. Toujours selon le site, disponible en roumain, français et anglais, « cette initiative de prière a déjà commencé à porter ses fruits dans de nombreux endroits en Roumanie et à l’étranger, avec la bénédiction de nos pères spirituels et de plusieurs évêques ».

    Source

  • Les disciples, tous, bien que différents, coexistaient, surmontant les difficultés...

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    Evangile au Quotidien proposait ce matin ce texte de Benoît XVI en commentaire du jour pour la fête des saints Simon et Jude :

    L'unité des Douze, l'unité de l'Église

          Nous considérons ensemble les apôtres Simon le Cananéen et Jude (Thaddée) — qu'il ne faut pas confondre avec Judas Iscariote — non seulement parce que dans les listes des Douze ils sont toujours cités l'un à côté de l'autre (cf. Mt 10,4; Mc 3,18; Lc 6,15; Ac 1,13) mais aussi parce que les renseignements les concernant ne sont pas nombreux, à part le fait que le canon du Nouveau Testament conserve une lettre attribuée à Jude.

          Simon reçoit une épithète qui varie dans les quatre listes : tandis que Matthieu et Marc le qualifient de « Cananéen », Luc au contraire l'appelle « zélote ». En réalité, les deux qualificatifs sont équivalents, car ils signifient la même chose. En hébreu, en effet, le verbe « kana » veut dire « être jaloux, passionné »... Il est donc bien possible que ce Simon, s'il n'appartient pas proprement au mouvement nationaliste des zélotes, ait été au moins caractérisé par un zèle ardent pour l'identité juive, donc pour Dieu, pour son peuple et pour la loi divine. S'il en est bien ainsi, Simon se situe aux antipodes de Matthieu qui, au contraire, en tant que publicain, exerçait une activité considérée comme totalement impure. Un signe évident que Jésus appelle ses disciples et collaborateurs dans les couches sociales et religieuses les plus diverses, sans aucun a priori. Ce qui l'intéresse, ce sont les personnes et non les catégories sociales ou les étiquettes !

          Et ce qui est beau, c'est que dans le groupe de ses disciples, tous, bien que différents, coexistaient, surmontant les difficultés que l'on peut imaginer : c'était Jésus lui-même qui était, en effet, la raison de leur cohésion dans laquelle tous se retrouvaient unis. Cela constitue clairement une leçon pour nous, souvent enclins à souligner les différences et peut-être les oppositions, oubliant que, en Jésus Christ, nous est donnée la force pour concilier nos conflits. Gardons aussi à l'esprit que le groupe des Douze est la préfiguration de l'Église, en laquelle doivent trouver place tous les charismes, tous les peuples et races, toutes les qualités humaines, qui trouvent leur composition et leur unité dans la communion avec Jésus.

    Audience générale du 11/10/2006 (trad. DC 2368, p. 1003 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

  • Le Pape rend hommage à l'enseignement de Jean-Paul II sur la famille

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    De Radio Vatican :

    Le Pape François rend hommage à l'enseignement de Jean-Paul II sur la famille 

    (RV) «Les liens conjugaux et familiaux sont de nombreuses manières mis à l’épreuve». C’est ce que le Pape a dénoncé dans un discours prononcé ce jeudi matin au Vatican aux 400 membres de la communauté académique de l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, à l'occasion de l'ouverture de leur année académique.

    Le Pape François a salué «l'intuition visionnaire de Saint Jean-Paul II, qui a fortement voulu cette institution académique, qui peut aujourd'hui être encore mieux reconnue et appréciée dans sa fécondité et actualité». Saluant le travail des membres de l’Institut et se félicitant du renforcement de leurs liens avec l’Académie pour la Vie, le Pape François a rappelé avec force les menaces que doit affronter la famille actuelle et appelé l’Église à bien comprendre les évolutions en cours pour mieux reproposer «cette extraordinaire “invention” de la création divine».

    Xavier Sartre 

    La famille contemporaine doit affronter plusieurs facteurs de crise détaille le Pape : «une culture qui exalte l’individualisme narcissique, une conception de la liberté qui ne prend plus en compte la responsabilité envers l’autre, une indifférence croissante envers le bien commun». Sans oublier des idéologies qui «agressent directement le projet familial», la «pauvreté» et les «nouvelles technologies qui rendent possibles parfois des pratiques qui entrent en conflit avec la vraie dignité de la vie humaine».

    Toutes ces attaques déstabilisent «tous les liens, familiaux et sociaux, faisant prévaloir toujours plus le moi sur le nous, l’individu sur la société». «Un résultat qui contredit le dessein de Dieu», affirme François.

    Ce dessein, il s’appuie sur l’homme et la femme ainsi que sur la famille qui nait de leur union. Or «quand les choses vont bien entre l’homme et la femme, même le monde et l’histoire vont bien» souligne le Pape. L’Église, «animée d’une grande compassion et de miséricorde pour la vulnérabilité et la faillibilité de l’amour entre les êtres humains» a pour tâche de diffuser ce dessein.

    François rappelle alors ce qu’il avait écrit dans Amoris Laetitia, à l’issue des deux synodes sur la famille. Reconnaissant que l’Église a présenté «un idéal théologique du mariage trop abstrait, construit quasiment artificiellement», le Pape insiste pour que l’Église se fasse plus compréhensive et qu’elle encourage les familles à prendre conscience «du don de grâce» qu’elles portent, et à«devenir orgueilleuse de pouvoir le mettre à disposition de tous les pauvres et les abandonnés qui désespèrent de pouvoir le trouver ou retrouver».

    Le Pape François a également affirmé que l’Institut Jean-Paul II est appelé «à soutenir la nécessaire ouverture de l’intelligence de la foi au service de la sollicitude pastorale du Successeur de Pierre». «Théologie et pastorale vont ensemble» a-t-il insisté, expliquant qu’une «doctrine théologique qui ne se laisse pas orienter et pétrir par la finalité évangélisatrice et par le soin pastoral de l’Église, est autant impensable qu’une pastorale de l’Église qui ne sait pas cueillir le trésor de la révélation et de sa tradition en vue d’une meilleure intelligence et transmission de la foi».

  • Les corps de nos défunts; une question de respect

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    Lu sur le blog de l'abbé Benoît Lobet :

    Le corps de nos défunts

    Tandis que nous approchons de la Toussaint (fête des baptisés, des "sanctifiés" par le baptême) et, le lendemain, du jour dit "des morts" (en liturgie, la "commémoraison de tous les fidèles défunts"), la Congrégation pour la Doctrine de la Foi publiait hier mardi 25 octobre une Instruction sur le traitement des corps de nos défunts.

    Elle y recommande l'inhumation, plus conforme dans le temps qu'elle laisse aux familles pour le deuil, et aussi dans la révérence que l'on peut ensuite faire aux corps  enfouis en terre, au respect que l'Eglise porte aux défunts, semence et source de leur corps glorieux, ressuscité.

    Elle ne s'oppose nullement à l'incinération, pourvu que celle-ci se fasse avec respect et que les cendres soient ensuite conservées dans un endroit digne - une pelouse d'honneur, un columbarium.

    Pas de "chipotage", comme on dirait en belge : pas de dispersion anarchique des cendres dans la nature ou dans des bijoux (cela se voit) - nous ne retournons pas au grand "Tout" indistinct! - mais le souci de prévoir un lieu de mémoire et d'espérance en la résurrection de la chair.

    Je souscris entièrement à cette Instruction. Depuis trop d'années, je suis blessé personnellement par le manque de respect que l'on inflige quelquefois aux corps de nos défunts : incinérés à la va-vite, comme dans une usine, les cendres récupérées on ne sait comment, dispersées quelquefois avec fantaisie (deux amis parisiens, qui sont de bons amis, ayant perdu la mère de l'un d'eux, avaient cru bon de disperser ses cendres sur une plage de Normandie, alors qu'ils venaient de Paris en moto avec l'urne - seule occurrence, sans doute, où cette vieille dame a fait de la moto -, en l'arrosant auparavant et copieusement de champagne.  Je ne doute pas de l'intention, mais du respect présent dans les rites ainsi inventés.) L'inhumation quelquefois souffre, du reste, de ce même manque de respect : nos cimetières ne sont pas toujours propres, nets, les pierres tombales et les allées en sont peu entretenues, je n'incrimine en disant cela personne en particulier, et j'incrimine tout le monde à la fois : quand le sens du respect dû aux corps défunts se perd, quelque chose se perd, de fondamental, dans notre civilisation, et, un jour ou l'autre, on en paie chèrement le prix.

    L'Instruction de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi s'adresse aux chrétiens, certes et d'abord, les invitant à redoubler de respect pour le corps de leurs défunts, car c'est un signe de leur foi en la résurrection des corps eux-mêmes. Faut-il le rappeler : nous n' "avons" pas un corps, nous "sommes" un corps, et si quelque chose de nous doit ressusciter, c'est pour la foi chrétienne, un ensemble et non une partie, un ensemble qui évidemment comprend le corps, non pas sans doute sous sa forme actuelle, mais sous un mode profondément renouvelé, précisément "ressuscité", un mode que saint Paul appelle celui du "corps spirituel". Mais cette Instruction s'adresse aussi à "tous les hommes de bonne volonté" : la façon de traiter les morts - ou de les maltraiter - est un sujet de méditation qui court depuis l'Antiquité dans notre humanisme européen. C'est précisément, faut-il le rappeler, pour ce motif, que la petite Antigone, fille d'Œdipe, nièce de Créon, sœur des frères ennemis Etéocle et Polynice, mourut murée vive, pour avoir contrevenu à l'ordre de son oncle qui imposait à la Cité de Thèbes de laisser pourrir le cadavre de l'un de ses frères. Cette petite fille à laquelle la Tradition littéraire prête l'âge d'une adolescente (douze, treize ans?) n'aurait plus supporté de vivre si elle n'avait honoré comme il convenait le corps défunt de son frère. Elle n'aurait plus osé, comme on dit chez nous, "se regarder dans une glace".

    De quoi méditer...

  • Liège Ardennes - Fête familiale de HolyWins 2016 - vive la sainteté plutôt que les araignées

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    unnamed.jpgLa Toussaint approche et nous vous invitons à venir fêter avec les enfants :

    HOLYWINS 2016
    les Saints vainqueurs, avec nous dans la joie !
    Et mieux vaut une bonne soupe au potiron que de vilaines araignées qui font peur.

    Nous vous donnons rendez-vous ce samedi 29 octobre à 15h dans le village de Samrée
    pour une belle balade type "chasse aux trésors", à la découverte d'un grand Saint. 

    Les plus jeunes peuvent venir déguisés en Saint s'ils le souhaitent.
    Nous terminerons vers 18h après avoir partagé un goûter dans la convivialité.

    L'adresse du jour:
    Samrée 11r à 6982 Samrée (suivez le fléchage)
    Sortie Baraque de Fraiture, dans un endroit exceptionnel !
    Plan d’accès : https://goo.gl/maps/KXSwVoMyUv62

    Pour plus d'infos: 0496/633.474, Anne-France

    Pourriez-vous apporter un petit goûter à partager ?
    Le team préparera du chocolat chaud pour tous.

    Dans la joie de partager ce beau moment ensemble en manifestant notre espérance chrétienne.

    Evènement facebook : https://www.facebook.com/events/905203556278024/

    Une initiative de la Communauté de l’Emmanuel à Liège

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  • Le pape à ses compagnons jésuites : "Marchons en nous faisant tout à tous et en cherchant à en aider quelques-uns"

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    De zenit.org (Constance Roques) :

    La marche de la Compagnie de Jésus, pour la consolation du monde

    Discours du pape François à la 36ème Congrégation générale (traduction complète)

    « Marcher! », c’est l’invitation du pape François aux jésuites du monde, mais il précise ce que cela signifie: pour saint Igance de Loyola, « c’est un « profit » et un progrès, c’est aller de l’avant, c’est faire quelque chose en faveur des autres », et c’est « un chemin vers Dieu ». Et rien de triomphaliste dans cette humble marche avec Dieu et avec les hommes: « Marchons en nous faisant tout à tous et en cherchant à en aider quelques-uns. »

    Le pape François s’est rendu à la Curie généralice de la Compagnie de Jésus, à deux pas du Vatican, où il a pris part à la réunion de la 36ème Congrégation générale des jésuites et à la prière avec tous les participants, ce lundi matin 24 octobre 2016.

    Après un bref mot d’accueil du nouveau Préposé général, le père Arturo Sosa Abascal, le pape a prononcé un discours.

    Il a mis ses pas dans les pas de ses prédécesseurs: Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI, tout en puisant aux sources: saint Ignace, Nadal, saint Pierre Favre… pour indiquer le chemin du « progrès ».

    « Le progrès  n’est pas individualiste, il est commun », affirme notamment le pape et « le progrès est en toute chose » et ‘il n’est pas élitiste ».  On le discerne parce qu’il fait « davantage de bien ».

    Il a appelé la Compagnie de Jésus à progresser dans un « service de la joie et de la consolation spirituelle », « enraciné dans la prière ». A progresser dans la compassion pour le Christ en croix et pour les souffrants, en « se laissant émouvoir par le Seigneur mis en croix, lui en personne et lui présent dans tous nos frères qui souffrent – la grande majorité de l’humanité ! »: « Le père Arrupe disait que là où il y a de la douleur, il y a la Compagnie. »

    A progresser dans l’expérience de la miséricorde. Le pape a évoqué le Jubilé et il a en quelque sorte commenté sa devise « miserando atque eligendo »: « Le Seigneur, qui nous regarde avec miséricorde et nous choisit, nous envoie pour faire parvenir avec toute son efficacité la même miséricorde aux plus pauvres, aux pécheurs, à ceux qui sont écartés et crucifiés dans le monde actuel, qui souffrent de l’injustice et de la violence. C’est seulement si nous faisons l’expérience de cette force qui guérit dans le vif de nos propres plaies, comme personnes et comme corps [communauté] que nous perdrons la peur de nous laisser émouvoir par l’immensité des souffrances de nos frères et que nous nous lancerons pour marcher patiemment avec notre peuple, apprenant d’eux la meilleure manière de les aider et de les servir ».

    Il a consacré la troisième section de son discours à la progression dans le « sentir avec l’Eglise »: « Il est toujours possible de faire un pas supplémentaire dans l’accomplissement du bien de bon cœur, en sentant avec l’Église, comme dit Ignace. »

    Le pape a conclu en évoquant Notre Dame de la Strada – Notre Dame de la Route – dont l’icône est vénérée en l’église romaine du Gesù, pour lui confier cette marche de la Compagnie de Jésus: « Confions-lui notre « façon de procéder » pour qu’elle soit ecclésiale, inculturée, pauvre, servante, libre de toute ambition mondaine. Demandons à Notre Mère de guider et d’accompagner chaque jésuite avec la portion du fidèle peuple de Dieu auquel il a été envoyé, sur ces routes de la consolation, de la compassion et du discernement. »

    Voici notre traduction complète du discours du pape François.

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  • Les rigides ne connaissent pas la liberté des enfants de Dieu

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    De Radio Vatican :

    Pape François : les rigides ne connaissent pas la liberté des enfants de Dieu

    (RV) Dans l’Évangile du jour, Jésus guérit une femme le jour du sabbat, provoquant l’indignation du chef de la Synagogue parce que, dit-il, la Loi du Seigneur a été violée. «Il n’est pas facile, a commenté le Pape, de cheminer dans la Loi du Seigneur», c’est «une grâce que nous devons demander». Jésus l’accuse d’être hypocrite, une parole qu’il répète «tant de fois aux rigides, à ceux qui ont une attitude de rigidité dans l’accomplissement de la loi», qui n’ont pas la liberté des enfants, qui sont «esclaves de la Loi». Pourtant, «la Loi n’a pas été faite pour nous rendre esclaves, mais pour nous rendre libres, pour nous rendre enfants». «Derrière la rigidité il y a une autre chose, toujours ! C’est pour cela que Jésus dit : hypocrites !».

    «Derrière la rigidité, il y a quelque chose de caché dans la vie d’une personne. La rigidité n’est pas un don de Dieu. La douceur, oui, la bonté, oui, la bienveillance, oui, le pardon, oui. Mais la rigidité, non ! Derrière la rigidité il y a toujours quelque chose de caché, dans de nombreux cas une double vie, mais il y a aussi quelque chose d’une maladie. Combien souffrent les rigides : quand ils sont sincères et se rendent compte de cela, ils souffrent ! Parce qu’ils ne réussissent pas à avoir la liberté des enfants de Dieu, il ne savent pas comment on chemine dans la Loi du Seigneur, et ne sont pas bienheureux. Et ils souffrent tellement ! Ils semblent bons, parce qu’ils suivent la Loi. Mais derrière, il y a quelque chose qui ne les rend pas bons : ils sont mauvais, hypocrites, ou ils sont malades. Ils souffrent !»

    Le Pape François a rappelé la parabole de l’Enfant prodigue, dans laquelle le fils aîné, qui s’était toujours bien comporté, s’indigne avec le père parce qu’il accueille avec joie le fils cadet, dissolu, mais revenu à la maison en s’étant repenti. Cette attitude, a expliqué le Pape, fait voir ce qu’il y a derrière une certaine bonté : «la superbe de se croire juste».

    «Derrière cette façon de faire le bien, il y a de la superbe». Le fils cadet«savait qu’il avait un père, et dans le moment le plus sombre de sa vie il est allé vers le père». Le fils aîné «comprenait seulement du père qu’il était le patron, mais ne l’avait jamais ressenti comme un père. Il était un rigide : il cheminait dans la Loi avec rigidité. L’autre a laissé la Loi à part, il s’en est allé sans la Loi, contre la Loi, mais à un certain point il a pensé au père et il est revenu. Et il a eu le pardon. Il n’est pas facile de cheminer dans la Loi du Seigneur sans tomber dans la rigidité.»

    Et le Pape a conclu l’homélie avec cette prière : «Prions le Seigneur, prions pour nos frères et pour nos sœurs qui croient que cheminer dans la Loi du Seigneur, c’est devenir rigides. Que le Seigneur leur fasse sentir que Lui est Père, et que ce qui lui plait, c’est la miséricorde, la tendresse, la bonté, la douceur, l’humilité. Et qu’à tous il nous enseigne à cheminer dans la Loi du Seigneur, avec cette attitude.»

  • Le pharisien et le publicain : prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 30e dimanche du temps ordinaire

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    Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 18, 9-14) pour le 30e dimanche du temps ordinaire (archive du 27 octobre 2013).

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : Parabole du pharisien et du publicain (Luc 18, 9-14)

    Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien, et l'autre, publicain. Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : 'Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.' Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : 'Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis !' Quand ce dernier rentra chez lui, c'est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l'autre. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »

  • Un nouveau livre consacré à Marie, Mère de miséricorde à Beauraing

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    Du site du Diocèse de Namur (C.B.) :

    couverture-fioretti-e1473345486639.jpgMarie, Mère de miséricorde à Beauraing, un livre signé de l'abbé Christophe Rouard

    Ecrire, chez l'abbé Christophe Rouard, c'est tout simplement un besoin. Besoin d'investiguer, de mener des recherches. D'ici quelques jours, il publie aux éditions Fidélité, Marie, Mère de miséricorde à Beauraing. Il a (re)lu les témoignages de ceux et celles venus dans la cité mariale et qui y ont reçu des grâces. Ils sont le point de départ de cette nouvelle publication. Chaque témoignage est accompagné d'un texte qui nous replonge dans la Bible et d'une prière. Une véritable catéchèse d'aujourd'hui.

    Marie, Mère de miséricorde à Beauraing débute par un mea culpa celui de l'abbé Christophe Rouard, vice-recteur de ces sanctuaires. Il reçonnaît “avoir mis une certaine distance avec la piété populaire.''Dans l'introduction de cette nouvelle publication, il écrit encore: ''Non seulement j'ai jugé cette piété, mais en plus je suis passé à côté de Dieu, sans le voir. Dieu est là, dans les Sanctuaires, et il y agit d'une matière comparable à la façon dont il a agi pour les grands personnages bibliques.''

    D'où l'idée de consacrer un livre à ces hommes et à ces femmes qui, au fil des années sont venus se confier à la Vierge, la prier, lui demander d'intervenir dans leur vie... De véritables récits qui touchent la famille, la naissance, le travail, les enfants.... Des témoignages d'une profondeur, d'une intensité inouïe qui devraient en toucher plus d'un.

    Les bénéficiaires de ces grâces reçues ont en effet tenu à témoigner, à écrire leur récit dans les registres installés aux sanctuaires. L'abbé Rouard les a feuilletés avec beaucoup d'émotion. Tout comme d'ailleurs les cahiers qui regorgent d'intentions de prière.

    Ce que l'auteur apprécie avant tout, c'est la qualité théologique de ces récits. ''On voit que les miracles qui sont racontés dans la Bible continuent à se vivre aujourd'hui. Dieu est très actif. C'est la réponse au scepticisme de certains, à leurs erreurs. On m'a fait croire que les miracles ont été les plus nombreux au temps de Jésus avant de diminuer. En fait, croire cela c'est s'aveugler sur la réalité, ne pas prendre en compte ce qui se passe dans les sanctuaires.''

    Secrets dévoilés

    Ces récits sont accompagnés d'une réflexion qui ramène à la Bible. Il y a encore, pour chacun, une prière écrite, elle aussi par l'abbé Rouard. Un livre composé d'une vingtaine de fioretti et qui a incontestablement un but pastoral.

    Ce livre dévoile quelques secrets encore. On pensait pourtant que tout avait été dit, écrit sur la cité mariale. Les révélations touchent les familles des enfants qui ont été les témoins des apparitions de la Vierge. On y lit que les époux Voisin avaient bien des difficultés à fonder une famille. Après une neuvaine à Notre-Dame de Bonsecours et un pèlerinage, Mme Bonvoisin a eu trois enfants. Fernande, Albert et Gilbert ont vu la Vierge. Et puis un témoignage encore celui de celle qui n'était encore qu'une adolescente lorsqu'elle a croisé la route de Michel Fourniret. Celui-ci avait tenté de l'enlever à Ciney. Son récit précis aura permis d'interpeller cet homme qui a répondu de sept homicides, de viols commis entre 1987 et 2003. Profondément croyante, elle avait prié Notre-Dame Beauraing jusqu'à ce qu'elle réussisse à sortir de la camionnette où elle était enfermée.

    Dans la préface, Mgr Vancottem écrit: ''Ce petit livre est une invitation à faire pèlerinage à Beauraing, à remercier Marie pour tant de grâces reçues et à nous confier à sa maternelle protection.''

    Marie, Mère de miséricorde à Beauraing sort le 21 octobre prochain et sera vendu 13,50€

  • Si nous étions vraiment chrétiens...

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    Le père Joseph-Marie Verlinde répond aux questions concernant notre vie de foi :