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Spiritualité - Page 363

  • 8 critères pour évaluer les nouveaux charismes dans l’Église

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    De Sébastien Maillard, sur le site du journal La Croix :

    Le Vatican donne 8 critères pour évaluer les nouveaux charismes dans l’Église

    Dans un document rendu public mardi 14 juin, la Congrégation pour la doctrine de la foi invite les évêques à bien évaluer les nouveaux charismes dans l’Eglise. Elle veut ainsi les guider dans la reconnaissance des diverses communautés charismatiques.

    Pourquoi un document sur les relations entre les évêques et les mouvements charismatiques ?

    À la suite du concile Vatican II, diverses communautés nouvelles ont émergé dans l’Église catholique, considérées comme inspirés par l’Esprit Saint. Après ce premier essor, la plupart de ces associations multiformes ont aujourd’hui perdu leur fondateur. Elles sont dans une phase de leur histoire qui appelle une « maturité ecclésiale », selon un document présenté mardi 14 juin mais préparé depuis 2000 par la Congrégation pour la doctrine de la foi, l’un des plus importants dicastères de la Curie. L’objectif de ce texte, intitulé Iuvenescit Ecclesia (L’Église rajeunit) est d’éviter que ces mouvements croissent indépendamment du reste de l’Église mais y soient pleinement insérés. Sur 34 pages, cette « Lettre aux évêques sur la relation entre les dons hiérarchiques et charismatiques pour la vie et la mission de l’Église » apporte une clarification théologique et une impulsion pastorale pour « ne pas opposer, comme l’a souligné à la presse le cardinal Gerhard Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, une 'Église de l’Esprit' et une 'Église de l’Institution' » mais faire valoir leur « co-essentialité ».

    Quel rapport a le pape François avec les mouvements charismatiques ?

    Très soutenues par Jean-Paul II dans leur visée évangélisatrice, les communautés charismatiques font face à un pape François exigeant envers elles, soucieux d’appuyer leur dynamisme sans que celui-ci ne se développe séparément des diocèses. Garant avant tout de l’unité dans l’Église, le pape argentin, qui a approuvé le document, est attaché à ce que les pasteurs marchent avec leur peuple, dans toute leur diversité. En même temps, il tient à ce qu’ils restent ouverts aux surprises de l’Esprit Saint, tout en faisant preuve de discernement.

    Comment les évêques doivent-ils accueillir ces communautés ?

    « La réalité qui prend corps en naissant d’un charisme doit jouir d’un temps opportun d’expérimentation et de sédimentation, qui fasse passer de l’enthousiasme des débuts à une configuration stable », reconnaît le Vatican dans ce document. Celui-ci invite les évêques à accompagner « avec bienveillance »un long « itinéraire de vérification ». À cette fin, la lettre tire du Magistère huit « critères pour le discernement des dons charismatiques dans les associations ecclésiales ». Parmi eux figurent l’élan « missionnaire » qui doit animer ces mouvements, leur acceptation de l’intégralité de la foi catholique et « donc éviter de s’aventurer au-delà de la doctrine », leur « réelle communion avec toute l’Église » et leur « disponibilité à la collaboration réciproque », la « présence de fruits spirituels de charité, joie paix et maturité humaine » et la « référence à la doctrine sociale de l’Église ».

    La liste des critères comprend aussi celui d’accepter « des moments d’épreuve dans le discernement des charismes », en allusion à des périodes où tel ou tel mouvement traverse une faiblesse ou une dérive passagères. « La naissance de tensions éventuelles exige de la part de tous la pratique d’une charité plus grande », recommande le Vatican.

    Les ordres religieux et instituts de vie consacrée sont-ils concernés ?

    Le document a été présenté mardi à la presse par le cardinal Müller accompagné du cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques. Mais, pratique inhabituelle, le préfet de la Congrégation pour les religieux, le cardinal Joao Braz de Aviz, s’y est invité, s’asseyant parmi les journalistes. Une manière de manifester qu’il aurait souhaité être davantage associé à ce document qui, dit-il, « concerne la vie consacrée ». Le texte vise d’abord les communautés issues du Renouveau charismatique mais touche, en pratique, à des formes de vie consacrée et de vie apostolique. Les rapports entre évêques et congrégations religieuses doivent toutefois faire l’objet d’un futur document.

  • 11e dimanche du temps ordinaire : quand les pharisiens font passer la lettre avant l'esprit

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    Dirk Bouts, le repas chez Simon

    Prédication (archive du 16 juin 2013) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 7, 36-50 ; 8, 1-3) pour le 11e dimanche du temps ordinaire.

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : La pécheresse pardonnée à cause de son grand amour (Luc 7, 36-50; 8, 1-3)

    Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum. En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu'elle est : une pécheresse. » Jésus prit la parole : « Simon, j'ai quelque chose à te dire. — Parle, Maître. » Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d'argent, l'autre cinquante. Comme ni l'un ni l'autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera davantage ? » Simon répondit : « C'est celui à qui il a remis davantage, il me semble. – Tu as raison », lui dit Jésus. Il se tourna vers la femme, en disant à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré chez toi, et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, elle n'a pas cessé d'embrasser mes pieds. Tu ne m'as pas versé de parfum sur la tête ; elle, elle m'a versé un parfum précieux sur les pieds. Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c'est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d'amour. » Puis il s'adressa à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. » Les invités se dirent : « Qui est cet homme, qui va jusqu'à pardonner les péchés ? » Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t'a sauvée. Va en paix ! » Ensuite Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l'accompagnaient, ainsi que des femmes qu'il avait délivrées d'esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons), Jeanne, femme de Chouza, l'intendant d'Hérode, Suzanne, et beaucoup d'autres, qui les aidaient de leurs ressources.

  • Abbaye d'Orval, 1/7 - 4/9 : exposition "Sculptures de compassion" de Geneviève Bayle

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    SCULPTURES DE COMPASSION

    Exposition du 1er juillet au 4 septembre
    en l'Abbaye Nore-Dame d'Orval
    (6823 Villers-devant-Orval, Belgique)

    Ouvert tous les jours de 9h30 à 18h30.


    par Geneviève Bayle

    Geneviève Bayle est née dans une famille d’artistes-peintres. Elle s’est toujours intéressée à l’art et a commencé à dessiner très jeune. Initiée à la peinture à l’huile et à la gravure dans l’atelier de son père, elle a également suivi des cours de modèle vivant aux Beaux Arts de Paris. Elle a participé à des chantiers de restaurations de fresque et s’est formée au vitrail. Visitant de nombreux musées et monuments français et étrangers, elle s’est imprégnée d’œuvres anciennes.

    Après avoir peint, depuis 2004, elle se consacre à la sculpture trouvant dans le volume une plus grande liberté d’expression. Son travail, nourri de textes sacrés, est lié aux émotions humaines mais aussi aux événements d’actualité. Ses œuvres sont au départ réalisées en terre, puis fondues en bronze. Les formes imaginées ne sont pas totalement figuratives…  elles suggèrent, rappellent par des gestes délicats et expressifs, la nécessité de la tendresse, de la compassion.

  • Chant médiéval à Liège ce samedi 11 juin: un concert et une messe dédiés à la Vierge Marie.

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    PLAIN-CHANT SUR LIÈGE

    SAMEDI 11 JUIN 2016

    avec  

    l’Ensemble vocal parisien  « Livre Vermeil » - dir. Alicia Santos, 

     les élèves de l’Académie de chant grégorien à Liège – dir. Maurice Besonhé 

    et Thomas Deserranno, orgue 

     L’âge d’or du chant appelé grégorien se situe entre le VIe et le IXe siècle , lequel se conclut avec l’apparition de la notation musicale. Mais, la créativité du plain-chant, au sens générique du terme,  persistera jusqu’au XVIIIe siècle, en subissant l’influence d’autres formes musicales, issues d’ailleurs de lui. Sous l’intitulé « Eia ! Mater » le programme de cette journée de clôture des cours 2015-2016 de l’académie de chant grégorien à Liège illustrera cette diversité par un florilège de mélodies dédiées à la Mère de Dieu.

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    16h00 - EGLISE DES BENEDICTINES, BD B'AVROY, 54

    Eia! Mater

    Florilège dédié à la Mère de Dieu

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    18h00 - EGLISE DU SAINT-SACREMENT, BD D'AVROY, 132

    Messe grégorienne de la Vierge Marie


    LES INTERPRÈTES
     

    Le trio vocal « Livre Vermeil » est constitué de Hiromi Bando Alicia Santos et Ximena Gonzáles: 

    santos-alicia-soprano.jpgAlicia Santos  est diplômée du conservatoire national de Colombie. Elle a fait partie de la Schola Grégorienne de Bogotá, un groupe unique en Colombie et spécialisé dans l'interprétation de ce répertoire. Alicia Santos réside actuellement à Paris et poursuit ses études sur le chant baroque au conservatoire de Levallois et au Conservatoire Régional de la ville de Tours. Elle a en outre étudié le chant grégorien à l’École Grégorienne de Paris et se produit notamment avec le Chœur Grégorien de Paris.

     

    Ximena Gonzalez.jpgXimena  Gonzáles a suivi une formation à la sémiologie et au chant grégoriens auprès du chœur grégorien de Paris. En 2010, elle a fondé la Rheinische Frauen-Schola “Kaliomene”, dont les membres sont des étudiantes au profil très international (Colombie, Allemagne, Russie, Ukraine et Japon). 

     

     

    Hiromi Bando.jpgNée au Japon, Hiromi Bando est spécialisée dans le chant grégorien et la musique des XVlème  et XVIIème siècles. Grâce à une bourse de « l’Association des Amis de l’Ecole de Chant Grégorien de Paris » ( 2008-2011) et du « Kobe College » ( 2010 ), elle s’est formée à l’Ecole de Chant Grégorien de Paris dont elle a été diplômée en 2011. 

     

    L’Académie de Chant grégorien

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    Fondée à Bruxelles en 2000, l'académie de chant grégorien est présente à Liège depuis 2003. Elle y a accueilli plus de trois cents élèves dans les cycles de cours qu’elle organise chaque année dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy.

    A Bruxelles et à Louvain-la-Neuve, l’académie offre aussi des cycles de cours ouverts tant aux débutants qu’au persévérants, ainsi que des week-ends consacrés à des formations thématiques de perfectionnement dont la direction est confiée aux meilleurs spécialistes belges et étrangers.

    Maurice Besonhé 

    Maurice.jpgChantre d’église et titulaire des orgues de l’église Notre-Dame et Saint-Remacle à Spa, de 1994 à 2014, ce professeur de français a étudié la musique au conservatoire de Verviers. Il  a aussi pratiqué le chant choral au sein de la Maîtrise de la Ville de Verviers et a découvert la sémiologie grégorienne avec des spécialistes tels que Hubert Schoonbroodt, Carlo Hommel et Marcel Pérès.

    Thomas Deserranno

    Thomas Deserranno.jpgDiplômé en facture d’orgue, Thomas Deserranno s’est vite spécialisé  comme technicien harmoniste indépendant, son activité principale, qu’il envisage d’ailleurs comme indissociable et complémentaire avec celle d’interprète. Après des études musicales à Liège, Thomas Deserranno s’est perfectionné à Bruxelles avec Jean Ferrard. Depuis 2003 il est titulaire de l’orgue historique de Walhorn. Ses goûts musicaux s’orientent vers les répertoires des 17e, 19e  et début 20e  siècles en laissant une large place aux traditions de la transcription. Thomas Deserranno a pris part à diverses productions discographiques saluées par la critique.

    Entrée libre. Renseignements tel 04.344.10.89 (depuis l’étranger 00.32.4.344.10.89

    JPSC

  • Gregory Puppinck,lauréat du prix de l'Humanisme chrétien 2016 : une interview réalisée par la radio chrétienne francophone (RCF).

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    Gregor Puppinck, juriste, docteur en droit, expert auprès de la Cour Européenne des Droits de l’homme, dirige le Centre Européen pour le Droit et la Justice à Strasbourg

    écouter l'émission sur RCF

  • La canonisation d'une Suédoise convertie au catholicisme, "Juste parmi les Nations"

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    Lu sur lexpress.fr :

    Cité du Vatican - Le pape François a canonisé dimanche la religieuse suédoise Marie Elisabeth Hesselblad (1870-1957), luthérienne convertie au catholicisme, près de cinq mois avant la visite oecuménique qu'il effectuera dans ce pays scandinave.

    La ministre de la Culture Alice Bah-Kuhnke et quelque 250 pèlerins catholiques suédois étaient présents sur la place Saint-Pierre. 

    Marie Elisabeth Hesselblad, restauratrice de la congrégation des "brigittines", est née en 1870 au sein d'une famille luthérienne de 13 enfants. Elle part très jeune travailler aux Etats-Unis pour soutenir financièrement sa famille, comme de nombreux paysans suédois, et travaille à New York comme infirmière. 

    En 1902, elle se convertit au catholicisme et reçoit le baptême. Arrivée à Rome deux ans plus tard, elle entre chez les carmélites où elle prend, avec une permission spéciale du pape Pie X, l'habit des "brigittines", l'ordre fondé par la Suédoise sainte Brigitte en 1363, une siècle et demi avant la naissance de la Réforme. 

    Elisabeth Hesselblad a reconstitué l'ordre à Rome en 1911, et en Suède en 1923, avec un grand souci constant de l'unité des chrétiens. Elle meurt à Rome en 1957, à l'âge de 87 ans. 

    C'est le pape Jean-Paul II qui a lancé le processus conduisant à sa canonisation. Béatifiée en avril 2000, elle fut déclarée "Juste parmi les Nations" en 2004 pour avoir sauvé des juifs pendant la Seconde guerre mondiale, à Rome. 

    François effectuera, le 31 octobre et le 1er novembre, une visite en Suède, pays très sécularisé, où il participera, à Lund, à l'invitation de la Fédération luthérienne mondiale, à une commémoration oecuménique pour le prochain 500e anniversaire de la Réforme protestante de Martin Luther, qui sera célébré en 2017. 

    La canonisation d'Elisabeth Hesselblad a une portée limitée en Suède, pays de 150.000 catholiques seulement. 

    La cérémonie a été néanmoins retransmise en direct sur la 2e chaîne publique SVT2 et la principale chaîne privée TV4.  

    Dimanche matin, le pape a également canonisé le père Jan Papczy'ski, en religion Stanislas de Jésus et Marie (1631-1701), considéré quant à lui comme un éminent représentant de l'école polonaise de spiritualité. 

  • Pas-de-Calais: Dom Philippe Germain de Montauzan devient le sixième Abbé de l'abbaye bénédictine Saint-Paul de Wisques

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    Pour l’abbaye bénédictine Saint-Paul de Wisques (Pas-de-Calais), le choix était simple. Disparaître abbaye Wisques.jpg(pas un seul novice depuis 25 ans) ou accueillir du sang neuf. Le jeudi 10 octobre 2013, le relais fut officiellement passé aux moines de Fontgombault.

    Ce fut une grâce insigne. Joie chez l’évêque d’Arras, Mgr Jean-Paul Jaeger : « Les communautés monastiques sont indispensables à la vie de notre diocèse. C’est un poumon spirituel vital. Il y a quelques mois, j’ai dû fermer le monastère de cisterciennes de Belval et je ne voulais pas recommencer avec Saint-Paul de Wisques. Je suis heureux que les moines plus âgés puissent être soutenus par de plus jeunes. C’est pourquoi je souhaite de tout cœur la bienvenue aux frères venus de Fontgombault. »

    La liturgie  grégorienne célébrée  selon la forme extraordinaire du rite romain est donc désormais de règle à Wisques, comme elle l’est dans la grande abbaye de l’Indre ; ce qui n’exclut pas pour les moines  la possibilité de dire la messe selon le nouvel ordo dans des cas déterminés.

    Montauzan.jpgElu par ses pairs, Dom Philippe Germain de Montauzan,  l’un des moines venus de Fontgombault, est aujourd’hui devenu le sixième abbé de l’abbaye  de Wisques (fondée par Solesmes en 1889).

    Samedi dernier 4 juin 2016, sa bénédiction abbatiale a eu lieu  dans la cathédrale d’Arras, bien remplie pour la circonstance. Au cours de la messe, l’évêque du diocèse, Mgr Jaeger, entouré des moines et des prêtres des doyennés voisins, a reçu la présentation du nouvel Abbé, suivie d’un bref interrogatoire. Après l’homélie, la bénédiction lui a été conférée avec les prières litaniques d’usage et la remise de la règle (pour conduire les frères), l’anneau (symbole de fidélité), la mitre et le bâton pastoral. Dom Philippe Germain de Montauzan a ensuite baisé l’anneau de l’évêque, puis évêques, abbés et moines présents se sont approchés pour recevoir à leur tour le baiser de paix du nouveau père- abbé.

    Prêtre depuis trente-huit ans, le P. Philippe Germain de Montauzan est  né le 30 mars 1949 à Châlons-sur-Marne. Il a a choisi la vie monastique après des études à Lyon. Entré à l’abbaye de Fontgombault en 1969, il a été ordonné prêtre en 1978.

    JPSC

  • La résurrection du fils de la veuve de Naïm; homélie du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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    Prédication (archive du 9 juin 2013) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 7, 11-17)

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : Jésus rend la vie au fils de la veuve de Naïm (Luc 7, 11-17)
    Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.

  • Rémi Brague et les religions: la singularité du christianisme

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    JPSC

  • Le Sacré Coeur médité par le pape François

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    Extrait de l'émission publiée le 9 juin 2013 sur la chaîne KTOTV - http://www.ktotv.com
    Pour visionner l'émission complète :
    http://www.youtube.com/watch?v=Ub5FMo...
    VISITEZ : http://www.unfeusurlaterre.org

  • Les intentions de prière du pape pour le mois de juin 2016

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    Intentions de prière du pape en juin 2016: des villes solidaires (source : zenit.org)

    La solidarité dans les grandes villes et la formation des séminaristes et des novices sont les deux intentions de prière du pape François pour ce mois de juin 2016: deux défis de prière que le pape François confie à son Réseau Mondial de Prière.

    L’édito de ce mois, sur la solidarité dans les villes, a été écrit par le Père Thierry Monfils, sj, délégué du Réseau Mondial de Prière du Pape en Belgique.

    En juin, le pape François invite son réseau à prier pour que grandisse la solidarité dans les grandes villes :

    Pour que les personnes âgées, les marginaux et les personnes seules trouvent, même dans les grandes villes, des occasions de rencontre et de solidarité.

    Le défi évangélisation  concerne les formateurs des séminaristes et des novices:

    Pour que les séminaristes, et les novices religieux et religieuses, rencontrent des formateurs qui vivent la joie de l’Evangile et les préparent avec sagesse à leur mission.

    Fraternelles, nos villes ?

    Nous savons l’amour de Dieu pour les personnes âgées, isolées, pauvres. Le défi intention de François pour ce mois nous invite à confier à Dieu ces personnes ainsi que nos efforts pour mettre dans les villes une solidarité véritable.

    « Comme elles sont belles ces villes qui surmontent la méfiance maladive et qui intègrent ceux qui sont différents », disait François aux mouvements populaires (le 28 octobre 2014).

    Parfois, certains accueillent, c’est le cas de Charlotte, bénévole. Elle présente « Un toit sur la rue » halte de nuit à Toulouse, lieu d’écoute et de chaleur humaine, premier pas vers le lien social et le monde extérieur pour de nombreux hommes et femmes à la rue.

    Parfois des groupes s’efforcent d’habiller la ville de couleurs et de joie. C’est le cas pour la fresque murale « Le mur des Canuts ».

    La beauté et l’humanité au cœur de la ville nous invitent aussi à prier. En ce sens, vous pourrez lire les témoignages que nous présente Yves, jésuite, accompagnateur des « Exercices spirituels dans la rue ». Un court reportage sur la création de jardins familiaux pour créer des lieux de rencontre et de solidarité va dans ce même sens.

    Dieu nous rend la vie plus belle. Or nous sommes encore pécheurs : il nous voit enlaidis, défigurés. Mais nos fautes ne l’empêchent pas de venir à nous : il envoie le Fils éternel pour nous apprendre à aimer. Avec Saint Ignace, Yves, jésuite, nous aide à contempler l’Incarnation du Verbe.

    Oui, Jésus est fou d’amour pour nous. Alors que nous sommes si maladroits et rudes, il ne fait pas de reproches : il pardonne même à ceux qui le crucifient. Il nous aime « à la folie ! » et va pour nous jusqu’au bout. Il a le Cœur brisé d’être rejeté, même de beaucoup d’amis. Mais au sommet de sa souffrance, Jésus vit aussi le sommet de l’amour. « Tout est accompli ! » L’amour divin accompli à la croix, nous pouvons le vivre car Jésus nous donne son Esprit. Il nous pousse à sortir de nous-mêmes et à saluer même un inconnu, un mendiant qui attend notre sourire.

    Pour aimer un jour jusqu’au bout, « à la folie », il suffit de commencer à aimer « un peu ». Deux actes portent ainsi « la joie de l’amour » : le regard et la patience. Mendiants l’amour, nous aimons être regardés.« Que ne font pas parfois les conjoints et les enfants pour être regardés et pris en compte ! » (Pape François, exhortation apostolique Amoris Laetitia 128.) Regardons ceux qui sont là autour de nous. Bien les regarder est une façon de les aimer.

    La patience, aussi, exprime une volonté d’aimer : quand « je reconnais que l’autre aussi a le droit de vivre sur cette terre près de moi, tel qu’il est. Peu importe qu’il soit pour moi un fardeau, qu’il contrarie mes plans, qu’il me dérange (…), même quand il agit autrement que je l’aurais désiré. » (Amoris laetitia 92.) La patience apporte la joie parce qu’elle espère, elle sait que l’autre est capable de mieux se comporter. Elle est prophète et complice de la conversion du frère, de la sœur. Ainsi Jésus agit-il envers nous. Ainsi nous demande-t-il de nous comporter envers les autres.

    Recevons donc ces cadeaux de l’amour dès à présent, spécialement le 3 juin : d’une part, c’est le Premier vendredi du mois, et donc la Journée mondiale de prière, pour la solidarité dans les villes. C’est aussi la solennité du Sacré-Cœur., fête de l’amour passionné de Jésus pour nous. Offrons-nous avec simplicité au Cœur de Jésus. C’est formidable de pouvoir toujours commencer à aimer. « Un peu, beaucoup, tendrement… »

    Thierry Monfils, s.j.

    Source: Apostolat de la Prière http://www.prieraucoeurdumonde.net/

  • Mont Athos : un passage vers l'autre rive

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    Extrait du film "Περάσματα από τον παράδεισο" réalisé par Γιάννηs Λάμπρου:

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