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Spiritualité - Page 359

  • Liturgie : pour clore la polémique sur la célébration « ad orientem » en 10 points

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    Vers l'Orient, dos au peuple, vers l'autel, face au Christ... Sur le site « aleteia », un prêtre nous éclaire. Extrait :

    […]

    Il ne s’agit aucunement d’un retour en arrière

    Il est hors de question de renier le merveilleux apport de la réforme liturgique voulue par le Concile Vatican II. Le besoin était réel et fondé d’un aggiornamento de la liturgie : avec le temps, l’autel était de plus en plus éloigné du peuple et la liturgie semblait la seule affaire du prêtre – les fidèles étant réduits à la passivité. La célébration ad orientem s’inscrit dans la volonté des Pères conciliaires qui n’ont pas mentionné la possibilité de célébrer « face au peuple » dans la Constitution sur la liturgie. Ainsi, la célébration ad orientem me semble correspondre au projet de réforme voulue par les Pères conciliaires. Au reste, la Présentation Générale du Missel Romain, promulguée en 2002, contient des indications stipulant quand le prêtre doit se tourner vers le peuple et quand il doit se tourner vers l’autel.

    Il est impropre de parler de célébration « dos au peuple »

    Cette expression, qui évoque l’impolitesse, est idéologique plus que descriptive. En effet, lorsqu’il célèbre tourné vers l’autel, le prêtre ne tourne pas plus le dos au peuple que les personnes du premier rang ne le tournent à ceux qui se trouvent derrière elles.

    Ad orientem, le prêtre n’est plus le centre de l’attention de l’assemblée

    Le risque est grand, en célébrant face au peuple, de faire le show, de jouer un rôle ou de surveiller l’assemblée. Le fait de ne pas voir ce qui se passe derrière soi oblige à s’abandonner et à se tourner résolument vers le Seigneur, en faisant confiance à la grâce propre de la liturgie.

    Ad orientem, l’assemblée n’a plus la possibilité de scruter le prêtre, ses mimiques, ses regards

    Il y a quelques jours, à la sortie de la Messe, une dame très gentille m’a remercié « pour ce beau spectacle ». Privé du spectacle du prêtre, on se trouve ainsi reconduit devant l’essentiel, la présence du Seigneur qui vient. Du prêtre, on n’entend plus que la voix ; or, nous dit saint Paul : « La foi naît de ce que l’on entend » (Rm 10, 17). Ainsi, une plus grande intériorité est rendue possible.

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  • Messe d’ouverture de la session du Renouveau charismatique au Palais des Congrès de Liège, le 12 juillet 2016 : l’homélie de Mgr Delville

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    Chers Frères et Sœurs,

    deleville3.jpg« Je ferai de la vallée d’Akkor (ou Vallée du Malheur) la porte de l’espérance », nous dit le prophète Osée (Os 2,17). On pourrait actualiser en disant : « Je ferai de la Vallée de la Meuse la porte de l’espérance ». En effet, nous voici dans ce Palais des Congrès au fond de la vallée de la Meuse à Liège ; grâce à notre session, cette vallée devient « Porte de l’espérance ». Dans cette vallée, les gens se pressent du matin au soir et sont absorbés par leurs affaires, absorbés par leurs baals, absorbés par leurs maîtres, absorbés par leur quotidien tyrannique ; mais grâce à la session du Renouveau, cette vallée agitée devient une porte d’espérance pour toute la ville. En cette année de la miséricorde, nous sommes invités à passer par une porte sainte, une porte de la miséricorde. Vous trouverez une telle porte de miséricorde à la cathédrale de Liège. Mais aujourd’hui, c’est toute la vallée qui devient Porte de miséricorde, porte de l’espérance. Car par votre session, votre expérience personnelle et votre engagement, vous aurez l’occasion de parler à des gens de cette vallée, de témoigner de votre foi et de communiquer votre espérance.

    Un tel dialogue a été autrefois proposé par Dieu au peuple d’Israël (Osée 2, 16-22). « Je lui parlerai cœur à cœur », dit Dieu au sujet de son peuple (Os 2,16). Dieu voit dans son peuple une jeune femme, dont il est amoureux. Il veut parler au cœur de cette femme. Il veut la convaincre de faire alliance avec lui. Il lui promet fidélité et tendresse (Os 2,21). Il lui promet la justice et la paix : « l’arc, l’épée et la guerre, je les briserai et les bannirai du pays », dit-il (Os 2,20). C’est tout cela aussi que le Seigneur nous promet et veut réaliser pour nous durant cette session. Il veut parler cœur à cœur avec chacun d’entre nous, au cœur de cette assemblée. Il nous promet fidélité et tendresse, justice et paix. Il nous le promet d’abord à nous tous, comme à un peuple nouveau.

    Frères et Sœurs, laissez le Seigneur toucher votre cœur. Laissez-vous entraîner ensemble par la voix du Seigneur dans son alliance. Chassez la guerre hors de votre cœur. Laissez-vous aimer par celui qui vous promet fidélité et tendresse. Au début de cette session, soyez simplement des personnes réceptives, disponibles, attentives. Le Seigneur ne nous demande pas d’abord d’agir, mais d’accueillir son amour, sa grâce. Il veut être notre époux, pas notre maître, pas notre « baal ». Laissons-nous aimer par le Seigneur. Sa grâce nous précède toujours.

    Si nous sommes appelés ensemble, en peuple, nous sommes aussi appelés personnellement, comme le furent les premiers disciples de Jésus. C’est ce que nous raconte l’évangéliste Luc (Lc 5,1-13). La voix de Jésus nous rejoint, comme elle rejoignait les gens qui l’écoutaient sur le rivage du lac de Génésareth (Lc 5,1). Elle nous rejoint comme elle rejoignait les premiers disciples, qui prêtèrent à Jésus leur barque, afin qu’il ait une tribune improvisée. Elle nous rejoint comme elle rejoignait Simon-Pierre à qui Jésus disait personnellement : « avance au large » (Lc 5,3). La voix de Jésus nous rejoint quand nous disons comme Simon : « Nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre » (Lc 5,4). La voix de Jésus nous rejoint au cœur de nos détresses et de nos déceptions. La voix de Jésus nous fait avancer au large ; alors elle nous fait prendre du poisson en abondance. La voix de Jésus nous donne des forces nouvelles et des résultats nouveaux. La voix de Jésus nous renouvelle, elle provoque un renouvellement, un renouveau de grâces, un renouveau charismatique ! Ici sur les bords de la Meuse, soyons comme les pêcheurs du bord du lac de Génésareth. Soyons à l’écoute de la voix du Christ, qui nous renouvelle et nous transforme intérieurement.  Cette voix nous guérit, comme elle a guéri l’homme couvert de lèpre : « je le veux, sois purifié », dit Jésus au lépreux. À chacun de nous il dit aussi : « je le veux, sois purifié » (Lc 5,13).

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  • Remettre Dieu au centre de la messe

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    Lu sur diakonos.be :

    Il faut remettre Dieu au centre de la messe

    Non-si-scherza.jpgOn ne plaisante pas avec les sacrements, le dernier livre de Don Nicola Bux

    Il vient de publier un livre avec Batman et Wonder Woman en couverture, même si le titre semble évoquer autre chose : « On ne plaisante pas avec les sacrements» (Con i sacramenti non si scherza) aux éditions Cantagalli.  Don Nicola Bux, ancien consulteur de l’Office des Célébrations liturgiques de Benoît XVI, actuel consulteur de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, professeur de Liturgie orientale et de théologie sacramentaire à la Faculté théologique des Pouilles peut être considéré comme un expert de cette « réforme de la réforme » liturgique dont le Cardinal Robert Sarah a parlé à la convention pour la Sainte Liturgie qui s’est déroulée récemment à Londres.  Le Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin a affirmé qu’il fallait revenir « le plus vite possible » à une orientation commune du prêtre et des fidèles dans la célébration liturgique avant d’ajouter que le Pape François lui avait demandé d’étudier la « réforme de la réforme » liturgique que Benoît XVI appelait de ses vœux.

    Don Bux, que signifie cette demande du Cardinal Sarah que tous se tournent ad orientem ?

    La Présentation Générale du Missel Romain mentionne déjà au point 299 que la célébration peut se dérouler « face au peuple » mais n’exclut en rien que l’on puisse célébrer versus Deum ou ad Orientem.L’Orient c’est avant tout Jésus-Christ selon l’hymne du Bénédictus (en français « Quand nous visite l’astre d’en-haut », en latin « qua vistabit nos Oriens ex alto »), c’est également le point cardinal vers lequel les églises étaient orientées, au moins jusqu’à la fin du XVIe siècle en Occident et encore de nos jours en Orient : depuis les origines, cette orientation était matérialisée par la croix installée dans l’abside à laquelle s’adressait le prêtre.  Alors que la liturgie « vers le peuple » met en évidence la place centrale de la figure du ministre jusqu’à refermer la communauté sur elle-même, le regard ad Deum ouvre cette même assemblée à ce que Vatican II définissait comme étant la dimension eschatologique de la liturgie : c’est-à-dire la Présence du Seigneur qui vient au milieu de son peuple.  Dans la liturgie, riche en symboles, rien n’est laissé au hasard : l’orientation versus Deum per Iesum Christum (vers le Seigneur à travers le Christ Jésus) nous rappelle que nous « nous tournons vers le Seigneur ».  Pour approfondir ce point, je conseille la lecture de l’étude de U.M. Lang, « Se tourner vers le Seigneur » qui a été traduit en plusieurs langues.

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  • Le cardinal Sarah persiste et signe son appel à célébrer ad Orientem

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    Attaqué de toutes parts, et désavoué, hier,  11 juillet, après avoir été reçu par le pape, par un communiqué du P. Federico Lombardi, directeur de la Salle de Presse Vaticane, le cardinal Sarah persiste et signe. Après avoir dûment revu son texte, il l’a fait publier hier par le site de Sacra Liturgia dans une version définitive et officielle en français et en anglais [texte intégral]. Lu sur le blog « salon beige »:

    "Je veux lancer un appel à tous les prêtres. Peut-être avez-vous lu mon article dans L’Osservatore Romano il y a un an (12 juin 2015), ou mon entretien donné au journal Famille chrétienne au mois de mai de cette année. A chaque fois, j’ai dit qu’il est de première importance de retourner aussi vite que possible à une orientation commune des prêtres et des fidèles, tournés ensemble dans la même direction – vers l’est ou du moins vers l’abside – vers le Seigneur qui vient, dans toutes les parties du rite où l’on s’adresse au Seigneur. Cette pratique est permise par les règles liturgiques actuelles. Cela est parfaitement légitime dans le nouveau rite. En effet, je pense qu’une étape cruciale est de faire en sorte que le Seigneur soit au centre des célébrations.

    Aussi, chers frères dans le sacerdoce, je vous demande humblement et fraternellement de mettre en œuvre cette pratique partout où cela sera possible, avec la prudence et la pédagogie nécessaire, mais aussi avec l’assurance, en tant que prêtres, que c’est une bonne chose pour l’Eglise et pour les fidèles. Votre appréciation pastorale déterminera comment et quand cela sera possible, mais pourquoi éventuellement ne pas commencer le premier dimanche de l’Avent de cette année, quand nous attendons le « Seigneur [qui] va venir sans tarder » (cf l’introït du mercredi de la première semaine de l’Avent) ? Chers frères dans le sacerdoce, prêtons l’oreille aux lamentations de Dieu proclamées par le prophète Jérémie : « Car ils tournent vers moi leur dos, et non leur visage » (Jr 2,27). Tournons-nous à nouveau vers le Seigneur ! Depuis le jour de son baptême, le chrétien ne connaît qu’une Direction : l’Orient. « Tu es donc entré, nous rappelle Saint Ambroise, pour regarder ton adversaire, à qui tu as décidé de renoncer en lui faisant face, et tu te tournes vers l’Orient (ad Orientem) ; car celui qui renonce au Diable se tourne vers le Christ, il le regarde droit dans les yeux » (Traité de Saint Ambroise sur les Mystères). » 

    Reçu par le pape, le cardinal Sarah a précisé que son invitation n'est pas une obligation. Le père Lombardi a donc raison de préciser qu'il n'y aura pas de nouvelle directive liturgique ni de modification du Missel. Néanmoins cette invitation à célébrer vers l'Orient, déjà acceptée et relayée par Mgr Rey, reste valable pour tout prêtre." 

    Ref. Le cardinal Sarah persiste et signe son appel à célébrer ad Orientem

    Le Cardinal n'avait pas besoin de réitérer cette précision: dans son discours à Londres, il a clairement dit  qu'il s'agissait d'un souhait et non pas d'une nouvelle règle. Etait-ce-déjà trop demander?

    JPSC

  • Comprendre l'islam, seule voie d'avenir

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    Le site "Enjeux de l'étude du christianisme des origines" (Eecho) met en ligne une présentation de l'islam pour mieux le comprendre, en deux parties; c'est à lire et à découvrir absolument :

  • Liturgie : le pape François corrige le cardinal Sarah ?

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    Lu sur le site web de l’agence « Zenit » cette mise au point du porte-parole du pape François, le père Federico Lombardi, après des propos du cardinal Sarah sur la célébration de la messe :

    « Pas de nouvelles directives liturgiques, ni changements au Missel romain dont les indications restent en vigueur. C’est la mise au point du père Federico Lombardi, le 11 juillet 2016, après des propos du cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, sur la célébration de la messe.

    Dans un communiqué publié en fin de journée, deux jours après que le pape François ait reçu en audience le cardinal Sarah, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège rectifie des propos prononcés par le cardinal guinéen lors d’une conférence à Londres : « certaines de ses expressions ont été mal interprétées, comme si elles annonçaient de nouvelles indications différentes de celles qui ont été données jusqu’alors dans les normes liturgiques et dans les paroles du pape sur la célébration face au peuple et sur le rite ordinaire de la messe ».

    Durant cette conférence très médiatisée, le 5 juillet, le chef du dicastère de la liturgie a proposé aux prêtres, à partir de l’Avent prochain, de célébrer vers l’orient, ce qui signifie concrètement, d’après l’orientation des églises, célébrer dos à l’assemblée.

    Le père Lombardi précise donc qu’aucune nouvelle directive liturgique n’est prévue pour l’Avent et que les indications générales du Missel romain, qui contient les normes relatives à la célébration eucharistique, sont « toujours pleinement en vigueur ». On lit ainsi au n.299 : « Il convient, partout où c’est possible, que l’autel soit érigé à une distance du mur qui permette d’en faire aisément le tour et d’y célébrer face au peuple. On lui donnera l’emplacement qui en fera le centre où converge spontanément l’attention de toute l’assemblée des fidèles ».

    Si le cardinal Sarah « s’est toujours préoccupé de la dignité de la célébration de la messe », le « porte-parole » du Saint-Siège rappelle par cette note que c’est au pape qu’il revient de décider des normes liturgiques. Deux jours plus tôt, en recevant le cardinal guinéen, le pape François s’est d’ailleurs exprimé en ce sens, assure le père Lombardi. Pas de « réforme de la réforme » à l’ordre du jour en matière de liturgie, ajoute-t-il.

    En outre, « lors de sa visite au dicastère, le pape François a rappelé expressément que la forme “ordinaire” de la célébration de la messe est celle prévue par le Missel promulgué par Paul VI, tandis que (la forme) “extraordinaire”, qui a été permise par le pape Benoît XVI selon (…) les modalités expliquées dans le Motu Proprio Summorum Pontificum, ne doit pas prendre la place de la forme “ordinaire” ».

    Ref. Liturgie: pas de changement au Missel romain

    L’appel du Cardinal Sarah n’était pas une injonction mais une invitation. Il est et reste tout à fait licite de célébrer la messe « ad orientem » sans avoir besoin d’aucune permission. Par ailleurs, la célébration selon la forme extraordinaire du rite romain est bien plus qu' une simple dérogation « miséricordieuse » à la règle.

    A l’article 1er de son motu proprio « Summorum pontificum », Benoît XVI écrit ceci : «  Le Missel romain promulgué par Paul VI est l’expression ordinaire de la lex orandi de l’Église catholique de rite latin. Le Missel romain promulgué par saint Pie V et réédité par le Bienheureux Jean XXIII doit être considéré comme expression extraordinaire de la même lex orandi  de l’Église et être honoré en raison de son usage vénérable et antique. Ces deux expressions de la lex orandi de l’Église n’induisent aucune division de la lex credendi de l’Église ; ce sont en effet deux mises en œuvre de l’unique rite romain. »

    JPSC

  • Année de la miséricorde à Liège : où trouver un lieu de prière et d’adoration ?

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    Dans une lettre publiée le 6 juillet 2016, le pape encourage les chrétiens à rendre visite au Saint-Sacrement "souvent abandonné" dans nos églises, "pour parler filialement avec Lui, pour L’écouter dans le silence et pour se confier tranquillement à Lui". En cette année de la miséricorde, où trouver un lieu de prière et d’adoration silencieuse au cœur de la Ville de Liège ?

     A L’ EGLISE DU SAINT-SACREMENT 

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    Boulevard d'Avroy, 132 à Liège

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    Tous les mardis, de 17h00 à 19h00, adoration eucharistique et confessions (vêpres grégoriennes à 17h00, suivies d’un temps de silence et d’une lecture d’évangile ; chapelet à 18h00, suivi des litanies du Sacré-Cœur ; bénédiction du saint-sacrement à 18h45)

    Le 1er samedi de chaque mois, de 14h00 à 16h00 : dévotion mariale, avec le groupe de prière Notre-Dame de Fatima

    Plus de renseignements: tél. 04.344.10.89 (de l'étranger: +32.4.344.10.89)

    courriel sursumcorda@skynet.be

    L'église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) est un sanctuaire appartenant à l'association canonique de fidèles "Sursum Corda". La desserte pastorale de ce sanctuaire est confiée à deux prêtres diocésains: l'abbé Jean Schoonbroodt, chapelain et président de l'association, ainsi que l'abbé Claude Germeau, directeur du foyer d'accueil des jeunes à Herstal.

    Si vous désirez en savoir plus :

     JPSC

  • Devenir le prochain de ceux qui souffrent; prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 15e dimanche du T.O.

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    Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 10, 25-37) (archive du 14 juillet 2013) pour le 15e dimanche du Temps ordinaire.

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : La loi d'amour : le bon Samaritain (Luc 10, 25-37)

    Pour mettre Jésus à l'épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette question : « Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu'y a-t-il d'écrit ? Que lis-tu ? » L'autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la vie. » Mais lui, voulant montrer qu'il était un homme juste, dit à Jésus : « Et qui donc est mon prochain ? » Jésus reprit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l'avoir dépouillé, roué de coups, s'en allèrent en le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l'autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l'autre côté. Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de pitié. Il s'approcha, pansa ses plaies en y versant de l'huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d'argent, et les donna à l'aubergiste, en lui disant : 'Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.' Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l'homme qui était tombé entre les mains des bandits ? » Le docteur de la Loi répond : « Celui qui a fait preuve de bonté envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi fais de même. »

  • Rendre visite au Christ abandonné dans nos églises

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    Lu sur zenit.org :

    Le pape encourage à rendre visite à Jésus «abandonné» dans les églises

    Message pour le Congrès eucharistique italien

    Le pape François encourage les chrétiens à rendre visite au Saint-Sacrement, « souvent abandonné » dans les églises. Dans une lettre publiée le 6 juillet 2016 en vue du Congrès eucharistique italien, le pape invite ainsi à écouter le Christ « dans le silence ».

    Le message du pape François, en latin, est adressé au cardinal Angelo Bagnasco, président de la Conférence épiscopale italienne et envoyé spécial du pape pour cet événement prévu du 15 au 18 septembre prochains à Gênes, en Ligurie, au nord ouest du pays.

    A cette occasion, le pape invite « tous les fidèles participants à honorer toujours plus (…) l’Eucharistie, et à s’en nourrir pour être fraternellement unis entre eux ».

    « Nous voulons en outre exhorter tout le monde, ajoute le pape, à rendre visite – si possible, tous les jours – surtout dans les difficultés de la vie, au (…) sacrement de l’amour infini du Christ et de sa miséricorde, conservé dans nos églises, et souvent abandonné, pour parler filialement avec Lui, pour L’écouter dans le silence et pour se confier tranquillement à Lui ».

  • Rendre nos célébrations liturgiques plus fidèles au souhait des Pères du Concile ?

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    D'Arthur Herlin sur aleteia.org :

    Comment rendre la messe « plus fidèle au souhait des Pères du concile » ?

    À quelques heures d'une conférence organisée à Londres sur le thème de la liturgie au cours de laquelle le cardinal Sarah doit intervenir, Mgr Rey dévoile les changements qui y seront annoncés.

    Aleteia : Monseigneur, vous organisez cette année à Londres la troisième conférence internationale Sacra Liturgia. Pouvez-vous présenter cet évènement ?

    Mgr Dominique Rey : Sacra Liturgia est un colloque qui a lieu du 5 au 8 juillet, auquel participent plusieurs évêques, prêtres et laïques, qu’ils soient pasteurs de terrain, universitaires, servants d’autel, musiciens, etc. Nous travaillons sur l’importance de la formation et de la célébration pour l’Église d’aujourd’hui. Pendant quelques jours, tous peuvent se rencontrer, joindre et confronter les idées et la théorie avec les expériences concrètes. C’est un temps de prière, de célébration et de réflexion.

    Quelle est la nature et l’esprit de votre démarche ?

    Notre démarche s’inscrit dans la fidélité au magistère des derniers papes. Saint Jean-Paul II a écrit dans Ecclesia de Eucharistia que « l’Eucharistie, sacrement par excellence du mystère pascal, a sa place au centre de la vie ecclésiale » (n. 3). Dans le livre d’entretien Lumière du monde, Benoît XVI a indiqué que « l’Église est visible pour les hommes par beaucoup de biais, […] mais le lieu où on l’éprouve le plus souvent comme une Eglise est la liturgie » [1]. Le concile Vatican II expose que « la liturgie est le sommet vers lequel tend l’action de l’Église, et en même temps la source d’où découle toute sa vertu » (Sacrosanctum Concilium, n. 10). Le pape François veut poursuivre ce mouvement. Dans Evangelii Gaudium, il a écrit que « l’Église évangélise et s’évangélise elle-même par la beauté de la liturgie, laquelle est aussi célébration de l’activité évangélisatrice et source d’une impulsion renouvelée à se donner » (n. 25). Notre démarche est de communion : nous souhaitons célébrer la diversité des rites ou des usages légitimes au sein de l’Eglise ; la messe de clôture sera par exemple célébrée suivant les usages anglicans approuvés par la curie romaine.

    Le cardinal Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements, « ministre de la liturgie » du Pape, a prononcé le discours d’ouverture. Qu’en avez-vous retiré ?

    La présence du cardinal Sarah est un honneur et une forme d’encouragement de la part du Saint-Siège. C’est une manière de diriger nos travaux dans le sens de l’impulsion donnée par le Saint-Père à l’Église.

    Dans son discours d’introduction, le cardinal a clairement affiché son objectif : rendre nos célébrations liturgiques plus fidèles au souhait des Pères du concile. Dans le domaine de la liturgie, la constitution Sacrosanctum Concilium reste profondément d’actualité. En la relisant, on s’aperçoit par exemple du chemin qu’il reste à parcourir pour une plus grande participation intérieure des fidèles.

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  • Le Vatican sur le point de prendre des décisions concernant Medjugorje

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    Lu sur aleteia.org :

    Le Vatican reprendra-t-il en main Medjugorje ?

    La nomination d'un administrateur apostolique est envisagée mais il est encore trop tôt pour le dire, selon le porte-parole du Saint-Siège.

    La nomination par le Pape d’un administrateur apostolique pour le sanctuaire marial de Medjugorje (Bosnie-Herzégovine) est « une hypothèse étudiée » par Rome « mais aucune décision n’a été prise en ce sens », a déclaré le 4 juillet dernier le père Federico Lombardi. Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, réagissait à des rumeurs de la presse locale annonçant l’intention du Vatican de retirer aux frères franciscains la gestion des lieux, très controversée mais attirant près d’un million de fidèles par an.

    Cette nomination, prédit l’agence I-Media, pourrait intervenir en même temps que l’annonce des conclusions de la commission spéciale de cardinaux et de théologiens mise en place, en 2010, par Benoît XVI pour étudier le dossier Medjugorje, et dont les travaux se sont terminés début 2014. Les conclusions ont été remises à la Congrégation pour la doctrine de la foi, pour les étudier à son tour et les remettre au pape François, à qui revient la décision définitive.

    Un an après l’annonce du pape François

    « Nous sommes sur le point de prendre une décision », avait annoncé le pape François au retour de son déplacement à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine, en juin 2015. Dans le rapport final figurent les interrogatoires des six voyants et autres témoins, les récits de personnes concernées, les expertises, et des réflexions théologiques sur « les messages » laissés par la Vierge. C’est sur la base de tout ce matériel étudié minutieusement que le Pape devra se prononcer.

    Quelques jours plus tard, lors d’une messe à la maison Sainte-Marthe au Vatican, il avait ironisé sur les « voyants » qui prétendent assister à des apparitions régulières de la Vierge. Il avait mis en garde devant la tentation d’une « spiritualité chrétienne un peu éthérée », avant de lancer : « Mais où sont ces voyants qui nous disent aujourd’hui quelle lettre la Vierge enverra à 16 h ? Et ils vivent de cela. Cela n’est pas l’identité chrétienne. La dernière parole de Dieu s’appelle Jésus, rien de plus ».

    Dans la petite localité de Medjugorje, située à 25 km au sud-ouest de Mostar, la Vierge serait apparue à de très nombreuses reprises après une première apparition à six enfants de la région, en 1981. Le va-et-vient des pèlerins est depuis continu. En un peu plus de trente ans, leur nombre frôlerait les 40 millions, selon différentes sources. Parmi les six voyants, certains affirment encore voir  la Vierge Marie à intervalles réguliers, quotidiennement, tous les mois ou une fois par an, et qu’elle leur enverrait des messages. Une centaine d’évêques et plusieurs cardinaux se sont rendus à Medjugorje. Plus d’un million de personnes, avec parmi eux plus de 40 000 prêtre, s’y rendent chaque année, dont 30 000 pèlerins français.

    Le clergé local

    Jusqu’à aujourd’hui, le Saint-Siège s’est chargé de donner quelques indications aux évêques sur la conduite à tenir vis-à-vis du sanctuaire marial, sans pour autant se prononcer sur la validité des apparitions mariales. Si les démarches privées ne peuvent être interdites, le sont en revanche les pèlerinages officiels. Toutes les controverses nées autour du sanctuaire n’ont fait qu’aggraver un vieux conflit entre le clergé local et les franciscains, particulièrement présents dans le pays et attachés à Medjugorje. Dans un passé récent, deux propositions avaient été avancées : restaurer l’ancien diocèse de Trebinje, afin de soustraire Medjugorje au territoire de Mostar, ou créer un sanctuaire dont la gestion serait confiée à un recteur de l’extérieur.

    À ce jour, la position officielle de l’Église catholique repose sur la Déclaration de Zadar, fruit d’un long travail de la Conférence Épiscopale d’ex-Yougoslavie qui, au bout de sept ans d’études, est arrivée à la conclusion : « Il n’existe pas de certitude sur l’origine surnaturelle des événements de Medjugorje ».

  • "Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle": le n° 99 (été 2016) du magazine vient de paraître

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    Magazine « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle » : n° 99, été 2016

    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison de l'été. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les articles mentionnés ci-dessous en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement à Liège: pour lire un article, cliquez sur le titre de celui-ci).

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    Au sommaire de ce numéro n° 99 (été 2016) : 

    contrat Delta ingenieur stabilité339.jpg 

    Brève histoire du sacrement de pénitence (I)

    La lettre des pauvres de Poitiers

    Solennité de la Fête-Dieu 2016 à Liège 

    contrat Delta ingenieur stabilité340.jpg 

    Rome et le monde : 

    « Amoris laetitia » : une exhortation post-synodale discutée

    Les racines de l’Europe

    Du sexe des anges à celui des diacres

    Belgique:

    La capitale belge, miroir d’une Europe cosmopolite ?

    Bruxelles : ne fermez pas nos églises !

    L’archidiocèse de Malines-Bruxelles congédie la Fraternité des Saints Apôtres

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

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