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Spiritualité - Page 364

  • La mort de Pierre Deuse

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    DSCN8388.jpgNous apprenons la mort du grand artiste que fut Pierre Deuse dont l'oeuvre fut si profondément spirituelle et auquel André Gence rendit ce bel hommage :

    Pour lui, il n'y a pas de beau catalogué et hiérarchisé. Il le découvre partout.  Il n'est pas quelque chose qui surgit de l'extérieur, c'est une réalité qui tient de lui et qui nous révèle ce que nous pourrions être.

    Il nous donne toujours une possibilité.  Il nous l'offre et il nous donne le soin d'en faire un chemin de transfiguration.

    Il y a beaucoup d'amour dans sa peinture.  Il fait ce qu'il aime, parce qu'il aime et qu'il nous aime.  "Il n'y a rien de plus artistique que d'aimer les gens", écrivait Van Gogh à son frère Théo.

    C'est le premier pas dans le vécu de l'Amour, premier pas vers le bonheur.

    I'Etre humain est fondamentalement appelé à créer ce qu'il est. C'est la fonction de l'art, celle que Pierre Deuse fait découvrir à ses élèves.

    A partir du moment où on fait la connexion entre le corps, le cœur et l'esprit ; il y a en nous un appel à naître, à renaître et reconnaître ce qu'on est appelé par l'acte créateur.

    Pierre Deuse nous rappelle par son enseignement. et son œuvre que la peinture en est un merveilleux moyen. Par elle, nos rêves commencent à se réaliser en ouvrant le temps et l'espace.

    Sur la verticale et sur l'horizontale, l'Art nous rappelle que dans tout ce qui vit, il y a les opposés. Il est une sorte de crucifixion qui devient signe de résurrection.

    Une fleur qui pousse c'est un miracle. La peinture tient souvent du miracle elle aussi.

    Le devenir d'un être vivant ce n'est pas un fait, c'est une réalité dans laquelle nous sommes impliqués.

    Etre soi par la beauté, c'est l'Art.

    La création artistique ne peut naître que de la liberté.

    La liberté ne dépend de rien. Elle est ce "rien". C'est parce qu'elle n'est rien qu'elle peut tout.  Elle vient du dedans, c'est-à-dire de nulle part, si ce n'est du fond du cœur. 

                                                 André Gence, Février 1999.

    Un site est consacré à ce maître dont "l'art est un chemin vers Dieu" : http://www.galloy.be/pierredeuse/index.htm

    L'illustration ci-dessus : Pierre Deuse, "par le Fils", BASA 2009, Lyon, St Polycarpe (source)

     

  • Vient de paraître : Magazine « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle » : n° 100, automne 2016

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison d'été. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les articles mentionnés ci-dessous en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement: cliquez sur le titre de l’article).

    mag_100_sept2016_corr02-page-001.jpg

    Au sommaire de ce numéro n° 100 (automne 2016) : 

    contrat Delta ingenieur stabilité339.jpg

    Brève histoire du sacrement de pénitence (II)

    Anima Christi

    Notes de lecture :

    Les racines juives de la messe – le Testament du Roc

    contrat Delta ingenieur stabilité340.jpg 

    Rome et le monde : 

    France : deux attentats islamistes endeuillent les vacances

    Le sacrifice du matin

    Aux JMJ de Cracovie : le pape appelle les « jeunes divans » à la fraternité multiculturelle

    Benoît XVI : Dernières Conversations

     

    Belgique:

    Fraternité des Saints Apôtres : la décision qui fâche

    15 juillet : le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles décrète la dissolution de la Fraternité des Saints Apôtres

    Quelques réactions dans la « cathosphère »

    La dissolution de la Fraternité des Saints Apôtres et l’obéissance à l’Eglise

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

    JPSC

     

  • Avons-nous vraiment confiance dans le Christ ? Homélie du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 27e dimanche du temps ordinaire

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    Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 17, 5-10) pourle 27e dimanche du temps ordinaire (archive du 6 octobre 2013)

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : La puissance de la foi - L'humilité dans le service (Luc 17, 5-10)

    Les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » Le Seigneur répondit : « La foi, si vous en aviez gros comme une graine de moutarde, vous diriez au grand arbre que voici : 'Déracine-toi et va te planter dans la mer', et il vous obéirait. Lequel d'entre vous, quand son serviteur vient de labourer ou de garder les bêtes, lui dira à son retour des champs : 'Viens vite à table' ? Ne lui dira-t-il pas plutôt : 'Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et que je boive. Ensuite tu pourras manger et boire à ton tour.' Sera-t-il reconnaissant envers ce serviteur d'avoir exécuté ses ordres ? De même vous aussi, quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, dites-vous : 'Nous sommes des serviteurs quelconques : nous n'avons fait que notre devoir.' »

  • Les intentions du pape pour le mois d'octobre

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    Source

    Intention de prière universelle

    Le pape François invite tous les chrétiens, à travers son Réseau mondial de prière,  à porter plus particulièrement dans leurs prières, les journalistes : 

    « Prions pour que les journalistes, dans l’exercice de leur profession, soient toujours conduits par le respect de la vérité et un réel sens éthique. »

    Il a pu dire: « Dans ce monde, les médias peuvent contribuer à nous faire nous sentir plus proches les uns des autres ; à nous faire percevoir un sens renouvelé de l’unité de la famille humaine, qui pousse à la solidarité et à l’engagement sérieux pour une vie plus digne. »

    Intention pour l’évangélisation

    Le pape François invite aussi les baptisés à prier, en ce mois de la mission,

    pour que « la Journée Mondiale des Missions renouvelle dans toutes les communautés chrétiennes la joie et la responsabilité de l’annonce de l’Évangile ».

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège : le 2 octobre à 10h00, liturgie du Premier Dimanche du mois

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    L’église du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy, 132 à Liège est particulièrement attentive au soin apporté à la célébration de la liturgie dominicale, en particulier sur le plan de la musique dédiée au culte.

    Dans cet esprit, elle inaugure le dimanche 2 octobre prochain à 10h00 une messe appelée à se renouveler chaque premier dimanche du mois à la même heure, avec le concours du chœur grégorien de l’église, l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et deux excellents violonistes membres de l’Ensemble instrumental Darius : Anne-Sylvie Primo et Frédéric Vandendunghen :

    Affiche-messe dimanche.jpg

    Ref. Eglise du Saint-Sacrement à Liège : chaque premier dimanche du mois à 10h une messe célébrée en chant grégorien avec le concours de l’orgue et du violon

    JPSC 

  • Bruxelles : le dossier des paroissiens et amis de Sainte Catherine déposé à Rome

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     Les amis et paroissiens de l'église Sainte-Catherine à Bruxelles communiquent :

    « 28 SEPT. 2016 — Les 11, 12 et 13 septembre 2016, deux messagers des amis de la Fraternité des Saints Apôtres, des paroissiens et amis de Sainte-Catherine, se sont envolés vers Rome avec sous les bras, vos lettres de témoignages, pétitions, recours, ... le dossier complet de "Sainte-Catherine et de la Fraternité des Saints apôtres" 

    Il y ont été longuement reçus, pour demander au Pape François et au Cardinal Stella, de poser un acte de justice et de miséricorde en réhabilitant la Fraternité des Saints Apôtres (injustement et brutalement dissoute pendant les vacances) et les séminaristes aujourd’hui exilés et dispersés, au sein de l’Eglise de Belgique »


    Plus d’infos :
    https://paroissiensdesaintecatherine.wordpress.com/ 
    http://www.amisdesaintecatherine.be

    Simultanément, l’évêque auxiliaire de Bruxelles, Mgr Kockerols a fait publier le communiqué qu’on a pu lire ici :  Cinq prêtres de la ci-devant Fraternité des Saints Apôtres affectés à Sainte-Catherine et à Saint-Joseph (Homborch, Uccle). Ces prêtres le seront au titre de vicaires placés sous l’autorité des doyens Claude CASTIAU et  Michel CHRISTIAENS qui resteront jusqu’à nouvel ordre administrateurs paroissiaux respectivement de Ste Catherine (Centre) et S. Joseph (Sud).

    JPSC

  • Ne pas attendre la mort pour réaliser qu'on a peu aimé; prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 26e dimanche du temps ordinaire

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    Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 16, 19-31) pour le 26e dimanche du temps ordinaire (archive du 29 septembre 2013)

    Évangile : Parabole du riche et du mendiant Lazare (Luc 16, 19-31)

    Jésus disait cette parabole : « Il y avait un homme riche, qui portait des vêtements de luxe et faisait chaque jour des festins somptueux. Un pauvre, nommé Lazare, était couché devant le portail, couvert de plaies. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais c'étaient plutôt les chiens qui venaient lécher ses plaies. Or le pauvre mourut, et les anges l'emportèrent auprès d'Abraham. Le riche mourut aussi, et on l'enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; il leva les yeux et vit de loin Abraham avec Lazare tout près de lui. Alors il cria : 'Abraham, mon père, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper dans l'eau le bout de son doigt pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. - Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : Tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur. Maintenant il trouve ici la consolation, et toi, c'est ton tour de souffrir. De plus, un grand abîme a été mis entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient aller vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne vienne pas vers nous.' Le riche répliqua : 'Eh bien! père, je te prie d'envoyer Lazare dans la maison de mon père. J'ai cinq frères : qu'il les avertisse pour qu'ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de torture !" Abraham lui dit : 'Ils ont Moïse et les Prophètes : qu'ils les écoutent !

  • La Congrégation des causes des saints modifie les règles de reconnaissance d’un miracle

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    Autrefois les canonisations étaient relativement rares et prenaient, en général, beaucoup de temps. La sainteté pouvait alors paraître comme un idéal lointain, un peu inaccessible.  Depuis le règne de Saint Jean-Paul  II, l’Eglise a multiplié l’élévation de modèles chrétiens sur les autels, au point de susciter parfois dans l’esprit des fidèles une dévalorisation contraire à l’effet recherché : l’appel universel à la sainteté. La congrégation pour la cause des saints recadre aujourd’hui certaines exigences. Lu sur le site du journal « La Croix »

    « Le nouveau règlement de la commission médicale publié vendredi 23 septembre veut prendre en compte l’évolution de la science et moraliser certaines pratiques.

    La Congrégation des causes des saints a rendu public vendredi 23 septembre un nouveau règlement de la commission médicale chargée d’examiner les miracles dont la reconnaissance est nécessaire avant une béatification ou une canonisation.

    Le précédent règlement datait de 1976 et il était nécessaire de prendre en compte non seulement l’évolution du droit canonique, notamment après la réforme de 1983, mais aussi celle des découvertes scientifiques.

    Chaque guérison présumée miraculeuse attribuée à l’intercession d’un futur saint ou bienheureux doit être examinée par deux médecins spécialistes de la matière concernée choisis sur une liste établie par la Congrégation des causes des saints. Ces experts rédigent chacun un avis et, si ceux-ci divergent, un troisième expert est sollicité avant que la guérison présumée ne soit examinée par une commission médicale plénière de sept experts.

    Majorité qualifiée

    Pour décider du caractère miraculeux d’une guérison, cette commission devra désormais se prononcer à une majorité qualifiée de 5 voix sur 7 (ou 4 sur 6 si un membre est absent). Si elle conclut à une guérison inexpliquée, le cas est alors présenté à la réunion des cardinaux et évêques membres de la congrégation qui peuvent alors se prononcer sur l’éventuel miracle. 

    En outre, alors qu’un miracle refusé par la commission par la commission pouvait être réexaminé par une autre commission formée d’autres experts, le nouveau règlement limite à trois le nombre d’examens successifs d’un même miracle. Au bout de trois refus, il ne pourra plus être représenté. 

    Virement bancaire

    Par ailleurs, le règlement prévoit des normes de secret beaucoup plus strictes. Les experts n’auront ainsi plus aucun contact direct avec le postulateur de la cause : toute communication devra passer par le sous-secrétaire de la Congrégation des causes des saints qui veillera à l’anonymiser. 

    Enfin, la rétribution des experts est moralisée : elle devra se faire uniquement par virement bancaire (certains experts préféraient jusqu’ici être rémunérés en liquide). 

    Selon le Saint-Siège, ces émoluments se montent à 500 € pour l’expertise de chacun des deux experts puis 3 650 € pour le travail de la commission plénière.

    Nicolas Senèze, à Rome »

    Ref. La Congrégation des causes des saints modifie les règles de reconnaissance d’un miracle

    Aujourd'hui, pour être reconnue comme sainte une personne doit remplir plusieurs conditions. La procédure commune repose sur trois critères : le candidat, Serviteur de Dieu laïc ou religieux, doit être mort en odeur de sainteté ; il doit avoir un rayonnement spirituel après sa mort (notion de réputation de sainteté, la fama sanctitatis qui doit être spontanée, durable, croissant continuellement et généralisée) avec des témoignages humains qui attestent de son martyre ou de l’héroïcité de ses vertus (vertus théologales et vertus cardinales ou vertus religieuses) ; il doit avoir accompli au moins deux miracles pour être canonisé et un miracle pour être béatifié : la béatification a été concédée par le pape Paul V Borghèse (XVIIe s) comme l'anticipation d’une canonisation prévue, mais retardée pour divers motifs. Elle est de nos jours considérée comme un degré indispensable dans le processus qui conduit à une canonisation.

    Mais, outre la canonisation formelle, la canonisation équipollente (codifiée par Benoît XIV au XVIIIe s.) permet aussi au pape d'étendre à l’Église universelle le culte d'un bienheureux et de l'inscrire au calendrier des saints dans certains cas dont il ne faudrait pas non plus abuser, sous peine d’un retour au temps des canonisations mérovingiennes…

    JPSC

  • Quand Benoît XVI sort du silence de la prière au pied de la Croix

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    De Philippe Maxence sur le site de l'Homme Nouveau (en éditorial au n°1622 du 24 septembre):

    Notre quinzaine : Benoît XVI, coopérateur de la vérité

    C’est une impression étrange et, en tous les cas, inédite. Comme on le sait maintenant depuis plusieurs jours, les éditions Fayard viennent de publier sous le titre Dernières conversations, un nouveau livre de… Benoît XVI. Même s’il faut faire la part des arguments de vente, nul doute n’est permis : il s’agit bien d’un évènement. Pour la première fois dans l’Histoire de l’Église, le prédécesseur du pape en exercice publie un livre sous sa propre signature et de manière non posthume. Depuis 2013, malgré le temps qui passe, malgré la forte personnalité du Pape François, malgré les orientations du pontificat actuel, malgré les turbulences en tout genre qui secouent notre monde et notre époque, il semble que nous ne nous soyons pas encore habitués à…

    À quoi, d’ailleurs ? À la présence de deux papes ? À l’absence effective de Benoît XVI dont nous savons pourtant qu’il est bien vivant ? Ou, au contraire, à sa prise de parole, à travers un long livre d’entretiens, mené avec Peter Seewald, avec lequel il avait déjà publié deux précédents livres d’entretiens, Le Sel de la terre et Lumière du monde ? Difficile de répondre clairement à ce faisceau de questions, qui peuvent toutes se présenter, ensemble ou de manière isolée, furtivement ou durablement.

    Mais qu’importe ! Quoi qu’il en soit, un livre signé Benoît XVI mérite assurément d’être lu. On retrouve dans celui-ci le ton posé de Joseph Ratzinger, le calme et la profondeur qui affleurent dans ses réponses et l’intelligence avec laquelle il regarde les choses, toujours par le haut, sans entrer dans le jeu si facile de la mondanité qu’il prend bien soin de dénoncer d’ailleurs.

    Le temps suspendu

    De ce fait, même s’il évoque, dès le début du livre, sa renonciation et son successeur, le temps de la lecture de ce livre, celui-ci semble comme suspendu. Pourtant, on aurait tort et en tous les cas, on ne serait pas dans les perspectives de Benoît XVI, si la nostalgie nous pressait trop. À aucun moment, dans ce livre de souvenirs, qui complète sur plusieurs points le court récit autobiographique qu’il avait appelé Ma Vie, Benoît XVI ne semble habité par ce sentiment de regret du temps passé. Au contraire, il est entièrement tourné vers l’avenir, et même vers le seul avenir qui compte à ses yeux : la contemplation de Dieu dans l’éternité.

    Au fond, il s’agit d’un livre fort simple. Fort simple dans son organisation ; fort simple dans ses propos, alors qu’il n’est peut-être pas si simple que cela dans sa portée. De fait, les trois parties qui divisent Dernières conversations s’imposent d’elles-mêmes.

    Dans la première, sous le titre « Les cloches de Rome », Benoît XVI et son interlocuteur reviennent sur l’évènement sismique de la renonciation, sur sa vie actuelle à Mater Ecclesiæ et sur son successeur. De loin la plus intéressante, même si elle n’est pas la plus médiatique ni la plus médiatisée, la seconde partie « Histoire d’un serviteur » plonge les deux intervenants, et le lecteur avec eux, dans la vie de Joseph Ratzinger, depuis sa naissance jusqu’à son élection au Souverain Pontificat.

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  • Le silence dans la liturgie

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    Lu sur le site web du P. Simon Noël, osb :

    « Un des grands bienfaits de la liturgie traditionnelle (missel de 1962) est que c'est une liturgie quisarah prière.jpg favorise chez les fidèles, la prière personnelle, l'oraison mentale, d'une façon qui est en harmonie avec la célébration des rites sacrés par le prêtre. Ce n'est guère le cas dans beaucoup de nos messes actuelles, où toute forme de recueillement est rendue impossible la plupart du temps, où l'extériorité prévaut sur l'intériorité. Notons deux moments forts du rite traditionnel lorsque la messe n'est pas chantée en semaine. L'offertoire silencieux permet de se recueillir et de se préparer à ce qui va suivre. Quelques minutes de précieux silence sont ainsi offertes au fidèle, afin qu'il puisse unir l'offrande de sa vie à celle du Christ, et dire à Dieu les raisons pour lesquelles il veut s'unir au saint sacrifice: adorer, rendre grâce, réparer ses fautes et demander des fruits particuliers pour lui ou pour les siens. Notons que dans le nouvel ordo missae, l'offertoire se fait aussi en principe en silence, à l'exception de l'orate fratres et de la prière sur les offrandes. Il est permis toutefois de dire à haute voix les deux prières d'offrande du pain et du vin. C'est ce qui se fait couramment et on peut le regretter.

    Ensuite le canon prononcé en silence favorise la contemplation intérieure du mystère de la Croix. Nous avons ainsi un temps d'adoration silencieuse du mystère qui s'accomplit sur l'autel. Cette manière traditionnelle de faire favorise ainsi une vraie participation à la liturgie, car la vraie participation est intérieure. Je me suis laissé dire que les chartreux, hommes de prière s'il en est, continuent, tout en utilisant le nouvel ordo missae, à dire le canon de la messe à voix basse.

    Le silence est important dans la liturgie. On parle même d'un silence sacré. La nouvelle liturgie, pour compenser le flux de paroles qu'elle comporte, a prévu des temps de silence. Ils sont malheureusement souvent escamotés. Pourtant ils apportent à la célébration une note d'équilibre bien nécessaire. Ainsi sont prévus des temps de silence lors de la préparation pénitentielle, avant l'oraison, après la première lecture et après l'homélie. J'insisterais pour ma part sur le temps de silence après la communion. Une action de grâce personnelle est ainsi demandée dans le cadre même de la liturgie communautaire. Comment goûter la présence bienfaisante du Christ eucharistique dans nos cœurs, comment "voir et goûter à quel point le Seigneur est bon", si ce n'est dans un moment de prière silencieuse. L'Eglise l'a bien compris. Une communion sans un minimum d'intériorité risque fort de ne pas avoir beaucoup de fruit.

    Concluons. Une vraie réforme de la liturgie doit absolument inclure des moments de silence. Sinon la liturgie sera tout sauf la prière de l'Eglise, épouse du Christ. »

    Ref. Le silence dans la liturgie

    JPSC

  • 23 septembre : fête de Saint Padre Pio de Pietrelcina, prêtre capucin (✝ 1968)

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    Lu sur le site Nominis:

    padrepio2.jpgPadre Pio de Pietrelcina, comme l'Apôtre Paul, plaça la Croix de son Seigneur au sommet de sa vie et de son apostolat, comme sa force, sa sagesse et sa gloire... les trésors de grâce que Dieu lui avait accordés avec une largesse singulière, il les distribua sans répit par son ministère, servant les hommes et les femmes qui accouraient à lui toujours plus nombreux, et engendrant une multitude de fils et de filles spirituels...

    Béatifié le 2 mai 1999 - Canonisé le 16 juin 2002 - Vie de Padre Pio de Pietrelcina (site du Vatican)

    « Le 21 juin 2009, évoquant Padre Pio, Benoît XVI a dit qu'il "avait prolongé l'œuvre du Christ, celle d'annoncer l'Évangile, de pardonner les péchés et de soigner les malades dans leur corps et leur esprit... Les tempêtes les plus fortes qui le menaçaient étaient les assauts du Diable contre lesquels il se défendait avec l'armure de Dieu, avec l'écu de la foi et l'épée de l'esprit qu'est la Parole de Dieu. Uni en permanence à Jésus, il tenait toujours compte de la profondeur du drame humain pour lesquels il s'offrait et offrait ses nombreuses souffrances, et sut se dépenser pour soigner et soulager les malades, signe privilégié de la miséricorde de Dieu... Guider les âmes et soulager les souffrances, voilà comment on peut résumer la mission de saint Pio de Pietralcina".

    Ayant ajouté que l'héritage que le saint a laissé à ses fils spirituels est la sainteté, le Saint-Père a souligné que "sa première préoccupation, son inquiétude sacerdotale et paternelle était toujours que les personnes reviennent à Dieu, qu'elles fassent l'expérience de sa miséricorde et, intérieurement renouvelées, qu'elles redécouvrent la joie et la beauté d'être chrétiens, de vivre en communion avec Jésus, d'appartenir à son Église et de pratiquer l'Évangile. Avant tout, la prière... Ses journées étaient un Rosaire vécu, c'est-à-dire une méditation incessante et une assimilation des mystères du Christ en union spirituelle avec la Vierge Marie ce qui explique ses dons surnaturels et son sens pratique humain. Et tout cela culminait lors de la célébration de la messe... De sa prière, comme d'une source toujours vive, surgissait la charité. L'amour qu'il avait dans son cœur et qu'il transmettait aux autres était plein de tendresse, toujours attentif aux situations réelles des personnes et des familles. Il privilégiait le cœur du Christ spécialement envers les malades et les personnes souffrantes et, de là, est né le projet d'une grande œuvre consacrée au soulagement de la souffrance. On ne peut comprendre ni interpréter correctement cette institution si on la sépare de sa source inspiratrice qu'est la charité évangélique, animée elle-même par la prière". Benoît XVI a ensuite souligné "les risques de l'activisme et de la sécularisation qui sont toujours présents... Nombre d'entre vous, religieux, religieuses et laïcs sont tellement submergés par mille demandes au service des pèlerins, ou des malades de l'hôpital, qu'ils courent le risque de passer à côté de l'indispensable: écouter le Christ pour accomplir la volonté de Dieu. Quand vous vous rendrez compte que vous êtes près de courir ce risque, regardez Padre Pio, son exemple, ses souffrances, et invoquez son intercession pour qu'il vous obtienne du Seigneur la lumière et la force dont vous avez besoin pour poursuivre sa mission imprégnée de l'amour de Dieu et de charité fraternelle". (Source: VIS 090622)

    Mémoire de saint Pie de Pietrelcina, prêtre capucin, qui exerça très longtemps un ministère pastoral de miséricorde, de prière et de pénitence dans le même couvent de Saint Jean le Rond (San Giovanni Rotondo) dans les Pouilles, y fit construire la Maison du soulagement de la souffrance, et y mourut en 1968, vraiment configuré au Christ en croix.

    Martyrologe romain

    «Mais pour moi, que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste mon seul orgueil» (Ga 6, 14).

    Ref. 23 septembre : fête de Saint Padre Pio de Pietrelcina, prêtre capucin (✝ 1968)

    JPSC

  • Le Cardinal Sarah contre la dictature du bruit

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