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Spiritualité - Page 461

  • Liège, 3 novembre – Saint Hubert / Cathédrale: Messe aux Trompes de chasses

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    Ce 3 novembre, c'est la Saint-Hubert - dont la fête tombe cette année un dimanche. On l'ignore souvent, mais si saint Lambert est le patron du diocèse de Liège, le nom de saint Hubert est lié à la Cité Ardente. Né vers 656 dans la haute noblesse franque et mort en 727, il devint évêque de Tongres-Maastricht et établit sur les lieux de l'assassinat de son prédécesseur - saint Lambert - une institution religieuse, base de la future cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert, y ramenant ses reliques. Ce fait contribua à la création d'une métropole qui devint dans le courant du VIIIe siècle, le nouveau siège du diocèse de Tongres-Maastricht. Enterré à Liège et élevé à son tour sur les autels, son corps fut transféré en 825 à Andage en Ardennes - lieu qui reçut dès lors le nom de "Saint-Hubert".

    La Messe en l'honneur de saint Hubert sera célébrée à 10 heures en la Cathédrale Saint-Paul de Liège. L'office sera animé par les trompes de chasses du Bien-Aller Ardennes, qui chaque année - et ce, depuis plus de 20 ans - viennent sonner la Saint-Hubert à la cathédrale. Cette année, la fête tombant un dimanche, cela se fera exceptionnellement au cours de la Messe. A la fin de la liturgie, les fidèles pourront venir admirer la "clef de Saint-Hubert". Ce chef-d'œuvre de l'orfèvrerie mosane sera amené pour la circonstance sur place par l'équipe du Trésor de la Cathédrale. Selon la légende, cette clef aurait été offerte à saint Hubert par le pape comme souvenir de son pèlerinage à Rome. La poignée de la clef contient en effet une limaille des liens de Saint-Pierre. En fait, il s'agit d'un reliquaire datant - selon les parties - du XIIe au XIIIe siècle, et donné à l'évêque pour rehausser le prestige de l'Eglise de Liège.

     

    Contact chanoine Armand Beauduin, Doyen du chapitre, tél0475/913753

  • Le pape François, apôtre de Marie qui défait les noeuds

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    Mary,_Untier_of_Knots_by_Schmidtner.pngDe Sandro Magister (chiesa espresso) :

    Les nœuds du pasteur Bergoglio (extraits)

    C’est lui qui a importé d’Allemagne en Argentine la dévotion à la Vierge "qui défait les nœuds". Aux études il préférait le soin donné aux âmes. (...)

    ... on sait encore peu de choses (de la vie du pape) à propos des six années, entre 1973 et 1979, pendant lesquelles Bergoglio a été le supérieur de la province d’Argentine de la Compagnie de Jésus et des véritables motifs qui ont ensuite provoqué sa marginalisation, jusqu’à son exil dans la résidence jésuite périphérique de Cordoba, en tant que simple directeur spirituel. C’est au cours de l’une de ces années qui furent difficiles pour lui que Bergoglio s’est rendu en Allemagne "afin de travailler à sa thèse de doctorat", comme l’indique de manière succincte sa biographie officielle que l’on peut voir sur le site web du Vatican.

    C’était au mois de mars 1986. Bergoglio allait fêter ses 40 ans en décembre de cette année-là. Pour sa thèse de doctorat, il avait choisi comme sujet Romano Guardini, le grand théologien allemand (...). Les archives de Romano Guardini se trouvaient à Munich, alors que la faculté de théologie où Bergoglio devait soutenir sa thèse de doctorat était la faculté Sankt Georgen, à Francfort. Cependant Bergoglio ne s’est pas limité à effectuer le va-et-vient entre ces deux villes. Depuis Munich on peut également de se rendre rapidement, par le train, à Augsbourg.

    Et c’est dans cette dernière ville que son séjour en Allemagne a changé radicalement d’orientation.

    À Augsbourg, il y a dans l’église des jésuites, qui est placée sous l’invocation de Saint Pierre, une image mariale qui est vénérée : celle de la Vierge "qui défait les nœuds". Marie y est représentée en train de défaire les nœuds d’un ruban que lui présente un ange, tandis qu’un autre ange reçoit d’elle l’autre bout du ruban, débarrassé de ses nœuds. La signification est claire. Les nœuds sont tout ce qui complique la vie, les difficultés, les péchés. Et Marie est celle qui aide à les défaire.

    Bergoglio fut très frappé par cette image mariale. Quelques mois plus tard, lorsqu'il rentra en Argentine, il emporta une bonne quantité de cartes postales représentant la Vierge "qui défait les nœuds".

    La thèse de doctorat fut abandonnée dès ses débuts et la pensée même de Romano Guardini ne laissa pas une empreinte durable sur Bergoglio. Dans l’interview que le pape François a accordée à "La Civiltà Cattolica" et dans laquelle il parle longuement de ses auteurs de référence, Guardini n’apparaît pas. Et il n’est pas non plus cité dans ses autres textes ou discours.

    Mais en compensation, grâce au séjour qu’il avait fait en Allemagne en 1986, Bergoglio a fait naître en Argentine, sans s’en rendre compte, une nouvelle dévotion mariale. Un artiste à qui il avait donné la carte postale achetée à Augsbourg fit une reproduction de l’image et l’offrit à une paroisse du quartier populaire du Barrio de Agronomía, au centre de Buenos Aires. Installée dans cette église, l'image de Marie "desatanudos" a attiré des fidèles en nombre croissant, elle a converti des pécheurs et elle a entraîné une augmentation inattendue de la pratique religieuse. À tel point que la tradition d’un pèlerinage à l'image, rassemblant, le 8 de chaque mois, des gens en provenance de tout Buenos Aires et même de plus loin, s’est solidement établie en quelques années seulement.

    "Jamais autant qu’en cette occasion je ne me suis senti un instrument dans les mains de Dieu", a confié Bergoglio à un confrère jésuite qui a été son élève, le père Fernando Albistur, aujourd’hui professeur de sciences bibliques au Colegio Máximo San Miguel, à Buenos Aires. Le père Albistur le raconte dans un livre qui vient tout juste de paraître sous la supervision d’Alejandro Bermúdez et où l’on peut lire les interviews données par dix jésuites et dix laïcs argentins amis de longue date de Bergoglio.

    Et il n’est pas le seul. La même histoire est racontée dans ce livre par le plus respecté des théologiens argentins, le père Juan Carlos Scannone, ancien professeur du jeune jésuite Bergoglio. D’après Scannone, cette affaire de la Vierge "qui défait les nœuds" aide à mieux comprendre le profil "pastoral" du pape François et la grande attention que celui-ci porte au "peuple". (...)

    Le pape François s’est référé de manière explicite à la Vierge "qui défait les nœuds" dans la première partie de la méditation qu’il a prononcée, le 12 octobre, sur la place Saint-Pierre, lors de la journée mariale de l'année de la foi, en présence d’une image mariale encore plus célèbre, celle de Fatima :

    > "La foi de Marie dénoue le nœud du péché…"

  • 3 novembre : festivités de la Saint-Hubert

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    Festivités de la Saint-Hubert :
    Fête Patronale. Folklore et Traditions (source)

    Patron des chasseurs depuis le 9ème siècle, St Hubert est aussi invoqué pour le succès des chasses et la protection des chiens et des chevaux. A Saint-Hubert, le 03/11/13 !

    Dès 9h, différentes animations prennent place devant la basilique avec des groupes folkloriques, un marché artisanal, des sonneries de trompes de chasse, des rassemblements de cavaliers, de chasseurs, de Compagnons de St Hubert, ou encore de lanceurs de drapeaux…

    Après la messe, vers 11h, a lieu la traditionnelle distribution de pains bénis et la bénédiction des animaux sur le parvis de l'église en présence des sonneurs de trompes de chasse.

    La cérémonie est suivie d'un marché artisanal avec dégustation et vente de produits locaux et animations diverses. 

    • 9h : Messe à l’autel de saint Hubert (Basilique)
    • 9h : Marché artisanal - Dégustation et vente de produits régionaux
    • 9h30 à 10h30 : Adoration du Saint Sacrement et permanence pour les confessions (crypte)
    • 10h : Sonneries de trompes de chasse, démonstrations de fauconnerie, lanceurs de drapeaux, démonstrations de dressage de chiens (centre ville)
    • 10h45 : Rassemblement et départ en cortège vers la Basilique (Place du Fays)
    • 11h : Grand-messe en l’honneur de saint Hubert par le Royal-Forêt Saint-Hubert et chantée par la chorale paroissiale.(Basilique)
    • Bénédiction des pains et imposition de la relique (Basilique)
    • 12h15 : bénédiction des animaux (devant la Basilique)
    • 13h : départ rallye équestre (Complexe sportif)

     

    Renseignez-vous
  • Une jeune bienheureuse morte à 18 ans en 1990

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    561919_658772874154078_1477663529_n.jpgDu blog "Jardinier de Dieu" :

    Bienheureuse Chiara Luce Badano (1971-1990) - 29 octobre

    Chiara est née en 1971 et est morte en 1990, à la veille de dix-neuf ans, à cause d'une maladie incurable. 19 années pleines de vie, d'amour, de foi. Deux années, les dernières, pleines aussi de douleur, mais toujours dans l'amour et dans la lumière, une lumière qui irradiait autour d'elle et qui venait de l'intérieur : de son cœur plein de Dieu ! 

    Comment une jeune de 17-18 ans peut-elle vivre une telle souffrance, humainement sans espérance, en répandant de l'amour, de la sérénité, de la paix, de la foi ? Il s'agit évidemment d'une grâce de Dieu, mais cette grâce a aussi été préparée et accompagnée d'une collaboration humaine : la collaboration de Chiara elle-même, certainement, mais aussi de ses parents et de ses amis

    Les parents de Chiara Badano sont encore vivants aujourd'hui. Ils ont allumé dans l'âme de leur fille unique la flamme de la foi, et ont aidé Chiara à la garder toujours allumée, même dans les moments difficiles de la croissance et surtout dans la grande et longue épreuve de la souffrance.

    La relation entre les parents et les enfants est « fondamentale » et pas seulement en raison d'une « juste tradition ». La famille est fondamentale parce que c'est là que germe dans l'âme humaine la première perception du sens de la vie. Elle germe dans la relation avec la mère et le père, qui ne sont pas maîtres de la vie de leurs enfants, mais sont les premiers collaborateurs de Dieu pour la transmission de la vie et de la foi.

    Chacun de nous a besoin d'un terrain fertile sur lequel plonger ses propres racines, un terrain riche de substances nutritives qui font grandir la personne : ce sont les valeurs, mais ce sont surtout l'amour et la foi, la connaissance du vrai visage de Dieu, la conscience qu'il nous aime infiniment, fidèlement, patiemment, jusqu'à donner sa vie pour nous.

    En ce sens, « la famille est une ‘petite Eglise', parce qu'elle transmet Dieu, elle transmet l'amour du Christ », grâce à la force du sacrement de mariage. L'amour divin qui a uni l'homme et la femme, et qui les a rendu parents, est capable de susciter dans le cœur des enfants le germe de la foi, c'est-à-dire la lumière du sens profond la vie.

    Les dernières paroles de Chiara Luce avant sa mort, de pleine adhésion à la volonté de Dieu, ont été: «Maman, au revoir. Sois heureuse parce que moi je le suis».

    Elevons notre louange à Dieu

    parce que son amour est plus fort que le mal et que la mort;

    et remercions la Vierge Marie qui conduit les jeunes,

    même à travers les difficultés, et les souffrances,

    à aimer toujours plus Jésus et à découvrir la beauté de la vie.

     

    Selon Benoit XVI, Marine Soreau, http://www.zenit.org/article-25580?l=french

    http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/angelus/2010/documents/hf_ben-xvi_ang_20100926_fr.html

  • François salue l'oeuvre de Benoît XVI qui "faisait de la théologie à genoux"

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    "Benoît XVI faisait de la théologie à genoux"

    Le pape François remet le Prix Ratzinger à deux théologiens (zenit.org)

    « Benoît XVI faisait de la théologie à genoux… et il l’a mise à disposition sous une forme la plus accessible possible », a déclaré le pape François en remettant le Prix Ratzinger, samedi 26 octobre 2013, au Vatican.

    Le Prix Ratzinger, institué en 2011 par la « Fondation vaticane Joseph Ratzinger – Benoît XVI », a été attribué cette année au prof. Richard A. Burridge, doyen du King’s College de Londres et ministre de la Communion anglicane et au laïc Christian Schaller, professeur en théologie dogmatique et directeur adjoint de l’Institut pape Benoît XVI à Ratisbonne (cf. Zenit du 26 juin 2013).

    Le pape a rendu hommage à la trilogie « Jésus de Nazareth » de Benoît XVI, qui « a fait don à l’Eglise, et à tous les hommes, de ce qu’il avait de plus précieux: sa connaissance de Jésus, fruit d’années et d’années d’étude, de confrontation théologique et de prière ».

    Discours du pape François :

    Chers frères et sœurs, 

    Je vous remercie et je suis content de vous rencontrer, en signe surtout de notre reconnaissance et de notre grande affection pour le pape émérite Benoît XVI.

    Je voudrais partager avec vous une réflexion qui me vient spontanément à l’esprit quand je pense au don vraiment singulier que celui-ci a fait à l’Église avec ses livres sur Jésus de Nazareth. 

    Je me souviens du jour où sortit le premier volume, certains disaient : «  mais qu’est-ce que c’est ? Un pape ça n’écrit pas de livres de théologie, ça écrit des encycliques!... Le pape Benoît s’était certainement posé le problème, mais dans ce cas aussi, comme toujours, il a suivi la voix du Seigneur dans sa conscience éclairée. Avec ces livres, il n’a pas fait de « magistère » au sens propre du mot, et il n’a pas fait d’étude académique. Il a fait don à l’Eglise, et à tous les hommes, de ce qu’il avait de plus précieux: sa connaissance de Jésus, fruit d’années et d’années d’étude, de confrontation théologique et de prière. Car Benoît XVI faisait de la théologie à genoux, et nous le savons tous. Et il l’a mise à disposition sous une forme la plus accessible possible. 

    Personne ne peut mesurer tout le bien qu’il a fait en faisant ce don ; seul le Seigneur le sait! Mais nous en avons tous une certaine perception, pour avoir entendu dire que tant de personnes, grâce aux livres sur Jésus de Nazareth, ont nourri leur foi, l’ont approfondie,  ou se sont même approchés pour la première fois du Christ de manière adulte, en conjuguant ensemble les exigences de la raisons et la recherche du visage de Dieu.

    En même temps, l’œuvre de Benoît XVI a stimulé une nouvelle saison d’études sur l’Evangile entre l’histoire et la christologie, et c’est dans ce cadre que s’inscrit aussi votre Symposium, dont je  fais tous mes compliments aux organisateurs et aux intervenants.

    Je félicite également tout spécialement le pasteur et professeur Richard Burridge et le professeur Christian Schaller, auxquels est remis le prix Ratzinger cette année. Au nom également de mon prédécesseur – avec qui j’étais il y a trois ou quatre jours – je vous fais mes plus vives félicitations: que le Seigneur vous bénisse  toujours vous et votre travail au service de son Royaume. 

    Et qu’il vous bénisse tous, chers amis, et vos proches. Merci!

    Traduction d’Océane Le Gall

  • Pape François : "Se confesser, en appelant nos péchés par leur nom"

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     Radio Vatican, 25 octobre 2013 : avoir le courage devant le prêtre qui nous confesse d’appeler nos péchés par leur nom, sans les cacher :

     L’homélie de ce vendredi matin, lors de la messe célébrée en la chapelle de la Maison Saint Marthe, a été consacrée entièrement par le Pape François au sacrement de réconciliation. Se confesser, a rappelé le Pape, c’est aller à la rencontre de l’amour de Jésus avec la sincérité et la transparence des enfants, en accueillant la grâce sans honte. « Se confesser face à un prêtre, c’est important parce que se confesser tout seul devant Dieu, c’est comme se confesser par e-mail. Dans ce cas, Dieu est lointain, je dis les choses et il n’y a pas de face à face, les yeux dans les yeux. » Le Pape François, partant des lectures de la liturgie du jour, a voulu parler de la confession, rappelant que « Saint Paul, dans l’épître aux Romains, confesse ses fautes à ses frères face à face ». « Certains chrétiens, a dit encore le Pape, déclarent : « Moi je vais me confesser ». « Mais ils confessent tout un tas de choses abstraites, un peu en l’air, qui ne sont pas concrètes ». « Et alors c’est comme ne pas se confesser, car confesser nos péchés ce n’est pas comme aller chez le psychiatre, ni dans une salle de torture : c’est dire au Seigneur : ‘Seigneur je suis un pécheur, et je suis un pécheur pour telle chose, et telle autre chose ». « La confession des péchés faite avec humilité, a rappelé le Pape, voilà ce que l’Eglise nous demande à tous ». « Et pour se confesser, on va vers notre frère, notre frère prêtre, et on se confesse de manière concrète, comme le faisait Saint Paul ».

    Ici : "Se confesser, en appelant nos péchés par leur nom"

    Il faut aussi des confesseurs plus courageux, mieux formés, dotés du sens surnaturel du péché et de la miséricorde, et qui restituent à la confession son caractère religieux. Les rares endroits où l’on confesse encore ressemblent souvent plus à des parloirs ou à des cabinets de pseudo-psychothérapeutes, où se déroulent des dialogues interminables,  aussi inutiles qu’impénitents.  JPSC

  • Liturgie : La réforme de la réforme est bien vivante

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    Lu sur le site du bimensuel « l’Homme Nouveau » :

    Dans son carnet La messe à l’endroit  (Éditions de L’Homme Nouveau, collection « Hora Decima »), l’abbé Claude Barthe disait – il le disait sous Benoît XVI – que l’on ne devait pas attendre des lois et règlements venant d’en haut pour opérer la réforme de la réforme, mais qu’elle était l’affaire des prêtres de terrain :

    « la réforme de la réforme consiste essentiellement dans des choix entre les diverses possibilités laissées par le nouveau missel. Très concrètement, c’est l’aspect systématique des bons choix qui fera la réforme de la réforme ».

    Une floraison d'ouvrages sur la question

    À plus forte raison est-ce vrai sous le Pape François, où l’on n’a plus l’exemple romain des cérémonies pontificales et de leurs petits coups de pouce réformateurs.

    De fait, les parutions de livres en ce sens continuent sous le nouveau pontificat, par exemple du père Giorgio Farè, Le due forme del rito romano (Cantagalli, 2013) ; de Daniele Nigro, I diritti di Dio. La liturgia dopo il Vaticano II (Sugarco, 2013, avec une préface du cardinal Burke). On peut faire entrer dans cette ligne, le petit livre tout récemment paru de Thierry Laurent, La liturgie de la messe geste après geste. Commentaire pastoral de la messe en sa forme ordinaire(Le Laurier, 116 p., 10 €).

     Une préface du cardinal Cañizares

    Laurent-livre.jpgL’abbé Thierry Laurent, prêtre du diocèse de Paris, a commencé son ministère sacerdotal dans le diocèse de Saint-Denis, et il vient d’être nommé aumônier du collège Stanislas, à Paris. Muni d’une préface extrêmement sentie du cardinal Cañizares, Préfet de la Congrégation pour le Culte divin – « L’abbé Thierry Laurent nous a procuré beaucoup de joie… » –, il décrit, analyse, commente chaque rite. Et d’abord les choisit, car comme on le sait la nouvelle forme ordinaire est largement une liturgie à la carte, dans laquelle rien n’interdit, au contraire, d’opter pour le meilleur : « La messe peut débuter par l’aspersion d’eau bénite de tous les fidèles… L’autel est consacré… Il renferme les reliques des saints… », etc.

    Avec d’utiles rappels : « Le lecteur est en priorité celui qui est institué pour cela » (sur le croquis correspondant, c’est un clerc en surplis). Dans cette messe ordinaire, où selon les illustrations, l’autel est bâti sur trois marches, les chandeliers sont posés sur l’autel de part et d’autre de la croix, la messe est dite face au Seigneur, les fidèles s’agenouillent (par exemple, pour réciter le Confiteor !).

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  • Banneux : Pause Partage Prière des Pères

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    Inscriptions : Auprès de M. Simon MARTIN P4@stjean-banneux.com 

    Tel : 087-31-60-62 / GSM : 04-97-33-09-49 

    Frais : 34 € + Participation libre pour la prédication 

    N° de compte : 775-5949405-28 (IBAN : BE 37 7755 9494 0528 – BIC : HKCCBEBB) 

    Merci d’apporter vos draps, ou suppléments de 7 €

  • Joie, fidélité et solidarité intergénérationnelle au coeur du message adressé par le pape aux familles

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    Des dizaines de milliers de familles des quatre coins du monde sont en effet à Rome ce samedi 26 et dimanche 27 septembre, pour un pèlerinage dans le cadre de l'Année de la foi. (zenit.org)

    Voici le texte du pape prononcé pour l'occasion, après différents témoignages de familles :

    Chères familles,

    Bonsoir et bienvenue à Rome !

    Vous êtes venus de plusieurs régions du monde, en pèlerins, pour professer votre foi devant la tombe de saint Pierre. Cette place vous accueille et vous prend dans ses bras : nous sommes un seul peuple, avec une seule âme, appelés par le Seigneur qui nous aime et nous soutient. Je salue aussi toutes les familles qui sont reliées par la télévision et par l’Internet : c’est une place qui s’élargit sans limites.

    Vous avez voulu appeler ce moment : « Famille, vis la joie de la foi ». Ce titre me plaît. J’ai écouté vos expériences, les histoires que vous avez racontées. J’ai vu beaucoup d’enfants, beaucoup de grands-parents… J’ai entendu la douleur des familles qui vivent une situation de pauvreté et de guerre. J’ai écouté les jeunes qui veulent se marier malgré mille difficultés. Et maintenant nous nous demandons : comment est-il possible de vivre la joie de la foi, aujourd’hui, en famille ? Mais je vous demande aussi : « est-ce possible de vivre cette joie ou ce n’est pas possible ? »

    1. Il y a une parole de Jésus, dans l’Evangile de Matthieu, qui nous éclaire : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos » (Mt 11, 28). La vie souvent est pénible, souvent aussi tragique ! Nous avons entendu récemment... Travailler est pénible, chercher un travail est pénible. Et trouver du travail aujourd’hui nous demande beaucoup d’effort. Mais ce qui est le plus pénible dans la vie ce n’est pas cela : ce qui est plus pénible que toutes ces choses c’est le manque d’amour. C’est pénible de ne pas recevoir un sourire, de ne pas être accueilli. Ils sont pénibles certains silences, parfois aussi en famille, entre mari et femme, entre parents et enfants, entre frères. Sans amour, la peine devient plus pesante, insupportable. Je pense aux personnes âgées qui sont seules, aux familles qui peinent de ne pas être aidées à soutenir ceux qui, à la maison, ont besoin d’attentions spéciales et de soins. « Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau », dit Jésus.

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  • An I du pontificat du Pape François : messe traditionnelle à Saint-Pierre de Rome

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    4SPO2.jpgA 11 heures, hier matin, samedi 26 octobre, les pèlerins Summorum Pontificum venus à Rome pour la fin de l’Année de la Foi en grand nombre (grosse présence de pèlerins italiens, avec une centaine de prêtres et séminaristes, diocésains pour la plus grande part) sont entrés dans la Basilique Vaticane pour participer à la messe pontificale célébrée par le cardinal Castrillón Hoyos. Ils étaient partis en une longue procession de la Chiesa Nuova, de l’autre côté du Tibre. La procession a passé le pont Saint-Ange et empruntant la Via de la Conciliazione, est entrée dans Saint-Pierre en chantant le Credo. Suivit un très beau pontifical, divinement accompagné, comme les précédents, par les chants de la Schola Sainte-Cécile de Paris, en présence de trois évêques, Mgr Pozzo, Secrétaire de la Commission Ecclesia Dei, Mgr Schneider et Mgr Rifan, et de prélats, dont Mgr Perl, ancien Vice-Président d’Ecclesia Dei.

    Le sermon du cardinal Castrillón, prononcé avec une particulière vigueur, se félicitait de la liberté de ce qu’il nomme la « messe grégorienne », et invitait les assistants à la mission, lesquels ont apprécié le « nous » qu’avait choisi d’employer le cardinal, pour se montrer pleinement una cum populo Summorum Pontificum.

    Mgr Pozzo a lu le message adressé par le Pape et signé par Mgr Parolin, texte très cordial, sans la moindre restriction pour ces pèlerins accomplissant leur pieux itinéraire auprès des tombes des Apôtres, célébrant le Christ « dans le culte public de l’Église », et leur accordant sa bénédiction apostolique. D’un point de vue anecdotique, le texte est remarquable en ce qu’il salue non pas des personnes, mais un Cœtus fidelium, un groupe de fidèles, le Cœtus internationalis Summorum Pontificum, ce qui est rarissime, sinon unique, et qu’il est assurément le premier message signé par Mgr Parolin comme Secrétaire d’État.

    Référence : An I du pontificat du Pape François : messe traditionnelle à Saint-Pierre de Rome

     JPSC

  • Institut du Bon Pasteur : un nouveau recteur pour son séminaire

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    Sous la plume d’Alexandre Francheteau, sur le blog du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    « Élu second conseiller du supérieur général de l’Institut du Bon Pasteur le 31 août dernier, l’abbé Paul Aulagnier a aussi accepté de prendre en charge le Séminaire Saint-Vincent-de-Paul à Courtalain. Revenant sur les dernières élections, il nous fait part des changements touchant le séminaire en cette nouvelle année académique.

    Comment avez-vous reçu votre double charge ?

    Je suis reconnaissant à dom Antoine Forgeot, qui agissait en tant que commissaire plénipotentiaire, de sa décision de me nommer à la tête du séminaire, et à mes confrères, de la confiance qu’ils m’accordent en me conférant la charge de second assistant du Supérieur de l’Institut. Dans ces deux charges, j’espère pouvoir faire bénéficier mes confrères mais aussi les séminaristes, de l’expérience sacerdotale et pastorale que j’ai pu acquérir pendant mes années de sacerdoce, entre autres en tant que supérieur du district de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, de 1976 à 1994. Partisan d’une normalisation canonique de la FSSPX – opinion qui était loin d’être partagée par les autorités de la Fraternité –, j’ai présenté ma démission d’assistant du supérieur général en 2002, et l’on m’a prié de quitter la Fraternité en novembre 2003. J’ai rejoint l’Institut du Bon Pasteur en 2006.

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