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Spiritualité - Page 458

  • Vatican II : quand un hommage du pape résonne comme une adhésion à l'herméneutique de la continuité

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    Voici le texte intégral d'un message du pape adressé à Mgr Marchetto, un défenseur infatigable de cette interprétation du Concile Vatican II défendue par le pape Benoît XVI. Connue sous le nom d'herméneutique de la continuité, elle veut interpréter Vatican II en l'intégrant dans la tradition constante de l'Eglise en excluant tout esprit de rupture. (source)
    Cher Mgr Marchetto, 
     
    Par ces quelques lignes, je désire me faire proche de vous et m'unir à l'acte de présentation du livre "La primauté du pape et l'épiscopat. Du premier millénaire au Concile Oecuménique Vatican II". Je vous prie de me sentir spirituellement présent. 
    Le thème du livre est un hommage à l'amour que vous portez à l'Eglise, un amour fidèle et en même temps poétique. La loyauté et la poésie ne sont pas des objets commerciaux: elles ne s'achètent ni ne se vendent, elles sont simplement des vertus enracinées dans un cœur de fils qui sent l'Eglise comme sa Mère, ou pour être plus précis, et le dire avec un air de famille ignatienne, comme "la Sainte Mère Eglise hiérarchique". 
    Cet amour, vous l'avez manifesté de multiples façons, y compris en corrigeant une erreur ou une inexactitude de ma part - ce dont je vous remercie cordialement - mais surtout il s'est manifesté dans toute sa pureté dans les études effectuées sur le Concile Vatican II. 
    Il m'est arrivé de vous le dire, cher Mgr Marchetto, et aujourd'hui, je tiens à répéter que je vous considère comme le meilleur interprète du Concile Vatican II. Je sais que c'est un don de Dieu, mais je sais aussi que vous l'avez fait fructifier. 
    Je vous suis reconnaissant pour tout le bien que vous nous faites en témoignant de votre amour pour l'Eglise et demande au Seigneur que vous en soyez abondamment récompensé. 
    Je vous demande, s'il vous plaît, de ne pas oublier de prier pour moi. Que Jésus vous bénisse et et que la Sainte Vierge vous protège.
    Du Vatican, le 7 Octobre 2013 Fraternellement, 
    François
     

  • Retour au sacrement de la confession : un nouvel appel du pape

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    confession-une-recadree_article.pngLu sur le site de « Famille chrétienne » ce nouvel appel insistant:

    Le 13 novembre, comme chaque mercredi, la foule – estimée à 50 000 personnes – écoute attentivement le pape François sur la place Saint-Pierre à Rome. En accord avec l’évangile du jour sur l’envoi des disciples pour évangéliser et baptiser le monde entier, le Saint-Père commente aujourd’hui le baptême. En trois points, soigneusement articulés, il reprend et commente la phrase du Credo « je confesse un seul baptême pour la rémission des péchés ». Comme à son habitude, il ponctue ses propos d’explications et de gestes et très concrets.

    Premier point : « je confesse ».

    Deuxième point du Credo : [je confesse] « un seul baptême ».

    Troisième point du credo [je confesse un seul baptême] « pour la rémission des péchés »

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  • Orthodoxes et catholiques ensemble pour défendre l'Europe chrétienne et protéger les minorités au Moyen-Orient et en Syrie

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    Un rapprochement, ou mieux une communion retrouvée, entre catholiques et orthodoxes serait assurément une chance pour la chrétienté. On y a beaucoup travaillé sous le pontificat précédent et ce qu'on lira ci-dessous montre que cette recherche d'unité est actuellement à l'ordre du jour :

    Lu sur Radio Vatican

    Le cardinal Scola a rencontré le patriarche Kirill: travailler ensemble pour la paix

    « Aujourd’hui plus que jamais, l’Église orthodoxe et l’Église catholique ont des occasions importantes pour travailler ensemble ». Voilà ce qu'a déclaré le patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Kirill, durant sa rencontre mardi matin avec l’archevêque de Milan, le cardinal Angelo Scola. Selon le Chef de l’Église orthodoxe russe, un de ces devoirs communs « est la défense de l’Europe chrétienne et la protection des droits des minorités au Moyen-Orient et en Syrie ». Kirill a fait l’éloge des différentes prises de position du Pape François y compris à propos de la crise syrienne, ajoutant qu’il partage la ligne du Pontife ». « J’espère – a ajouté le patriarche russe- que nous pourrons continuer à travailler ensemble pour la paix sur ces terres ». À son tour, le cardinal Scola a également exprimé « sa préoccupation à propos de la situation des chrétiens au Moyen-Orient ». « En Occident, nous ne discutons pas assez de ce thème » a dit l’archevêque de Milan, en concluant sa visite de trois jours à Moscou. 

    Durant la rencontre, le patriarche russe a en outre condamné « la persécution cachée des chrétiens sous la bannière de la tolérance et du multiculturalisme. ». Selon Kirill, cette persécution arrive « par la substitution des symboles chrétiens, lorsqu’on interdit de prononcer le mot ‘Noël ‘, lorsque porter une croix au cou sur son lieu de travail devient une offense pour les non-chrétiens ». Le Chef de l’Église orthodoxe russe a souligné que « les médias, dans 90% de leurs reportages, montrent une image de la civilisation qui vit sans la présence de Dieu et où se réalise la vision du monde des non-croyants ». Et il a conclu : « Nous sommes en train de vivre dans une époque où les controverses historiques , dans les rapports entre les Églises, n’ont plus ce rôle critique qu’elles avaient par le passé. Aujourd’hui, nous sommes engagés à nous pencher ensemble sur beaucoup de questions et nous avons de nombreux objectifs en commun ». 
    Luca Collodi, de la rédaction italienne de Radio Vatican, a recueilli les impressions du Cardinal Scola.
    « Le climat a été très cordial. Et le patriarche Kirill a exprimé toute sa considération pour l’action du Pape ». Dans le dialogue qui a duré plus d’une heure, a surgi avec force « l’urgence de la réconciliation entre les chrétiens ». « Je crois que pour comprendre les délais et les modalités d’une rencontre entre le Saint-Père et le Patriarche Kirill, a ajouté le Cardinal, il faut être moins préoccupé par les stratégies politico-pragmatiques et aller, au contraire, plus à fond sur cette urgence missionnaire que doit assumer l’Église d’aujourd’hui, et qui est certainement un facteur puissant d’unification entre nous et nos frères orthodoxes. »
    Le tournant peut être facilité par les commissions-en parlant de doctrine et de théologie-ou bien par la rencontre des fidèles ?
    « Nous pensons vraiment que les commissions doctrinales et la réflexion théologique sont indispensables. Mais il existe une donnée de fait qui m’a beaucoup touché et dont j’ai parlé avec le patriarche : sur la base du mélange des peuples et des ethnies, de nombreux fidèles orthodoxes russes- mais pas seulement-sont parmi nous en Europe occidentale et beaucoup de catholiques provenant de pays asiatiques sont pour le moment en Russie. Donc , est en train de naître de fait « un œcuménisme du peuple » qui- surtout dans les relations entre l’Église orthodoxe russe et l’Église catholique latine que j’ai constaté à Moscou- m’a beaucoup impressionné. Il y avait un échange continu entre les fidèles à différents niveaux , sur diverses questions qui pour le moment occupent les deux Églises, ce qui me semble quelque chose de vraiment nouveau et chargé d’espoir. Du reste, cela survient également chez nous : pensons à Milan où nos frères russes ont quatre paroisses et une cinquième est en voie de formation. Il y a de nombreux échanges et de nombreux rapports de base. Nous pouvons donc dire que naît « un œcuménisme du peuple ». 
    Lors de votre voyage à Moscou, vous avez également rencontré les communautés catholiques. Comment vivent les catholiques en Russie ?
    « Ils sont une petite réalité. La diocèse de Moscou est immense, au moins presque une dizaine de fois plus grande que l’Italie ; il y a de petites communautés qui arrivent jusqu’au Pôle Nord. Mais j’ai été touché par les milliers de personnes qui ont participé dimanche dernier à la Sainte Messe dans la Cathédrale de la Mère de dieu avec une telle intensité dans les chants, dans la façon d’être impliqué…Ensuite, j’ai vu que toute une vie se déroule : j’ai eu une rencontre très intéressante, à l’intérieur de leur formation permanente, avec les prêtres et les religieuses à propos de la figure du laïc. J’ai vu l’urgence qu’ils ressentent, c’est-à-dire leur nécessité que le laïc ne soit pas considéré comme un client mais comme un sujet de l’Église. J’ai reçu une impression vraiment très significative de la réalité de l’Église catholique. »
    Regardons le Moyen-Orient qui est une région importante pour les chrétiens : selon vous, quel est le rôle des orthodoxes pour la paix au Moyen-Orient ? Je pense aussi à la Syrie….
    «Je dirais que c’est un rôle très décisif et nous en avons parlé avec le Patriarche Kirill : ils se sont révélés très sensibles, également je crois à cause de leur dramatique expérience sous le communisme. Ils sont beaucoup plus attentifs que nous, ils ont une forte sensibilité envers les chrétiens qui souffrent. Je dirais qu’elle est véritablement supérieure à la nôtre. »

  • Koekelberg, 12 novembre : conférence sur "Musique et poésie"

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    Le groupe « Apostoli-Cité » vous invite à une conférence :

     

     Musique et poésie


    … Où il sera question du dernier livre de Benoît XVI,

    L'esprit de la musique,

    et du roman autobiographique de John Henry Newman, 

    Loss and Gain.

      

    Par M. Jean-Louis Cupers,

    professeur émérite à l’Université Saint-Louis, Bruxelles,

    et à l’Université de Liège.

     

    Le mardi 12 novembre, de 18h45 à 20h15,

    au 37, rue de l’Armistice, à Koekelberg.

    Entrée libre ! La conférence sera suivie d’un échange avec les participants.

     

     Apostoli-Cité est un groupe de chrétiens qui veulent réfléchir à divers enjeux de société du point de vue de la foi chrétienne.

  • Après l’abbaye bénédictine de Wisques (Nord-Pas de Calais), le carmel d’Alençon (Basse-Normandie) reprend la liturgie traditionnelle…

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    Lu sur le site « riposte catholique »

    « Le Carmel du Sacré-Cœur de Jésus et de l’Immaculée Conception d’Alençon a été fondé en 1888 à la demande de Mgr François-Marie Trégaro, évêque de Sées. Six moniales du Carmel du Mans quittèrent leur monastère pour venir fonder un nouveau carmel à Alençon (alors que le Carmel d’Alençon avait fermé à la Révolution). Le monastère est dédié au Sacré-Cœur et à l’Immaculée.

    En 2007 avec la promulgation du Motu Proprio, le Carmel reprenait la forme extraordinaire pour ses messes dominicales et pour les jours de fêtes. La Mère Supérieure avait d’ailleurs expliqué ce choix de la forme extraordinaire dans les colonnes de La Nef en novembre 2010 :

    Depuis la promulgation du Motu proprio Summorum Pontificum, les messes du dimanche et des fêtes de précepte sont célébrées dans notre chapelle selon la forme extraordinaire et, en semaine, selon la forme ordinaire. Notre préférence va à la forme extraordinaire, faisant nôtre ce que disait André Frossard : « Je trouve que la nouvelle messe n’est pas assez contemplative, que l’on y parle trop et que la part du mystère y est bien réduite ». La forme extraordinaire exprime mieux le sacré, l’amour et le respect. C’est une liturgie « amoureuse ». Comparez par exemple les traductions du missel Dom Lefebvre avec celles d’un missel moderne. Le ton n’est pas du tout le même. Aujourd’hui on parle à Dieu d’égal à égal, ou peu s’en faut. Pour nous, ce n’est pas du tout une question d’être attachées au temps jadis. Nous ne sommes pas des passéistes. Quant à l’avenir de cette question, en filles de l’Église, nous nous appuyons sur Sa Sainteté Benoît XVI. »

    Selon nos informations, pendant l’été, la Supérieure du Carmel a demandé à Mgr Jacques Habert, évêque de Sées, la possibilité de reprendre la forme extraordinaire ce qui est fait depuis quelques jours.
    La messe dans la forme extraordinaire (sauf exceptions) est donc célébrée les dimanches et fêtes à 9h00, en semaine (du lundi au samedi) à 8h00. L’aumônier est un prêtre du diocèse aidé par les prêtres de la Fraternité Saint-Pierre (Sées).

    Monastère du Carmel - 4 place Marguerite de Lorraine - 61000 Alençon.

    Réf. Le carmel d’Alençon reprend la forme extraordinaire…

    JPSC

  • Jean-Pierre Snyers : à ceux qui cherchent

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    Les lecteurs, ou « liseurs », de Belgicatho ont pu découvrir depuis quelque temps sur ce blog les réflexions que publie notre ami Jean-Pierre Snyers : des raisons de croire, en forme de billets d’humeur dérangeants pour la nouvelle religion dans les limites de la vérité plurielle.

    Dans un petit ouvrage, écrit d’une plume alerte et qui vient de paraitre sous la responsabilité éditoriale de l’association « sursum corda » à Liège (1), il a rassemblé un florilège de ses plus récentes notices apologétiques dédiées, comme l’indique le titre de la brochure, « A ceux qui cherchent… ». Celle-ci débute par un paradoxe: une lettre aux indifférents. Une fois convertis à l’inquiétude existentielle, l’auteur les prendra par la main sur le sentier de la recherche du sens : des origines de l’univers à la résurrection des morts, en passant par la fiabilité des Ecritures et de la Tradition, et les questions les plus diverses : sur le bien et le mal, le purgatoire, les miracles, la foi pluraliste au goût du jour ou l’autorité dans l’Eglise. Comme l’auteur n’est pas un théologien conciliaire, il ne se contente pas de soulever des questions, il avance des réponses ou des objections aux doutes. Quoiqu’en disent certains, un peu de prosélytisme de bon aloi n’a jamais fait de tort à personne.

    Auteur de plusieurs essais, publiés notamment aux éditions Hovine, Téqui ou Fidélité, Jean-Pierre Snyers est rédacteur à la revue mensuelle Médiatrice et Reine. Il est en outre conférencier et membre de l'Association des écrivains belges (AEB).Son blog : http://jpsnyers.blogspot.fr/

    Pour commander l’ouvrage qui vient de paraitre :

     « A ceux qui cherchent », in 4°, 25 pp., couv. en quadrichromie, est disponible au prix de 2 euros (+ frais de port 1 €) au siège de l’asbl « Sursum Corda », rue Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 Liège. Cpte IBAN BE58 0003 2522 9579. BIC BPOTBEB1: avec la mention: livre J.P. Snyers. Les commandes peuvent aussi se faire par téléphone : 04.344.10.89 ou e-mail : sursumcorda@skynet.be

    JPSC

    __________________

    (1)  L’association sans but lucratif « Sursum Corda » a été constituée le 24 mai 1996. Outre son objet cultuel (art. 3, a,b et c des statuts), elle a aussi pour but « la sauvegarde et la promotion du patrimoine intellectuel et artistique, en ce compris l’organisation de manifestations qui s’y rapportent »(article 3, d) dans un esprit chrétien : à ce titre elle organise notamment de nombreux, concerts, cours et conférences et publie « Vérité et Espérance. Pâque Nouvelle » , un double magazine trimestriel illustré en quadrichromie. En 2003, l’asbl « Sursum Corda » fut amenée à se porter acquéreur de l’église du Saint-Sacrement (XVIIIe siècle) au Boulevard d’Avroy, pour organiser et pérenniser l’affectation de cet édifice au triple service du culte, de la culture et de la conservation d’un beau bâtiment classé (1957) du patrimoine monumental de Liège. Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

  • Clôture de l'Année de la Foi : les reliques de saint Pierre offertes à la vénération des fidèles

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    reliqu10.jpgLu ICI :

    Les ossements du fondateur de l'Église seront exposés le 24 novembre. Un événement exceptionnel pour clore "l'Année de la foi".

    Pour la première fois, des ossements vénérés comme étant ceux de Saint-Pierre, premier apôtre et fondateur de l'Eglise, vont être sortis des Grottes sous la basilique vaticane pour être exposés en public, a annoncé un prélat du Vatican.

    Cet évènement exceptionnel aura lieu pour la clôture de "l'Année de la foi", le dimanche 24 novembre, en présence du pape François.

    Dans une tribune publiée dans l'édition de samedi du quotidien du Vatican, l'Osservatore Romano, le président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, l'archevêque italien Rino Fisichella, a annoncé qu'un ultime geste pour couronner cette année consistera "à exposer pour la première fois des reliques que la tradition reconnaît comme celle de l'apôtre qui a donné ici sa vie pour le Seigneur".

    "L'Année de la foi" avait été lancée en octobre 2012 par Benoît XVI et donné lieu à de multiples célébrations sur la place Saint-Pierre. De nombreux pèlerins sont allés se recueillir dans les Grottes vaticanes, sous la basilique, devant le tombeau censé recueillir les reliques du premier apôtre, et devant d'autres où reposent d'autres papes dont le très populaire Jean Paul II.

    Les ossements avaient été découverts lors de fouilles entreprises en 1940, sous le pontificat de Pie XII, dans une nécropole située sous la basilique à côté d'un monument construit au 4ème siècle pour honorer celui qui est considéré comme le premier évêque de Rome et premier pape.

    Des ossements d'un homme, enveloppés dans un tissu pourpre brodé de fils d'or avaient été découverts. Les papes n'ont jamais attesté que les ossements étaient authentiques à coup sûr. Mais des tests scientifiques dans les années 50 et 60 avaient conclu à une grande "probabilité" qu'ils soient bien ceux de l'ancien pêcheur de Galilée, selon le pape Paul VI en 1968.

    Pierre avait été crucifié la tête en bas dans les années 64-70, dans le cirque de Caligula, où se trouvent aujourd'hui les jardins du Vatican.

    Plus d'informations : http://www.tombes-sepultures.com/crbst_1033.html

  • Banneux, 15-17 novembre : retraite spirituelle chez les Frères de Saint-Jean

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    Le programme d'activités des Frères de Saint-Jean de Banneux est disponible ICI (PDF)

  • L'argent malhonnête, la déesse pot-de-vin et le pain sale

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    Durant l’homélie de ce 8 novembre à Sainte-Marthe, le pape a commenté la parabole du gérant trompeur (Luc 16,1-8), qui reflète « l’esprit du monde, de la mondanité », qui est « un ennemi dangereux ». (zenit.org)

    Les « ennemis » en effet ne sont pas seulement « le démon », même si c’est « lui qui fait du mal » : « L’atmosphère, le style de vie qui plaisent beaucoup au démon, c’est cette mondanité : vivre selon les ‘valeurs’ du monde. »

    L’attitude mondaine, c’est « un peu ce comportement de la voie la plus rapide, la plus commode pour gagner sa vie ».

    Dans la parabole, le maître fait l’éloge du gérant trompeur : « C’est un éloge du pot-de-vin ! Et l’habitude des pots-de-vin est une habitude mondaine et un péché grave. C’est une habitude qui ne vient pas de Dieu : Dieu a commandé de rapporter chez soi le pain gagné par son travail honnête ».

    Celui qui rapporte chez lui de l’argent malhonnête « donne à manger à ses enfants du pain sale » : « ces enfants, peut-être éduqués dans des collèges chers, peut-être élevés dans des milieux cultivés, reçoivent de leur papa, comme repas, de la saleté, parce que leur papa, en rapportant à la maison du pain sale, a perdu sa dignité »

    « On commence peut-être par une petite enveloppe, mais c’est comme la drogue », a aussi mis en garde le pape : l’habitude des pots-de-vin devient une dépendance.

    Mais s’il y a une « ruse mondaine », il existe aussi une « ruse chrétienne, qui consiste à faire les choses avec habileté… non pas avec l’esprit du monde, mais honnêtement. C’est ce que dit Jésus quand il invite à être rusés comme des serpents et candides comme des colombes : « vivre ces deux dimensions ensemble, est une grâce de l’Esprit-Saint ».

    Le pape a invité à « prier pour tous ces enfants et ces jeunes qui reçoivent de leurs parents du pain sale : eux aussi, ils sont affamés, affamés de dignité. Prier pour que le Seigneur change le cœur de ces adorateurs de la déesse pot-de-vin et pour qu’ils se rendent compte que la dignité vient d’un travail digne, d’un travail honnête, du travail quotidien, et non pas de ces voies plus faciles qui, à la fin, enlèvent tout ».

    « Je voudrais finir avec l’autre personnage de l’Évangile qui avait beaucoup de greniers, beaucoup de silos remplis et qui ne savait pas quoi en faire : ‘Cette nuit, tu mourras », dit le Seigneur. Ces pauvres gens, qui ont perdu leur dignité par la pratique des pots-de-vin, ne portent pas sur eux l’argent qu’ils ont gagné, mais uniquement leur manque de dignité. Prions pour eux », a conclu le pape.

    Traduction d’Hélène Ginabat

  • Stavelot, 24 novembre : concert à l'église Saint-Sébastien

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  • "Rencontrer Jésus", un nouveau site catholique pour rencontrer le Christ

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    Sans titre.png"Rencontrer Jésus", site catholique sur Jésus

    Une page Facebook, pour l'interactivité (Zenit.org) Anita Bourdin 

    « Rencontrer Jésus » c’est à la fois le nom et l’objectif du site mis en ligne aujourd’hui par les évêques de France (http://www. jesus.catholique.fr), un site de « référence », catholique, sur le Christ, présenté à Lourdes ce jeudi 7 novembre, par Mgr Hervé Giraud, président du Conseil pour la communication de la Conférence des évêques de France (CEF) et par Mme Anne Keller, directrice de la Communication digitale de la CEF.

    La page Facebook « Rencontrer Jésus » jumelée développe l’aspect interactif du projet, ainsi que la possibilité d’un contact avec les auteurs. Le site est aussi conçu d’emblée pour tablette et téléphone portable.

    « Jésus habite déjà dans le sixième continent a fait observer Mgr Giraud, mais, ce très beau site dédié à Jésus vise à la faire rencontrer », c’est pourquoi le site est « beau » - le « Beau Dieu » de la cathédrale d’Amiens, les mosaïques de Cefalu - et « accessible ».

    Le site propose plusieurs accès par des oeuvres d’art, des vidéos, des témoignages, des prières – écrites par des communautés religieuses et des laïcs.

    Pour s’assurer de la fluidité de l’exposé, les textes ont été relus par des catéchumènes et retravaillés : le site a été conçu pour « être accessible à tous », et offrir « ‘une vision globale de la personne de Jésus tel que le conçoit l’Eglise catholique ».

    Des théologiens ont été associés au projet, ainsi que « Le Jour du Seigneur » et KTO pour les vidéos, mais aussi six diocèses.

    Anne Keller précise que les réunions avec les délégués de ces diocèses engagés dans le projet ont été mensuelles, à partir de septembre  2012.

    L’idée étant de « permettre rencontrer Jésus dans un univers internet multiple, avec une proposition qui soit une référence fiable ».

    Chaque mois ne effet, le nom de Jésus est cherché sur Internet entre un et trois millions de fois : « il fallait apporter une réponse ».

    Le site s’articule autour de 12 questions (30 sont en préparation) : des questions que se posent les gens sur Jésus. Il fallait proposer « différentes facettes » et trouver une forme qui « touche » : Jésus dans la Parole de Dieu, Jésus dans l’art, ou par une démarche spirituelle, etc.

    Le site est conçu en quelque sorte pour des « pré-catéchumènes » ou des « pré-recommençants », des personnes qui parfois « ne savent pas encore » où se situer. Pour les rejoindre, il fallait un « effort sur le langage » pour qu’il soit « simple et juste ». les textes ont été relus plusieurs fois apr des catéchumènes et « remis sur le métier », ajoute Anne Keller.

    Un flux RSS est aussi proposé et des « widgets » pour les sites catholiques qui souhaiteront ouvrir cette fenêtre.

    Les témoignages montrent que la rencontre de Jésus est de l’ordre d’une « expérience » : Jésus a « changé », voire « bouleversé » la vie de ces témoins.

    Le budget, est évalué à 30 000 ou 40 000 euro, couvert par le mécénat et la conférence épiscopale

    Et le site sera enrichi par deux à trois nouvelles par mois.

    Un développement ultérieur d’autres sites est prévu, à partir de Jésus, notamment sur les sacrements et les fêtes liturgiques : Noël, mariage…

    Premières "mises en ligne" :

    Qui est Jésus pour les chrétiens ?
    • Pour les chrétiens, Jésus est cet homme en qui Dieu s’est totalement manifesté. Par sa vie, ses paroles et son enseignement, il nous a révélé qu’il était lui-même Dieu.La réponse de Mgr André Dupleix ...
    Jésus a-t-il vraiment existé ?
    • La question mérite qu’on s’y attarde, car près d’un tiers de l’humanité se réfère à Jésus et croit qu’il a vraiment existé.La réponse de Père Michel Garat La question mérite qu’on s’y attarde, car prè...
    Jesus, oui, l’Église, non ?
    • Certains s’imaginent pouvoir rejeter l’Eglise alors même qu’ils affichent un intérêt pour Jésus…une attitude un peu paradoxale. Ne leur faudrait-il pas préciser de quel Jésus ils parlent et comment i...
    Quel est le message de Jésus et de l’Évangile ?
    • Il est au cœur de la prédication des apôtres et c’est cela qui constitue la Bonne Nouvelle que le mot Évangile traduit. Il faut dire au préalable que toutes les paroles de Jésus – ce que nous pouvons...
  • O mon Dieu, Trinité que j'adore ; Elisabeth de la Trinité (8 novembre)

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    Lire la Biographie de la bienheureuse Elisabeth de la Trinité

     Une prière très célèbre de la carmélite constitue un condensé de sa spiritualité : 

    O Mon dieu Trinité que j'adore

     O mon Dieu, Trinité que j'adore, aidez-moi à  m'oublier entièrement pour m'établir en vous,  immobile et paisible, comme si déjà mon âme était  dans l'éternité! Que rien ne puisse troubler ma paix,  ni me faire sortir de vous, ô mon Immuable, mais que  chaque minute m'emporte plus loin dans la  profondeur de votre Mystère!

     Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel, votre demeure  aimée et le lieu de votre repos; que je ne vous y laisse  jamais seul, mais que je sois là tout entière, tout éveillée en ma foi, tout adorante, toute livrée à votre Action créatrice.

    O mon Christ aimé, crucifié par amour, je voudrais être une épouse pour votre Coeur; je voudrais vous couvrir de gloire, je voudrais vous aimer... jusqu'à en mourir! Mais je sens mon impuissance et je vous demande de me revêtir de vous-même, d'identifier mon âme à tous les mouvements de votre âme, de me submerger, de m'envahir, de vous substituer à moi, afin que ma vie ne soit qu'un rayonnement de votre Vie. Venez en moi comme Adorateur, comme Réparateur et comme Sauveur. O Verbe éternel, Parole de mon Dieu, je veux passer ma vie à vous écouter, je veux me faire tout enseignable afin d'apprendre tout de vous. Puis, à travers toutes les nuits, tous les vides, toutes les impuissances, je veux vous fixer toujours et demeurer sous votre grande lumière. O mon Astre aimé, fascinez-moi pour que je ne puisse plus sortir de votre rayonnement.

    O feu consumant, Esprit d'amour, survenez en moi afin qu'il se fasse en mon âme comme une incarnation du Verbe; que je Lui sois une humanité de surcroît en laquelle il renouvelle tout son mystère. Et vous, ô Père penchez-vous vers votre pauvre petite créature, couvrez-la de votre ombre, ne voyez en elle que le Bien-Aimé en lequel vous avez mis toutes vos complaisances.

    O mes Trois, mon Tout, ma Béatitude, Solitude infinie, Immensité où je me perds, je me livre à vous comme une proie. Ensevelissez-vous en moi pour que je m'ensevelisse en vous, en attendant d'aller contempler en votre lumière l'abîme de vos grandeurs.