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Spiritualité - Page 462

  • « Humanisme chrétien, travail et société »: Mgr Delville inaugure un nouveau cycle de lunchs débats à l'Université de Liège

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    Avec le concours du forum de conférences « Calpurnia »

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      Université de Liège, Rectorat, Place du XX août 

    Le prochain cycle de « lunchs débats » organisé à l’Université de Liège par l’Union des Etudiants Catholiques et le Groupe de réflexion  sur l’éthique sociale  aura pour thème « Humanisme chrétien, travail et société ». L’objectif est de mieux cerner le concept d’humanisme dans le cadre de l’anthropologie chrétienne et de mettre en lumière quelques conséquences pratiques pour le développement de la personne et de la société, en récusant tout déterminisme économique et social.

    De novembre 2013 à octobre 2014, six conférenciers issus du monde tant académique, que religieux,  politique, économique et social apporteront leur témoignage.

    C’est le nouvel évêque de Liège, Monseigneur Jean-Pierre DELVILLE, qui inaugurera le cycle par un lunch-débat sur « l’Humanisme dans l’engagement social de l’Eglise, hier et aujourd’hui » 

     

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    le mardi 26 novembre 2013 à 18h00

    à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale) Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé à 18h15 : lunch à 19h débat de 19h30 à 20h30. (P.A.F : 10 € par réunion).

    Inscription obligatoire trois jours à l’avance par e-mail info@ethiquesociale.org ou tél. 04.344.10.89

    info@ethiquesociale.org  - www.ethiquesociale.org

     Union des étudiants catholiques de Liège : Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42,  4020 Liège  (tél. 04 344 10 89 ; jpschyns@skynet.be)

     Groupe de réflexion sur l’éthique sociale :   Elio Finetti, Quai Orban 34, 4020 Liège (tél. 0475 83 61 61; finetti@ethiquesociale.org) 

    Calpurnia - Forum de conférences, débats :Philippe Deitz, Rue Henri Maus, 92, 4000 Liège  (tél. 04 253 .25.152515 ; calpurnia.musee@gmail.com)

  • Notre Père : rendez-vous dans 50 ans

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    Sur le blog de « L’Homme Nouveau », le directeur de cette publication ne l’envoie pas dire aux « pasteurs » du troupeau :

    « La patience est une vertu fortement recommandée aux fidèles de l’Église catholique. Il a fallu un demi-siècle pour qu’une très mauvaise traduction du Notre Père soit abandonnée. C’est en 1966 que fut inventée une « version œcuménique » qui fut cependant critiquée par les plus sérieux de nos frères protestants et orthodoxes. Et ce n’est pas avant 2015 que la nouvelle version figurera dans les missels.

    Le combat de l'abbé Carmignac

    Entre-temps, des générations de fidèles auront demandé à leur Père de n’être pas soumis à la tentation. Des latinistes et exégètes compétents auront démontré que Dieu ne soumet pas à la tentation. En vain… jusqu’à maintenant. L’abbé Jean Carmignac, auteur d’une imposante étude de plus de 600 pages, Recherches sur le Notre Père, aura proposé une autre traduction, et subi d’innombrables humiliations en conséquence. Des fidèles du rang auront été qualifiés d’intégristes pour avoir rappelé la parole de saint Jacques : « Que dans la tentation nul ne dise : “C’est Dieu qui me tente” » (Jc 1,13).

    Peut mieux faire

    couvtraductionslit.jpgLa sixième demande du Pater révisé est ainsi formulée : « Et ne nous laisse pas entrer en tentation. » Elle est meilleure, mais demeure contestable – nous renvoyons aux explications données par le père Olivier Günst Horn, Vers de nouvelles traductions liturgiques, dont je recommande la lecture. Et je ne suis pas sûr que cela soit du bon français : si on entre en religion, état de stabilité, l’entrée en tentation a-t-elle le même caractère permanent ? Discutons-en. Rendez-vous dans 50 ans.

    Ici, Notre Père : rendez-vous dans 50 ans

    Bref, entre chèvres et choux postconciliaires, continuons à demander au Seigneur, comme avant le déluge: ne nous laissez pas succomber à la tentation…

    JPSC

  • Les exigences de l'épiscopat

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    (Zenit.org) Le pape a conféré l’ordination épiscopale à un Français, Mgr Jean-Marie Speich et un Italien, Mgr Giampiero Gloder, en la basilique Saint-Pierre, le 24 octobre 2013. Il les a encouragés à « puiser à la plénitude de la sainteté du Christ » par « l’oraison et l’offrande du sacrifice pour le peuple » : « Un évêque qui ne prie pas est un évêque à mi-chemin. Et s’il ne prie pas le Seigneur, il tombe dans la mondanité », a-t-il mis en garde.

    Son homélie était en substance l’« homélie rituelle » prévue dans l’édition italienne du pontifical romain pour l’ordination des évêques, à laquelle le pape a intégré des ajouts personnels, d'abondance de coeur.

    Homélie du pape François

    Chers frères et fils bien-aimés,

    Réfléchissons avec attention à cette haute responsabilité ecclésiale à laquelle sont appelés nos frères. Notre Seigneur Jésus-Christ, envoyé par le Père pour racheter les hommes, a envoyé à son tour dans le monde les douze apôtres afin que, remplis de la puissance de l’Esprit-Saint, ils annoncent l’Évangile à tous les peuples et que, en les rassemblant sous un unique pasteur, ils les sanctifient et les guident vers le salut.

    Pour perpétuer de génération en génération ce ministère apostolique, les Douze se sont attaché des collaborateurs en leur transmettant par l’imposition des mains le don de l’Esprit reçu du Christ, qui conférait la plénitude du sacrement de l’Ordre. Ainsi, à travers la succession ininterrompue des évêques dans la tradition vivante de l’Église, s’est conservé ce ministère principal et l’œuvre du Sauveur se poursuit et se développe jusqu’à nos jours. Notre Seigneur Jésus-Christ, grand-prêtre éternel, est présent au milieu de vous dans l’évêque entouré de ses prêtres.

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  • La bonne nouvelle de la famille, moteur du monde et de l'histoire

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    La famille, moteur du monde et de l'histoire

    (Zenit.orgLe pape a reçu les participants à la XXIe Assemblée plénière du Conseil pontifical pour la famille, vendredi matin, 25 octobre 2013, à 12h30, dans la salle Clémentine du palais apostolique du Vatican.

    « La famille est fondée sur le mariage », qui est « la base sur laquelle se fonde la famille et qui rend plus solide l’union des époux et le don mutuel qu’ils se font l’un à l’autre », leur a-t-il déclaré.

    Le pape a encouragé à « dire aux jeunes époux qu’ils ne terminent jamais une journée sans faire la paix entre eux » car « les épreuves, les sacrifices et les crises du couple, comme de la famille, représentent des passages pour grandir dans le bien, la vérité et la beauté ».

    Il a également demandé aux parents de « perdre du temps » avec leurs enfants, de « jouer avec eux » car « la gratuité est tellement importante ».

    Discours du pape François

    Messieurs les cardinaux,

    Chers frères dans l’épiscopat et le sacerdoce,

    Chers frères et sœurs,

    Soyez les bienvenus à l’occasion de la XXIe Assemblée plénière du Conseil pontifical pour la famille. Je remercie le président, Mgr Vincenzo Paglia, pour les paroles avec lesquelles il a introduit notre rencontre.

    1 Le premier point sur lequel je voudrais m’arrêter est celui-ci : la famille est une communauté de vie qui a une consistance proprement autonome. Comme l’a écrit le bienheureux Jean-Paul II dans l’exhortation apostolique Familiaris consortio, la famille n’est pas la somme des personnes qui la constituent, mais une « communauté de personnes » (cf. N. 17-18). Et une communauté est plus que la somme des personnes.

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  • Le corps spirituel

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    De notre ami Jean-Pierre Snyers :

    Le corps spirituel

    Dans le quinzième chapitre de sa première épître aux corinthiens, saint Paul écrit : « Il y a des corps célestes et des corps terrestres. Semé corruptible, le corps ressuscite incorruptible, semé méprisable, il ressuscite éclatant de gloire, semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S'il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel ... » Le moins que l'on puisse dire est que l'apôtre Paul était en avance sur son temps. Pourquoi ? Parce que de plus en plus, la science nous révèle que nous ne sommes pas uniquement composés d'un corps physique, que notre conscience n'est pas un produit de notre cerveau, comme internet n'est pas le produit de notre ordinateur.  « Aujourd'hui, nous savons de façon scientifique que lorsque le cerveau s'arrête de fonctionner, non seulement la conscience reste en activité, mais elle est beaucoup plus performante que lorsque le cerveau fonctionne à l'état normal. Par exemple : certaines personnes qui sont revenues à la vie après un arrêt cardiaque disent qu'elles sont allées dans des endroits situés à des centaines de kilomètres et y ont vécu des choses qu'on a pu vérifier par la suite », affirme le Dr Jean-Jacques Charbonnier, anesthésiste.et auteur d'une dizaine d'ouvrages sur la vie après la mort.  « Aussi invraisemblable que cela puisse paraître à tous ceux qui ont une conception matérialiste de l'esprit humain, écrit quant à lui l'abbé Jean Martin dans son livre intitulé « Des signes par milliers », les témoignages sont là, attestés de toutes parts : de nombreuses personnes cliniquement mortes se retrouvent  brusquement au-dessus de leur corps physique et voient ce corps et son environnement avec une très grande précision . » Inutile de tourner autour du pot, les faits sont là. Consultez internet. Lisez l'abondante littérature (tels les célèbres livres du Dr Moody) qui concerne ce sujet  Des gens dans le coma ou en train d'être opérés voient leur propre corps, se déplacent dans l'espace et entendent des conversations qui se tiennent parfois à des kilomètres du lieu où ils se trouvent. Avec quels yeux et avec quelles oreilles ? Messieurs les matérialistes, Répondez-moi ! Quoi ? Que voulez-vous encore ? La preuve de la preuve ?  Puis la preuve de la preuve de la preuve ? Je parie que même quand vous serez dans l'au-delà vous trouverez encore le moyen de nier la réalité du corps spirituel ! Passons !...

    Revenons à ce que nous dit la Bible. Dans sa deuxième épître aux corinthiens, chapitre 12, versets 2 à 4, saint Paul fait allusion à un chrétien qui aurait, semble-t-il, vécu une expérience de décorporation. « Je connais un homme, écrit-il, qui voici quatorze ans, était-ce dans son corps, était-ce hors de son corps ? je ne sais, fut enlevé jusqu'au troisième ciel, jusqu'au Paradis où il entendit des paroles inexprimables. » Déjà à cette époque. Comme quoi, ce que la médecine constate aujourd'hui n'est pas nouveau.  Corps spirituel, autre monde. André Frossard, converti un jour subitement par la lumière divine, en sait lui aussi quelque chose. Dans son livre « Dieu en questions », voici qu'il nous dit : « Après la mort, il y a Dieu, et se sera, je vous en réponds, une fameuse surprise pour beaucoup. Ils s'apercevront , avec l'étonnement qui fut le mien le jour de ma conversion, et qui dure encore, qu'il y a un autre monde, un univers spirituel fait de lumière essentielle d'un éclat prodigieux, d'une douceur bouleversante, et du même coup tout ce qui leur paraissait invraisemblable la veille leur paraîtra naturel, tout ce qui leur semblait improbable leur deviendra délicieusement acceptable et tout ce qu'ils niaient leur sera joyeusement réfuté par l'évidence. »

     « Par l'évidence ! ». Oui, parce qu'un jour nous nous rendrons compte que le réel dépasse infiniment ce que nous pouvons ici-bas percevoir de lui  et que nos sens sont insuffisants pour en saisir la totalité. Il y a une autre dimension. Voilà ce que le christianisme nous dit depuis 2.000 ans et ce que la science et en train de confirmer. Une parole de saint Jérôme me revient à l'esprit. La voici : « La vie est un rêve dont la mort nous réveille. » Que dire de plus, sinon qu'il convient de nous préparer à entrer bientôt dans l'éternité ?...

    Jean-Pierre Snyers (jpsnyers.blogspot.be)

  • Mariage : rappel de la doctrine de l'Eglise sur l'indissolubilité du lien conjugal

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    Document : la mise au point du St-Siège sur l’indissolubilité du mariage

    par Mgr Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (25 octobre 2013)

    Après l'annonce d'un synode extraordinaire qui se tiendra en octobre 2014 sur la pastorale de la famille et des interventions du pape François mal comprises, de nombreux avis plus ou moins autorisés ont laissé entendre que la position de l’Eglise pourrait changer sur la question des fidèles divorcés et remariés. Pour éclairer ce thème de l'accompagnement pastoral de ces fidèles en cohérence avec la doctrine catholique, l’Osservatore Romano publie une contribution de Mgr Müller, archevêque préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    LA DISCUSSION concernant la problématique des fidèles qui ont contracté un nouveau lien civil après un divorce n’est pas nouvelle et a toujours été suivie avec un grand sérieux par l’Église dans l’intention d’aider les personnes concernées. En effet, le mariage est un sacrement qui touche de manière particulièrement profonde la réalité personnelle, sociale et historique de l’homme. En raison du nombre croissant de personnes concernées dans les pays d’antique tradition chrétienne, il s’agit d’un problème pastoral de grande portée. Aujourd’hui, des personnes tout à fait croyantes se demandent sérieusement : l’Église ne peut-elle pas permettre aux fidèles divorcés remariés d’accéder, sous certaines conditions, aux sacrements ? L’Église a-t-elle les mains liées à jamais en cette matière ? Les théologiens ont-ils vraiment déjà dégagé toutes les implications et les conséquences relatives à cet égard ?

    Ces questions doivent être discutées en accord avec la doctrine catholique sur le mariage. Une pastorale responsable présuppose une théologie qui s’en remet tout entière et librement à Dieu « dans un complet hommage d’intelligence et de volonté à Dieu qui révèle et dans un assentiment volontaire à la révélation qu’il fait » (Concile Vatican II, Constitution dogmatique Dei Verbum, n. 5). Pour rendre compréhensible l’enseignement authentique de l’Église, nous devons procéder à partir de la Parole de Dieu qui est contenue dans l’Écriture Sainte, exposée dans la Tradition de l’Église et interprétée normativement par le Magistère.

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  • Trois fêtes successives: 27 octobre, 1er et 3 novembre prochains

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT
    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège
      

    DIMANCHE 27 OCTOBRE 2013 À 10 HEURES

    Fête du Christ-Roi

    Propre grégorien de la messe « Dignus est Agnus »

    Kyriale IV « Cunctipotens Genitor Deus » (Xe s.), Credo IV (XVe s), Acclamations carolingiennes (VIIIe s.) 

    VENDREDI 1er NOVEMBRE 2013 À 10 HEURES

    Fête de la Toussaint

    Propre grégorien de la messe « Gaudeamus omnes »

    Kyriale IV « Cunctipotens Genitor Deus » (Xe s.), Credo IV (XVe s.)

    Hymne de la Toussaint « Christe Redemptor Omnium » (IXe s.)

     

    DIMANCHE 3 NOVEMBRE 2013 À 10 HEURES

    Fête de saint Hubert, évêque de Liège

    Patron des chasseurs

    Propre grégorien de la messe des confesseurs pontifes « Statuit »,  Kyriale IV (Xe siècle), Credo IV (XVe s.)

    Airs de chasse à l’orgue

    AVEC LE CONCOURS DE LA SCHOLA DU SAINT-SACREMENT

    À L’ORGUE, PATRICK WILWERTH, professeur au Conservatoire de Verviers et Mutien-Omer HOUZIAUX, ancien organiste titulaire de la cathédrale de Liège

    Livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église pour suivre la messe

    Plus de renseignements : cliquez ici  http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

  • Rémi Brague à l'Université de Liège: Eclipse de Dieu, éclipse de l'homme

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     avec la collaboration du forum de conférences « Calpurnia »

     CYCLE DE LUNCHS DEBATS À L’UNIVERSITÉ de LIÈGE

    Année académique 2012-2013

    Cycle « Les droits de l’homme en péril »

    Conférence de clôture du mercredi 19 juin 2013 

    ECLIPSE DE DIEU, ECLIPSE DE L’HOMME 

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    Par Rémi BRAGUE 

    Professeur ordinaire à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et à la Ludwig-Maximilian Universität de Munich. Membre de l’Institut. Prix 2012 de la Fondation Ratzinger-Benoît XVI 

    Voici la transcription de l’enregistrement de l’exposé  

    (les intertitres sont de notre fait) 

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  • La demande d'obsèques religieuses resterait très forte, mais…

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    Selon le site de "La Vie":

    "Pas moins de 70 % des obsèques en France sont religieuses selon une étude menée par les Pompes funèbres générales que La Vie publie en exclusivité. Ce qui n'empêche pas une progression importante des obsèques civiles et de la crémation comme mode de sépulture.

    Les obsèques religieuses se maintiennent à un niveau très élevé en France. C'est la principale information d’une étude menée par le groupe OGF (Pompes funèbres générales) et que La Vie publie en exclusivité. Pas moins de 7 familles sur 10 ont recours à cette pratique. L'étude, basée sur une observation des convois funéraires du mois de juin dernier, montre aussi que le mode de sépulture est celui de l’inhumation dans la grande majorité des cas pour les obsèques religieuses. « Pour les Français, les funérailles sont de loin la cérémonie la plus importante, bien avant le mariage. Et ce besoin de rite semble même s’accroître », explique Tanguy Chatel, anthropologue et chargé de mission à l’Observatoire national de la fin de vie. Pour lui, le maintien relatif des obsèques religieuses reflète à la fois « le besoin universel du cultuel que les cérémonies civiles ne satisfont pas toujours », et « le besoin spirituel qui est en plein essor aujourd’hui ». 

    Par ailleurs, l'Eglise catholique « offre encore des repères et un lieu approprié et pratique pour accueillir des gens afin de rendre hommage au défunt, le tout indépendamment de la question du sens », constate Jean Ruellan, responsable de communication au groupe OFG et l'un des architectes de l'étude. On comprendrait ainsi pourquoi la part de funérailles religieuses dépasse largement celle des Français qui se disent croyants (60 %) et a fortiori celle des chrétiens pratiquants réguliers (5 %). 

    Mais cette remarquable constance ne doit pas faire oublier une progression, spectaculaire, des obsèques civiles et de la crémation. C'est le deuxième constat établi par cette étude. Les obsèques civiles sont passées de 25 % à 30 % en seulement cinq ans (par rapport à 2008, année de la première étude d'OGF). Parallèlement, le nombre de crémations se trouve également en forte hausse : 36 % en 2013 par rapport à 28 % il y a cinq ans. Une pratique qui ne suppose pas forcément le choix d’obsèques civiles (l'Eglise catholique déconseille la crémation, mais ne l'interdit pas ; les Eglises protestantes l'acceptent). Mais la tendance est clairement en faveur d’une cérémonie non religieuse. Celle-ci est choisie par une majorité (53 %) de ceux qui recourent à la crémation. 

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  • A propos de l’Eglise des pauvres

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    Bartolome_murillo-tres_niños.jpgOn appelle les pauvres des malheureux, et voilà des pauvres que Jésus appelle bienheureux: quelle opposition entre le jugement de Dieu et celui de l'homme!

    « Dieu, dit S. Ambroise, fait commencer la béatitude là où l'homme ne voit que misère ». Toutefois Jésus n'appelle pas tous les pauvres bienheureux.

    "Il y a une pauvreté, dit S. Chromace, qui vient de la nécessité; d'autres fois la pauvreté vient d'une mauvaise conduite; quelquefois de la colère de Dieu." Les pauvres que Jésus déclare bienheureux sont les pauvres en esprit: c'est pourquoi il faut que nous sachions ce qu'est la pauvreté en esprit.

    En interprétant ce texte dans le sens obvie, interprétation qu'appuient les malédictions contre les riches, rapportées en S.Luc, beaucoup d'exégètes y ont vu l'esprit de pauvreté, c'est-à-dire un détachement des biens de la terre, tel qu'on en use sans s'y attacher, qu'on sache en supporter la privation sans se plaindre ou se troubler, ou encore, ce qui est un degré supérieur, qu'on ait à plaisir à s'en dépouiller, et enfin, ce qui est le degré le plus parfait, qu'on ait une horreur invincible pour tout superflu.

    C'est cet esprit de pauvreté que recommandait S. Paul quand il écrivait à son disciple Timothée: Soyons contents quand nous avons la nourriture et le vêtement.

    « Ils sont bienheureux, dit S.Jérôme, ceux qui sont pauvres dans l'esprit: on ne peut avoir cet amour de la pauvreté que par l'onction de l'Esprit-Saint ».

    D'autres interprètes, les plus nombreux, entendent cette béatitude de cette pauvreté de l'esprit qui est l'humilité.

    "Par les pauvres en esprit, dit S. Augustin, il faut entendre ceux qui n'ont pas l'esprit enflé, les humbles et qui craignent Dieu. De même que la crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse, la superbe est le commencement de tout péché."

    Et, enfin d'autres traduisent: Bienheureux ceux qui se font mendiants en esprit, bienheureux ceux qui, ayant conscience de leur faiblesse, vont à Dieu en pauvres.

    "Le Sauveur a mis l'humilité au commencement des béatitudes, dit l'Opus imperfectum, parce que l'humilité est le commencement de notre salut. Et pourquoi n'a-t-il pas dit simplement: Bienheureux les humbles? Il voulait béatifier, non l'humilité qui demeure en elle--même, mais l'humilité qui va à Dieu pour lui demander son assistance.

    Il y a des âmes qui sont humbles par nature et demeurent en elles-mêmes; d'autres sont humbles par l'action de la foi; par la foi elles connaissent leurs misères, savent ooù est le secours, et elles ne cessent de le demander. Ce sont ces âmes que Jésus béatifie. Bienheureux les mendiants de Dieu!"

    "Dans la société chrétienne, dit le P. Lacordairela pauvreté est l'arôme qui empêche la richesse de se corrompre et de dégénérer en un égoïsme odieux."

    La pauvreté béatifiée par le Christ est utile, non seulement comme préservatif, mais à cause des heureux effets qu'elle produit sur les âmes.Elle est utile à ceux qui sont réellement pauvres.Si la richesse a ses dangers, la pauvreté a aussi les siens. Si les richesses sont dangereuses à cause de l'orgueil qu'elles développent, la pauvreté est dangereuse à cause des angoisses auxquelles elle expose, à cause des bassesses auxquelles elle peut conduire.

    "Aussi tous les pauvres ne sont pas béatifiés, dit S. Ambroise; il y a de bons et de mauvais pauvres." Il peut y avoir des pauvres orgueilleux, envieux, révoltés, aigris, plein de murmures.

     "Ecoute-moi au sujet de tes pensées, monsieur le pauvre, disait S. Augustin. Ne méprisepas les riches, car il y a des riches miséricordieux, des riches qui sont humbles, des riches qui sont pauvres. Et si le pauvre n'a rien dont il puisse se prévaloir, le riche a des difficultés qu'il doit vaincre."

    "O pauvre, soit vraiment pauvre, c'est-à-dire humble, compatissant. O mes confrères les pauvres, apprenez à être pauvres et à demeurer dans les mains de Dieu."

    'Ce n'est pas la pauvreté qui sauve, dit S. Basile; et toute attache mérite une condamnation; or, il y a des pauvres qui sont pauvres en fait de richesses et qui dans le fond de leur coeur sont remplis d'avarice. Ce ne sont point là les pauvres que Jésus béatifie; car ce que l'on subit par contraite ne peut être une béatitude.

    Rp Thiriet O.P. 

    Réf:  Bienheureux les pauvres en esprit, parce que le Royaume des cieux est à eux.La pauvreté selon l’esprit est un don de Dieu. C’est d’elle que découle la vraie charité. JPSC 

  • Summorum Pontificum, on continue...

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    Un pèlerinage Summorum Pontificum à Rome (une interview de l'abbé Barthe par P. Benoit parue sur le site de l'Homme Nouveau)

    Samedi prochain aura lieu à Rome, cœur de la chrétienté, le deuxième pèlerinage international Summorum Pontificum pour conclure l’Année de la foi. Son aumônier général est l’abbé Claude Barthe. Il nous en dit plus.

    • Vous êtes l’aumônier du pèlerinage Summorum Pontificum qui se déroulera samedi 26 octobre. De quoi s’agit-il ?

    L’abbé Claude Barthe : Ce pèlerinage est le deuxième du genre. L’an passé s’était mis en place un groupe ad hoc, le Cœtus Internationalis Summorum Pontificum (CISP), qui avait organisé un premier pèlerinage à Rome, à la Toussaint 2012, au début de l’Année de la foi, pour lequel s’étaient retrouvés des prêtres, religieux, séminaristes et fidèles du monde entier, attachés à ce que l’on nomme la liturgie selon la forme extraordinaire du rit romain. Il s’était achevé par une messe pontificale à Saint-Pierre du Vatican, célébrée par le cardinal Cañizares, Préfet de la Congrégation du Culte divin. Nous allons conclure l’Année de la foi, du 24 au 27 octobre prochains, par un pèlerinage semblable. Le CISP, présidé par un magistrat italien, Guiseppe Cappocia, et dont le secrétaire général est Guillaume Ferluc, aime qualifier de représentants du peuple Summorum Pontificum ceux qui viennent à Rome à cette occasion et qui, dans une grande diversité, appartiennent à des paroisses, des communautés religieuses, des communautés Ecclesia Dei, et aussi à la Fraternité Saint-Pie-X. Nous collaborons bien sûr fructueusement avec des organisations diverses petites ou grandes, des instituts religieux, instituts Ecclesia Dei, etc., mais pour que tout le monde se sente chez soi, ce sont les individus qui sont invités et qui prennent part comme tels aux cérémonies et aux actes de dévotion, de cette pérégrination vers le Tombeau de Pierre et auprès de son Successeur, la paroisse personnelle de forme extraordinaire de Rome, la Trinité-des-Pèlerins, constituant la base d’accueil, conformément à sa vocation qu’indique son titre.

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  • Le bienheureux Charles d'Autriche, roi apostolique de Hongrie

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    Bx Charles d’Autriche, roi apostolique de Hongrie (Evangile au Quotidien)

    Charles d'Autriche, fils de l'archiduc Otto et de la princesse Marie-Joséphine de Saxe, fille du dernier roi de Saxe, naît le 17 août 1887 au château de Persenburg, en Autriche inférieure. L'Empereur François Joseph I était son grand-oncle.

    Charles reçut une éducation catholique approfondie et, dès son enfance, il fut accompagné dans la prière par un groupe de personnes, ainsi que par une religieuse stigmatisée qui lui avait prédit de grandes souffrances. C'est de là qu'est née, après la mort de Charles, la “Ligue de prière de l'Empereur Charles pour la paix des peuples”, qui, en 1963, devint une communauté de prière reconnue par l'Église.

    Très tôt, grandit chez Charles un grand amour pour l'Eucharistie et pour le Cœur de Jésus. Il prit toutes les décisions importantes de sa vie en priant.

    Le 21 octobre 1911, il épousa la Princesse Zita de Bourbon-Parme. Ce furent dix années d'une vie conjugale heureuse, couronnées par la naissance de 8 enfants.

    Le 28 juin 1914, l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône, est victime d'un attentat. Charles devint alors l'héritier du trône de l'Empire austro-hongrois. En pleine Première Guerre mondiale, avec la mort de l'empereur François-Joseph le 21 novembre 1916, Charles devint empereur d'Autriche.

    Le 30 décembre, il fut couronné roi apostolique de Hongrie. Cette charge est perçue par Charles comme une voie pour suivre le Christ : dans l'amour pour les peuples qui lui sont confiés, dans sa bienveillance à leur égard, dans le don de sa vie pour eux. Pendant cette guerre terrible, Charles plaça le devoir le plus sacré d'un roi - l'engagement pour la paix - au centre de ses préoccupations. De tous les responsables politiques, il fut le seul à soutenir les efforts du pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922) en faveur de la paix. Il travailla également à l'élaboration d'une vaste législation sociale inspirée de l'enseignement social chrétien. Son attitude permit, à la fin du conflit, la transition vers un nouvel ordre sans guerre civile. Il fut cependant banni de sa patrie. Pour répondre au désir du Pape, qui craignait l'établissement du pouvoir communiste en Europe centrale, il tenta de rétablir son autorité en Hongrie. Mais deux tentatives échouèrent car il voulait éviter le déclenchement d'une guerre civile.

    Charles fut envoyé en exil sur l'Ile de Madère. Considérant sa charge comme un mandat de Dieu, il n'abdiqua pas.

    Réduit à la misère, il vécut avec sa famille dans un logement insalubre. Il tomba gravement malade, acceptant la maladie comme un sacrifice pour la paix et l'unité de ses peuples.

    Charles endura ses souffrances sans se plaindre et pardonna à tous ceux qui lui avaient fait du mal. Il mourut le Ier avril 1922, le regard tourné vers le Saint-Sacrement. Sur son lit de mort, il répéta la devise de toute sa vie: « Je m'engage toujours, en toutes choses, à connaître le plus clairement possible la volonté de Dieu et à la respecter, et cela de la manière la plus parfaite ».

    Charles d’Autriche a été béatifié le 03 octobre 2004, à Rome, avec 4 autres Serviteurs de Dieu : Pierre Vigne, Joseph-Marie Cassant, Anna Katharina Emmerick, Maria Ludovica De Angelis, par le Bx Jean-Paul II (>>> Homélie du Pape).

    La mémoire liturgique du Bienheureux Charles est fêtée le 21 octobre, soit la date de son mariage avec la princesse Zita de Bourbon Parme. Ce n’est pas un usage courant dans l’Église qui fête, généralement, les saints et bienheureux le jour de leur mort (dies natalis = naissance au ciel). Cette date montre l’attachement du Bx Jean-Paul II à la sanctification des époux dans le mariage.

    Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).