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Spiritualité - Page 462

  • A propos des apparitions mariales

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    6 questions sur les apparitions de la Vierge

    Qu'en est-il des apparitions de la Vierge ? Voici quelques réponses à des questions que chacun peut se poser...

    1)    Qu'est-ce qu'une apparition ? Disons en bref qu'elle est une irruption de l'éternité dans le temporel ; une manifestation du monde invisible dans le monde visible.

    2)    Quelles sont les apparitions mariales les plus anciennes et quelles sont les plus récentes ? Réalités ou simples légendes, on parle d'une apparition à saint Jacques le Majeur en l'an 41 sur les rives de l'Ebre (Espagne) et d'une autre à une dame nommée Vila en l'an 47 au Puy-en-Velay (France). Plus crédibles semblent être les apparitions à saint Grégoire le Thaumaturge vers l'an 250 et celles de Utelle (France) en l'an 850 à des marins espagnols. Quant aux plus récentes (XXIe siècle), on en signale notamment à Sievernich (Allemagne), à Damas (Syrie), à Medjugorje (Bosnie), et à Seuca (Roumanie).

    3)    A combien peut-on estimer le nombre de lieux où la Vierge serait apparue ? Dans leur « Dictionnaire des apparitions de la Vierge Marie » (Ed. Fayard, 2007), Réné Laurentin et Patrick Sbalchiero en répertorient environ 2400. Tous les continents sont concernés. Durant le seul XXe siècle, 400 ont été recensées. Parmi celles-ci, furent reconnues authentiques par l'Eglise (ou bénéficient simplement de l'autorisation d'un culte) les apparitions de : Tung Lu (Chine, 1900), Fatima (Portugal, 1917), Beauraing (Belgique, 1932-1933), Banneux (Belgique, 1933), Heede-im Emsland (Allemagne, 1937), Wigratzbad (Allemagne, 1938), Marienfried (Allemagne, 1940), Codosera (Espagne, 1945), Amsterdam (Pays-Bas, 1945), Tre Fontane (Italie, 1947), L'Ile-Bouchard (France, 1947), Cefala Diana (Italie, 1947), San Vittorino Romano (Italie, 1964), Zeïtoun (Egypte, 1968), Akita (Japon, 1973), Betania (Venezuela, 1976), Kibého (Rwanda, 1981) et San Nicolas (Argentine, 1983).

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  • Le choix de Clara

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    Clara est soeur à la Fraternité de Tibériade; elle témoigne (en néerlandais) de sa vie et de sa vocation dans cette communauté où elle est entrée récemment : 

    d'autres videos, ICI

  • Douze moines de l’abbaye de Fontgombault vont relancer celle de Wisques cet automne

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    car2.jpgNous l’avions déjà annoncé ici Confirmé : l’abbaye de Wisques (Pas-de-Calais) passe à la forme extraordinaire des rites liturgiques, mais le numéro d’été de la revue « Una Voce »  (une nouvelle présentation très réussie, tant sur le plan rédactionnel que pour la mise en page) nous apporte toutes les précisions (signées J. Dh.) : l’abbaye bénédictine de Wisques, près de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais (diocèse d’Arras) va recevoir, dès cet automne, une douzaine de moines de Fontgombault : une excellente nouvelle qui réjouit aussi les Belges attachés à la grande tradition de l’Eglise :

    « Les fils de Solesmes s’entraident. L’Abbaye Notre-Dame de Fontgombault a déjà fait plusieurs fondations : trois en France (Randol, Triors et Donezan (Ariège) et une aux Etats-Unis. Douze moines âgés s’efforçent de maintenir Saint-Paul de Wisques en vie, mais ils ont besoin d’aide. Aussi Fontgombault, forte de 70 moines, va-t-elle partager.

    « Nous nous posions la question : Wisques a adopté le nouvel « ordo ». Comment la communauté va-t-elle s’organiser ? La réponse nous a été donnée par le Père Abbé de Fontgombault, Dom Jean Pateau lui-même dans une interview qu’il a accordée au Baptistère (avril-mai  2013) :

    Au sein de la Congrégation de Solesmes, Fontgombault et ses filles célèbrent la messe dans la forme extraordinaire du rite romain et utilisent également le bréviaire monastique traditionnel. Ces spécificités seront conservées : c’est une condition de la reprise de l’abbaye Saint-Paul. L’observance, tant monastique que liturgique, sera celle de Fontgombault. Néanmoins chez nos sœurs moniales de l’Abbaye Notre-Dame, qui usent  de la forme ordinaire, les moines de Saint-Paul célébreront selon cette forme.

    Compte tenu de la différence d’observance entre les deux communautés, le Père Abbé de Solesmes, Président de notre Congrégation, a laissé aux moines de Wisques la possibilité de demeurer dans le monastère de leur profession ou de gagner un autre monastère de la Congrégation. Six moines ont choisi de rester. Notre devoir est de leur faciliter ce choix. Si aujourd’hui nous pouvons venir à Saint-Paul de Wisques, c’est parce que les moines de cette abbaye ont tenu dans les épreuves que la communauté a traversées ‘

    Quand les moniales de l’Abbaye Notre-Dame, fondation de Sainte-Cécile de Solesmes, se sont installées à Wisques, elles ont eu besoin d’aumoniers et elles furent ainsi à l’origine du monastère Saint-Paul. Saint Benoît répondait à l’appel de sa sœur Scholastique. Les moines s’installèrent d’abord dans un petit château, mais les lois anti-catholiques de 1901 les chassèrent en Belgique où ils fondèrent l’abbaye Saint-Paul d’Oosterhout. Ils purent rentrer en France en 1920. C’est alors que fut construite l’abbaye en briques avec des effets de couleurs et de style original que l’on peut toujours admirer. Des agrandissements ont été réalisés en 1957 et 1968. Avec l’arrivée de moines de Fontgombault, les menaces de disparition sont dissipées ».  

     (Una Voce, Juillet-Août 2013, 42, rue de la Procession,  F 75015 Paris Tél : (00.33) (0)1 42 93 40 18. Courriel : unavoce@orange.fr

    Voilà un arrangement qui change du récent « dictatus papae »  (Liturgie de la messe : François en contradiction avec Benoît XVI ?)  à la Congrégation des Franciscains de l’Immaculée.

    A propos d’Una Voce, rappelons qu’il s’agit d’une  fédération internationale de sociétés laïques catholiques attachées à la forme extraordinaire du rite romain. Elle a été fondée en 1964 et inclut des organismes dans vingt-huit pays à travers le monde. Son nom provient de la préface du canon romain. En plus de promouvoir la messe codifiée par le pape saint Pie V, elle soutient activement le chant grégorien et la polyphonie sacrée dans la liturgie catholique traditionnelle. En savoir plus, sur son site web français : www.unavoce.fr

    JPSC

  • Charismatiques : Bruxelles n’est pas Rio

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    Dans l’hebdomadaire « Le Vif », Olivier Rogeau s’interroge : « Esprit-Saint, es-tu là ? » :

    « La basilique de Koekelberg a accueilli, fin juillet, la session annuelle du Renouveau charismatique de Belgique. Pendant cinq jours, adeptes et sympathisants de ce courant spirituel catholique apparu il y a quarante ans dans notre pays ont participé aux eucharisties, aux veillées, aux ateliers de formation à l’évangélisation. Entre les temps de louanges, de témoignages et d’adoration du Saint-Sacrement, ils ont reçu les enseignements du père Leroy, « berger » (leader) de la session. 

    Pendant un quart de siècle, le rendez-vous annuel des charismatiques s’est tenu à Beauraing, plus rarement à Banneux, hauts lieux de dévotion mariale. Toutefois, depuis l’an dernier, Bruxelles prend le relais, au grand dam de certains adeptes, qui ont lancé une pétition pour protester contre cette « délocalisation ». Arguments des anti-Koekelberg : Beauraing dispose de structures d’accueil et d’hébergement mieux adaptés et est situé dans un cadre rural plus « propice au recueillement ». Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles et fervent supporter du Renouveau, a lui-même qualifié la décision d’« étonnante » et de « peu réaliste ». « Les organisateurs de la session ont choisi la capitale pour répondre à l’appel de l’Eglise à porter le message d’amour du Christ au cœur des villes, là on en a le plus besoin », justifie un responsable. 

    « Le pape François l’affirme : si l’Eglise n’évangélise pas, elle n’est qu’une baby-sitter, martèle le père Leroy. Le Renouveau est la redécouverte de l’action de l’Esprit qui donne la force d’évangéliser. Hélas, nos groupes de prière ne sont souvent que des cocons chauds, des baby-sitters qui ne s’occupent que de leurs membres ! » L’accent mis sur l’évangélisation en milieu urbain traduit aussi une sombre réalité pour le mouvement charismatique : l’âge d’or des sessions de Beauraing n’est plus qu’un lointain souvenir. « Nous étions plus de 5 000 participants en 1989, pour 1 200 à peine ces dernières années », déplore un habitué du sanctuaire.

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  • Que nous veux-tu ?

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    L'Evangile du jour : Mt 13, 54-58

    Jésus alla dans son pays, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu'ils étaient frappés d'étonnement et disaient : « D'où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N'est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s'appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses soeurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d'où lui vient tout cela ? » Et ils étaient profondément choqués à cause de lui.

    Jésus leur dit : « Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa propre maison. » Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi.

    L'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (archive 2007) :

    « Jésus alla dans “son” pays » : le possessif témoigne de l’enracinement humain de Notre-Seigneur. Certes, par sa résurrection il est « l’Homme Nouveau » (Ep 4, 24), en qui « il n’y a plus ni Juif ni païen, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme » (Ga 3, 28) ; mais pour nous élever au-dessus de nos particularismes et faire notre unité sans gommer nos diversités, le Verbe a voulu assumer les conditions de notre humanité : il est né au sein d’une race, d’un peuple, d’une famille bien concrète - « sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères (c’est-à-dire ses cousins) : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? » Il a « planté sa tente parmi nous » (Jn 1, 14) en un lieu précis, sur la terre de Galilée, dans le village de Nazareth, et à une date précise, qui servira de référence pour nos calendriers ultérieurs. On ne peut dire plus clairement que la Révélation divine, qui s’accomplit dans l’Incarnation rédemptrice, s’inscrit au cœur même de notre histoire.

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  • 21 août - 1er septembre : le festival Anuncio

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    Charlène présente le festival sur "Jeunes cathos" :

    Le festival, qui existe depuis cinq ans, consiste en une dizaine de jours où on invite les jeunes à vivre une expérience d’évangélisation. L’intuition, c’est que, touchés par l’amour de Dieu, on a envie de le partager parce qu’on est persuadés que ça peut changer la vie de ceux qui l’entendent. On vit d’abord deux-trois jours de formation, de détente et de prière à la Sainte-Baume ou Sainte Anne d’Auray puis on est envoyés dans un lieu de mission. A l’origine, on n’avait pas le choix de la ville. Maintenant, c’est le cas, mais on a toujours la possibilité de demander à ne pas savoir : il y a une idée d’abandon, c’est très beau de se donner complètement. On vit cinq jours de mission, avec des temps fraternels, de prière, de formation, puis des envois en mission deux par deux où on va à la rencontre des personnes sur les places, dans les rues, ou à travers des activités (volley…)

    C’est l’occasion de faire des rencontres. Parfois on n’obtient pas un mot de la personne, parfois on a de très belles discussions avec la personne autour de Dieu dans leur vie, de la foi, de leurs croyances catholiques ou non… Le seul objectif, c’est d’aller à la rencontre de la personne, de lui parler de notre vie de foi, puis de l’interroger. L’évangélisation, ça n’est pas du prosélytisme ; la personne est libre, c’est très important.

    A l’issue de ces cinq jours de mission, les jeunes remontent à Paris, à Montmartre, au Sacré cœur, pour un festival de musique. (lire le témoignage de Charlène)

  • Les intentions de prière du pape pour août 2013

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    Intention de prière pour l'évangélisation: 

    Que les Eglises d'Afrique soient fidèles à l'annonce de l'Evangile, promeuvent la paix et la justice.

    Intention de prière universelle : Les parents et les éducateurs (zenit.org)

    Pour que les parents et les éducateurs aident les nouvelles générations à grandir avec une conscience droite et une vie cohérente.

    « Eduquer, une aventure qui engage ! »

    Si je vous dis : « éduquer », quels mots vous viennent à l’esprit ? Transmission de connaissances ? Certes, mais aussi certainement vous penserez à cette expérience qui consiste à aider un jeune à grandir, à devenir lui-même, pleinement humain. Une aventure ? Oui, un engagement qui demande beaucoup de temps et de présence. Redisons-le avec force : le véritable éducateur est un témoin, au sens où sa vie va transparaître dans tout ce qu’il fait, bien au-delà de tout ce qu’il dit.   

    Lors d’une rencontre avec des enfants de Collèges jésuites, le Pape François a invité les éducateurs à  « être des témoins avec leur vie de ce qu’ils communiquent ». « Sans cohérence, a-t-il ajouté,  il n’est pas possible d’éduquer ». C’est cela qui fait la beauté et l’exigence de cette mission  qui nous implique entièrement. 

    Au cours de mes dernières années, j’ai été responsable d’un internat pour des collégiens et des lycéens, puis enseignant dans l’Education Nationale et formateur dans des Ecoles privées, animateur de multiples activités pour les 18-25 ans dans un centre social, initiant un Point Information Jeunesse et un Point Cyber, enfin accompagnateur spirituel et aumônier en collège, lycée et grandes écoles, etc. Le plus difficile à toujours été pour moi la cohérence entre mes paroles et ma vie, comme Jésus-Christ, mon maître et ami, me l’a enseigné. Nous ne pouvons communiquer aux autres que ce que nous vivons en vérité nous-mêmes. Cette cohérence est d’une grande exigence personnelle et cependant essentielle à l’éducation. Les jeunes y sont très sensibles. Le Pape Paul VI disait déjà : « Le monde n’a pas besoin de maîtres mais de témoins. » 

    Nous retrouvons cet appel exigeant dans les intentions de prière que le Pape François nous confie en juillet et qui concernent l’annonce de l’Evangile. Cela engage toute l’existence. Il n’y a pas de demi-mesure. Cela demande de livrer sa propre vie au point qu’elle rende un témoignage vivant à l'Evangile. C’est la seule condition pour que d’autres puissent être engendrés, dans l’Esprit-Saint, à la vie du Christ. C’est dans sa grande cohérence entre ses paroles et ses actes que Jésus donnait à voir dans sa vie la Bonne Nouvelle, la tendresse de DIEU pour l'humanité. Même si le don de soi ne garantit pas que d'autres puissent faire cette expérience, c’est ainsi que saint Paul à cherché à aider ses auditeurs de la Parole à naître à une vie nouvelle, celle de l'Evangile.

    Annoncer l’Evangile, comme éduquer, sont d’une grande exigence personnelle. On ne peut mentir. Nos vies parlent d’elles-mêmes. Prions, comme nous y invitent les intentions de prière de l’Eglise universelle exprimées par le Pape, pour que dans la position éducative que tous, à un moment ou à un autre, nous sommes appelés à avoir, il nous soit donné d’être le moins possible un obstacle à l’action de l’Esprit.

    P. Frédéric Fornos, jésuite - Coordinateur européen de l’Apostolat de la prière

  • Cinq mots pour résumer la foi chrétienne

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    Jean-Pierre Snyers propose cinq mots pour situer l'essentiel de la foi chrétienne :

    Finalement, l'essentiel de la foi chrétienne tient en cinq mots : création, chute, incarnation, rédemption, résurrection. Telle est sa colonne vertébrale. Niez l'un d'entre eux ; tout l'édifice s'écroule et la prédication apostolique se transforme en une mixture aussi inodore qu'insipide. Cinq mots qu'il convient de dire et de redire, de graver une bonne fois pour toutes dans la tête de ceux que nous sommes appelés à catéchiser.

    Création ? Avant d'être créateur de ce monde visible, Dieu a créé le monde invisible : celui des anges. Quand ? Hier, aujourd'hui et demain. Réponse « absurde » à une question absurde dès que l'on a à l'esprit que Dieu est l'éternité qu'il est une « une autre dimension ». Caractéristique de ces êtres vivants ? La liberté : l'incroyable faculté de « ne pas être obligé de... ». L'inverse de ce que sont les robots.

    Chute ? Par un orgueil incompréhensible, certains de ces anges se sont révoltés. Ceux à qui Dieu avait donné de l'être ont voulu devenir l'Etre ; rejeter et dépasser Celui qui est la perfection et l'existence. Le rejet :  l'enfant qui dit à son père : « Je ne te connais pas, tu n'es pas mon père ».  Conséquence : drame incommensurable ; le mal naît et avec lui, l'inverse de la vie ( la mort). Nouvelle création : l'univers que nous connaissons. Il devait être bon (et il l'est à certains égards), mais il est détraqué. Dès le big bang, la trajectoire part en zigzag. Les responsables ? Les anges déchus, les démons. Admirable sur le plan de sa finalité (de l'amibe à Einstein, avouez que l'on va du plus simple au plus complexe), la création ne l'est pas sur le plan des moyens (cataclysmes naturels, extermination des faibles par les forts, disparitions violentes de certaines espèces animales...). Je sais qu'il y en a qui affirment que Dieu a fait un monde inachevé, que c'est à nous qu'il appartient de le rendre meilleur. Allons bon ! Qui peut se contenter d'une réponse aussi naïve ? En quoi cela peut-il expliquer la présence de lois naturelles aussi brutales qu'indignes d'un être infiniment bon ? Bref, si Dieu est l'auteur d'un univers aussi ambivalent que celui que nous connaissons, je ne suis pas pressé de le rencontrer. Poursuivons. « Arrive » l'être humain. Doué de liberté, il emboîte le pas au mal. Cependant, à la différence des anges déchus, il ne le crée pas, il ne fait que lui dire « oui ». Vous suivez ? Résumons. Le monde tel que nous le connaissons n'est plus celui qui était prévu dans le plan de Dieu. Par exemple, la mort n'en faisait pas partie. « C'est par l'envie du diable que la mort est arrivée », dit l'Ecriture. « Dieu n'a pas fait la mort », dit-elle encore.

    Incarnation ? Que pouvait faire notre Créateur face à cette situation ? Laisser l'univers tel qu'il est ?... C'est alors « qu'une idée folle lui est venue » (excusez-moi pour cette expression inadéquate). Quelle idée ? Devenir lui-même créature pour lui donner la chance de redevenir ce pourquoi elle était faite. La conséquence du péché étant la mort, qui pouvait nous délivrer sinon Dieu lui-même ?

    Rédemption ? Qu'est-ce à dire ? Dans son « Petit catéchisme », Jean Guiton nous offre une image éclairante. Je vous la livre telle que je m'en souviens.« Imaginons, un filet à l'intérieur duquel des oiseaux sont prisonniers. Impossible de le traverser. Sans un secours extérieur, tous sont voués à la mort. Mais voici que surgit du ciel un oiseau plus fort que les autres qui, au péril de sa vie, parvient à traverser ce fameux filet. Grâce à son sacrifice, tous les oiseaux prisonniers sont maintenant délivrés, libres de s'envoler vers le ciel ». Voilà ce que le Christ a accompli pour nous sur la croix. Mort à notre place. A sa suite, saint Maximilien Kolbe l'aura imité. Mort à Auschwitz à la place d'un père de famille. Vous me direz peut-être : pourquoi Dieu n'a-il pas fait de même pour les anges déchus ? La réponse tombe sous le sens. Comment voulez-vous que Dieu s'incarne en un démon ; c'est à dire en un être qui est, si j'ose dire, « le mal à l'état pur » ?   Que deviendront les démons ? A mon sens, ils disparaîtront. En s'enfonçant toujours plus dans une espèce d'entonnoir, de moins-être en moins-être, ils finiront dans l'anéantissement.

    Résurrection ? L'apothéose : le sommet du sommet de la foi chrétienne. L'éternité enfin retrouvée. Oui, « retrouvée ». Si, comme l'a écrit Lamartine : « L'homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux », nous savons au fond de nous-mêmes que nous sommes faits pour une autre réalité que celle que nous connaissons. En nous, subsiste une « nostalgie d'un paradis perdu ».  De grâce n'attendons pas en cette vie terrestre ce que Dieu nous promet pour l'au-delà. A la question : « Quel est selon vous le plus grand mal de notre époque ? », Gustave Thibon répondait : « Exiger du temps qu'il tienne les promesses de l'éternité. Simone Weil a tout dit : « Dieu et l'homme sont comme deux amants qui se sont trompés sur le lieu du rendez-vous : l'homme attend Dieu dans le temps et Dieu attend l'homme dans l'éternité ».

    Voilà. Terminé. Je sais que mes propos sont bien imparfaits. Je sais aussi que j'ai usé de mots humains pour parler de ce qui échappe à nos sens. Tant pis ! Ma réflexion est une approche. Sans plus !  Nous aurons tous des questions à poser lorsque nous arriverons là-haut. Puissions-nous au moins garder à l'esprit les cinq mots sans lesquels le christianisme n'a plus aucune raison d'être.

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.com 

  • Quand le Vif s'interroge sur la foi et les convictions de nos élus...

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    Cela vous intéresse-t-il de savoir comment des élus bien en vue "se positionnent" à l'égard de la foi ? Le Vif y consacre une large place où l'on pourra lire les prises de position des uns et des autres (deux sont accessibles "en ligne") :

    • Rudy Demotte : "je suis a-dogmatique"
    • Catherine Fonck : « J’ai surtout foi en l’homme »
    • Sabine Laruelle : « L’éducation catholique m’a construite »
    • Melchior Wathelet : « Je ne me sens pas lié à une caste »
    • Yves Goldstein : « Je suis le candidat de tous
    • Paul Furlan : « Je suis agnostique »
    • Bertin Mampaka : « Je suis un catholique modéré »
    • Viviane Teitelbaum : « Je suis laïque, c’est ma lecture du judaïsme»
    • Richard Fourneaux : « Je n’aurais eu aucun problème avec Jésus »
    • Michel Foret : « Je suis protestant »
    • Didier Reynders : « Mes convictions sont libérales »
    • Christos Doulkeridis : « La foi, ce n’est pas mon truc »
    • Maxime Prévot : « Je suis un chrétien en questionnement permanent »
    • Willy Demeyer : « Je ne suis pas un laïc revanchard »
    • Olivier Maingain : « J’étais enfant de cœur, je suis athée »
  • François conclut les JMJ par un appel : "allez et de toutes les nations faites des disciples"

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    La foule sur la plage Copacabana (source)

    Devant une foule évaluée à trois millions de personnes, le pape a célébré la messe de clôture des JMJ et a adressé ce message (source); il a en outre annoncé que les prochaines JMJ auront lieu à Cracovie  :

    « Vénérés frères dans l’Épiscopat et le Sacerdoce.

    Chers jeunes !

    « Allez, et de toutes les nations faites des disciples ». Par ces mots, Jésus s’adresse à chacun de vous en disant : « cela a été beau de participer aux Journées mondiales de la Jeunesse, de vivre la foi avec des jeunes provenant des quatre coins du monde, mais maintenant tu dois aller et transmettre cette expérience aux autres ». Jésus t’appelle à être disciple en mission ! Aujourd’hui, à la lumière de la Parole de Dieu que nous avons entendue, que nous dit le Seigneur ? Trois paroles : Allez, sans peur, pour servir.

    1. Allez. Ces jours-ci, à Rio, vous avez pu faire la belle expérience de rencontrer Jésus, et de le rencontrer ensemble ; vous avez senti la joie de la foi. Mais l’expérience de cette rencontre ne peut rester renfermée dans votre vie ou dans le petit groupe de votre paroisse, de votre mouvement, de votre communauté. Ce serait comme priver d’oxygène une flamme qui brûle. La foi est une flamme qui est d’autant plus vivante qu’elle se partage, se transmet, afin que tous puissent connaître, aimer et professer Jésus Christ qui est le Seigneur de la vie et de l’histoire (Cf. Rm 10, 9).

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  • JMJ : le pape invite les jeunes à être un "champ de la foi" pour Dieu

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    Discours du pape lors de la veillée finale des JMJ de Rio (lavie.fr)

    Prononcé sur la plage de Copacabana, après un changement de lieu dû aux intempéries, le 27 juillet 2013.

    Chers jeunes,

    Vous voyant ici réunis, il m'est revenu l’histoire de saint François d’Assise. Devant le Crucifix il entend la voix de Jésus qui lui dit : « François, va et répare ma maison ». Et le jeune François répond avec rapidité et générosité à cet appel du Seigneur : « Répare ma maison ». Mais quelle maison ? Peu à peu il s’est rendu compte qu’il ne s’agissait pas de faire le maçon et de réparer un édifice de pierres, mais de donner sa contribution à la vie de l’Église ; il s’agissait de se mettre au service de l’Église, en l’aimant et en travaillant, pour qu’en elle se reflète toujours davantage le Visage du Christ.

    Aujourd’hui aussi, le Seigneur continue à avoir besoin de vous, les jeunes, pour son Église. Chers jeunes, le Seigneur a besoin de vous. Aujourd’hui aussi, il appelle chacun de vous à le suivre dans son Église et à être missionnaire. Chers jeunes, le Seigneur aujourd'hui vous appelle... Pas seulement de façon globale : il t'appelle toi, et toi, et toi, et chacun d'entre vous. Ecoutez-le dans vos cœurs. Je crois que nous pouvons apprendre quelque chose de ce qui s'est passé ces jours-ci, du fait que nous ayons annuler la veillée à Campus fidei, à Guaratiba, à cause du mauvais temps... Peut-être que le Seigneur veut nous dire que le véritable « champ de la foi » (Campus fidei) n'est pas un lieu géographique, mais chacun de nous. C'est vrai : chacun de nous, chacun de vous, moi, tout le monde... Et être missionnaire, c'est savoir que nous sommes un « champ de la foi » pour Dieu. En partant de cette image du « champ de la foi », j’ai pensé à trois images – trois – qui peuvent nous aider à mieux comprendre ce que signifie être disciple-missionnaire : la première, le champ qui est le lieu dans lequel on sème ; la seconde, le champ comme lieu d’entraînement ; et la troisième, le champ comme chantier.

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  • François : "allons à contre-courant !"

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    Appelés par Jésus, appelés à évangéliser et troisièmement appelés à promouvoir la culture de la rencontre. Dans beaucoup de milieux, et en général dans cet humanisme économiciste qu’on nous a imposé dans le monde, s’est développée une culture de l’exclusion, une « culture du rebut ». Il n’y a de place ni pour l’ancien ni pour l’enfant non voulu ; il n’y a pas de temps pour s’arrêter avec ce pauvre dans la rue. Parfois il semble que pour certains, les relations humaines soient régulées par deux “dogmes” : efficacité et pragmatisme. Chers Évêques, prêtres, religieux, religieuses et vous aussi séminaristes qui vous préparez au ministère, ayez le courage d’aller à contre-courant de cette culture. Ayez-en le courage. Souvenez-vous cela me fait du bien et je les médite fréquemment. Prenez le premier livre des Maccabées. Souvenez-vous quand ils ont voulu se modeler sur la culture de l’époque : mangeons de tout comme tout le monde. Bon, la loi oui mais sans exagérer. Et ils ont abandonné la foi pour se placer dans le courant de cette culture. Ayez le courage d’aller à contre-courant de cette culture de l’efficacité, de cette culture du rebut.

    Le pape François, lors de la messe célébrée à Rio avec les évêques (plus d’un millier), les prêtres, les religieux, religieuses, et séminaristes présents à la XXVIIIe Journée mondiale de la jeunesse 2013, ce matin, samedi 27 juillet, à 9h, en la cathédrale Saint-Sébastien de Rio de Janeiro.

    L'intégralité de ce sermon se trouve ICI