Spiritualité - Page 460
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L'apparition de Notre Dame à Banneux en 1933
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Y a-t-il trop de canonisations dans l’Eglise catholique ?
Lu sur le site de « La Croix » :
Pour le dominicain Gilles Berceville, professeur de philosophie médiévale et de théologie dogmatique à l’Institut catholique de Paris, l’Église ne canonise jamais assez, à condition de respecter les délais nécessaires et de ne pas surcharger le calendrier universel.
« C’est à partir du XIIIe siècle que l’Église romaine a mis en place une procédure rigoureuse pour les canonisations. Jusque-là, les cultes étaient plus spontanés – pensons à saint Martin ou à saint Nicolas au IVe siècle. La ferveur populaire se répandait à partir des tombeaux où se produisaient des miracles et les clercs (évêques, supérieurs d’ordres religieux) entérinaient la dévotion du peuple de Dieu en inscrivant tel serviteur ou servante de Dieu dans le calendrier des fêtes liturgiques. Mais au XIIIe siècle, Rome souhaite mieux contrôler et centraliser les procédures aboutissant aux canonisations. Saint Thomas Beckett, qui a donné sa vie par fidélité à l’Église de Rome, est l’un des premiers à bénéficier de cette nouvelle procédure d’enquête, suivi par saint François et saint Dominique.
LE “SAINT” N’EST PAS CELUI QUI EST SANS DÉFAUT MAIS CELUI DONT L’AMOUR EST RADICALEMENT LIBÉRÉ
À partir du XVIe siècle, en réaction à la réforme protestante, et à sa contestation du culte des saints, le concile de Trente relance les canonisations, en établissant la procédure moderne distinguant saints et bienheureux, en donnant des normes pour le culte des reliques, etc. Avec Ignace de Loyola, François-Xavier, Thérèse d’Avila ou François de Sales, l’Église catholique veut donner des modèles aux fidèles dans un monde qui a changé et réaffirmer que la sanctification implique un engagement libre et effectif du croyant : le “saint” n’est pas celui qui est sans défaut, mais celui dont l’amour, radicalement libéré, n’oppose plus de résistance à l’œuvre du Christ en lui. L’Église réaffirme aussi que, s’il n’est d’autre sainteté que celle du Christ (il est “le seul saint”), l’Église et chacun de ses membres participent, par lui, avec lui et en lui, à son œuvre de réconciliation entre Dieu et les hommes.
Enfin, je pense que si l’Église a beaucoup canonisé récemment, notamment sous Jean-Paul II, c’est pour que soit largement entendu “l’appel universel à la sainteté” proclamé par le concile Vatican II : “L’appel à la plénitude de la vie chrétienne et à la perfection de la charité s’adresse à tous ceux qui croient au Christ, quel que soit leur état ou leur forme de vie ; dans la société terrestre elle-même, cette sainteté contribue à promouvoir plus d’humanité dans les conditions d’existence.” Bernanos a magnifiquement montré comment la sainteté était le cœur de l’Église, non pas pour prétendre que les chrétiens sont parfaits, mais pour rappeler que l’Église en sa réalité profonde vit de la charité du Christ et des saints. On promeut ainsi des causes de laïcs, voire de couples, comme les parents de Thérèse de Lisieux.
IL NE FAUDRAIT PAS, DANS UN SOUCI PASTORAL, QUE L’ON ABOUTISSE À DES PROCÉDURES NON MAÎTRISÉES
Au fond, s’il y avait une canonisation par jour, cela ne me gênerait pas ! Plus le martyrologe est riche, plus il aidera chacun à discerner le chemin particulier que Dieu lui trace. Ma seule réserve concerne l’inscription de trop nombreux saints au calendrier universel, à célébrer avec solennité. Le centre de la célébration liturgique n’est pas la mémoire des saints mais le mystère du Christ mort et ressuscité. Ne faudrait-il pas laisser plus de liberté aux Églises de célébrer tel ou tel saint, ce qui favoriserait leur enracinement local ? Enfin, l’autre question est celle du sérieux de la procédure lorsqu’elle intervient – comme pour Jean-Paul II ou Mère Teresa – très rapidement après un décès. A-t-on toujours le recul suffisant ? La procédure traditionnelle est équilibrée, en évaluant à la fois le comportement du candidat (l’héroïcité, c’est-à-dire le degré éminent de ses vertus), l’écho qu’il a rencontré auprès du peuple de Dieu (sa réputation) et enfin les signes de Dieu (les miracles : ceux-ci ont toujours été un critère essentiel de discernement de la volonté divine en faveur d’un culte public, pourquoi s’en dispenserait-on aujourd’hui ?). Il ne faudrait pas, dans un souci pastoral, que l’on aboutisse à des procédures non maîtrisées. »
Recueilli par ANNE-BÉNÉDICTE HOFFNER »
Ici : Y a-t-il trop de canonisations dans l’Eglise catholique ?
« On ira tous au paradis » chantait Michel Polnareff. Possible. « Le Bon Dieu est si bon » renchérissait une paroissienne, à laquelle Monsieur le Curé (c’était en 1972) répondit mi-figue, mi-raisin : « mais, il est juste aussi ». L’appel à la sainteté est universel mais trop de canonisations risquent de dévaluer le sens du concept, surtout lorsque les règles prudentielles du discernement d’un signe surnaturel de la volonté divine relative à cette élévation à la gloire des autels ne sont même plus respectées. JPSC
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Requiem aeternam
Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. Te decet hymnus Deus, in Sion, et tibi reddetur votum in Jerusalem. Exaudi orationem meam; ad te omnis caro veniet. Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.
- "Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine. Dieu, il convient de chanter tes louanges en Sion ; et de t'offrir des sacrifices à Jérusalem. Exauce ma prière, toute chair ira à toi. Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine"
- Voir aussi :
http://www.hommenouveau.fr/784/culture/a-la-decouverte-du-gregorien---requiem.htm
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Ainsi vous retrouverai-je, vieux frères...
« Compagnons inconnus, vieux frères, nous arriverons ensemble, un jour, aux portes du royaume de Dieu. Troupe fourbue, troupe harassée, blanche de la poussière de nos routes, chers visages durs dont je n’ai pas su essuyer la sueur, regards qui ont vu le bien et le mal, rempli leur tâche, assumé la vie et la mort, ô regards qui ne se sont jamais rendus ! Ainsi vous retrouverai-je, vieux frères, tels que mon enfance vous a rêvés ». (...)
« Oh ! Je sais bien ce qu’a de vain ce retour vers le passé. Certes, ma vie est déjà pleine de morts. Mais le plus mort des morts est le petit garçon que je fus. Et pourtant, l’heure venue, c’est lui qui reprendra sa place à la tête de ma vie, rassemblera mes pauvres années jusqu’à la dernière, et comme un jeune chef ses vétérans, ralliant la troupe en désordre, entrera le premier dans la Maison du Père ».
Georges Bernanos, Les grands cimetières sous la lune (préface)
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Les intentions de prière du pape pour novembre 2013
L'intention de prière générale du Saint-Père pour novembre est :
"Pour que les prêtres en difficulté soient réconfortés face à leurs doutes et renforcés dans leur fidélité".
Son intention missionnaire est :
"Pour que les Eglises de l'Amérique latine suscitent des missionnaires pour d'autres Eglises, comme fruit de la Mission continentale".
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La communion des saints
(Zenit.org) - "Un chrétien doit être joyeux, de la joie d’avoir tant de frères baptisés qui marchent avec lui et d’être soutenu par ces frères et sœurs qui marchent sur la même route en direction du Ciel ; et aussi avec l’aide de nos frères et sœurs qui sont au Ciel et qui prient Jésus pour nous. Avançons sur cette route dans la joie !", déclare le pape François au terme de sa catéchèse sur la communion des saints, dans le cadre de l'Année de la foi, ce mercredi 30 octobre, place Saint-Pierre.
Voici la traduction intégrale de l'italien de la catéchèse du pape François faite par zenit.
Chers frères et sœurs, bonjour !
Aujourd’hui, je voudrais parler d’une très belle réalité de notre foi, qui est la « communion des saints ». Le Catéchisme de l’Église catholique nous rappelle que cette expression englobe deux réalités : la communion aux choses saintes et la communion entre les personnes saintes (n. 948). Je m’arrête à cette seconde signification : il s’agit de l’une des vérités les plus consolantes de notre foi, parce qu’elle nous rappelle que nous ne sommes pas seuls mais qu’il existe une communion de vie entre tous ceux qui appartiennent au Christ. C’est une communion qui naît de la foi ; en effet, le terme « saints » se réfère à ceux qui croient dans le Seigneur Jésus et qui sont incorporés à lui dans l’Église par le baptême. C’est pourquoi les premiers chrétiens étaient appelés « les saints » (cf. Ac 9,13.32.41 ; Rm 8,27 ; 1 Co 6,1).
1. L’Évangile de Jean atteste qu'avant sa Passion Jésus a prié son Père pour la communion entre ses disciples, en ces termes : « afin que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu'eux aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m'as envoyé » (17,21). L’Église, dans sa vérité la plus profonde, est communion avec Dieu, familiarité avec Dieu, une communion d’amour avec le Christ et avec le Père dans l’Esprit-Saint, qui se prolonge dans une communion fraternelle. Cette relation entre Jésus et le Père est la « matrice » du lien entre nous, chrétiens : si nous sommes intimement insérés dans cette « matrice », dans cette fournaise ardente d’amour, alors nous pouvons vraiment devenir un seul cœur et une seule âme entre nous, parce que l’amour de Dieu brûle nos égoïsmes, nos préjugés, nos divisions internes et externes. L’amour de Dieu brûle aussi nos péchés.
2. S’il y a cet enracinement dans la source de l’amour, qu’est Dieu, alors se vérifie aussi le mouvement réciproque, des frères vers Dieu ; l’expérience de la communion fraternelle me conduit à la communion avec Dieu. Être unis entre nous nous conduits à être unis à Dieu, nous conduit à ce lien avec Dieu qui est notre Père. C’est le second aspect de la communion des saints que je voudrais souligner : notre foi a besoin du soutien des autres, spécialement dans les moments difficiles. Si nous sommes unis, notre foi se fortifie. Comme il est beau de nous soutenir les uns les autres dans cette merveilleuse aventure de la foi !
Je dis cela parce que la tendance à se replier dans sa vie privée a aussi influencé le monde religieux, au point que souvent nous avons du mal à demander une aide spirituelle à ceux qui partagent avec nous l’expérience chrétienne. Qui parmi nous tous n’a pas expérimenté des moments d’insécurité, des déceptions et même des doutes sur son chemin de foi ? Nous avons tous fait cette expérience, moi aussi : cela fait partie du chemin de la foi, cela fait partie de notre vie. Tout cela ne doit pas nous surprendre, parce que nous sommes des êtres humains, marqués par des fragilités et des limites ; nous sommes tous fragiles, nous avons tous des limites.
Pourtant, dans ces moments difficiles, il est nécessaire de se confier dans l’aide du Seigneur, par une prière filiale, et en même temps, il est important de trouver le courage et l’humilité de s’ouvrir aux autres, pour demander de l’aide, pour leur demander de nous donner un coup de main. Combien de fois avons-nous fait cela et ensuite nous avons réussi à nous sortir de notre problème et à retrouver Dieu ! Dans cette communion – communion veut dire ‘union commune’ – nous sommes une grande famille, nous tous, où tous les membres s’aident et se soutiennent entre eux.
3. Et venons-en à un autre aspect : la communion des saints va au-delà de la vie terrestre, au-delà de la mort et dure à jamais. Cette union entre nous va au-delà et continue dans l’autre vie ; c’est une union spirituelle, qui naît du baptême et qui n’est pas détruite par la mort mais qui, grâce au Christ ressuscité, est destinée à trouver sa plénitude dans la vie éternelle. Il existe un lien profond et indissoluble entre ceux qui sont encore pèlerins dans ce monde – entre nous – et ceux qui ont franchi le seuil de la mort pour entrer dans l’éternité. Tous les baptisés ici-bas sur la terre, les âmes du purgatoire et tous les bienheureux qui sont déjà au paradis forment une même grande famille. Cette communion entre la terre et le ciel se réalise pleinement dans la prière d’intercession.
Chers amis, nous avons cette beauté ! C’est une réalité qui nous appartient, à tous, qui fait de nous des frères, qui nous accompagne sur le chemin de la vie et nous rassemblera à nouveau là-haut, au ciel. Empruntons ce chemin dans la confiance et dans la joie. Un chrétien doit être joyeux, de la joie d’avoir tant de frères baptisés qui marchent avec lui et d’être soutenu par ces frères et sœurs qui marchent sur la même route en direction du Ciel ; et aussi avec l’aide de nos frères et sœurs qui sont au Ciel et qui prient Jésus pour nous. Avançons sur cette route dans la joie !
Traduction de Zenit, Hélène Ginabat
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Una Voce cherche des correspondants
Cinquantenaire de l’association Una VoceCampagne de recrutement de correspondants
Chers amis,
Membres de l’association Una Voce, lecteurs de la revue, soutiens et sympathisants d’Una Voce, nous vous avons déjà informés que notre association va célébrer à Paris les 4 et 5 octobre 2014 le cinquantenaire de sa création.
Nous désirons mettre à profit cette occasion mémorable pour renforcer dès maintenant et en vue du cinquantenaire le réseau des correspondants Una Voce. Cet effort est nécessaire pour augmenter le nombre des adhérents, diffuser plus largement la revue et célébrer comme il se doit cet anniversaire.
Les différents profils de correspondants (hommes ou femmes) :
Reconnaissez-vous !
Le chef de chœur : il est l’homme qui a bien voulu accepter des responsabilités souvent lourdes, qui imposent des contraintes renouvelées. Il est entouré de ses choristes. Une ou deux fois par semaine, il voit ses choristes pendant une à deux heures. Il est par nature un meneur d’hommes et de femmes. Son pouvoir d’influence est grand. Il a la possibilité d’attirer l’attention de ses choristes sur l’intérêt multiple de la revue en terme d’information et de formation de chacun.
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2-3 novembre : les Pueri Cantores à Tournai
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Liège-Banneux - 3 novembre : Holywins, "la kermesse des saints"
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Liège - Saint-Jacques, 1er dimanche du mois : Messe des Familles avec l'Emmanuel

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La salle est vaste mais la porte étroite
Evangile du jour : Luc, chapitre 13, vv 22-30
Dans sa marche vers Jérusalem, Jésus passait par les villes et les villages en enseignant. Quelqu'un lui demanda : « Seigneur, n'y aura-t-il que peu de gens à être sauvés ? » Jésus leur dit : « Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas.
« Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : 'Seigneur, ouvre-nous', il vous répondra : 'Je ne sais pas d'où vous êtes.' Alors vous vous mettrez à dire : 'Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.' Il vous répondra : 'Je ne sais pas d'où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal.'
« Il y aura des pleurs et des grincements de dents quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors. Alors on viendra de l'orient et de l'occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu. Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. »
Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr - Archive 2007)
« Seigneur, n’y aura-t-il que peu de gens à être sauvés ? » Du temps de Jésus, la question faisait l’objet d’un débat à l'intérieur même du groupe des pharisiens. Jésus ne répond pas directement à la question qui porte sur le nombre des sauvés ; par contre il précise que « beaucoup » chercheront à entrer dans le Royaume sans y parvenir. Autrement dit : au lieu de perdre votre temps à discuter de manière stérile sur le nombre des élus, hâtez-vous plutôt de vous convertir, sans quoi vous pourriez bien faire partie du nombre de ceux qui restent dehors ! Pour bien se faire comprendre, Notre-Seigneur illustre son propos par une parabole.
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La virginité de Marie
De notre ami Jean-Pierre Snyers
Marie est-elle restée vierge ? Non, disent les protestants. Oui, disent les orthodoxes et les catholiques. Rassurez-vous, je ne vais pas m'étendre sur la signification du mot « frère » employé dans l'Ecriture. Un verset suffira. Lequel ? Luc 1, 34. Le voici donc...Après s'être entendue dire par l'ange Gabriel qu'elle enfantera un fils, Marie répond : « Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme ? ». Eh bien, cette question n'a aucun sens si Marie n'avait pas fait voeu de virginité. Pourquoi ? Prenons un exemple. Si vous dites à une jeune fille qu'elle aura un jour un enfant ; sans doute vous répondra-t-elle que c'est fort probable, qu'elle l'espère de tout coeur, mais il y a gros à parier qu'elle ne vous dira pas : «comment cela sera-t-il possible ? ». Sauf si... sauf si elle a l'intention de devenir religieuse, d'entrer chez les carmélites ou chez les trappistines. Il me semble que cet exemple éclaire la réaction de Marie. Vous ne trouvez pas?...
Jean-Pierre Snyers (jpsnyers.blogspot.be)