Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Spiritualité - Page 51

  • 31 juillet : saint Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus

    IMPRIMER

    610.jpg

    Sur Radio Vatican :

    Jour de fête pour la communauté jésuite aujourd’hui, en ce jour où l’Eglise fait mémoire de Saint Ignace de Loyola (1491-1556), fondateur de la Compagnie de Jésus, une fête que le pape François a décidé de passer avec ses frères jésuites.

    Il a célébré ce matin une messe privée en l’église du Gesù, église-mère de la compagnie, située en plein cœur de Rome, entouré d'environ 800 personnes, dont quelque 250 prêtres.

    Du site des jésuites du Quebec et de Haïti :

    Vie d'Ignace de Loyola

    I. Entre les murs d'un château

    En 1491, au château de Loyola en Espagne, naît un enfant qu'on prénomme Inigo. Quelque trente ans plus tard, au début de ses études à Paris, Inigo changera son nom en celui d'Ignacio (Ignace, en français).

    En 1506-1507, Inigo, encore adolescent, se rend à Arévalo et devient page à la cour espagnole. Le jeune noble de Loyola s'initie alors à la vie de cour et au métier des armes.

    En 1521, engagé dans la défense de la forteresse de Pampelune, Inigo est blessé. Un boulet de canon lui brise la jambe droite et endommage sérieusement l'autre jambe.

    Premier bouleversement

    Celui qui, hier encore, rêvait d'exploits militaires et de vie chevaleresque se retrouve blessé, cloué à un lit, incapable de se déplacer seul. Un boulet de canon a soudainement bouleversé sa vie.

    Opéré une première fois à Pampelune, Inigo est ramené à Loyola. On doit se rendre à l'évidence, des os mal repris ou déplacés forment une saillie qui rend la jambe difforme. Parce qu'il veut retrouver son élégante démarche d'autrefois, par deux fois et à froid Inigo accepte de se faire briser la jambe et scier les os qui dépassent. Commence une longue convalescence Ignace souffre physiquement et moralement; il s'ennuie.

    Pour tuer le temps et se redonner un peu de courage, il aimerait bien lire quelques romans de chevalerie. Dans tout le château, malheureusement, on ne lui trouvera que deux livres: l'un portant sur la vie des saints et l'autre sur la vie de Jésus. Faute de mieux, le malade entreprend la lecture de ces ouvrages.

    Lire la suite

  • Âme du Christ: un commentaire sur la célèbre prière de saint Ignace de Loyola

    IMPRIMER

    Réflexion faite

     contrat Delta ingenieur stabilité339.jpg

    Âme du Christ

    La célèbre prière de saint Ignace de Loyola n’est en réalité pas de lui. Ses origines remontent au XIVe siècle au moins. Elle s’inscrit dans la ligne de la « devotio moderna »  mais son auteur reste inconnu. C’est le fondateur de la Compagnie de Jésus qui la rendit vraiment populaire, jusqu’à nos jours. Elle figure en tête du Testament spirituel du pape Pie XII (dont le confesseur était un jésuite allemand, le futur cardinal Augustin Bea). Lu sur le blog de l’église du Saint-Sacrement à Liège cet article destiné à la Revue Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle : 

    « L’Anima Christi est une belle prière, éminemment eucharistique, qui convient particulièrement pour l’action de grâce après la communion, ou encore, à un bon moment d’adoration du Saint-Sacrement.  

    De quand date-t-elle ?

    Elle n’est pas récente mais on peut la prier avec un cœur toujours nouveau. Elle s’inscrit dans une tradition séculaire et vénérable. Ses origines remontent au XIVe siècle au moins, car le British Museum en garde un manuscrit, datant probablement de 1370, fût-ce sous une forme légèrement différente de celle qui est devenue classique. On l’a retrouvée aussi dans l’Alcazar de Séville (palais des rois), à l’époque de Pierre le Cruel (milieu du XIVe s.). 

    Qui est l’auteur ?

    Là, on se perd en conjectures. Elle fut attribuée à Bernardin de Feltre, un franciscain (mais celui-ci est de la 2e moitié du XVe s). On l’a mise sous la plume de saint Thomas d’Aquin (1225-1274), et aussi du pape Jean XXII (pape en 1315). Celui-ci accorda à la prière une indulgence de 3000 jours et contribua à sa popularité. Mais en définitive, l’auteur reste inconnu jusqu’à nos jours. 

    Saint Ignace de Loyola.

    Beaucoup d’éditions des Exercices spirituels de saint Ignace font figurer l’Anima Christi au tout début des exercices, même dès avant le texte des Exercices, comme une sorte de portail d’entrée. On ne peut imaginer une plus belle recommandation. Sans conteste, saint Ignace a contribué à un accroissement de la popularité de cette prière. Dès la première semaine des exercices, pour le triple « colloque » (oraison) conclusif de la méditation, saint Ignace la met au même pied que l’Ave Maria et le Pater noster. C’est dire tout le fruit spirituel que le saint escomptait voir retirer de sa pratique par le retraitant. Mais à l’époque elle était déjà bien entrée dans la dévotion, elle était supposée connue, ce qui dispensait les premiers éditeurs des Exercices de la mentionner dans son entier. 

    Actuellement.

    La prière a été traduite dans la plupart des langues. Le cardinal Newman l’a traduite en anglais.

    Pie XII avait coutume de prier l’Anima Christi. La dernière fois, semble-t-il, lorsqu’il reçut les derniers sacrements, peu avant sa mort.

    On aurait pu croire cette vieille prière passée de mode, désuète, mais à l’heure actuelle, il en existe plusieurs versions chantées. On peut l’écouter sur YouTube. C’est en dire toute la jeunesse. 

    Pour mémoire, en voici le texte :

    Lire la suite

  • Cette lettre de saint Ignace d’une incroyable actualité

    IMPRIMER

    Du site web « aleteia » :

    Loyola web3-handwritten-letter-hands-woman-post-shutterstock_611511482-janna-golovacheva-ai1.jpg

    Écrite un an avant sa mort, cette lettre de saint Ignace de Loyola étonne par la puissance qui s’en dégage encore. Près de cinq siècles plus tard, le lecteur d’aujourd’hui y trouve résumé l’essentiel de ce qu’un homme de bonne volonté peut croire et espérer quand il se confie à Dieu.

    C’est une lettre pour ceux qui croient que la puissance du Seigneur les accompagne dans tous les actes de leur vie. C’est une lettre pour ceux qui espèrent, parce qu’ils placent leur confiance en Dieu, un Dieu qui sait mieux les combler qu’aucune action humaine. C’est une lettre pour ceux qui veulent apprendre à rechercher en toute chose et à tout moment la lumière de la sagesse de Dieu. Afin qu’elle dissipe nos peurs et pour qu’elle guide nos actes en fructifiant en nous les dons du Christ.

    « Il me semble que vous devriez vous résoudre à faire avec calme ce que vous pouvez. Ne soyez pas inquiets de tout, mais abandonnez à la divine Providence ce que vous ne pouvez accomplir par vous-même. Sont agréables à Dieu notre soin et notre sollicitude raisonnables pour mener à bien les affaires dont nous devons nous occuper par devoir. L’anxiété et l’inquiétude de l’esprit ne plaisent point à Dieu. Le Seigneur veut que nos limites et nos faiblesses prennent appui en sa force et en sa toute-puissance ; il veut nous voir croire que sa bonté peut suppléer à l’imperfection de nos moyens. Ceux qui se chargent d’affaires nombreuses, même avec une intention droite, doivent se résoudre à faire simplement ce qui est en leur pouvoir, sans s’affliger s’ils ne parviennent pas à tout réaliser comme ils le voudraient. À condition toutefois qu’ils aient accompli tout ce que la nature humaine peut et doit faire selon les indications de la conscience. Si on doit laisser de côté certaines choses, il faut s’armer de patience, et ne pas penser que Dieu attend de nous ce que nous ne pouvons pas faire : Il ne veut pas davantage que l’homme s’afflige de ses limites. Pourvu que l’on donne satisfaction à Dieu, — ce qui est plus important que de donner satisfaction aux hommes — il n’est pas nécessaire de se fatiguer outre mesure. Bien plus, lorsqu’on s’est efforcé d’agir de son mieux, on peut abandonner tout le reste à celui qui a le pouvoir d’accomplir tout ce qu’il veut.

    Plaise à la divine Bonté de nous communiquer toujours la lumière de la Sagesse, pour que nous puissions voir clairement et accomplir fermement son bon plaisir, en nous et dans les autres… pour que nous acceptions de sa main ce qu’il nous envoie, en faisant cas de ce qui a le plus d’importance : la patience, l’humilité, l’obéissance et la charité… Que Jésus-Christ soit seulement en nos âmes avec ses dons spirituels ! Amen. » (Saint Ignace de Loyola (1491-1556) – Lettre du 17/11/1555)

    Ref. Cette lettre de saint Ignace d’une incroyable actualité

    JPSC

  • Saint Ignace de Loyola (31 juillet)

    IMPRIMER

    Voir ICI

    En ce jour de la fête de saint Ignace, nous vous proposons cette prière qu'il a composée:

    Prends, Seigneur et reçois, 
    toute ma liberté, 
    ma mémoire, 
    mon intelligence 
    et toute ma volonté; 
    Tout ce que j'ai et possède, 
    c'est Toi qui me l'as donné: 
    A Toi, Seigneur, je le rends Tout est à Toi, 
    disposes-en 
    selon Ton entière volonté.
    Donne-moi, 
    ton amour et ta grâce :
    c'est assez pour moi. 

    Commentaire de Benoît XVI :

    Cette dernière partie justement me semble très importante: comprendre que le vrai trésor de notre vie est d'être dans l'amour du Seigneur et ne jamais perdre cet amour. Alors, nous sommes véritablement riches. Un homme qui a trouvé un grand amour se sent véritablement riche et sait que cela est la véritable perle, que cela est le trésor de sa vie et non toutes les autres choses qu'il peut posséder. Nous avons trouvé, mieux encore, nous avons été trouvés par l'amour du Seigneur et plus nous nous laissons toucher par son amour dans la vie sacramentelle, dans la vie de prière, dans la vie du travail, du temps libre, plus nous pouvons comprendre que oui, j'ai trouvé la perle véritable, tout le reste ne compte pas, tout le reste n'est important que dans la mesure où l'amour du Seigneur m'attribue ces choses. Je ne suis riche, je ne suis réellement riche et élevé que si je suis dans cet amour. Trouver ici le centre de la vie, la richesse. Puis laissons-nous guider, laissons la Providence décider ce qu'elle fera de nous.

    source

  • Saint Ignace de Loyola (31 juillet) ou l'art de choisir sa vie

    IMPRIMER

    Du Père Dominique Salin sur le site "Notre histoire avec Marie" :

    SAINT IGNACE DE LOYOLA, OU L’ART DE CHOISIR SA VIE

    Saint Ignace de Loyola, ou l’art de choisir sa vie
    Inigo (1491-1556), qui deviendra saint Ignace de Loyola, changea radicalement de vie à la suite de la lecture de la vie de grands saints. Noble chevalier espagnol, il se dépouilla de sa fortune avant d’entreprendre sur le chemin de Jérusalem une mission qui sera celle d’une vie : « aider les âmes ». Proche ami de François-Xavier qu’il rencontra lors de ses études à Paris, il fonda avec lui et quelques autres la Compagnie de Jésus.
    Père Dominique Salin, sj Professeur de théologie spirituelle au Centre Sèvres (Paris)
    Père Dominique Salin, sj Professeur de théologie spirituelle au Centre Sèvres (Paris)

    Neuf mois pour une nouvelle vie. Inigo est né en 1491, à Azpeitia (actuelle province de Guipúzcoa), dans une famille de la noblesse basque espagnole, peu avant que Christophe Colomb n’aborde aux Antilles. Il reçoit une éducation conforme à son rang, celle d’un chevalier. À 26 ans, il est haut fonctionnaire auprès du vice-roi de Navarre. C’est un homme de cour et un politicien au service de l’unité espagnole en train de se construire, non un militaire, contrairement à la légende souvent entretenue par les jésuites eux-mêmes. Rien n’annonce chez lui le mystique fondateur d’un ordre religieux d’un genre totalement nouveau. Il a 30 ans lorsque ses rêves de gloire sont brisés par un boulet de canon. Les Navarrais de France ont assiégé Pampelune pour récupérer la Navarre espagnole (c’est l’époque de la lutte entre François Ier et Charles Quint). La partie est perdue. Le chevalier de Loyola refuse de se rendre. Un boulet lui broie le genou. Le voilà condamné à neuf mois de convalescence au manoir familial. Neuf mois, le temps d’une nouvelle naissance. Neuf mois suffiront pour transformer l’hidalgo bouillant et calculateur en un « fol en Christ », pèlerin mendiant son pain et prédicant spirituel sur les routes d’Espagne. Neuf mois pour choisir une nouvelle vie.   

    image

    Lire la suite

  • Le coeur de Carlo Acutis à Namur

    IMPRIMER

    D'Anne van Merris sur zenit.org :

    Interview du P. Fabian Mathot : le cœur de Carlo Acutis en Belgique 

    29 juillet 2024

    Le P. Fabian Mathot, vicaire à la paroisse Sainte-Julienne de Namur, en Belgique, est l’initiateur et le responsable de la chapelle Carlo Acutis, dédiée au jeune bienheureux dont la canonisation aura lieu prochainement. 

    Depuis sa bénédiction en octobre 2023, cette chapelle ne cesse d’attirer des personnes de tous les âges et accueille un nombre grandissant de pèlerins, qui viennent demander l’intercession du futur saint italien.

    Zenit a interrogé l’abbé Mathot à l’occasion du passage de la relique de Carlo dans sa paroisse. 

    Zenit : Ce dimanche 28 juillet, vous avez accueilli à Namur la relique de cœur de Carlo Acutis. Comment cela a-t-il été possible, et que retenez-vous de ce moment unique ?

    En consultant le site flamand de l’Église belge, j’ai appris qu’une relique du cœur de Carlo allait venir à Zonhoven, un village au nord de Hasselt. L’église paroissiale possède, grâce à son curé le P. Wim, une chapelle dédiée à Carlo Acutis. Comment faire pour que la relique fasse escale à Namur ? J’ai pris contact avec le Fr. Marco, le capucin qui accompagne la relique dans ses déplacements. Je ne comptais pas trop sur une réponse positive, j’avoue, quoique j’avais déjà réalisé un projet d’affiche ! La réponse de Frère Marco fut positive et, en quelques jours seulement, nous avons préparé cette visite obtenue in extremis pour le dimanche 28 juillet au matin. Et c’est ainsi que Namur fut la dernière étape d’un périple qui conduisit cette relique en Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique, avant son retour à Assise.

    Cette journée a été belle et intense. Pour ma part, cela m’a poussé à approfondir le thème du cœur dans la vie spirituelle et humaine. Car il ne s’agissait pas tant d’accueillir un bout de Carlo – ce n’est pas du fétichisme – mais plutôt de laisser Carlo parler à notre cœur, nous dire quelque chose par rapport à l’état de notre cœur. Et comme l’a souligné le P. François Vanandruel, notre curé, dans son homélie devant une église remplie d’une belle assemblée, ce que nous avons à demander à Carlo, ce ne sont pas uniquement des guérisons ou d’autres choses, mais avant tout d’être des saints nous aussi, c’est-à-dire des personnes de communion.

    Après la messe, le Fr. Marco s’est tenu à la disposition de ceux qui désiraient être bénis avec cette relique du cœur de Carlo. Des familles, des jeunes, des grands-parents et des personnes âgées en cette Journée mondiale qui leur était dédiée, se sont alors avancés en procession pour déposer auprès de Carlo bien des fardeaux et repartir encouragés.

    Zenit : Comment est né le projet de cette chapelle dédiée à Carlo Acutis ? 

    P. F. Mathot : Le projet de la chapelle, c’est d’abord une photo de Carlo déposée sur un autel latéral de l’église par une paroissienne. Ensuite, lorsque j’ai eu l’intuition de lancer un pèlerinage paroissial à Assise pour le mois d’août 2022, je me suis dit : « Osons ». J’ai alors demandé, avec l’accord et le soutien de notre évêque Mgr Pierre Warin, une relique à l’évêque d’Assise, que nous avons obtenue et reçue lors de notre pèlerinage. 

    Nous avons aménagé cette chapelle au fond de notre église, d’abord avec du mobilier hétéroclite, puis nous avons fait appel à une architecte qui fréquente notre paroisse, Charlotte Decorte, pour qu’elle imagine l’aménagement qu’on peut voir aujourd’hui. Nous avons récolté les dons nécessaires à la réalisation du mobilier et la chapelle a été inaugurée et bénie le 15 octobre 2023.

    En plaçant Carlo dans notre paroisse, l’idée pour moi était de donner un saint protecteur aux nombreux enfants et jeunes qui la fréquentent.

    Lire la suite

  • Pierre au Verbe d'Or (30 juillet)

    IMPRIMER

    Fêté aujourd'hui : saint Pierre Chrysologue que Dom Guéranger, dans son Année Liturgique, présente ainsi :

    "Pierre, surnommé Chrysologue, pour l'or de son éloquence, naquit à Forum Cornelii, dans l'Emilie, de parents honnêtes. Dès l'enfance, tournant son esprit vers la religion,il s'attacha à l'Evêque de cette ville,Cornelius, romain, qui le forma rapidement à la science et à la sainteté de la vie, et l'ordonna Diacre. Peu après, l'Archevêque de  Ravenne étant mort,  comme les habitants de cette ville envoyèrent, selon l'usage, à Rome, le successeur qu'ils avaient élu solliciter  du  saint Pape Sixte III la confirmation de cette élection, Cornélius se joignit aux députés de Ravenne, et emmena avec lui  son  diacre. Cependant l'Apôtre saint Pierre  et le Martyr saint Apollinaire apparurent en songe au Pontife romain, ayant au milieu d'eux un jeune lévite, et lui ordonnant de ne pas placer un autre que lui sur le siège archiépiscopal de Ravenne. Le Pontife n'eut pas plus tôt vu Pierre, qu'il reconnut en lui l'élu du Seigneur. Rejetant donc celui qu'on lui présentait, il promut, l'an de Jésus-Christ 433, le jeune lévite au gouvernement de cette Eglise métropolitaine. Les députés de Ravenne, offensés d'abord, ayant appris la vision, se soumirent sans peine à la volonté divine et acceptèrent avec le plus grand respect le nouvel Archevêque.

    Lire la suite

  • "Un monde extrêmement vieux et fatigué..." (Pierre Chrysologue, 30 juillet)

    IMPRIMER

    La citation du jour

    Pierre Chrysologue

    Pour nous, le monde est extrêmement vieux et fatigué. Il a perdu ses forces; il perd ses facultés; les souffrances l’accablent; il crie sa défaillance; il porte tous les symptômes de sa fin… Nous sommes à la remorque d’un monde qui s’enfuit; nous oublions les temps à venir. Nous sommes avides d’actualité, mais nous ne tenons pas compte du jugement qui vient déjà. Nous n’accourons pas à la rencontre du Seigneur qui vient… Convertissons-nous; n’ayons pas peur de ce que le temps se fait court. Son temps à Lui, l’Auteur du temps, ne peut pas être rétréci…

    Saint Pierre Chrysologue, Sermon 167 – De la conversion (chemindamourverslepere.com)

  • Sainte Marthe (29 juillet)

    IMPRIMER

    Sainte Marthe (source)

    sermon CIII sur l'évangile selon saint Luc

    Marthe et Marie étaient deux soeurs, proches non seulement par la chair mais aussi par la foi ; toutes deux s'étaient attachées au Seigneur, toutes deux servaient d'un même coeur le Seigneur présent dans la chair. Marthe l'accueillit comme on a coutume d'accueillir les voyageurs. Mais elle était la servante qui accueille son Seigneur, la malade son Sauveur, la créature son Créateur. Elle accueillit celui dont elle allait nourrir le corps afin d'être elle-même nourrie par l'Esprit. En effet, le Sei­gneur a voulu prendre la nature de l'esclave et, dans cette nature d'esclave, recevoir des esclaves sa nourriture, non par nécessité, mais par bonté. Car ce fut de la bonté, que de se laisser nourrir. Oui il avait un corps, qui le faisait avoir faim et soif.

    Ainsi donc, le Seigneur fut accueilli comme un hôte, lui qui « est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu, mais tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. » Il adopte des esclaves pour en faire des frères, il rachète des captifs pour en faire ses cohéritiers. Mais que personne par­mi vous n'aille dire : « Heureux, ceux qui ont eu le bonheur d'ac­­cueil­lir le Christ dans leur propre maison ! » Ne vous plai­gnez pas, ne protestez pas parce que vous êtes nés à une épo­que où vous ne voyez pas le Seigneur dans sa condition char­nelle : il ne vous a pas privés de cet honneur. « Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits, dit-il, c'est à moi que vous l'avez fait. »

    D'ailleurs, Marthe, toi qui es bénie pour ton service bien­fai­sant, permets-moi de te le dire : la récompense que tu cher­ches pour ton travail, c'est le repos. Maintenant tu es prise par toutes les activités de ton service, tu cherches à nourrir des corps mor­tels, aussi saints qu'ils soient. Lorsque tu seras venue à la patrie, trou­veras-tu un voyageur a qui offrir l'hospitalité ? un affamé à qui rompre le pain ? un assoiffé a qui donner à boire ? un mala­de à visiter ? un plaideur à réconcilier ? un mort à ensevelir ?

    Dans la patrie, il n'y aura plus tout cela. Alors, qu'y aura-t-il ? Ce que Marie a choisi. Là nous serons nourris, nous n'aurons plus à nourrir les autres. Aussi ce que Marie a choisi trouvera là sa plénitude et sa perfection : de cette table abondante de la parole du Seigneur, elle ne recueillait alors que les miettes. Voulez-vous savoir ce qu'il y aura là-bas ? Le Seigneur le dit lui-même, en parlant de ses serviteurs : « Vraiment, je vous le dis, il les fera mettre à table, et circulera pour les servir. »

    Saint Augustin

  • Marthe : de Béthanie à Tarascon (29 juillet)

    IMPRIMER

    Marthe de Béthanie (d'Anne Bernet sur le site de l'Homme Nouveau)

    Il est des inconnus célèbres ; Marthe de Béthanie, que l’Église fête le 29 juillet, en fait partie. D’elle, curieusement, l’on se souvient d’abord parce qu’elle s’est attirée le doux reproche de Jésus, alors qu’elle s’activait à préparer le souper pour les disciples et Lui et se plaignait que Marie, sa sœur, assise aux pieds du Maître, la laissât vaquer seule aux préparatifs : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes pour beaucoup de choses … Une seule suffit. Marie a choisi la meilleure place ; elle ne lui sera pas enlevée. » Dès lors, l’hôtesse attentive et zélée, patronne des maîtresses de maison, s’est muée, dans les mémoires, en une activiste trop facile à opposer à sa sœur la contemplative.

    Et pourtant, y prend-on garde ? C’est cette même Marthe qui, peu après, devant le tombeau de Lazare, s’écrie  :

    Seigneur, si Tu avais été là, mon frère ne serait pas mort, mais, même maintenant, je sais que, quoi que Tu demandes à Dieu, Il Te l’accordera. »

    et s’entendant répondre :

    - Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en Moi, même s’il meurt, vivra, et quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?»,

    a ce cri d’une foi inébranlable, stupéfiant dans la bouche d’une Juive pieuse :

    « Oui, Seigneur, je crois que Tu es le Christ, le Fils de Dieu qui devait venir en ce monde ! »,

    affirmation qui arrache à Jésus Son plus écrasant miracle avant Sa propre résurrection.

    La foi de Marthe

    Pourquoi n’est-ce pas de la foi de Marthe que l’on se souvient ? Au point que certains exégètes, dans leur admiration pour Marie et leur mépris pour elle, n’hésitent pas à écrire que la confiance de la pécheresse repentie était plus grande puisqu’elle n’avait pas jugé utile de se rendre au tombeau réclamer un secours dont, d’avance, elle était assurée ? Et d’ailleurs, pourquoi vouloir toujours et à tout prix opposer les deux sœurs, en vérité si profondément complémentaires ? De Marthe, l’évangile ne dira plus rien ; la Tradition prendra le relais.

    En 41, Hérode Agrippa déclenche contre la jeune Église de Jérusalem une persécution sanglante dans laquelle périra l’apôtre Jacques le Majeur, frère de Jean. Pierre lui-même échappera par miracle à la mort, un ange l’ayant fait évader de prison. Dès lors, et suivant le conseil évangélique de « fuir dans une autre ville quand on vous persécute », la communauté chrétienne hiérosalémite se disperse.

    C’est en Provence que l’on retrouve Marie, Marthe, Lazare, Rufus, l’un des fils de Simon de Cyrène, Marie Jacobée et Marie Salomé, débarqués en Camargue, dans le grand port romain qu’étaient alors les Saintes Maries de la Mer.

    Voilà quelques années, il était de bon ton de ricaner en évoquant ce que les beaux esprits qualifiaient de légende pieuse. Or, il y a peu, Mgr Dufour, archevêque d’Aix, me disait, dans l’entretien qu’il m’accordait pour Radio Fidélité Mayenne, qu’il prêtait crédit à cette tradition, certes impossible à appuyer sur des preuves documentaires mais parfaitement en accord avec ce que l’Histoire sait de la première implantation du christianisme en Gaule, par la Provence puis la vallée du Rhône.

    Reste à savoir comment les saintes femmes et les disciples y abordèrent.

    Lire la suite

  • Homélie pour la fête de sainte Marthe (29 juillet)

    IMPRIMER

    ParSA08.JPGDu Père Joseph-Marie Verlinde fsJ sur homelies.fr :

    Marie ne manque pas d’audace : elle reproche ouvertement à Jésus de ne pas être venu plus tôt au chevet de son frère : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort ». Ne formule-t-elle pas à haute voix, ce que tous nous avons pensé un jour ou l’autre devant les événements déconcertants de nos vies ou du monde ? « Si Dieu existait, il n’y aurait pas d’enfants qui meurent de faim ; s’il y avait un Dieu, il n’y aurait pas de raz de marée tuant des milliers de personnes en quelques instants ». Comment concilier la souffrance et la mort avec l’idée d’un Dieu bienveillant ? Serait-il donc impuissant ? Mais alors il n’est pas Dieu. Pire encore : s’il est Tout-Puissant et qu’il n’intervient pas, serait-ce donc qu’il se désintéresse de nous ? A quoi bon dès lors nous tourner vers lui ?

    Depuis que l’homme s’est délibérément coupé de Dieu par le péché, ces reproches ne font que ressurgir à chaque époque. Mais ce faisant, nous oublions un peu vite notre part de responsabilité dans la diffusion du mal dans l’univers : que resterait-il de notre liberté si Dieu se contentait d’annuler les conséquences de nos actions négatives ? Mais notre propos n’est pas de tenter de « justifier » Dieu face au mal, puisque son propre Fils ne s’engage pas dans cette voie.

    La conversation aurait pu en rester là, Marthe tournant les talons après avoir mis Jésus devant sa responsabilité devant la mort de son frère. Elle complète tout au contraire son intervention par une affirmation pleine d’espérance : « Je sais que maintenant encore, Dieu t’accordera tout ce que tu lui demanderas ». Telle est l’attitude que le Seigneur attend de nous : nous ne parviendrons pas à comprendre le mystère du mal à la lumière naturelle de notre raison enténébrée par le péché ; ce n’est qu’à la lumière de la foi que nous pouvons pressentir le projet de Dieu sur notre pauvre humanité égarée. Or la foi consiste précisément à reconnaître en Jésus l’Envoyé de Dieu en qui nous est offert le salut, celui qui ouvre devant nous le chemin qui nous donne à nouveau accès à la vérité et à la vie dont nous nous sommes délibérément éloignés par le péché.

    Se mettant au niveau de son interlocutrice, Jésus commence par l’aider à formuler son espérance conformément au « catéchisme de la synagogue » : « Ton frère ressuscitera ». Marthe approuve et renchérit : « Je sais qu’il ressuscitera au dernier jour, à la résurrection ». Elle renvoie à un lointain avenir la victoire définitive de la vie sur la mort pour le moment encore triomphante.

    Reprenant l’initiative, Jésus lui annonce solennellement qu’il est en personne, ici et maintenant, l’accomplissement de cette espérance : « Moi je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »

    Cette dernière question est bien sûr posée à chacun de nous : croyons-nous que par la foi en Jésus, nous participons dès à présent à sa vie de Ressuscité, et que dès lors la mort n’a sur nous plus aucune emprise ? Certes, un jour prochain nous fermerons définitivement les yeux de ce côté-ci du voile ; mais pour les ouvrir instantanément sur l’autre monde, où nous vivrons de la vie même de Dieu. Telle est notre espérance, qui s’enracine dans cette belle confession de foi :

    « Oui, Seigneur, tu es le Messie, je le crois ; tu es le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde ».

    Père Joseph-Marie

  • 28 juillet : Journée mondiale des grands-parents, indulgence plénière pour ceux qui la célèbrent

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    Journée mondiale des grands-parents, indulgence plénière pour ceux qui la célèbrent

    Dimanche 28 juillet, la pénitencerie apostolique accorde l’indulgence plénière aux représentants des personnes âgées et aux fidèles «qui, animés d'un esprit de pénitence et de charité» participeront aux différentes fonctions liturgiques dans le monde. Elle concerne aussi les malades, leurs accompagnateurs et ceux qui, ne pouvant sortir de chez eux, «s'y associeront spirituellement», détachés du péché et avec l'intention de remplir les conditions habituelles.

    À l'occasion de la IVe Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, fixée par le Pape chaque quatrième dimanche de juilletà l’approche de la mémoire liturgique des saints Joachim et Anne, grands-parents de Jésus, la pénitencerie apostolique accorde «l'indulgence plénière aux conditions habituelles (confession sacramentelle communion eucharistique et prière selon les intentions du Souverain pontife) aux grands-parents, aux personnes âgées et à tous les fidèles qui, animés d'un véritable esprit de pénitence et de charité, le 28 juillet 2024», participeront «aux diverses fonctions qui se dérouleront dans le monde entier». C'est ce que prévoit un décret signé par le cardinal Angelo De Donatis, pénitencier majeur.

    Visiter une personne âgée dans le besoin

    L'indulgence plénière, accordée à la demande du cardinal Kevin Joseph Farrell, préfet du dicastère pour les Laïcs, la famille et la vie, «afin d'accroître la dévotion des fidèles et d'assurer le salut des âmes», peut également «être appliquée comme suffrage pour les âmes du purgatoire» et est également accordée aux fidèles qui, le 28 juillet, «consacrent le temps nécessaire pour rendre visite à leurs frères et sœurs âgés dans le besoin ou en difficulté, comme les malades, les personnes seules, les handicapés...».

    Indulgence aussi pour ceux qui ne peuvent sortir de chez eux

    Le décret du premier des trois tribunaux de la Curie précise également que «s'ils se détachent de tout péché et entendent remplir au plus vite les trois conditions habituelles, les personnes âgées malades, ainsi que celles qui les assistent et toutes celles qui, ne pouvant sortir de chez elles pour une raison grave, s'uniront spirituellement aux fonctions sacrées des Journées Mondiales de la Jeunesse», pourront l'obtenir, «en offrant au Dieu Miséricordieux leurs prières, les peines et les souffrances de leur propre vie, surtout pendant que les différentes célébrations sont retransmises par les médias».

    Afin que «l'opportunité d'atteindre la grâce divine» se réalise plus facilement «à travers la charité pastorale», la pénitencerie apostolique demande «aux prêtres, dotés des facultés appropriées pour entendre les confessions, de se rendre disponibles, avec un esprit prêt et généreux, pour la célébration du sacrement de la pénitence».

    La journée de cette année aura pour thème «Dans la vieillesse, ne m'abandonne pas». Insituée à l'été 2021, cette journée est l'un des fruits de "l'Année Famille Amoris Laetitia" lancée par le Pape en 2021-2022, à l’occasion du 5e anniversaire de la publication de l’exhortation apostolique éponyme.