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Spiritualité - Page 54

  • Cycle 2024-2025 du Cours de Chant Grégorien à Liège : les inscriptions sont ouvertes

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  • Quand Benoît XVI évoquait l'existence des anges

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    source

    Le 29 septembre 2008, rencontrant les communautés religieuses et civiles de Castelgandolfo avant de prendre congé, le Pape leur disait déjà (le texte original est en italien sur le site du Vatican , référence en français ici):

    * * *

    « Chers frères et sœurs invoquons leur aide (ndlr: celle des trois archanges, Michel, Gabriel et Raphaël) avec confiance, ainsi que la protection des anges gardiens, dont nous célébrerons la fête le 2 octobre (ndlr: La fête des anges gardiens a été établie au 2 octobre par le pape Paul V dès 1608)
    La présence invisible de ces esprits bienheureux nous est d'une grande aide, et d’un grand réconfort : ils marchent à côté de nous, ils nous protègent, en toute circonstance, ils nous défendent dans les dangers, et nous pouvons avoir recours à eux à tout moment.

    Beaucoup de saints, ont entretenu avec les anges un rapport de véritable amitié, et nombreux sont les épisodes qui témoignent de leur assistance dans des occasions particulières ».

    Benoît XVI a également expliqué la mission spéciale des anges en citant la Lettre aux Hébreux (1, 14) : « Les anges sont envoyés par Dieu pour ‘servir ceux qui hériteront le salut’. C’est pour cela qu'ils nous sont d’une aide valide dans notre pèlerinage terrestre vers la Patrie céleste ».

    * * *

    Pareillement, à la fin de l'habituelle homélie d'Angelus, le 2 octobre 2011, il a dit:

    Chers amis, le Seigneur et toujours présent et agit dans l'histoire de l'humanité, et il nous accompagne aussi avec la présence singulière de ses Anges, que l'Eglise vénère aujourd'hui comme "gardiens", c'est-à-dire ministres de la sollicitude divine pour chaque homme. De son début jusqu'à l'heure de la mort, la vie humaine est entourée de leur incessante protection.

    * * *

    Dans le second livre d'entretiens avec Peter Seewald, traduit en français sous le titre "Voici quel est notre Dieu" (Plon 2001), voici comment s'exprimait le cardinal Ratzinger:

    - Selon la doctrine chrétienne, le monde est divisé en deux domaines, un monde invisible et un monde visible. Elle parle d'en haut et d'en bas. Que veut-elle dire par là ?

    - Parler de haut et de bas, c'est évidemment une façon imagée de parler qui provient de notre propre expérience. Bien sûr, ce symbolisme peut aboutir à une conception naïve du monde où tout est vu de manière physique et qui passe à côté de l'essentiel. En tant qu'image originelle, qui est parlante en elle-même, elle est précieuse. Elle nous apprend qu'il existe des profondeurs et des hauteurs, qu'il y a des degrés d'être, l'infiniment grand et l'infiniment petit, que la vraie hauteur existe, le Dieu vivant.

    De même nous faisons concrètement l'expérience de la distinction entre le visible et l'invisible. Il y a des forces que nous ne pouvons voir et qui sont pourtant réelles. Prenons d'abord les réalités proprement dites, les réalités de l'esprit et du cœur. Je peux voir dans les yeux de quelqu'un, dans son expression et dans d'autres faits, quelque chose de son intériorité mais seulement en tant que reflet de sa profondeur. Ainsi, à travers des réalités matérielles, l'invisible transparaît, de sorte que cet invisible devient une certitude pour nous et nous attire. Dans tous les cas les forces invisibles, dont nous pouvons pourtant sentir les effets, nous indiquent que le monde a une profondeur qui échappe à notre regard et aux phénomènes sensoriels.

    - En relation avec « le haut et le bas », avec « le visible et l'invisible », l’Ancien Testament nous présente des êtres mystérieux. Ils se présentent comme les messagers de Dieu ou « anges du Seigneur ». Trois de ces anges, les archanges, portent même des noms. Il y a Michel, (le nom signifie : « Qui est comme Dieu »), puis Raphaël (« Dieu a guéri »), et Gabriel (« Dieu a rendu fort »). Nous apprenions autrefois, à l'école, que les anges sont de purs esprits, ayant raison et volonté. Est-ce toujours vrai ?

    Oui, c'est toujours vrai. L'Écriture nous le dit et, par ailleurs, nous savons au fond de nous-mêmes que nous ne sommes pas les seules créatures spirituelles. Dieu a aussi peuplé le monde d'autres créatures spirituelles qui nous sont proches parce qu'il n'y a qu'un seul monde. Ces créatures sont, elles aussi, l'expression de sa plénitude, de sa grandeur, de sa bonté. Dans ce sens les anges appartiennent véritablement à la conception chrétienne du monde. Ils entrent dans l'espace de la création qui comporte aussi des créatures spirituelles non matérielles, différentes de nous. Les anges sont en présence immédiate de Dieu dans laquelle nous sommes appelés à être intégrés.

    - D'après l'enseignement de l'Église, dans le domaine des anges, il n'y a pas que les archanges, les chérubins, les séraphins et les anges ordinaires. Il y a les anges gardiens. Il est difficile de croire que chaque être humain a un ange gardien avec qui il peut même collaborer.

    - C'est pourtant la foi de l'Église qui s'est formée au cours de l'histoire et qui a des fondements sérieux. Personne n'est obligé d'y croire. Cette foi n'a pas le même degré de certitude que les déclarations concernant Jésus ou Marie. Elle appartient aux convictions intérieures qui sont nées dans l'expérience chrétienne : Dieu place un compagnon à mes côtés qui m'est particulièrement assigné et à qui je suis assigné. Chacun, bien sûr, ne se familiarisera pas intérieurement de la même manière avec ce compagnon.

    Connaissez-vous votre ange gardien personnellement ?

    - Non. Je me sens moi-même si directement concerné par Dieu que, tout en étant reconnaissant qu'il y ait un ange gardien, j'échange directement avec Dieu lui-même. C'est une question de tempérament. À d'autres il est donné d'échanger avec leur ange gardien, et c'est pour eux une certitude qui les console. Évidemment, il ne faut pas s'y arrêter mais se laisser conduire vers Dieu : tout doit être orienté vers la relation à Dieu.

  • Les saints anges gardiens (2 octobre)

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    Les Saints Anges Gardiens (2 octobre) - BELGICATHO

    belgicatho.hautetfort.com/.../10/.../les-saints-anges-gardiens-5459582.ht...
     
    2 oct. 2014 - De Missel.free.fr : Encore que les Anges Gardiens sont absents de l'index thématique de l'édition française du Catéchisme de l'Eglise...

    Les saints Anges Gardiens (2 octobre) - BELGICATHO

    belgicatho.hautetfort.com/.../les-saints-anges-gardiens-2-octobre-5186183....
    2 oct. 2013 - Mémoire des Saints anges gardiens (2 octobre) Commentaire du jour ( EAQ ) Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien,...

    Prier son ange gardien (2 octobre) - BELGICATHO

    belgicatho.hautetfort.com/.../10/.../prier-son-ange-gardien-2-octobre.htm...
     
    2 oct. 2012 - On fait aujourd'hui mémoire des Anges gardiens (voir ICI ) Ange tutélaire, aux soins de qui Dieu m'a spécialement confié, quelles...

    Eglise - BELGICATHO

    belgicatho.hautetfort.com/archives/category/film/index-82.html
    En ce 2 octobre, fête des Saints Anges Gardiens, le Pape François est revenu sur ce « compagnon que Dieu a mis à nos côtés sur notre chemin de vie ».

  • Notre ange gardien existe (pape François)

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    De Radio Vatican :

    Le 2 octobre 2014, fête des Saints Anges Gardiens, le Pape François était revenu sur ce « compagnon que Dieu a mis à nos côtés sur notre chemin de vie ». Au cours de son homélie à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, il a expliqué que ce n’était pas « une doctrine fantaisiste ».

    Les textes d’aujourd’hui font intervenir deux personnes : l’ange et l’enfant. Dans la première lecture, tirée du livre de l’Exode (Ex 23, 20-23a), le Seigneur déclare  « Je vais envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin ». « Si l’un de nous pensait pouvoir cheminer seul, il se tromperait tellement », a affirmé le Pape François. Il tomberait « dans ce piège si laid qu’est l’orgueil », a-t-il continué. Jésus, dans l’Evangile, apprend aux apôtres à être comme des enfants. « Les disciples se disputaient pour savoir lequel d’entre eux était le plus grand : il y avait une dispute dans le groupe…eh, c’est le carriérisme, hein ? », a lancé le Pape. « Eux qui sont les premiers évêques, étaient tentés par le carriérisme : ‘Moi, je veux devenir plus grand que toi…’. Le fait que les premiers évêques aient fait cela n’est pas un bel exemple, mais c’est la réalité », a reconnu le Pape François. « Et Jésus leur montre la véritable attitude » à adopter, celle des enfants : « la docilité, le besoin de conseils, le besoin d’aide, parce que l’enfant est le vrai signe du besoin d’aide et de docilité pour aller de l’avant… C’est cela la route à suivre ». Ainsi l’on est « plus proches de la contemplation du Père », selon le Pape. Les enfants écoutent avec un cœur ouvert et docile leur ange gardien :

    « Chacun de nous, selon la tradition de l’Eglise, a expliqué le Pape François, a un ange avec soi, qui nous garde, qui nous fait sentir les choses. Combien de fois avons-nous entendu : ‘Mais…cela…tu devrais le faire comme ça…Ça, ça ne va pas, fais attention…’ : tellement de fois ! C’est la voix de notre compagnon de voyage. Soyons assurés qu’il nous accompagnera jusqu’à la fin de notre vie avec ses conseils, et par conséquent ouvrons l’oreille à sa voix, ne nous rebellons pas… Car la rébellion, l’envie d’être indépendant, c’est une chose que nous avons tous en nous ; c’est l’orgueil, ce qu’a connu notre père Adam au Paradis terrestre : la même chose. Ne te rebelle pas : suis ses conseils », a indiqué le Pape François.

     “Personne ne marche tout seul et aucun d’entre nous ne peut penser qu’il est tout seul”, a-t-il poursuivi, parce qu’il y a toujours “ce compagnon”. Et « quand nous ne voulons pas écouter ses conseils, écouter sa voix, c’est comme lui dire : ‘Mais, enfin, va-t’en !’. Chasser ainsi son compagnon de route est dangereux, parce qu’aucun homme, aucune femme, ne peut se conseiller soi-même. Je peux conseiller quelqu’un d’autre, mais pas me conseiller moi-même. Il y a l’Esprit Saint qui me conseille, il y a l’ange qui me conseille. C’est pour cela qu’on en a besoin. Ce n’est pas une doctrine un peu fantaisiste sur les anges : non, c’est la réalité », a insisté le Pape.

    Puis, en conclusion, le Pape a proposé à l’assemblée : « Moi, aujourd’hui, je me poserais cette question : quel rapport j’entretiens avec mon ange gardien ? Est-ce que je l’écoute ? Est-ce que je lui dis bonjour le matin ? Est-ce que je lui dis : ‘Protège-moi pendant mon sommeil ?’ Est-ce que je parle avec lui ? Je lui demande des conseils ? Il est à mes côtés. Cette question, chacun de nous peut y répondre aujourd’hui : comment est ma relation avec cet ange que le Seigneur a envoyé pour me garder et m’accompagner en chemin, et qui voit toujours le visage du Père qui est aux cieux”.

  • Thérèse de Lisieux (1er octobre) : catéchèse de Benoît XVI

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    Lors de l'audience générale du 6 avril 2011, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à sainte Thérèse de Lisieux :

    Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

    Chers frères et sœurs,

    Je voudrais vous parler aujourd’hui de sainte Thérèse de Lisieux, Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, qui ne vécut que 24 ans dans ce monde, à la fin du XIXe siècle, conduisant une vie très simple et cachée mais qui, après sa mort et la publication de ses écrits, est devenue l’une des saintes les plus connues et aimées. La «petite Thérèse» n’a jamais cessé d’aider les âmes les plus simples, les petits, les pauvres, les personnes souffrantes qui la priaient, mais elle a également illuminé toute l’Eglise par sa profonde doctrine spirituelle, au point que le vénérable Pape Jean-Paul IIen 1997, a voulu lui conférer le titre de Docteur de l’Eglise, s’ajoutant à celui de patronne des missions, qui lui avait été attribué par Pie XI en 1927. Mon bien-aimé prédécesseur la définit «experte en scientia amoris» (Novo Millennio ineunten. 42). Cette science, qui voit resplendir dans l’amour toute la vérité de la foi, Thérèse l’exprime principalement dans le récit de sa vie, publié un an après sa mort sous le titre Histoire d’une âme. C’est un livre qui eut immédiatement un immense succès, et qui fut traduit dans de nombreuses langues et diffusé partout dans le monde. Je voudrais vous inviter à redécouvrir ce petit-grand trésor, ce commentaire lumineux de l’Evangile pleinement vécu! L’Histoire d’une âme, en effet, est une merveilleuse histoire d’Amour, racontée avec une telle authenticité, simplicité et fraîcheur que le lecteur ne peut qu’en être fasciné! Mais quel est cet Amour qui a rempli toute la vie de Thérèse, de son enfance à sa mort? Chers amis, cet Amour possède un Visage, il possède un Nom, c’est Jésus! La sainte parle continuellement de Jésus. Reparcourons alors les grandes étapes de sa vie, pour entrer au cœur de sa doctrine.

    Thérèse naît le 2 janvier 1873 à Alençon, une ville de Normandie, en France. C’est la dernière fille de Louis et Zélie Martin, époux et parents exemplaires, béatifiés ensemble le 19 octobre 2008. Ils eurent neuf enfants; quatre d’entre eux moururent en bas âge. Les cinq filles survécurent, et devinrent toutes religieuses. A l’âge de 4 ans, Thérèse fut profondément frappée par la mort de sa mère (Ms A, 13r). Son père s’installa alors avec ses filles dans la ville de Lisieux, où se déroulera toute la vie de la sainte. Plus tard, Thérèse, frappée d’une grave maladie nerveuse, fut guérie par une grâce divine, qu’elle-même définit comme le «sourire de la Vierge» (ibid., 29v-30v). Elle reçut ensuite la Première Communion, intensément vécue (ibid., 35r), et plaça Jésus Eucharistie au centre de son existence.

    La «Grâce de Noël» de 1886 marque un tournant important, qu’elle appelle sa «complète conversion» (ibid., 44v-45v). En effet, elle guérit totalement de son hypersensibilité infantile et commence une «course de géant». A l’âge de 14 ans, Thérèse s’approche toujours plus, avec une grande foi, de Jésus Crucifié, et prend à cœur le cas, apparemment désespéré, d’un criminel condamné à mort et impénitent (ibid., 45v-46v). «Je voulus à tout prix l’empêcher de tomber en enfer» écrit la sainte, dans la certitude que sa prière le mettrait en contact avec le Sang rédempteur de Jésus. C’est sa première expérience fondamentale de maternité spirituelle: «tant j'avais de confiance en la Miséricorde infinie de Jésus», écrit-elle. Avec la très Sainte Vierge Marie, la jeune Thérèse aime, croit et espère avec «un cœur de mère» (cf. RP 6/10r).

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  • Sainte Thérèse de Lisieux : une "petite voie" toujours d'actualité

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    De sur le site de Correspondance Européenne :

    Sainte Thérèse, une “petite voie” toujours d’actualité

    Cette année marque également les 100 ans de sa béatification (29 avril 1923), qui a précédé de deux ans seulement sa canonisation (17 mai 1925). Le Jubilé des Carmélites consacré à sainte Thérèse a été inauguré le 8 janvier dans la Basilique de Lisieux par l’ouverture de la Porte Sainte par Monseigneur Habert, évêque de Bayeux et Lisieux.

    La dévotion à sainte Thérèse, qui s’était déjà manifestée parmi les soldats français pendant la Première Guerre mondiale, s’est considérablement accrue après sa canonisation, et bientôt, avec l’arrivée de grandes foules de pèlerins, il est devenu nécessaire de construire une grande basilique dans la ville où la sainte avait vécu et quitté la terre le 30 septembre 1897. C’est surtout le pape Pie XI, très attaché à la sainte de Lisieux, au point d’en faire l’inspiration centrale de son pontificat, qui a soutenu activement le projet. En 1926, l’architecte parisien Jules Barbier présente sa proposition : un grand bâtiment néo-gothique non loin du couvent des Carmes, inspiré du sanctuaire de Lourdes. L’année suivante, l’architecte lillois Louis-Marie Cordonnier fait une autre proposition, totalement différente, inspirée de la basilique du Sacré-Cœur de Paris, et c’est ce projet qui est approuvé.

    Sainte Thérèse est proclamée patronne des missionnaires le 14 décembre 1927. Quinze jours plus tard, Mgr Lemonnier meurt et son successeur, Emmanuel Suhard, craint que le projet soit trop ambitieux par rapport aux ressources disponibles. Cependant, les importantes donations qui parvenaient au Carmel, les offres qui arrivaient du monde entier et le soutien du Pape ont permis de poursuivre le travail. Le chantier est ouvert le 30 septembre 1929 avec la pose de la première pierre par le cardinal Alexis-Armand Charost, archevêque de Rennes et légat du pape. La crypte a été inaugurée le 11 juillet 1937 à l’issue du Congrès eucharistique national tenu par le cardinal Eugenio Pacelli, alors légat papal et futur pape Pie XII. La basilique a été consacrée le 11 juillet 1954 par l’archevêque de Rouen et primat de Normandie, Joseph-Marie-Eugène Martin, en présence de l’archevêque de Paris, Maurice Feltin.

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  • L'étonnante destinée de l'arrière-petit-fils du pape Alexandre VI

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    St-francois-borgia-copie-1.jpgSaint François Borgia

    Il est fêté le 30 septembre au martyrologe romain, le 3 octobre chez les Jésuites et le 10 octobre dans l'ancien calendrier.

    Fils aîné du troisième duc de Gandie, Francisco de Borja naquit à Gandie (sud de Valence) le 28 octobre 1510. Il était par son père, Jean de Borja, l'arrière-petit-fils du pape Alexandre VI et, par sa mère, Jeanne d'Aragon, l'arrière-petit-fils du roi Ferdinand le Catholique. Orphelin de mère en, 1520, il fut élevé par son oncle maternel, Jean d'Aragon, archevêque de Saragosse, jusqu'à ce qu'on l'appelât à la cour de la reine Jeanne la Folle, à Tordesillas, comme page de la princesse Catherine, soeur de Charles-Quint. Quand l'infante Catherine épousa le roi Jean III de Portugal, François retourna à Saragosse pour étudier la philosophie (1525).

    En 1528, il entra au service de Charles-Quint qui, en 1529, lui fit épouser une dame d'honneur de l'impératrice Isabelle, Eléonore de Castro, dont il aura huit enfants ; marquis de Llombai en 1530, grand veneur de l'Empereur et grand écuyer de l'Impératrice, Charles-Quint, lui confia la surveillance de la cour pendant la victorieuse campagne contre Tunis (1536), lui demanda de l'instruire en cosmographie, puis se l'adjoignit pendant l'expédition de Provence, et mit sous son influence l'infant Philippe.

    De nature pieuse, fidèle à ses devoirs, le marquis de Llombai, pendant une convalescence, lut les homélies de S. Jean Chrysostome ; lors de la campagne de Provence il assista le poète Garcilaso de la Vega dans son agonie et, au retour, après une maladie dont il crut mourir, il prit la résolution de la confession et de la communion mensuelles. Quand l'Impératrice Isabelle mourut (1° mai 1539) il fut chargé de reconnaître et de conduire à Grenade son cadavre décomposé ce qui l'impressionna si profondément qu'il s'écria : Ah ! Je n'aurai jamais d'attachement pour aucun maître que la mort me puisse ravir et Dieu seul sera l'objet de mes pensées, de mes désirs et de mon amour !

    Nommé par Charles-Quint vice-roi de Catalogne (26 juin 1539) François Borgia exerça sa charge avec prudence et énergie pendant quatre ans au bout desquels il devint grand majordome de la princesse Marie de Portugal, femme de l'infant Philippe, mais  il ne remplit jamais les fonctions car la reine du Portugal ne voulait pas qu'Eléonore de Castro approchât sa fille qui mourut en donnant naissance à l'infant Don Carlos (12 juillet 1545). Quatrième duc de Gandie la mort de son père (17 décembre 1542), il présidait à plus de trois mille familles vassales, au marquisat de Llombai et à quatorze baronnies.

    Eléonore de Castro mourut le 27 mars 1546. Le duc de Gandie, fort lié avec les premiers Jésuites qu'il protégeait de toute son influence, suivit les exercices de saint Ignace et résolut de faire vœu de chasteté et d'obéissance, puis d'entrer dans la Compagnie de Jésus (2 juin 1546) ; il fit secrètement sa profession solennelle (1° février 1548) et s’en vint étudier la théologie à l'université de Gandie qu'il avait fondée.

    Le 31 août 1550, sous prétexte de gagner l'indulgence jubilaire de l'Année Sainte, François Borgia se rendit à Rome où il fut ordonné prêtre (23 mai 1551) et célébra sa première messe (1° août). Il fut envoyé prêcher au Pays Basque, puis au Portugal. En avril 1555, il était commissaire général de la Compagnie de Jésus en Espagne et au Portugal. Charles-Quint le choisit, conjointement avec l'infant Philippe, comme son exécuteur testamentaire. Appelé à Rome, il y arriva le 7 décembre 1561 et fut élu général de la Compagnie de Jésus le 2 juillet 1565.

    Il mourut à Rome, le 30 septembre 1572, à minuit. Béatifié par Urbain VIII le 21 novembre 1624, il fut canonisé par Clément X le 12 avril 1671.

     http://missel.free.fr/Sanctoral/10/10.php

  • Saint Jérôme (30 septembre) : l'amour de la Parole de Dieu

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    jerome_giotto-386ce5c.jpgCatéchèse de BENOÎT XVI consacrée à saint Jérôme lors de l'audience générale du mercredi 7 novembre 2007 :

    Chers frères et soeurs!

    Nous porterons aujourd'hui notre attention sur saint Jérôme, un Père de l'Eglise qui a placé la Bible au centre de sa vie:  il l'a traduite en langue latine, il l'a commentée dans ses œuvres, et il s'est surtout engagé à la vivre concrètement au cours de sa longue existence terrestre, malgré le célèbre caractère difficile et fougueux qu'il avait reçu de la nature.

    Saint Jérôme par Giotto (détail de la voûte de la basilique saint François à Assise)

    Jérôme naquit à Stridon vers 347 dans une famille chrétienne, qui lui assura une formation soignée, l'envoyant également à Rome pour perfectionner ses études. Dès sa jeunesse, il ressentit l'attrait de la vie dans le monde (cf. Ep 22, 7), mais en lui prévalurent le désir et l'intérêt pour la religion chrétienne. Après avoir reçu le Baptême vers 366, il s'orienta vers la vie ascétique et, s'étant rendu à Aquilée, il s'inséra dans un groupe de fervents chrétiens, qu'il définit comme un "chœur de bienheureux" (Chron. ad ann. 374) réuni autour de l'Evêque Valérien. Il partit ensuite pour l'Orient et vécut en ermite dans le désert de Calcide, au sud d'Alep (cf. Ep 14, 10), se consacrant sérieusement aux études. Il perfectionna sa connaissance du grec, commença l'étude de l'hébreu (cf. Ep 125, 12), transcrivit des codex et des œuvres patristiques (cf. Ep 5, 2). La méditation, la solitude, le contact avec la Parole de Dieu firent mûrir sa sensibilité chrétienne. Il sentit de manière plus aiguë le poids de ses expériences de jeunesse (cf. Ep 22, 7), et il ressentit vivement l'opposition entre la mentalité païenne et la vie chrétienne:  une opposition rendue célèbre par la "vision" dramatique et vivante, dont il nous a laissé le récit. Dans celle-ci, il lui sembla être flagellé devant Dieu, car  "cicéronien  et non chrétien" (cf. Ep 22, 30).

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  • Saint Jérôme (30 septembre)

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    st-jerome-detail-from-virgin-enthroned-with-saints.jpg!Blog.jpgBiographie (missel.free.fr)

    Je suis à la fois, disait Jérôme, philosophe, rhéteur, grammairien, dialecticien, expert en hébreu, grec et latin ; il fut aussi un polémiste redoutable, parfois injuste, tel ce jour où il invectiva saint Augustin, son cadet d’à peine cinq ans : Ecoute mon conseil, jeune homme : ne viens pas, dans l'arêne des Ecritures, provoquer un vieillard ! Tu troubles mon silence. Tu fais la roue avec ta science.

    « Hierônumos en grec (celui dont le nom est sacré) ; Hieronymus, en latin, fils d'Eusèbe, je naquis à Stridon, ville maintenant détruite par les Goths, mais qui se situait alors sur les confins de la Dalmatie et de la Pannonie (Hongrie) », écrit-il, en 392, à la dernière page du De viris illustribus, ajoutant : « Je suis né chrétien, de parents chrétiens. Dès le berceau, je fus nourri du lait catholique. » Il dit encore de lui-même : « Je suis à la fois philosophe, rhéteur, grammairien, dialecticien, expert en hébreu, grec et latin. » 

    Enfant unique pendant treize ans, Jérôme fut terriblement gâté par les siens jusqu’à ce que naquissent sa sœur et son frère. Il étudia à Milan, puis à Rome où il suivit les cours du célèbre grammairien Aelius Donatus. Elève doué mais difficile et facétieux, Jérôme respira les parfums de cette ville puissante, maîtresse du monde, alors gouvernée par Julien l'Apostat. Admirateur de Cicéron, il déclamait les grands plaidoyers les exordes sonores qui lui servirent lors d’un stage auprès des tribunaux. Il se lia avec Bonose et Rufin, deux compagnons d'étude. Avec soin et à grands frais, il acquit des livres et, peut-être, goûta-t-il de furtifs amours au milieu des danses des jeunes filles romaines.

    Cependant, confia-t-il dans son commentaire d’Ezéchiel (XI 5) « Quand j’étais à Rome, jeune étudiant ès-arts libéraux, j’avais accoutumé, le dimanche, avec d’autres de même âge et de même résolution, de visiter les tombeaux des apôtres et des martyrs. Souvent nous entrions dans ces cryptes creusées dans les profondeurs de la terre où l’on avance entre des morts ensevelis à droite et à gauche le long des parois. Tout est si obscur que la parole du Prophète est presque réalisée : qu’ils descendent vivants dans les enfers ! Ici et là, une clarté venue d’en-haut tempère l’horreur des ténèbres : moins une fenêtre qu’un trou foré, croirait-on, par la clarté qui tombe. Puis, pas à pas, on revient, et dans la nuit noire qui vous entoure, le vers de Virgile est obsédant : Tout suscite l’horreur et le silence même. » Il reçut le baptême, en 366, sans doute des mains du pape Libère.

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  • Pape François : récitez la prière à saint Michel archange

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    michel-3 (1).jpgLes anges luttent contre le diable et nous défendent. C’est ce qu’a dit, en substance, le Pape lors de la messe ce lundi matin dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, en cette fête des Saints Archanges Michel, Gabriel et Raphaël. Lu sur le site « aleteia » (extraits) :

    « Satan présente les choses comme si elles étaient bonnes, mais son intention est de détruire l’homme, avec des motivations prétendument « humanistes », a dit, en substance, le Pape lors de la messe ce lundi matin dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Les anges, eux, luttent contre le diable et nous défendent (…).
    « Hormis les péchés qui nous sont propres, tant et tant de projets de déshumanisation de l’homme sont l'œuvre de Satan, simplement parce qu’il hait l’homme. Satan est astucieux : la première page de la Genèse nous le dit. Il présente les choses comme si elles étaient bonnes, mais son intention est la destruction. Et les anges nous défendent. Ils défendent l’homme et l’Homme Dieu, l’Homme supérieur, Jésus-Christ qui est la perfection de l’humanité, le plus parfait. Pour cette raison, l’Eglise honore ses anges, parce qu’ils sont ceux qui seront dans la Gloire de Dieu, parce qu’ils défendent le grand mystère caché de Dieu, c’est-à-dire, le Verbe devenu chair. »
    (…) « La lutte est une réalité quotidienne de la vie chrétienne : dans notre cœur, dans notre vie, dans notre famille, dans notre peuple, dans nos églises... Si on ne lutte pas, nous serons défaits », avertit le Pape. « Mais le Seigneur a donné ce métier, de lutter et de vaincre, principalement aux anges ». Le chant final de l’Apocalypse après cette lutte est « si beau », s’exclame François : « Voici maintenant le salut, la puissance et la royauté de notre Dieu, et le pouvoir de son Christ ! Car l'accusateur de nos frères a été rejeté, lui qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu ».
    Le Pape a enfin invité les fidèles à prier les archanges Michel, Gabriel et Raphaël et à réciter la prière antique et si belle à l’Archange Michel afin qu’il continue à lutter pour défendre le mystère le plus grand de l’humanité : le Verbe s’est fait homme mort et ressuscité. Cela est notre trésor. Qu’il continue à lutter pour le protéger ».

    sources: RADIO VATICAN

    Ref. Pape François : Satan veut détruire l'homme, et les anges nous défendent

    Rappelons que la prière à saint Michel Archange fut composée par le Pape Léon XIII qui demanda à ce qu'elle soit récitée après chaque messe basse. Cette prière continua donc d'être récitée jusqu'au 26 septembre 1964, quand l'instruction  Inter oecumenici (n° 48, § j.) décréta, dans le contexte de la réforme liturgique, que "les prières léoniennes sont supprimées". Au cours du Regina Caeli du 24 avril 1994, le Pape saint Jean-Paul II insista pour que les fidèles récitent, à nouveau, cette prière :

    "Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, Prince de la Milice Céleste, repoussez en enfer par la force divine Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes. Ainsi soit-il.

    Sancte Michael Archangele, defende nos in proelio; contra nequitiam et insidias diaboli esto praesidium. Imperet illi Deus, supplices deprecamur: tuque, Princeps militiae caelestis, Satanam aliosque spiritus malignos, qui ad perditionem animarum pervagantur in mundo, divina virtute in infernum detrude. Amen."

    JPSC

  • Prêtres, prophètes et rois (homélie pour le 26e dimanche du TO)

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    Une homélie du Père Simon Noël osb, sur son blog :

    Homélie Dimanche 26 année B

    Moïse avait reçu le Saint-Esprit pour remplir la mission que Dieu lui avait confiée pour le peuple juif. Dans la première lecture, nous avons entendu comment Dieu répandit aussi le Saint-Esprit sur 70 anciens et en fit des prophètes. Et à la fin de cette lecture, Moïse fit ce souhait: Ah! Si le Seigneur pouvait faire de tout son peuple un peuple de prophètes.

    Ce souhait de Moïse s'est réalisé le jour de la Pentecôte. Il se réalise aussi chaque fois qu'un chrétien reçoit le sacrement de la confirmation, sacrement qui nous communique la grâce de la Pentecôte; le don du Saint-Esprit. A la Pentecôte, le Saint-Esprit est venu en personne habiter toute l'Eglise. Tous nous sommes le Temple du Saint-Esprit. Il demeure en nous et agit en nous, surtout en éclairant notre intelligence et en fortifiant notre volonté.

    L'Eglise est un peuple de rois, de prêtres et de prophètes. Et cela est vrai de tous les laïcs, et pas seulement des membres du clergé. Le mot laïc vient du grec laos, terme qui signifie peuple. Le laïc est un membre du peuple de Dieu, peuple de rois, de prêtres et de prophètes. 

    Le laïc est roi. Car tous nous sommes associés à la royauté du Christ. Si nous souffrons avec le Christ, nous règnerons avec Lui dans la gloire du ciel, a dit Saint Paul. Le laïc est prêtre, non parce qu'il célèbre la messe (seul un prêtre ordonné peut le faire), mais parce qu'il peut prier et offrir des sacrifices spirituels à Dieu, en accomplissant son devoir d'état. Enfin il est prophète, parce qu'en menant une vie vraiment chrétienne, il annonce au monde l'Evangile du Christ et la confirmation fait de lui un témoin et un soldat du Christ.

    Dans le triste contexte actuel de la pédophilie, l'évangile de ce dimanche nous rapporte une parole très dure de Jésus: Celui qui est un scandale, une occasion de chute pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait qu'on le jette à la mer. Ceux qui font le moindre tort aux petits et aux enfants anéantissent complètement le désir et la volonté du Christ de faire de ses disciples des rois, des prêtres et des prophètes.

    Soyons au contraire de ceux qui vivent l'Evangile, avec toutes ses exigences. Soyons d'abord des rois, en maîtrisant toutes nos mauvaises tendances afin d'être vraiment libres pour un amour authentique. Soyons des prêtres, en pratiquant la pureté et en menant une vie profonde de prière et de sacrifice, en intercédant pour le salut des âmes, en particulier celles des enfants. Soyons enfin des prophètes, en disant la vérité en matière de religion et de morale et en prenant toujours parti pour le Christ et pour les valeurs authentiquement humaines de son Evangile. 

  • L'homélie de l'abbé Grosjean lors des funérailles de Philippine de Carlan

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    D'Aleteia.org :

    Les obsèques de Philippine de Carlan, dont le corps a été retrouvé sans vie samedi 21 septembre, ont été célébrées ce vendredi en la cathédrale Saint-Louis de Versailles. "Nous voulons nous accrocher à cette espérance que nous donne Jésus, comme on s’accroche à une ancre pour ne pas couler ou dériver. Oui, en priant pour toi, en te portant devant Dieu, Philippine, nous espérons et nous croyons que le Seigneur t’accueille dans sa paix", a prêché le père Grosjean lors de son homélie.

    La douleur est toujours vive, l'incompréhension toujours totale et la prière ne faiblit pas. Une semaine après le meurtre de Philippine, 19 ans, les obsèques de la jeune fille ont été célébrées en la cathédrale Saint-Louis de Versailles ce vendredi 27 septembre, par le père Pierre-Hervé Grosjean, prêtre de la paroisse de Montigny-Voisins le Bretonneux à laquelle appartenait Philippine. La découverte glaçante du corps de cette jeune catholique, décrite comme travailleuse et serviable, continue d'émouvoir la France. Mais en ce jour de prière et de recueillement, le père Grosjean a tenu à insuffler un peu d'espérance dans son homélie, s'adressant souvent directement à Philippine. "Au début de cette célébration, la liturgie de l’Église nous invite à poser un geste tout simple, mais parlant", a notamment déclaré le prêtre dans son mot d'accueil. "Tes proches, Philippine, vont venir éclairer ton corps à la lumière du cierge pascal, ce grand cierge que les chrétiens allument dans la nuit de Pâques, quand on célèbre la Résurrection du Christ, la victoire de Jésus sur la mort. C’est cette victoire qui fonde notre espérance aujourd’hui, dans notre nuit…"

    Au cours de son homélie, le père Grosjean a rappelé à quel point la souffrance et le Mal, non voulus par Dieu, sont pourtant pleinement partagés par Lui. "Devant le mystère du mal, devant l’injustice insupportable et la violence qui s’est déchaînée, nous sommes sidérés, comme écrasés. (...) Nous avons besoin de pleurer, de partager et de déposer ensemble notre douleur, notre colère, notre incompréhension. Nous pouvons la déposer ici, au pied de la Croix, car nous croyons que Dieu comprend tout cela. Dieu partage tout cela. Dieu n’est jamais du côté du mal, mais toujours du côté de ceux qui sont éprouvés." Voici son homélie complète.

    Homélie du père Grosjean pour les obsèques de Philippine de Carlan

    Pourquoi sommes-nous là ? Si nombreux, si différents, si douloureux, serrés les uns contre les autres, autour de Loïc, Blandine et leurs enfants, auprès de ton corps, Philippine ? Pour quoi faire ? 

    La première réponse, que nous pouvons tous partager, croyants et non-croyants, c’est que nous sommes là pour pleurer. 

    Devant le mystère du mal, devant l’injustice insupportable et la violence qui s’est déchaînée, nous sommes sidérés, comme écrasés. Bien sûr, la justice des hommes sera nécessaire. Son temps viendra. Mais aujourd’hui, nous avons besoin de pleurer, de partager et de déposer ensemble notre douleur, notre colère, notre incompréhension. Nous pouvons la déposer ici, au pied de la Croix, car nous croyons que Dieu comprend tout cela. Dieu partage tout cela. Dieu n’est jamais du côté du mal, mais toujours du côté de ceux qui sont éprouvés. Jésus qui a pleuré la mort de son ami Lazare – nous croyons, nous chrétiens, en un Dieu qui a pleuré ! - Jésus qui a affronté le martyre de la croix, Jésus qui nous aime tels que nous sommes, Jésus nous comprend et nous accueille avec notre douleur immense. 

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