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Spiritualité - Page 504

  • Croire en Dieu à la suite d'Abraham

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    Cité du Vatican, 23 janvier 2013 (VIS). Le Saint-Père a consacré la catéchèse de la l'audience générale au premier article du Credo, Je crois en Dieu. Cette phrase, a-t-il dit, constitue "une affirmation fondamentale, apparemment simple dans son caractère essentiel, mais qui ouvre à l'infini le rapport avec le Seigneur et son mystère. Croire en Dieu implique" d'adhérer et de suivre sa Parole, d'y obéir. "Il s'agit d'un acte personnel et d'une réponse libre" de chacun. "Pouvoir dire croire en Dieu" est de la responsabilité humaine, dans une expérience de dialogue avec celui qui, par amour, parle à l'homme comme à un ami".

    Où peut-on écouter Dieu parlant, s'est demandé Benoît XVI: Avant tout dans l'Ecriture qui nous enseigne la foi en racontant "l'histoire dans laquelle Dieu réalise son projet de salut en se rapprochant des hommes, par le biais...de personnes qui croient en lui et s'en remettent à lui". Abraham est la figure de référence pour croire en Dieu. Il fut capable de quitter son pays "en mettant toute sa confiance en Dieu, confiant dans sa promesse. C'est pourquoi Abraham est considéré comme le père de tous les croyants... Il marcha sans savoir où Dieu le conduisait, mais en totale obéissance... La nuit où il se trouvait était celle de l'inconnu, percée par la lumière d'une promesse... Selon le projet divin, Abraham était destiné à devenir le père d'une multitude de peuples, et à entrer pour s'y établir" dans la terre promise.

    La foi, a poursuivi le Pape, "porta Abraham à parcourir un chemin paradoxal. Il sera béni sans les signes visibles de la bénédiction, recevant la promesse de devenir un grand peuple, alors que sa vie était marquée par la stérilité de son épouse Sarah. Conduit dans une nouvelle patrie, il dut y vivre en étranger". Il fut béni "parce que, dans la foi, il sût discerner la bénédiction divine au-delà des apparences, confiant qu'il était dans la présence de Dieu même lorsque ses voies lui semblaient mystérieuses... Lorsque nous disons; Je crois en Dieu, nous suivons Abraham qui disait: J'ai confiance en toi, Seigneur, je m'en remets à toi". Prononcer ces paroles "signifie fonder en Dieu notre vie, laisser sa parole orienter nos jours et nos choix, sans peur de nous perdre nous mêmes... Abraham le croyant nous enseigne la foi, D'étranger sur la terre, il nous indique la patrie véritable. La foi fait de nous des pèlerins sur la terre, des êtres insérés dans le monde et l'histoire tout en cheminant vers leur patrie céleste. Croire en Dieu fait de nous des porteurs de valeurs qui ne coïncident pas toujours avec la mode ou l'opinion du moment... Dans nombre de sociétés, Dieu est le grand absent. A sa place trônent de nombreuses idoles, au premier plan desquelles l'avoir et le culte du moi. Jusqu'aux grands progrès de la science et de la technique à avoir plongé l'homme dans l'illusion de la toute puissance et de l'autosuffisance. Un égocentrisme croissant a fini par provoquer de nombreux déséquilibres dans les rapports interpersonnels et dans les comportements sociaux".

    "Malgré ce la soif de Dieu ne s'est pas éteinte, et le message évangélique continue de résonner dans les paroles et les actes des croyants. Abraham leur père continue d'être père des nombreux fils qui suivent sa trace et se mettent en route pour obéir à la volonté divine, confiant en la présence du Seigneur... C'est au monde béni de la foi que tout homme est appelé, en avançant sans peur à la suite de Jésus-Christ... Affirmer: Je crois en Dieu nous pousse, à l'instar d'Abraham, à sortir de nous même pour porter dans la réalité quotidienne la certitude qu'apporte la foi de la présence de Dieu dans l'histoire, d'un présence permanente qui porte vie et salut".

  • De la laine d'agneau pour tisser les palliums

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    pallium ii.JPGVIS : Selon la tradition en la fête de sainte Agnès le Pape a béni ce matin les agneaux dont la laine servira à tisser les palliums, que les nouveaux Archevêques métropolitains recevront le 29 juin prochain, en la solennité des apôtres Pierre et Paul. Le pallium est un ornement porté par dessus la chasuble, qui symbolise l'union privilégiée d'un pasteur, à la tête d'une région ecclésiastique, avec le Souverain Pontife. Les agneaux, symbole de sainte Agnès martyrisée en 205, sont élevés par les trappistes de l'abbaye des Trois Fontaines, et les palliums tissés par les religieuses de Ste.Cécile au Transtévère.

  • Russie : une Eglise anti-libérale

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     L'Église orthodoxe russe ne plaisante pas avec la tradition. Alors que des milliers de fidèles s'apprêtent à célébrer, dans la nuit de vendredi à samedi, le rituel du baptême, en se trempant dans l'eau glacée, l'institution présidée par Kirill met de l'ordre dans ses rangs. En l'espace d'une semaine, elle a exclu de tout service liturgique, pour une période de cinq ans, le prête Dmitri Sverdlov, et, au sein de la paroisse d'Arkhangelsk (nord-ouest du pays), muté un autre prêtre, Yohann Privalov. Tous deux sont accusés d'avoir dévié de la ligne officielle de l'Église.Le premier, Dmitri Sverdlov, âgé de 40 ans, a commis l'imprudence de critiquer les falsifications électorales qui ont marqué les élections parlementaires de décembre 2011. Il s'est publiquement excusé devant les Pussy Riot pour les manifestations de «haine enragée» que leur prestation dans la basilique moscovite du Christ Sauveur avait suscitées

    Le second, Yohann Privalov, 42 ans, dénoncé par une partie des paroissiens d'Archangelsk, a été accusé «d'hérésie» et de dérive «sectaire» par ses pairs, pour avoir tenté de populariser la messe en russe au lieu du slavon aujourd'hui en vigueur. Yohann Privalov appartient à un mouvement libéral au sein de l'Église, l'Amitié des petits frères de l'orthodoxie, qui, selon l'institution ecclésiastique, distille «des sentiments d'hostilité et de dédain à l'encontre de ceux qui ne soutiennent pas leurs principes». Pourtant, un grand nombre de fidèles voient en lui, plutôt qu'un «hérétique», un prêtre très «humain» et proche de ses paroissiens, ouvert sur le monde de la culture et la société civile.

    «Des méthodes qui rappellent l'époque soviétique»

    Bien que relativement clémente, la sanction a provoqué un tel malaise dans la communauté orthodoxe d'Archangelsk que l'Église a dû envoyer des émissaires pour tenter d'éteindre l'incendie naissant. Sur son compte Twitter, le patriarche Kirill a simultanément dénoncé les «groupes ecclésiastiques conservateurs et libéraux qui ne cherchent pas la vérité de Dieu, mais un moyen de se blesser mutuellement». Le chef de l'Église russe, réputé pour son conservatisme et sa proximité avec Vladimir Poutine, n'en a pas moins depuis longtemps choisi son camp. «Ces pratiques d'exclusion ne sont pas récentes. Elles font penser aux méthodes des années soviétiques. Aujourd'hui, Kirill s'est fixé pour objectif supplémentaire de ne rien faire qui puisse embarrasser Poutine», analyse Alexandre Soldatov, animateur du site d'informations Credo.ru.

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  • Dieu a un visage, celui du Christ

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    Cité du Vatican, 16 janvier 2013 (VIS). Le Saint-Père a consacré la catéchèse de la l'audience générale à l'histoire du salut, à l'histoire de Dieu, racontée par l'Ancien Testament où il est dit comment après la création et malgré le péché originel "le Créateur offre de nouveau son amitié dans l'alliance avec Abraham, dans le cheminement du peuple d'Israël qu'il choisit par amour et non pas sur des critères de puissance... Dans cette oeuvre, il s'est servi de médiateurs tels Moïse, les prophètes et les juges, qui transmirent sa volonté au peuple, lui rappelant l'exigence de la fidélité à l'alliance et à l'accomplissement final des promesses divines". La révélation divine a trouvé sa plénitude en Jésus, par lequel "il a visité son peuple, l'humanité, au delà de toute attente. Envoyant son fils unique fait homme, Dieu en personne. Mais Jésus "ne parle pas seulement du Père mais nous révèle le visage de Dieu". Dans la phrase: Qui m'a vu a vu le Père se résume la nouveauté du Nouveau Testament: "On peut voir Dieu. Il a montré son visage visible en Jésus-Christ".

    "La recherche du visage de Dieu est présente tout au long de l'Ancien Testament". Il n'est pas une chose, un objet, une simple image. Il a un visage, il peut entrer en relation car il "n'est pas enfermé au ciel pour voir l'humanité de loin. Si Dieu est certes au-dessus de toute chose, il s'adresse à nous et nous écoute. Il voit, parle et conclue des alliances et est capable d'aimer. L'histoire du salut est le long dialogue dans lequel Dieu se révèle progressivement à l'homme". Avec l'incarnation cette recherche du visage de Dieu "trouve un parachèvement inimaginable car ce visage devient visible. C'est le visage de Jésus, le Fils de Dieu fait homme en qui s'accomplit le cheminement de la Révélation entamé par l'appel d'Abraham. Il est la plénitude même de cette révélation car Fils de Dieu il en est le médiateur accompli. En lui Révélation et Révélateur coïncident... Vrai Dieu et vrai homme. Jésus n'est pas seulement le médiateur entre Dieu et l'humanité mais le médiateur de l'alliance nouvelle et éternelle...en qui nous voyons et rencontrons le Père, en qui nous pouvons appeler Dieu Abba, de qui vient le salut... Le désir de vraiment connaître Dieu, c'est à dire de voir son visage, existe chez tous les êtres humains, même chez les athées. Inconsciemment, nous avons tous l'envie de savoir qui il est... une attente qui s'accomplit dans le Christ...en qui nous trouvons un Dieu ami". Mais "nous ne devons pas suivre le Christ seulement lorsque nous en avons besoin ou lorsque nous en avons le temps. Toute notre vie doit être tournée vers sa rencontre et son amour en Jésus-Christ. Et cet amour, qui doit être central, doit s'adresser à lui comme au prochain. A la lumière du Crucifié cet amour nous permet de reconnaître le visage de Jésus dans le pauvre et le faible, dans qui souffre".

  • L'abbaye de Fongtgombault reprend l'abbaye Saint-Paul de Wisques

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    22583729.jpgL’abbaye bénédictine Saint-Paul (photo) de Wisques (Nord-Pas-de-Calais) qui fut fondée par l’abbaye de Solesmes en 1889, vient de publier le communiqué suivant que rapporte le blog « Salon beige » :

    "L’abbaye saint Paul, depuis sa fondation par l’abbaye saint Pierre de Solesmes, en 1889, s’est peu à peu développée jusqu’à compter une soixantaine de moines, dans les années 60 : elle a même essaimé aux Pays-bas, (1901-1920) fondant l’abbaye Saint Paul d’Oosterhout, qui elle-même eut trois abbayes – filles en Hollande : à Egmond, Slangenburg et Vaals.

    Mais comme tout vivant mortel, l’abbaye a vu, depuis quelques années, ses forces diminuer et ses effectifs se réduire tout doucement ; au point qu’il était sérieusement envisagé de la fermer, comme il a été fait pour l’abbaye de Belval, l’an dernier, et de voir ses moines dispersés dans d’autres abbayes de la Congrégation.

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  • L'audace de nous laisser toucher

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    guerison_par_Jesus.jpgDe homélies.fr :

    Evangile du jour : Luc 5, 12-16

    Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; celui-ci, en voyant Jésus, tomba la face contre terre et lui demanda : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » A l'instant même, sa lèpre le quitta. Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ta guérison sera pour les gens un témoignage. » On parlait de lui de plus en plus. De grandes foules accouraient pour l'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait.

     

    Homélie (Archive 2008)

    Chaque jour l’évangile nous donne à méditer une épiphanie. Chaque jour nous découvrons un visage nouveau du Messie qui est à lui seul la radicale nouveauté. Aujourd’hui, Luc nous montre le pouvoir du Christ. Jésus donne un ordre, qui est instantanément suivi de son effet. Mise en scène émouvante, intime, et solennelle.

    La scène qui nous est rapportée se déploie dans l’espace. « Jésus était dans une ville ». L’espace de cette ville n’est ni clos ni défini. Elle est un lieu où l’humanité écrit son histoire et construit sa culture. Mais, dans la Bible, la ville est surtout un lieu où est répandu le mal.

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  • Comment l'Eglise s'adresse aux personnes qui ont une tendance homosexuelle

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    Une note sur ce sujet a été mise en ligne par un prêtre du diocèse de Tournai et qui y dirige l'Institut Supérieur de Théologie :

    le message de l'Église aux personnes qui ont une tendance homosexuelle

     

    La grandeur du message de l’Église catholique aux personnes homosexuelles est réelle, mais elle n’apparaît pas facilement. Il y a eu trop souvent par le passé des propos très durs et abrupts sur l’homosexualité dans des discours officiels ; et d’autre part l’Église catholique passe aux yeux de beaucoup pour homophobe parce qu’elle refuse simplement de considérer l’homosexualité comme une orientation équivalente à l’hétérosexualité.

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  • Des livres...

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    Notamment :

    ·        Le père Roger-Thomas Calmel, Père Jean-Dominique Fabre, 24 €

    ·        Alessandro Valignano, un jésuite au Japon,  Vittorio Volpi, 24.50 €

    ·        Jean Anouilh, une biographieAnca Visdei, 22 €

    ·        Karl Lueger, le maire rebelle de la Vienne impériale, Laurent Glauzy, 18 €

    ·        Ripostes au politiquement correct – Tome 2Christophe Lacroix, 19 €

    ·        Petit catéchisme des Cons, François de Kehl Karjan, 7 €

    ·        Bourrasques, Hubert Le roux, POUR SOUTENIR LES VOCATIONS SACERDOTALES , 10 €

    ·        Vatican II en débat, Questions disputées autour du XXI° concile œcuménique, Abbé Gleize, 15 €

    ·        Aymar de Foucauld, de Saint-Cyr au Mexique… itinéraires d’un officier de cavalerie… E. Dufour, 27 €

    ·        Rues Barbares, Survivre en ville, Piero San Giorgio & Vol West, 21 €

    etc.

    http://www.livresenfamille.fr/

  • La mystérieuse origine de Jésus

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    Une nouveauté radicale qui change le cours de l'histoire
    Catéchèse de Benoît XVI sur la Nativité, 2 janvier 2013

    ROME, 2 janvier 2013 (Zenit.org) - « Comment cet enfant petit et faible peut-il avoir apporté dans le monde une nouveauté radicale au point de changer le cours de l’histoire ? N’y a-t-il pas quelque chose de mystérieux dans son origine ? », se demande Benoît XVI en contemplant l’Enfant Jésus. Il répond : « Il est le Fils unique du Père, il vient de Dieu ».

    Le pape explique ainsi que « ce qui arrive à Marie, à travers l’action de l’Esprit divin, est une nouvelle création ».

    Dans sa première audience générale de l’année, ce mercredi 2 janvier, le pape a repris ses catéchèses sur le thème de la foi en méditant le mystère de l’origine de Jésus, devant les milliers de visiteurs rassemblés dans la salle Paul VI du Vatican.

    Chers frères et sœurs,

    La Nativité du Seigneur éclaire encore une fois de sa lumière les ténèbres qui enveloppent souvent notre monde et notre cœur, et apporte l’espérance et la joie. D’où vient cette lumière ? De la grotte de Bethléem, où les pasteurs trouvèrent « Marie et Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche » (Lc 2, 16). Devant cette Sainte Famille surgit une autre question, plus profonde : comment cet enfant petit et faible peut-il avoir apporté dans le monde une nouveauté radicale au point de changer le cours de l’histoire ? N’y a-t-il pas quelque chose de mystérieux dans son origine, qui va au-delà de cette grotte ?

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  • Pour construire la paix, partir de la paix intérieure de Marie, la Mère de Jésus

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    Maria-mit-dem-Jesusknaben.jpgMESSE EN LA SOLENNITÉ DE SAINTE MARIE MÈRE DE DIEU 
    XLVIe JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX

    HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

    Basilique Saint-Pierre - Mardi 1er janvier 2013

    Chers frères et sœurs !

    « Que Dieu nous bénisse, qu’il fasse resplendir sur nous son visage ». C’est ainsi que nous avons acclamé, avec les paroles du Psaume 66, après avoir écouté dans la première lecture, l’antique bénédiction sacerdotale sur le peuple de l’alliance. Il est particulièrement significatif qu’au début de chaque nouvelle année, Dieu projette sur nous, son peuple, la lumière de son saint Nom, le Nom qui est prononcé trois fois dans la formule solennelle de la bénédiction biblique. Et il est non moins significatif qu’au Verbe de Dieu – qui « s’est fait chair et a habité parmi nous » comme la « vraie Lumière, qui éclaire tout homme » (Jn 1, 9.14) – soit donné huit jours après sa naissance le nom de Jésus, comme nous le raconte l’Évangile d’aujourd’hui (cf. Lc 2,21). (...)

    Bien que le monde soit malheureusement encore marqué par des « foyers de tension et d’opposition causés par des inégalités croissantes entre riches et pauvres, par la prévalence d’une mentalité égoïste et individualiste qui s’exprime également au travers d’un capitalisme financier sans régulation », en plus des différentes formes de terrorisme et de criminalité, je suis persuadé que « les nombreuses œuvres de paix dont le monde est riche, témoignent de la vocation innée de l’humanité à la paix. En chaque personne, le désir de paix est une aspiration essentielle qui coïncide, d’une certaine façon, avec le désir d’une vie humaine pleine, heureuse et accomplie… L’homme est fait pour la paix qui est don de Dieu. Tout ce qui précède m’a conduit à m’inspirer, pour ce Message, des paroles de Jésus-Christ : « Heureux les artisans de paix, parce qu’ils seront appelés fils de Dieu » (Mt 5,9) (Message, n. 1). Cette béatitude « dit que la paix est à la fois don messianique et œuvre humaine… C’est la paix avec Dieu, en vivant selon sa volonté. C’est la paix intérieure avec soi-même et la paix extérieure avec le prochain et avec toute la création » (id. nn. 2 et 3). Oui, la paix est le bien par excellence à invoquer comme don de Dieu et, en même temps, à construire avec effort.

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  • Grégoire de Nazianze, le théologien

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    San_Gregorio_Nazianzeno.jpgSaint Grégoire de Nazianze, évêque et docteur de l'Église (312-389)

    source : Evangile au Quotidien

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    régoire doit sa naissance aux prières et aux larmes de sa mère. Elle se chargea elle-même de sa première éducation et lui apprit à lire, à comprendre et à aimer les Saintes Écritures. L'enfant devint digne de sa sainte mère, et demeura pur au milieu des séductions.

    « Un jour, raconte-t-il lui-même, j'aperçus près de moi deux vierges d'une majesté surhumaine. On aurait dit deux sœurs. La simplicité et la modestie de leurs vêtements, plus blancs que la neige, faisaient toute leur parure. À leur vue, je tressaillis d'un transport céleste. "Nous sommes la Tempérance et la Chasteté, me dirent-elles ; nous siégeons auprès du Christ-Roi. Donne-toi tout à nous, cher fils, accepte notre joug, nous t'introduirons un jour dans les splendeurs de l'immortelle Trinité." »

    La voie de Grégoire était tracée : il la suivit sans faiblir toute sa vie.

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  • Des voeux comme nous les aimons

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    Ces voeux nous sont adressés par l'abbé Guillaume de Tanoüarn :

    Chers amis, j'ai cherché la manière la moins nunuche de vous souhaiter une bonne année et je crois que je nous dis quelque chose à chacun lorsque je nous souhaite une bonne année de la foi. Benoît XVI a souhaité consacrer un an à la foi, entre octobre 2012 et octobre 2013. Pourquoi la foi ? Parce que c'est là où le bât blesse, j'ai essayé d'expliquer comment dans les deux derniers posts...
    Notre foi devrait nous porter, nous transporter et transporter des montagnes. Dans la triste réalité, beaucoup de chrétiens donnent l'impression, au contraire, de porter leur foi comme une croix, quitte à reconnaître finalement : je suis chrétien mais je me soigne. Il faudrait dire à l'inverse : c'est parce que je prends soin de moi que je suis chrétien.
    La foi n'est pas une cuirasse trop lourde que nous nous fabriquons. La foi n'est pas un alibi que nous produisons, pour pouvoir ne pas vivre notre vie. La foi n'est pas une assurance vie, qui nous aurait coûté très cher et dont nous n'attendons de bénéfices que post mortem.
    La foi, parce qu'elle est vie avec Dieu, est l'oxygène que nous respirons, l'élan qui nous anime, la profondeur du réel dans notre vie, la beauté de nos engagements, la noblesse et la délicatesse de nos comportements au-delà de l'intérêt immédiat, la stabilité de notre assiette dans le curieux saut d'obstacles de notre existence. Elle est toujours déjà là, nous n'avons qu'à la saisir. "L'homme croit naturellement" disait Pascal. Et Dieu nous prévient surnaturellement, sa grâce nous est toujours déjà donnée. Il suffit de la vouloir !
    Voilà pourquoi et comment cette année doit être pour nous une année de la foi. On la dit morose avant que n'ait brillé son deuxième matin. En tout état de cause, la morosité n'est pas le caractère de l'homme de foi. Ayons  à coeur cette année, quelles que soient les difficultés qui s'annoncent, de parier à nouveau pour le bien ! Pariant, misant, nous recevrons instantanément une part de notre récompense.
    Super ! Merci, Monsieur l'abbé.