Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • La crèche "monumentale" de la Place Saint-Pierre

    IMPRIMER

    Du site "Benoît et moi" :

    A propos de la crèche de la Place Saint-Pierre

  • Quand la bêtise s'avère pire que la méchanceté

    IMPRIMER

    On n'aura pas de mal à adapter cette tribune de Jean Duchesne parue sur Aleteia.org aux réalités de notre petite terre d'héroïsme :

    La bêtise pire que la méchanceté ?

    01/12/20

    Les catholiques peuvent ces temps-ci s’estimer atteints non par une malveillance délibérée, mais par une suffisance qui peine dans les circonstances de la crise sanitaire.

    Nous devons beaucoup à nos professeurs. Certains nous ont laissé non pas tant des savoirs et des savoir-faire qu’une sagesse. Je repense à un professeur d’allemand qui ne nous faisait pas trop travailler, mais disait : « Mes enfants, ne l’oubliez jamais : ce qui est le plus craindre, ce n’est pas la méchanceté ; c’est la bêtise, parce qu’on ne peut rien contre elle. » L’actualité de ces dernières semaines m’a plusieurs fois rappelé la pertinence de cette réflexion.

    Autopsie de la sottise

    La volonté de nuire repose sur un dessein générant une logique : ce que l’on découvre chez l’ennemi est la mise en œuvre de moyens au service d’une fin. Il y a quelque chose à comprendre et donc à faire : d’abord essayer de parer les coups, ensuite combattre et si possible éliminer ce qui les motive. En revanche, face à des agressions ou répressions qui s’avèrent des effets sans cause suffisante au niveau des intentions dans l’esprit de leurs auteurs, on se découvre impuissant. On ne trouve pas de prise.

    Non que cette férocité non consciemment voulue serait totalement irrationnelle. Elle s’origine plutôt dans un raisonnement, appliqué avec une rigueur aveugle. Illustration toute récente : en ce temps de « pandémie », les rassemblements, dont la célébration de la messe, font courir des risques. Cependant, on renvoie simultanément les enfants à l’école, où il n’y a en principe pas plus de trente élèves par classe. Alors, par analogie (peut-être ?) on limite au même chiffre le nombre de personnes autorisées à se réunir dans un « lieu de culte ».

    Incohérences et incongruités

    J’ignore si c’est sur cette norme que la « jauge » a été fixée (qui peut le savoir ?). Mais on a bien là une règle établie sur des déductions hâtives à partir d’informations précises mais ponctuelles et éparses. C’est un fonctionnement mécanique dans un champ clos. Si l’on se souvient que notre cher Descartes estimait que les animaux ne sont que des « machines », le mot « bête » s’impose pour cataloguer une mesure décidée sur la base d’acquis étroits sous la pression des circonstances. Et c’est une réaction du même genre que de voir là une hostilité foncière et délibérée envers la religion en général et les catholiques en particulier.

    Lire la suite

  • Monsieur le Premier Ministre, laissez les croyants et les citoyens célébrer, prier et se rassembler dans leurs églises

    IMPRIMER
    Le Gouvernement vient de donner ce vendredi 27 novembre l’autorisation de rouvrir les commerces dits « non essentiels », les musées et les piscines; il a évoqué des règles drastiques pour les fêtes de fin d’année et a maintenu le couvre-feu en vigueur. Ce Comité de concertation n’a rien dit de l’essentiel pour des millions de belges : les cultes.
     
    Dans ce cadre, des prêtres ont souhaité interpeller notre Premier Ministre dans une carte blanche qui sera publiée dans la presse nationale belge cette semaine. Nous souhaitons les aider à trouver de nombreuses signatures de prêtres, de moines, de religieux, de religieuses, de fabriciens et de laïcs. A ce jour (2 décembre), plus de 6000 personnes ont apposé leur signature au bas de cet appel.
     
    Pourriez-vous faire circuler largement cette carte blanche, et si vous acceptez de la signer, faire parvenir, avant le 02/12/2020 10h00, à cette adresse avec votre prénom, nom.
    => Pour les prêtres, religieux, religieuses, moines, précisez votre église, votre paroisse, votre couvent, votre monastère, votre titre éventuel;
    => pour les fabriciens, précisez  le nom de votre Fabrique.

     

    Monsieur le Premier Ministre,

    Prêtres en ville ou à la campagne, aumôniers, religieuses et religieux, responsables de Fabriques d’église et chrétiens, nous vous demandons de ne pas discriminer les millions de croyants de notre pays. Le Gouvernement vient de donner ce vendredi 27 novembre l’autorisation de rouvrir les commerces dits « non essentiels », les musées et les piscines, a évoqué des règles drastiques pour les fêtes de fin d’année et a maintenu le couvre-feu en vigueur. Ce Comité de concertation n’a rien dit de l’essentiel pour de très nombreuses personnes en Belgique : les cultes. 

    Ainsi, dès ce mardi on pourra aller faire ses courses de Noël ou aller à la piscine le dimanche matin mais on ne pourra pas assister à la messe ! Ni même à celle de Noël ! Ne prenant pas la peine de parler des cultes et des célébrations de Noël, anniversaire de la naissance du Christ, cette nouvelle décision montre un réel manque de connaissance des spécificités de la vie de nombreux croyants alors qu’un protocole strict, en dialogue avec les autorités, a été précisé par les évêques de Belgique. Ce silence  sonne comme un mépris de la foi qui fait vibrer les cœurs d’un grand nombre de nos concitoyens. Nous en sommes plus qu’étonnés .

    Comme tous les Belges et avec tous nos paroissiens, nous nous sommes impliqués depuis le 18 mars dans la lutte contre la Covid-19. L’engagement des catholiques a été plein et entier dans la lutte contre cette épidémie comme notre volonté de servir le bien commun de notre société. Des protocoles rigoureux ont été mis en œuvre dans chaque chapelle, église ou cathédrale, en s’adaptant aux dimensions des lieux, de manière à respecter les consignes édictées (port du masque, distanciation, gel, etc.) . Nous avons été prudents, loyaux et vigilants. 

    Pour contribuer à l’effort national, nous avons accepté de fêter la Semaine Sainte, Pâques, la Pentecôte, l’Ascension, la Toussaint confinés. Nous avons reporté des mariages et des baptêmes. Nous avons célébré des enterrements en comités restreints. Ce fut pour tous les fidèles, et pour nous prêtres et religieux, une véritable épreuve, un véritable sacrifice.

    En période de crise, il faut mobiliser toutes les ressources du pays. Annoncer la reprise du culte, c’est aussi renforcer la capacité de résilience du pays. Noël n’est pas une fête uniquement commerciale, ni purement familiale. Son âme est chrétienne ! 

    Pour nous, les prêtres, religieuses et religieux, accompagner et servir les fidèles à vivre cette période de l’Avent qui prépare à la naissance du Christ, leur donner les sacrements* fait partie intégrante de notre mission. Et pour nous, les fidèles, pouvoir vivre ces sacrements est essentiel. Pour nous tous, c’est quelque chose de fondamental qui, nous l’avons si souvent constaté, contribue fortement au bien commun, même si c’est de manière moins immédiatement évidente pour certains.

    Nous ne voulons pas plus que les autres. Il est cependant profondément injuste d’être moins bien traités. Et ce d’autant plus que la liberté de culte est un droit fondamental dans notre pays aussi bien collectif et public que privé. Nous demandons donc que vous nous fassiez confiance comme vous le faites aux autres.. Nous aussi nous voulons le bien du pays. 

    Il est possible, comme nous l’avons déjà  fait, de vivre nos célébrations en mettant en place des mesures strictes qui respectent les règles sanitaires autant que dans les commerces non-essentiels, les musées ou les piscines. Nos grandes unités pastorales ou paroisses comptent de nombreuses voire de très nombreuses personnes qui viennent à la messe chaque dimanche ! Nous sommes prêts à multiplier les messes et à être créatifs si vous nous en donnez les moyens et que vous vous ouvrez aux solutions alternatives (célébration en extérieur pour Noël par exemple).

    Monsieur le Premier Ministre, dans une crise, chacun doit être à sa place et faire ce qu’il a à faire. Les soignants soignent. Les forces de l’ordre contrôlent et protègent. Les commerçants font du commerce. Les enseignants enseignent. Les élèves étudient. Les agriculteurs cultivent … Laissez les croyants et les citoyens célébrer, prier et se rassembler dans leurs églises.

    * Les sacrements du baptême, de la confirmation, de l’eucharistie, de la réconciliation, des malades, du mariage et de l’ordre.

  • Le rite zaïrois : une «voie prometteuse» pour un rite amazonien

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    Le Pape présente le rite zaïrois comme une «voie prometteuse» pour un rite amazonien

    La LEV (Libraire Éditrice Vaticane) publie un livre intitulé "Le Pape François et le Missel romain pour les diocèses du Zaïre", rédigé par sœur Rita Mboshu Kongo, professeur de Théologie spirituelle et de formation à la Vie consacrée à l’Université Pontificale Urbanienne. La préface du Pape François lui donne l’occasion de développer sa vision de l’inculturation dans le domaine liturgique.

    Ce livre qui sortira en librairie (en italien) le 9 décembre et qui est présenté ce mardi après-midi à 15h30 en Salle Marconi au Vatican, explore différents aspects du Missel Romain pour les diocèses du Zaïre, approuvé en 1988 par la Congrégation pour le Culte divin. Il y a exactement un an, le dimanche 1er décembre 2019, le Pape François avait ouvert le temps de l’Avent en célébrant une messe en rite zaïrois à la basilique Saint-Pierre, à l’occasion du Jubilé de l’aumônerie congolaise de Rome.

    Dans sa préface de ce livre, qui a pour sous-titre «un rite prometteur pour d’autres cultures», le Pape François présente le rite zaïrois comme «un exemple d’inculturation liturgique» qui pourrait donc représenter une source d’inspiration pour d’autres aires géographiques, comme l’Amazonie. Dans son exhortation Querida Amazonia, le Pape argentin invitait à intégrer dans la liturgie «beaucoup d’éléments propres de l’expérience des indigènes dans leur contact intime avec la nature et à favoriser des expressions autochtones en chants, danses, rites, gestes et symboles. Déjà, le Concile Vatican II avait demandé cet effort d’inculturation de la liturgie chez les peuples autochtones, mais plus de cinquante ans se sont écoulés et nous avons fait peu de progrès dans cette ligne», reconnaissait le Pape dans ce texte.

    Reconnaître et intégrer les spécificités culturelles

    Mais dans cette préface, le Pape écrit que «le cas du rite zaïrois suggère une voie prometteuse également pour l'élaboration éventuelle d'un rite amazonien, dans la mesure où les besoins culturels d'une zone spécifique du contexte africain sont pris en compte, sans bouleverser la nature du Missel romain, comme garantie de continuité avec la tradition ancienne et universelle de l'Église».

    Cette forme de célébration met en valeur «une culture et une spiritualité animées par des chants religieux au rythme africain, le son des tambours et autres instruments de musique qui constituent un réel progrès pour l'enracinement du message chrétien dans l'âme congolaise». Toujours attaché à la piété populaire, François souligne que chaque peuple ayant rencontré Jésus-Christ doit pouvoir chercher à «invoquer Dieu, qui s'est révélé par Jésus-Christ avec ses paroles, avec son langage religieux, poétique, métaphorique, symbolique et narratif».

    Le christianisme peut s’enraciner dans plusieurs cultures

    En référence à l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium, le Pape rappelle que «le christianisme n'a pas un modèle culturel unique», mais «restant pleinement lui-même, dans une fidélité totale à l'annonce de l'Évangile et à la tradition ecclésiale, il apportera aussi le visage des nombreuses cultures et des nombreux peuples dans lesquels il est accueilli et enraciné».

    Ainsi, dans les différents peuples qui font l'expérience du don de Dieu selon leur propre culture, «l’Église exprime son authentique catholicité» et montre «la beauté de ce visage multiforme». Ainsi, «l'Esprit Saint embellit l'Église en lui montrant les nouveaux aspects de la Révélation et en lui donnant un nouveau visage».

  • La furie islamiste fait des victimes chrétiennes en Indonésie

    IMPRIMER

    De Marie Duhamel sur Vatican News :

    Indonésie : l’Église condamne l’attaque perpétrée contre des chrétiens sur l’île de Sulawesi

    Les extrémistes islamistes du Mujahidin Indonesia Timur, liés au groupe État islamique, sont soupçonnés d’avoir tué de manière extrêmement brutale quatre chrétiens dans un village isolé de l’île de Sulawesi vendredi dernier. Les catholiques ont exprimé leur soutien aux victimes et aux autorités pour que soit éradiqué le terrorisme et défendue l’unité au sein du plus grand pays musulman au monde.

    Vendredi matin, plusieurs hommes armés de sabres et d'armes à feu sont arrivés dans le village isolé de Lewono Lembantongoa, dans le centre de l'île de Sulawesi. Ils ont mis le feu à une demi-douzaine de maisons, y compris à un lieu de prière, et ont tué quatre hommes, des membres de l’Armée du Salut. L’un d’eux a été décapité, un autre brûlé vif.

    L’Armée du Salut a confirmé ce bilan sur twitter et appelé à la prière par la voix de son directeur international, le général Brian Peddle: «J’appelle tous les salutistes à prier pour chaque personne qui a été affectée, pour le témoignage continu de notre peuple et pour la guérison dans les communautés. Je demande à notre communauté mondiale de se joindre à nous dans cette prière et je crois que lorsque la paix trouvera sa place, le mal sera vaincu. En tant que général, j’assure notre peuple en Indonésie de notre profond amour et de nos prières».

    Prière pour la paix, appel à l'harmonie

    La communauté catholique du pays, elle aussi sous le choc après ce massacre, assure de sa prière et de sa profonde solidarité les communautés touchées par le terrorisme et, en ce temps de l'Avent, promet d'intensifier sa prière pour la paix.

    Dès le lendemain de l’attaque, l'Organisation des femmes catholiques indonésiennes, l'Association des intellectuels catholiques et l'organisation de la Jeunesse catholique ont fait part de leur consternation et de leur préoccupation. Ils ont demandé aux institutions de réagir et à l’ensemble de leurs concitoyens de «briser la chaîne de la violence et de l'intolérance» pour «sauver la nation de dangereux actes de terreur».

    Dans un message publié hier, le président de la conférence épiscopale et archevêque de Djakarta, Mgr Ignatius Suharyo Hardjoatmodjo, a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et «encourage vivement toutes les parties sociales à tisser de bons rapports interreligieux et à cultiver le dialogue, la coexistence et l'harmonie», des caractéristiques typiques de la culture du peuple indonésien dans le respect de la devise nationale ‘unité dans la diversité’, souligne l’agence Fides.

    Lire la suite

  • Les évêques de Belgique et le lockdown : plus mou que ça...

    IMPRIMER

    Prolongation du lockdown des célébrations religieuses publiques dans les lieux de culte – Réaction des Évêques de Belgique

    Communiqué de presse :

    Prolongation du lockdown des célébrations religieuses publiques dans les lieux de culte – Réaction des Évêques de Belgique

    Les Évêques de Belgique ont pris connaissance de l’Arrêté Ministériel du 29 novembre qui prolonge jusqu’au 15 janvier 2021, le lockdown des célébrations religieuses publiques dans les lieux de culte.

    Les Évêques expriment à nouveau leur solidarité par rapport aux mesures du Gouvernement pour contrer la pandémie, éviter un maximum de victimes et soulager la pression sur notre système de santé.

    Les Évêques tout comme de nombreux croyants, ressentent toutefois ce lockdown des célébrations religieuses publiques dans les églises, comme une limitation au vécu de leur foi.

    Les Évêques veulent reprendre le dialogue avec les services gouvernementaux compétents pour se concerter sur la reprise des célébrations religieuses publiques, reprise encadrée de protocoles qui garantissent une sécurité maximale.

    Les Évêques réitèrent leur appel aux responsables des paroisses pour une ouverture maximale des églises durant le lockdown. Les croyants y seront les bienvenus, seuls ou entourés de leur bulle familiale, pour une prière individuelle, un moment de réflexion ou de contemplation, pour allumer une bougie ou offrir un don pour les plus démunis.

    Ils demandent également aux responsables des paroisses de permettre une visite de la crèche dans l’église, les jours de Noël, ce dans le respect des mesures de protection contre le Covid-19. Et en particulier, d’être solidaires vis-à-vis de ceux qui traversent une période particulièrement difficile, suite à la crise actuelle.

    Même en lockdown, restons en communion.

    Le Service de presse de la Conférence des Évêques de Belgique
    SIPI – Mardi, 1er décembre 2020

    Ce communiqué ne satisfera sans doute pas l'auteur de ce coup de gueule publié par L'Avenir (courrier des lecteurs) :

    Où sont les évêques ?

    Le concile Vatican II a, dans de nombreux textes, identifié l’évêque et décrit son rôle éminent à travers de nombreux titres : successeur des apôtres, héraut de la foi catholique, témoin du Christ parmi les hommes, pasteur du troupeau chargé du soin habituel et quotidien de ses brebis. Il doit assurer la présence du Christ parmi les croyants. Grand-prêtre du troupeau, il est le promoteur et le gardien de toute vie liturgique et sacramentelle.

    C’est en raison de ces responsabilités sacrées que l’archevêque de Paris, suivi par d’autres collègues fermement décidés à désobéir, a fustigé, à l’instar des prophètes, sans ménagement, les autorités publiques qui voulaient limiter à trente le nombre de participants à l’eucharistie. La dénonciation a été si vive que le Conseil d’Etat a prié le gouvernement français de revoir sa copie.

    En Belgique, l’ordre et le silence règnent. Aucun héraut n’a élevé la voix. Aucun témoin du Christ n’a bousculé les caciques qui barrent l’entrée du temple. Aucune demande ou protestation n’a été émise contre l’interdiction scandaleuse, injustifiable de tout culte. Aucun pasteur n’a guidé le troupeau affamé, l’eucharistie paraissant sans doute moins essentielle que les commerces non essentiels ou le toilettage des chiens.

    Où sont les évêques ? En France.
    C. Callens
  • La vie la plus ancienne de l'évêque Lambert de Maastricht (feuillet pour le temps du confinement)

    IMPRIMER

    2020_12_02_09_23_47_Greenshot.png