Le latin liturgique et le chant grégorien, méprisés par les idéologues ecclésiastiques occidentaux, auraient-ils trouvé une seconde vie dans la surprenante inculturation populaire que les africains eux-mêmes leur réservent ? Voici ce qu’on peut entendre de nos jours dans la cité de Bukavu au Kivu:
Faut-il alors s’étonner que le Collège des Jésuites (« Alfajiri » plus de 2500 élèves) de cette ville congolaise ait aussi une section latine et que la devise de ce vaste établissement s’intitule « Stella Duce » en l’honneur de la Vierge Marie (Notre-Dame de la Victoire) : l’étoile qui pilote ce grand navire ancré sur la presqu’île de Nya-Lukemba ?
JPSC
Commentaires
La plupart des réformes issues du concile Vatican II furent bien souvent imposées de force à des paroissiens qui, loin de souhaiter tous ces bouleversements, désiraient uniquement rester fidèles à leurs rites et à leur catéchisme, C'est fréquemment par obéissance envers le curé qu'ils aimaient et respectaient qu'ils se sont finalement résignés à adopter ces nouveautés ou ... à voter avec leurs pieds, en abandonnant la pratique religieuse. Parmi ceux qui ont réagi et résisté pour garder la Tradition et la transmettre à leurs enfants, l'on trouve encore aujourd'hui, des pratiquants réguliers, des jeunes gens pieux, des familles chrétiennes, des vocations sacerdotales et religieuses,..
En quelques phrases, tout est dit. La vérité est simple. Ce sont ceux qui s'efforcent de justifier l'injustifiable qui finissent par tenir des discours confus où se mêlent tout et son contraire.
Merci Yves Paul.