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  • Le message du pape pour la journée des grands-parents et des personnes âgées

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Journée des grands-parents et des personnes âgées: message du pape François

    “Je suis avec toi tous les jours”

    Le pape recommande aux grands-parents et aux personnes âgées ce triple programme de lecture biblique: « Lisons chaque jour une page de l’Évangile, prions les Psaumes, lisons les Prophètes ! Nous serons surpris par la fidélité du Seigneur. »

    Dans son message pour la première Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées qui aura lieu dans un mois environ, le 25 juillet 2021, le pape les invite en effet à lire les Ecritures, en clef missionnaire.

    Dans ce message publié ce mardi 22 juin 2021, le pape ajoute que la Parole de Dieu éclairera leur mission, en ce nouvel âge: « Les Écritures nous aideront également à comprendre ce que le Seigneur attend de notre vie aujourd’hui. En effet, il envoie les ouvriers à sa vigne à toutes les heures de la journée, à chaque saison de la vie. »

    Le pape date son message de la fête de la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth « avancée en âge », le 31 mai dernier: une invitation à la « Visitation »!

    Comme couverture du message imprimé, le pape a choisi le songe de Joachim, grand-père de Jésus, visité par un ange consolateur, comme il l’explique en y faisant allusion dans son message.

    Voici le texte complet de ce message, dans une traduction officielle en français.

    AB

    MESSAGE DU SAINT-PÈRE

    Journée Mondiale des grands-parents et des personnes âgées

    “Je suis avec toi tous les jours”

    Chers grands-pères, Chères grands-mères!

    “Je suis avec toi tous les jours” (cf. Mt 28, 20) ! Telle est la promesse que le Seigneur a faite à ses disciples avant de monter au ciel et c’est la même promesse qu’il te répète aussi aujourd’hui, cher grand-père et chère grand-mère. À toi. “Je suis avec toi tous les jours” sont aussi les paroles qu’en tant qu’Evêque de Rome, et en tant que personne âgée comme toi, je voudrais t’adresser à l’occasion de cette première Journée Mondiale des Grands-parents et des Personnes âgées. Toute l’Eglise est proche de toi –disons-le mieux, elle nous est proche – : elle a souci de toi, elle t’aime et ne veut pas te laisser seul !

    Je sais bien que ce message te parvient à un moment difficile : la pandémie a été une tempête inattendue et furieuse, une dure épreuve qui s’est abattue sur la vie de tout le monde, mais qui a réservé un traitement spécial, un traitement encore plus rude à nous, les personnes âgées. Beaucoup d’entre nous sont tombés malades ; nombreux ont perdu la vie ou ont vu mourir leur conjoint ou leurs proches ; d’autres encore ont été contraints à la solitude pendant une très longue période, isolés.

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  • Pourquoi il faut prendre très au sérieux le rapport du député croate Predrag MATIĆ

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    Du site de l'European Center for Law & Justice :

    Le rapport du député croate Predrag MATIĆ "sur la situation concernant la santé et les droits génésiques et sexuels dans l’Union, dans le cadre de la santé des femmes" devrait être mis aux voix le 23 juin 2021 au Parlement européen. C'est l’occasion pour Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, de vous présenter le contenu et les graves enjeux de ce rapport et de la proposition de résolution qui l'accompagne.

    Voir aussi : Débat au parlement européen : « droit à l’avortement » et objection de conscience

  • Offensive de parlementaires européens contre des organisations chrétiennes et de défense des droits de l'homme

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    De la Catholic News Agency :

    Des parlementaires européens financés par Soros et l'IPPF (International Planned Parenthood Federation) visent à mettre sur liste noire des groupes chrétiens réputés

    22 juin 2021

    Le Forum parlementaire européen pour les droits sexuels et reproductifs (EPF), un groupe de parlementaires européens engagés à imposer la reconnaissance de l'avortement comme un "droit de l'homme" dans le monde entier, prépare un coup politique majeur visant à discréditer des organisations chrétiennes et de défense des droits de l'homme réputées que le groupe décrit comme des "extrémistes religieux" prétendument engagés "à faire reculer les droits de l'homme en matière de sexualité et de reproduction".

    La semaine dernière, l'EPF a présenté un "rapport d'enquête" intitulé "Tip of the Iceberg : Religious Extremist Funders against Human Rights for Sexuality and Reproductive Health in Europe 2009 - 2018" ("La pointe de l'iceberg : Les bailleurs de fonds extrémistes religieux contre les droits de l'homme pour la sexualité et la santé reproductive en Europe 2009 - 2018"), dans le but d'influencer un vote qui dénoncerait ouvertement les organisations pro-vie au Parlement européen. Le vote du PE doit avoir lieu à Bruxelles, au siège de l'UE, le jeudi 24 juin.

    Le document, signé par Neil Datta, secrétaire de l'EPF, prétend être un exposé sur "54 acteurs du financement de la lutte contre le sida actifs en Europe ainsi que sur les principaux canaux par lesquels les extrémistes religieux génèrent des fonds et comment ils circulent."

    Selon le rapport, "l'image qui se dessine est celle d'une communauté transnationale d'extrémistes religieux et d'acteurs d'extrême droite et d'extrême gauche partageant les mêmes idées et prenant des décisions stratégiques de financement par-delà les frontières internationales."

    Le long document énumère d'innombrables organisations et individus qu'ils accusent d'être "anti-gender" avec peu ou pas de preuves. Dans le chapitre consacré à l'Église catholique, le document critique le Vatican, certains cardinaux européens comme Christoph Schönborn, la Commission des épiscopats de l'Union européenne (COMECE) et plusieurs autres organisations et individus, sans ordre particulier.

    Selon le document, "il existe plusieurs communautés religieuses catholiques qui poursuivent des objectifs antisexistes et qui ont également un poids financier ; "Ils mentionnent ensuite le mouvement laïc italien Communion et Libération, Luca Volontè de la Fondation Novae Terrae, les Chevaliers de Colomb basés aux États-Unis, le Fonds Chiaroscuro, les Légionnaires du Christ, "la famille Slim du Mexique", l'Opus Dei, la Fondation Lejeune, la Fundación Valores y Sociedad d'Espagne, le Movimento Per la Vita d'Italie et le prêtre rédemptoriste polonais Tadeusz Rydzyk ; CitizenGO, et enfin, révélation majeure, "plusieurs fonctionnaires du Vatican" qui "jouent un rôle direct dans les initiatives anti-gender". "

    D'autres organisations pro-droits de l'homme bien établies et réputées sont également dépeintes comme des institutions d'"alt-right" qui versent des millions d'euros dans un programme pro-vie et pro-famille.

    Ironiquement, l'EPF est soutenu par les organisations les plus riches de la planète. L'EPF a une liste presque infinie d'organisations qui pèsent des milliards de dollars, comme la Fondation Bill et Melinda Gates, l'IPPF, la Commission européenne, la Fondation Open Society de George Soros, la Fondation Wallace Global, la Fondation MacArthur, la Fondation Summit et la Fondation Hewlett (l'un des propriétaires de Hewlett-Packard).

    Selon une première analyse de "Tip of the Iceberg" par le Centre européen pour le droit et la justice, "le rapport est long et très détaillé. Parmi un méli-mélo de think tanks conservateurs américains et d'oligarques russes, il cible de solides groupes pro-vie et pro-famille, des politiciens pro-vie (Gudrun Kugler et Anna Záborská), des familles catholiques européennes, des think tanks (Hudson Institute, ECLJ et Alliance Defending Freedom - ADF) et, de manière générale, l'Église catholique".

    Le Centre souligne également que "le timing de ce rapport est significatif puisqu'il a été publié en vue du prochain vote du Parlement européen consacré aux droits sexuels et reproductifs."

    L'EPF a proposé un amendement stipulant que l'UE : "...est préoccupée par l'inclusion dans le registre de transparence de l'UE d'organisations telles que Ordo Iuris, ADF International, Alliance VITA, European Dignity Watch, la Fédération des associations familiales catholiques en Europe (FAFCE), la Fédération européenne One of Us pour la vie et la dignité humaine, Profesionales por la Ética et World Youth Alliance Europe, qui sont ainsi autorisées à travailler ouvertement avec les institutions publiques pour le déclin des droits des femmes et des DSSR (Note : Santé et droits sexuels et reproductifs)".

    Si elle est adoptée, cette résolution constituerait la première liste noire massive d'organisations de défense des droits de l'homme et d'organisations chrétiennes dans l'Union européenne.

  • Italie : le Saint-Siège dénonce un projet de loi sur l'homotransphobie qui menace la liberté de la communauté catholique

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    C'est en Italie (voir ICI). Il s'agit d'un projet de loi ("la loi Zan") dont le texte a été approuvé à la Chambre des députés le 4 novembre dernier et qui est actuellement sur la table de la commission Justice du Sénat italien. (source) "Il prévoit la réclusion jusqu’à dix-huit mois de prison et une amende de maximum six mille euros pour tout qui incite à la discrimination basée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre ou une situation de handicap. De plus, il prévoit jusqu’à quatre ans de prison en cas de violence contre ces catégories de personnes. Mais le point qui fait réagir le Vatican, la Conférence épiscopale italienne et de nombreuses associations de défense des familles est celui qui punit gravement les "délits contre l’égalité". La nouvelle loi permettrait en effet de dénoncer toute organisation, association, mouvement ou groupe qui a pour objectif d’inciter à la discrimination pour motifs d’orientation sexuelle ou d’identité de genre ; certaines organisations catholiques de défense de la famille traditionnelle seraient en difficulté si la loi est approuvée. Autre question délicate, l’obligation d’organiser des activités d’éducation contre l’homophobie dans les écoles publiques et privées, lors de la journée nationale contre l’homophobie, la biphobie, et la transphobie. Le Vatican considère que cette obligation est contraire à la liberté de pensée de la communauté catholique en Italie." Le 17 juin dernier, Monseigneur Gallagher, le ministre des Affaires étrangères du pape François, a réagi dans une note transmise à l’ambassade italienne près du Saint-Siège, une note sans équivoque : le Vatican s’oppose à cette proposition de loi qui contredit les dispositions inscrites dans les dispositions concordataires qui régissent les rapports entre l'Eglise et l'Etat en Italie.

    De Nico Spuntoni sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    L'"halte-là !" du Vatican sur la loi Zan, le "parti de l'amendement" grandit

    23-06-2021

    La protestation officielle du Saint-Siège, qui dénonce la violation du Concordat dans le projet de loi de Zan sur l'homotransphobie, a réveillé de sa léthargie l'anticléricalisme italien qui, comme d'habitude, craint la menace pour la laïcité de l'État. Mais elle a surtout produit un changement dans le Parti démocrate, désormais disposé à réviser le texte pour résoudre les "nœuds juridiques".

    Monsignor Paul Gallagher, segretario vaticano per i Rapporti con gli Stati

    Monseigneur Paul Gallagher, Secrétaire du Vatican pour les relations avec les États

    Le scoop de la Corsera, signé par Giovanni Viafora, a monopolisé l'opinion publique et le débat politique hier. Comme l'a confirmé le Bureau de presse du Saint-Siège, la Secrétairerie d'État a officiellement protesté auprès du gouvernement italien au sujet du projet de loi contre l'homotransphobie. Il l'a fait dans une note remise par le secrétaire du Vatican pour les relations avec les États, Monseigneur Paul Richard Gallagher, à l'ambassadeur d'Italie auprès du Saint-Siège, Pietro Sebastiani.

    Selon ce qui a été rapporté dans l'article de Viafora, dans la lettre, le Vatican se plaint que "certains contenus actuels de la proposition législative en cours d'examen au Sénat réduisent la liberté garantie à l'Église catholique par l'article 2, paragraphes 1 et 3 de l'accord pour la révision du Concordat". Pour le département de la Curie romaine qui assiste le plus étroitement le pape dans le gouvernement de l'Église, le projet de loi Zan viole donc l'accord de 1984. La violation du Concordat, dont se plaignent habituellement les âmes les plus anticléricales de la politique et de la société italienne pour une prétendue ingérence ecclésiastique dans les affaires législatives, a été dans ce cas formellement dénoncée par le Saint-Siège. 

    Une protestation officielle qui rappelle les trois notes envoyées par le Palais apostolique à l'ambassade d'Italie auprès du Saint-Siège entre 1967 et 1970, dans lesquelles il était rappelé au gouvernement italien de l'époque que l'introduction du divorce dans le cadre des mariages concordataires devait faire l'objet de négociations entre l'État et l'Église avant d'être votée au Parlement.

    Le 11 février 1970, à l'occasion de l'audience générale du mercredi des Cendres, saint Paul VI ne cacha pas son irritation face au projet de loi Fortuna-Baslini, déclarant qu'il souhaitait que "pour le bien de la paix, pour l'honneur de l'Italie elle-même et pour le plus grand bien de tout le peuple italien, on évite tout pas qui pourrait être fait par une décision unilatérale pour saper ce qui avait été solennellement établi d'un commun accord".

    Des mots qui reviennent au présent après la nouvelle de la plainte formelle présentée par la diplomatie du Vatican. L'article 7(3) du projet de loi signé par le député PD prévoit l'organisation dans les écoles de "cérémonies, réunions, initiatives" sur le thème de l'homotransphobie en vue de la prochaine Journée internationale contre l'homophobie, la biphobie et la transphobie. Dans la note envoyée à M. Sebastiani, la Secrétairerie d'État s'inquiète du fait que les écoles paroissiales catholiques n'en soient pas exemptées, estimant qu'il s'agit d'une menace pour la "liberté d'organisation" de l'Église reconnue par le Concordat.

    La position du Vatican a réveillé l'anticléricalisme italien de sa léthargie. (...) L'offensive diplomatique du Vatican semble toutefois avoir provoqué les premières fissures dans le mur érigé par le parti démocrate pour défendre le projet de loi Zan.

    Le secrétaire d'État Enrico Letta, en effet, qui avait déclaré il y a un mois que les conditions politiques n'étaient pas réunies pour un troisième passage parlementaire de la proposition, s'est dit hier prêt à "examiner les nœuds juridiques". Difficile de faire passer la loi telle qu'elle se présente au Palazzo Madama où les chiffres, comme on l'a vu à l'occasion du dernier vote de confiance au gouvernement Conte, sont incertains pour la coalition au pouvoir. (...)