Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Un plan pour la famille que les États-Unis et les lobbies LGBT et anti-vie abhorrent

    IMPRIMER

    De Luca Volonte sur le site (en) de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le plan familial que les États-Unis et les lobbies LGBT et anti-vie détestent

    06-08-2021

    Le 25 juillet, le président guatémaltèque Alejandro Giammattei a présenté un plan valable jusqu'à la fin de 2032 pour la protection de la vie dès la conception et de la famille en tant que "cellule de base de la société". Le même jour, le procureur général guatémaltèque Sandoval a été licencié. Cela a conduit le gouvernement américain de M. Biden à adopter des positions fermes et à organiser des manifestations de rue contre le gouvernement guatémaltèque.

    Nous avions déjà rapporté comment le président du Guatemala avait annoncé une politique publique en faveur de la vie (de la conception à la mort naturelle) et de la famille naturelle. Suite à la récente présentation officielle du plan d'action actuel, des réactions et des menaces ont été ressenties dans les rues du Guatemala et au sein du gouvernement des États-Unis. Pendant ce temps, le président guatémaltèque Alejandro Giammattei maintient sa position.

    Le 25 juillet, Giammattei a présenté le plan stratégique de son administration intitulé "Politique publique pour la protection de la vie et l'institutionnalisation de la famille 2021-2032." Il entrera en vigueur dans les prochaines semaines et se poursuivra jusqu'en 2032. Le plan visant à promouvoir, défendre et mettre en œuvre les principes constitutionnels du pays se compose de 99 programmes coordonnés par l'administration exécutive de Gianmattei en partenariat avec les régions, les villes ainsi qu'avec les organisations religieuses et caritatives. Cette politique permettra de conjuguer les efforts et de promouvoir les résultats en faveur du renforcement de la famille, de la prévention des grossesses précoces, du renforcement de l'éducation des enfants et des jeunes filles, des mesures en faveur des personnes âgées, ainsi que de nombreuses autres questions pertinentes.

    Nous avons déjà été témoins de plusieurs politiques familiales introduites par d'autres gouvernements nationaux. Celle du Guatemala est complète et peut donner des résultats exemplaires pour le pays. Le plan de M. Giammattei vise à promouvoir les principes constitutionnels qui reconnaissent la vie et la famille. Il vise également à coordonner ces principes, non seulement sur le plan juridique avec les autres lois et dispositions des codes juridiques actuels du Guatemala, mais surtout par leur mise en œuvre dans tous les domaines de l'action gouvernementale et dans tous les aspects de la vie civile du pays (les neuf premières pages de la feuille de route guatémaltèque traitent de cette question).

    Le plan du Guatemala n'a rien d'idéologique. Il inspire plutôt une prise de conscience de la nécessité de "répondre aux besoins immédiats de protection de la vie dès la conception, la petite enfance, l'enfance, l'adolescence, l'âge adulte et parmi la population âgée, afin de protéger la famille en tant que cellule de base de la société", a déclaré M. Giammattei. Ce plan est le résultat du travail conjoint (qui a débuté le 16 mars dernier) de son gouvernement avec des représentants religieux, des universitaires et des représentants de la société civile.

    Ce n'est qu'en tenant compte de cette décision radicale prise par le Guatemala et son pouvoir exécutif que nous pourrons comprendre la véritable raison des manifestations de rue qui ont eu lieu et de la position adoptée par le gouvernement américain. Le jour même de la présentation du plan du président pour la vie et la famille, le ministère de la Justice et la procureure générale María Consuelo Porras, avec l'aval de Giammattei, ont licencié le procureur spécial anti-corruption Juan Francisco Sandoval. Porras a affirmé que Sandoval avait promu des enquêtes "sélectives et idéologisées" et a déclaré qu'il avait fermé les yeux sur d'autres enquêtes liées au gouvernement précédent qui l'avait engagé. Évidemment, l'opposition, soutenue par les lobbies qui, l'automne dernier, étaient descendus dans la rue pour réclamer la démission du gouvernement et la libéralisation de l'avortement et du mariage gay, a reproduit les émeutes sur les places de la capitale guatémaltèque. Une fois de plus, ils ont exigé la démission de Giammattei et celle de son cabinet "corrompu".

    Auraient-ils prouvé leur corruption en renvoyant un procureur anti-corruption partial ? Pour confirmer l'ingérence et la menace contre le gouvernement souverain du Guatemala, le 30 juillet, l'envoyé spécial des États-Unis pour le "Triangle du Nord" (Guatemala, Honduras et Salvador), Ricardo Zúñiga, a annoncé la suspension de la collaboration des États-Unis avec le ministère de la Justice guatémaltèque.

    Le 16 juillet, en annonçant sa feuille de route pour la vie et la famille, Giammattei avait demandé à ses concitoyens leur "soutien dans cette lutte pour la foi alors que des mouvements contraires conduisent à la déstabilisation de la démocratie afin d'établir un régime qui promeut l'avortement et un agenda mondialiste... La lutte pour atteindre ces objectifs nous met face à des groupes puissants qui ne ménagent pas leurs efforts pour désinformer, provoquer la polarisation et accéder au pouvoir public par des moyens illégaux parce qu'ils ont échoué dans les urnes".

    Beaucoup plus prudentes, les ambassades d'Allemagne, du Canada, de France, du Royaume-Uni, de Suède et de Suisse ont simplement exhorté le gouvernement guatémaltèque à reprendre sa lutte contre la corruption.

    Suite à la décision incroyable et diplomatiquement grave des États-Unis, M. Giammattei n'a pas cédé à leur pression. Bien sûr, il s'est dit inquiet de l'impact négatif potentiel de la décision, mais il a immédiatement chargé son ministre des finances Álvaro González de "chercher des options" pour soutenir le budget et a demandé au ministre des affaires étrangères Pedro Brolo de "promouvoir la coopération des organisations internationales et des pays amis." En quelques heures, ils ont garanti la viabilité du budget guatémaltèque. Le chantage du gouvernement américain de Biden et les menaces des multinationales pro-avortement et LGBT ont donc échoué.

  • "Pro Liturgia" et "Traditionis custodes"

    IMPRIMER

    Du site "Pro Liturgia" :

    5 août 2021

    Le dernier Motu proprio « Traditionis custodes » du pape François arrive au moment où les fidèles - évêques y compris – vivent une période de grande confusion touchant tant la doctrine que la liturgie c’est-à-dire ce qui constitue le fond et la forme indissociables de la foi catholique.

    Cette confusion apparaît dès qu’on parle aux fidèles, qu’ils soient pratiquants ou pas. Selon eux, le pape François « a supprimé le latin ». Point. C’est ainsi qu’a été reçu et compris le Motu proprio. Grosse erreur : l’usage du latin n’est absolument pas le sujet de « Traditionis custodes ». Le sujet du document pontifical touche uniquement à la forme de la liturgie romaine en usage avant Vatican II, forme dont la conservation avait été demandée, pour diverses raisons, par certains fidèles. Une des raisons ayant été clairement énoncée par Benoît XVI et reprise par le pape François : « Je suis également attristé par les abus de part et d’autre dans la célébration de la liturgie. Comme Benoît XVI, je stigmatise moi aussi que “dans de nombreux endroits les prescriptions du nouveau Missel ne sont pas célébrées fidèlement, mais il est même compris comme une autorisation voire une obligation à la créativité, ce qui conduit souvent à des déformations à la limite de ce qui est supportable”. » (Lettre du pape François accompagnant le Motu proprio ». Remarquons bien ce que disent les deux papes, Benoît et François : les prescriptions du nouveau Missel ne sont pas célébrées fidèlement en de nombreux endroits... Pas « en quelques endroits » comme on a longtemps voulu le faire croire aux fidèles qui déploraient la désacralisation et la banalisation des messes paroissiales, mais « EN DE NOMBREUX ENDROITS ». Et les deux papes ajoutent qu’une « créativité » devenue obligatoire a rendu certaines célébrations insupportables.

    On en arrive à la seconde confusion qui est de loin la plus courante chez les fidèles : les messes paroissiales seraient conformes à la liturgie restaurée à la suite de Vatican II. Or, ceci est totalement inexact : à part dans certains monastères et dans quelques très rares paroisses, les messes s’éloignent toutes plus ou moins des principes liturgiques voulus par le dernier Concile :
    - le face-à-face célébrant(s) - assemblée n’a jamais été voulu par le Concile ;
    - la suppression ou la limitation de l’usage du latin n’a jamais été voulue par le Concile ;
    - l’impossibilité de s’agenouiller n’a jamais été voulue par le Concile ;
    - la limitation drastique de l’usage du chant grégorien (conduisant à l’oubli du répertoire) n’a jamais été voulue par le Concile ;
    - la distribution de la communion par des laïcs n’a jamais été voulue par le Concile ;
    - les commentaires et souhaits de bienvenue n’ont jamais été voulus par le Concile ;
    - l’attention des fidèles portée quasi exclusivement sur les ministres de l’autel n’a jamais été voulue par le Concile ;
    - la généralisation des concélébrations n’a jamais été voulue par le Concile...

    Il faut que ces choses-là soient sues, dites, répétées afin que l’on sache de quoi on parle lorsqu’on évoque les questions de la liturgie de l’ « après-Concile ». Car il est impossible de parler de la liturgie « restaurée » en faisant comme si elle existait partout, comme si elle était partout fidèlement célébrée. Pour qu’elle soit fidèlement célébrée, il faut non seulement que les rites soient bien accomplis à leur bonne place ; il faut aussi que le célébrant soit effacé et que l’ensemble de la célébration soit pacifiante, apaisante, respecte le principe du silence qui naît de la contemplation du Mystère par lequel est évoqué la liturgie céleste. Il faut donc que les fidèles - et en premier lieu les ministres de l’autel - soient nourris de cette « spiritualité liturgique » sans laquelle il manquera toujours l’essentiel à une messe même très « correctement » célébrée.

    Lire la suite

  • Les raisons de se faire vacciner

    IMPRIMER

    Du père Bruno Saintôt s.J. sur ce blog :

    Pourquoi se faire vacciner ? Raison, liberté, égalité, fraternité

    Trois confinements depuis mars 2020, plus de 111 700 morts dus au Covid-19, des séquelles prolongées chez certaines personnes, des conséquences économiques ou psychologiques dramatiques pour d’autres, une quatrième vague prévisible de contaminations due au variant Delta, des résistances déterminées à la vaccination et aux dispositifs sanitaires et politiques de limitation de la transmission. Dans ces conditions, comment évaluer éthiquement la décision du Président de la République et la ratification parlementaire de la création d’un « passe sanitaire » en attente de la décision du Conseil Constitutionnel, le 5 août 2021 ?

    Faut-il s’alarmer d’une « dictature sanitaire », d’une « société de l’hygiénisme sécuritaire », d’une « vraie rupture historique pour notre modèle de société » (F.-X. Bellamy), d’une disproportion avérée entre la restriction des libertés individuelles fondamentales et la dangerosité du virus qui la justifie, d’une dérive autoritariste qui empêcherait progressivement la levée des restrictions temporaires à nos libertés fondamentales, d’une exploitation non régulée des données personnelles après l’ouverture de cette brèche ?

    Faut-il soutenir la défiance croissante envers toutes les institutions scientifiques, sanitaires, politiques qui tentent, avec la certitude de l’efficacité vaccinale et devant les difficultés des contestations peu accessibles au débat raisonné, de tracer un chemin pour éviter à la fois un désastre sanitaire, un effondrement économique et un discrédit politique ?

    Faut-il considérer les scientifiques contestataires de l’utilité du vaccin et dénonciateurs de sa dangerosité insoupçonnée (Pr Montagnier, Pr Perronne, Pr Joyeux, Dr Alexandra Henrion-Caude, etc.) comme des éveilleurs lucides ou comme des personnalités qui usent parfois de leur autorité pour se dispenser des critères requis pour la validation scientifique ?

    Parmi les citoyens, les chrétiens pourraient-ils faire entendre une voix commune grâce à leurs ressources spirituelles et éthiques ou sont-ils eux-mêmes voués à se diviser irrémédiablement entre dénonciateurs et promoteurs, entre alarmistes et optimistes, entre complotistes et légitimistes, entre défenseurs des libertés et promoteurs de la fraternité ? Comment pourraient-ils s’aider à résister aux puissances incontrôlées des émotions et de la peur ? Comment pourraient-ils, avec d’autres, prendre position de façon raisonnée en évitant les extrêmes et en contribuant de façon critique et argumentée au bien commun ?

    La question fondamentale, qui reprend ces questions et qui a été l’objet des débats sur le Projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire, déposé le mardi 20 juillet 2021 et voté définitivement le 25 juillet 2021, pourrait s’énoncer ainsi : au regard des connaissances scientifiques et de l’évaluation politique de la situation sanitaire, sociale et économique, dans quelles mesures est-il légitime au niveau éthique et au niveau juridique de restreindre temporairement certaines libertés individuelles fondamentales en instaurant un « passe sanitaire » ?

    Une double exigence de raison et de discernement éthique s’impose.

    Une exigence de raison

    L’exigence des arguments scientifiques et médicaux

    Aucune décision éthique et juridique ne peut être prise sans l’examen rigoureux des connaissances scientifiques et médicales disponibles. Il faudrait donc commencer par tenter de répondre rigoureusement à de nombreuses questions. Quel est le mode de propagation du virus et de ses variants ? Quelle est l’efficacité du vaccin ? Quels sont les effets indésirables connus à court terme et prévisibles à long terme ? Y a-t-il des raisons de craindre des risques majeurs à long terme ? Quelle est la balance bénéfices/risques pour soi et pour les autres ? Quelles sont les personnes à vacciner en priorité ? Quels sont les critères connus pour ne pas vacciner certaines personnes qui présentent des risques à la vaccination ? Comment analyser les différentes statistiques disponibles ? Comment évaluer les différents modèles mathématiques de propagation du virus et de ses variants ? Le vaccin à ARNm peut-il modifier l’ADN des personnes vaccinées, diminuer leur fécondité, transmettre des modifications génétiques à leur descendance ? etc.

    Lire la suite

  • 6 août : fête de la Transfiguration du Seigneur

    IMPRIMER

    23762.jpgLa fête de ce jour est une fête votive. Prescrite en Occident par le pape Calixte III, en 1457, après la victoire remportée sur les Turcs grâce à saint Jean de Capistran sous les murs de Belgrade, elle existait déjà au cinquième siècle en Orient. La Transfiguration est chez les orientaux la grande fête d’été, la vieille fête du Christ-Roi.

    1. La Transfiguration. — Nous célébrons aujourd’hui la Transfiguration du Sauveur, événement que les Pères de l’Église comptent parmi les plus grands miracles opérés par Dieu pour rendre témoignage à son Fils.

    C’était pendant la seconde partie de la vie publique ; déjà le regard du Sauveur se portait vers la Croix du Calvaire. Un soir, il se rendit sur le Thabor avec ses trois Apôtres préférés. La nuit survint, et, tandis que le Maître priait, les disciples s’endormirent. Jésus était toujours en oraison lorsque, soudain, l’éclat de sa divinité perça à travers l’enveloppe de sa nature humaine : il est transfiguré. Les disciples s’éveillent, éblouis, et sont témoins du prodige. — Au lieu de nous borner à l’habituel passage de l’Écriture relatant ce miracle, nous ferons bien de nous reporter à tous ceux qui relatent l’événement du Thabor : saint Mathieu, XVII, 1-9 ; Saint Marc, IX, 2-9 ; saint Luc, IX, 28-30 ; le dernier se trouve dans la seconde épître de saint Pierre, I, 10-21.

    Quel est le sens de cette fête ? 

     a) Nous devons contempler avec respect et adoration notre Dieu éternel ; aujourd’hui encore, nous célébrons sa Royauté. 

     b) Nous devons voir en sa Transfiguration l’image de la nôtre, un jour : Nous attendrons le Sauveur... qui transformera notre corps misérable et le rendra semblable à son corps glorieux. 

     c) Ici commence la portée morale de la fête ; sans cesse, il nous faut travailler en vue de cette transfiguration par la pratique de la vie intérieure et spirituelle, par le détachement des choses terrestres. 

     d) Nous avons un sacrement de la Transfiguration : celui de l’Eucharistie. A la messe, le Seigneur Transfiguré est parmi nous ; dans la sainte communion, nous recevons le « germe de la gloire » et le gage de la résurrection future.

    Lire la suite