
À Liège pour la Fête-Dieu : le vendredi 31 mai à 19h45 : une audition internationale (entrée libre) de chant grégorien à l’abbaye des Bénédictines (Bd d’Avroy, 54)

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De Susanna Spencer sur le National Catholic Register :
Il est notre source et notre sommet : Un après-midi de pèlerinage eucharistique à Saint-Paul avec 7 000 amis
Nous nous sommes rassemblés pour témoigner de notre foi en sa présence réelle, pour participer au réveil eucharistique alors que le chemin de Notre Seigneur traversait notre ville.
La procession eucharistique de 4,5 miles entre le séminaire Saint-Paul et la cathédrale Saint-Paul a rassemblé environ 7 000 participants, ce qui, selon Tim Glemkowski du Congrès eucharistique national, est « de loin » le plus grand nombre de participants de tous les pèlerinages eucharistiques nationaux organisés jusqu'à présent (San Francisco, le plus proche, a accueilli 4 000 fidèles).
La procession eucharistique de 4,5 miles entre le séminaire Saint-Paul et la cathédrale Saint-Paul a rassemblé environ 7 000 participants, ce qui, selon Tim Glemkowski du Congrès eucharistique national, est « de loin » le plus grand nombre de participants de tous les pèlerinages eucharistiques nationaux organisés jusqu'à présent (San Francisco, la ville la plus proche, a accueilli 4 000 fidèles). (photo : Dave Hrbacek/Catholic Spirit)
28 mai 2024
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pécheurs ... Je vous salue Marie, pleine de grâce ... maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.
J'ai laissé la vague de l'Ave Maria m'envahir par derrière, tandis qu'une autre m'envahissait par devant.
Entre deux groupes qui priaient des chapelets dans la procession eucharistique, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas prier avec les mots, alors j'ai simplement laissé les prières couler sur moi et m'élever jusqu'à la Sainte Mère. Nous n'avions pas encore parcouru un kilomètre dans la procession de quatre kilomètres et demi entre le séminaire Saint-Paul et la cathédrale Saint-Paul à Saint-Paul, dans le Minnesota. C'était le Memorial Day, et des milliers de familles locales étaient venues participer à ce petit tronçon de la Route mariale du Pèlerinage eucharistique national, qui se terminera à Indianapolis au Congrès eucharistique national.
Une pluie battante s'est abattue sur nos têtes, nos parapluies et nos vestes de pluie, et Notre Seigneur dans le Saint-Sacrement se trouvait quelque part devant nous, parmi les milliers de pèlerins. Il était porté avec révérence par un évêque sous le baldaquin, flanqué à l'avant de séminaristes en soutane et surplis, l'encens coulant continuellement du thuriféraire, et le clergé ordonné ouvrait la marche à l'arrière.
La joie d'être avec Jésus (Photo : Neal Abbott)
Au début de la procession, nous avions été à portée de vue de notre Seigneur bienheureux pendant environ 15 minutes, regardant le Christ sur l'autel érigé sur les marches de la chapelle du séminaire, tandis que nous chantions la prière de midi de la Liturgie des Heures avant la procession.
L'Eucharistie, c'est le sacrement de l'Amour
Les festivités de la 778è Fête-Dieu à Liège ont été ouvertes ce lundi 27 mai 2024 par une très belle conférence du père Etienne Kern, recteur des sanctuaires de Paray-le-Monial en Bourgogne, dans le cadre de l’année jubilaire des 350 ans des apparitions du Sacré-Cœur de Jésus à saine Marguerite-Marie. "L'Eucharistie, c'est le sacrement de l'Amour". Il a développé les liens directs et intimes entre la Fête-Dieu, ou fête du Saint Sacrement, révélée à sainte Julienne vers 1210 et la Fête du Sacré-Cœur.
INTERVIEW PODCAST RCF
Le père Etienne Kern a accordé une longue interview à la radio 1RCF Belgique à propos de l’actualité du message du Sacré-Cœur, de son lien avec la Fête-Dieu et de son témoignage personnel qui l’a mené de Nancy à Paray-le-Monial en passant par Namur, Paris, des bidonvilles brésiliennes et Aix-en-Provence:
Podcast : https://www.rcf.fr/culture/gods-talents?episode=486228
INTERVIEW POUR LE DIOCÈSE DE LIÈGE
Le père Kern a également accordé une interview à la rédaction du diocèse de Liège :
778E FÊTE-DIEU CE JEUDI 19H ST-MARTIN
Jour J pour les liégeois et 450 millions de catholiques qui ont un jeudi férié (oui, oui) pour la Fête du Saint Sacrement ou Corpus Christi, comme par exemple les 210 millions de brésiliens.
A l'invitation de Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, l’eucharistie solennelle de 19h sera présidée par Mgr Luc Terlinden, nouvel archevêque de Malines-Bruxelles. Arrivez assez tôt avant 19h pour avoir une place dans la basilique Saint-Martin. Le parking de l'école Saint-Laurent sera ouvert.
L'Eucharistie sera suivie de la procession des peuples du monde vers la cathédrale Saint-Paul au son des trompes de chasse. Elle marquera des pauses à la collégiale Sainte-Croix, Place Saint-Lambert, l’Opéra, la Vierge de Del’Cour en Vinâve d’ile. Notez qu'une représentation temporaire et géante de saint Lambert sera déployée lors de l'étape place Saint-Lambert où aucune statue ou image ne le représente depuis la démolition de la Cathédrale vers 1800.
A l’arrivée à la cathédrale Saint-Paul, une grande soirée aura lieu : 21h30-23h00 NightFever & 1.000 bougies pour la paix,
Des navettes de bus sont prévues à 22h00, 22h30 et 23h00 pour remonter les participants vers Saint-Martin.
Ensuite une nuit d'adoration est prévue dans notre magnifique cathédrale restaurée.
Paru sur le blog de l'Homme Nouveau (Pierre Julien) :
Le jeudi après la Trinité, l’Église célèbre la fête du « Très Saint Corps du Christ », encore appelée en France « Fête-Dieu ». En raison de son importance, elle est solennisée – et même, dans la forme ordinaire, déplacée – le dimanche suivant, dans les pays où ce jeudi n’est pas férié.
C’est à une révélation privée que cette fête doit son origine : alors qu’au XIIe-XIIIe siècles, à la suite de controverses autour de la Présence réelle, la piété eucharistique progressait, une religieuse augustine de l’actuelle Belgique, sainte Julienne de Cornillon, eut la révélation qu’il manquait à l’année liturgique une fête commémorant l’institution de l’Eucharistie. D’abord instituée à Liège en 1246, celle-ci fut étendue à toute l’Église par le pape troyen Urbain IV (1264). Le choix de sa date, le premier jeudi après la fin du cycle pascal, en fit alors comme le couronnement des cycles liturgiques célébrant les mystères du Sauveur.
Les textes de la fête (messe et office) – attribués, sans certitude absolue, à saint Thomas d’Aquin (†1274) – frappent par la profusion d’alléluias, chant d’allégresse de Pâques où l’Église exulte pour « ce jour que fit le Seigneur » (Ps 117, 24).
De façon générale, on y trouve la précision théologique de la période scolastique unie à un lyrisme d’inspiration biblique. Les trois oraisons de la messe, communes aux deux formes du rit romain, résument bien les trois sens que le Docteur Angélique donne au sacrement : mémorial de la Passion (passé, collecte), ferment d’unité et de paix (présent, secrète) et figure de notre admission à jouir de Dieu dans l’éternité (avenir, postcommunion).
À première vue, dans la liturgie de ce jour, c’est surtout « le pain des Anges devenu la nourriture de ceux qui sont en chemin » (séquence) qui est célébré. Saint Thomas explique, à l’office, que Jésus « voulait que l’immensité de (son) amour se grave plus profondément dans le cœur des fidèles. C’est pourquoi à la dernière Cène, après avoir célébré la Pâque avec ses disciples, (…) il institua ce sacrement comme le mémorial perpétuel de sa Passion, l’accomplissement?des?anciennes préfigurations, le plus grand de tous ses miracles ; et à ceux que son absence remplirait de tristesse, il laissa ce sacrement comme réconfort incomparable » (Bréviaire Romain et Liturgie des Heures). « Ô banquet sacré, chante-t-on aux vêpres, où le Christ est reçu en nourriture, où sa Passion est commémorée, où notre âme est comblée de grâces, où nous est donné le gage de la gloire future » (Ant. O sacrum).
De fait, cette nourriture, c’est bien comme mémorial de sa Passion que le Christ nous la donne. Car sous l’apparence du pain, c’est sa chair qui est nourriture et sous celle du vin, son Sang est le breuvage. C’est ce que rappelle la préface : Jésus est « le prêtre éternel et véritable, qui apprit à ses disciples comment perpétuer son sacrifice. Il s’est offert à (Dieu) en victime pour notre salut. Il nous a prescrit d’accomplir après lui cette offrande pour célébrer son mémorial. » Ainsi, « quand nous mangeons sa chair immolée pour nous, nous sommes fortifiés. Quand nous buvons le Sang qu’Il a versé pour nous, nous sommes purifiés » (Missel Romain [1970-2002], préface I de l’Eucharistie, très proche de la préface propre à la France de 1962).
Enfin, comme le Jeudi saint, une procession agrémente cette fête, non plus pour accompagner le Christ au reposoir, mais pour L’adorer et comme prendre sa suite : « Par tes voies, conduis-nous au terme où nous tendons : la lumière où tu habites » (hymne Sacris solemniis des matines).
Loue, Sion, ton Sauveur, loue ton chef et ton pasteur par des hymnes et des cantiques.
D'Anita Bourdin sur zenit.org (archive) :
Fête du Saint-Sacrement: catéchèse de Benoît XVI sur sainte Julienne du Mont-Cornillon
« Renouveler notre foi dans la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie »
« En nous souvenant de sainte Julienne de Cornillon renouvelons nous aussi notre foi dans la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie »: c’ets l’invitation de Benoît XVI qui a consacré une catéchèse entière à sainte Julienne de Mont-Cornillon le 17 novembre 2010.
Voici notre traduction intégrale de la catéchèse donnée par Benoît XVI: nous la re-publions à l’occasion de la fête du Saint-Sacrement, maintenue dans certains pays le jeudi (3 juin), et repoussée dans d’autres, et au Vatican, au dimanche (6 juin).
Catéchèse de Benoît XVI
Chers frères et chères sœurs,
Ce matin également, je voudrais vous présenter une figure féminine, peu connue, à laquelle l’Eglise doit toutefois une grande reconnaissance, non seulement en raison de sa sainteté de vie, mais également parce qu’à travers sa grande ferveur, elle a contribué à l’institution d’une des solennités liturgiques les plus importantes de l’année, celle du Corpus Domini. Il s’agit de sainte Julienne de Cornillon, également connue sous le nom de sainte Julienne de Liège. Nous possédons quelques informations sur sa vie, en particulier à travers une biographie, probablement écrite par un ecclésiastique qui lui était contemporain, dans laquelle sont recueillis divers témoignages de personnes qui eurent une connaissance directe de la sainte.
C'est, en tout cas, ce qu'affirme (gratuitement ?) Jos Moons, jésuite, sur Otheo, et cela en dit long sur la perception que l'on a de l'Eglise dans certains milieux cléricaux de nos bas pays.
Précisons que OTHEO rassemble Kerknet, Kerk & Leven et les éditions Halewijn qui ne font plus qu'un. C'est donc l'équivalent flamand de cathobel.
Pourquoi les gays sont-ils toujours sous les feux de la rampe ?
Jos Moons revient sur les commentaires du Pape François sur l'homosexualité, les séminaires et la prêtrise.
Le verbiage blessant ne sert personne. Il s'agit d'une gaffe papale qui suggère que le pape a besoin d'une conversion supplémentaire sur le sujet.
Regardons la réalité en face et soyons reconnaissants. Il y a beaucoup de séminaristes, de prêtres et d'évêques homosexuels. À mon avis, il y en a au moins la moitié. Y compris aux Pays-Bas et au Vatican. Le pape Benoît XVI était très probablement gay, et idem pour John Henry Newman ou Gerard Manley Hopkins. En outre, soyons reconnaissants pour tout ce que le clergé gay apporte à l'Église. (Comme l'a dit James Martin : ils ont enterré vos parents, ils ont été une oreille attentive dans un lieu de pèlerinage, ils ont formé vos enfants, etc.)
N'y a-t-il donc aucun problème ? Je pense que oui. La suspicion constante et l'inquiétude exagérée à l'égard des prêtres homosexuels ne contribuent pas à une intégration saine. Au contraire, se cacher semble être la meilleure chose à faire. Ainsi, vous ne pouvez pas être rejeté. On ne peut pas être blessé. Le problème est résolu, pourrait-on dire. Mais psychologiquement, c'est exactement l'inverse qui se produit : ce que l'on cache finit toujours par ressortir. Sous la forme d'un pseudo-flirt, d'une attention excessive à l'encens ou aux vêtements liturgiques, d'une dureté glaciale, etc. Y compris la sous-culture gay dont parle le pape. Bref, ses propos sont contre-productifs.
La diffamation constante et l'inquiétude exagérée concernant les prêtres homosexuels ne contribuent pas à une intégration saine.
On fait remarquer à juste titre qu'il est objectivement plus difficile d'être un séminariste ou un religieux homosexuel parce qu'il vit avec des personnes qui peuvent l'attirer, ce qui n'est pas le cas d'un séminariste hétérosexuel. Cela nécessite une vigilance accrue. Et pour l'acceptation, parce que la dissimulation conduit à ... voir le paragraphe précédent. Ainsi, avec ses commentaires critiques, la direction de l'Église se tire une balle dans le pied.
Enfin, pourquoi toujours braquer les projecteurs sur les homosexuels ? Il suffit d'être homosexuel et d'être confronté à des tics en permanence. Après tout, les hétérosexuels aussi peuvent avoir des « tendances profondes » ; ne devrions-nous pas en parler aussi ? Qu'en est-il des prêtres qui ont des maîtresses extraconjugales ? Encore une fois, l'intégration est la voie à suivre. Et aussi : pourquoi toujours mettre l'accent sur le genre ? L'environnement, l'attention portée aux pauvres, l'importance de continuer à étudier la théologie, la délicatesse spirituelle, etc., tout ça aussi est important.