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  • Quand l'air du temps souffle aussi sur le Grand-Duché de Luxembourg

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    Lu sur La Vie :

    Luxembourg : vers une séparation de l'Eglise et de l'Etat ?

    Un minuscule État où il ne se passe presque rien en dehors du secteur financier et des institutions européennes qui y ont leur siège : telle est l’idée que l’on se fait à tort du Luxembourg, pays de 500 000 habitants niché entre la France, l’Allemagne et la Belgique. C’est oublier que les Luxembourgeois ont une histoire, une langue, des écrivains, des journaux, des partis politiques… en conflit. Et depuis l’arrivée au gouvernement d’une coalition inédite – libéraux, socialistes, écologistes –, le grand-duché s’apprête même à déguster une spécialité bien française : un grand débat sur la laïcité, la place des religions dans la sphère publique, les relations entre les cultes et l’État…

    Le nouveau Premier ministre, le libéral Xavier Bettel, a annoncé le 10 décembre dernier, lors de la présentation de son programme, que les nouvelles « réalités sociétales » exigeaient « une remise en cause des relations actuelles entre l’État et les cultes ».

    La baisse du financement par l’Etat

    Cette remise en cause, aux contours encore flous, comporte d’abord la suppression des heures d’enseignement religieux catholique, que les élèves choisissent aujourd’hui à 70 % dans le primaire et à 58 % dans le secondaire. Elle comporte aussi la révision à la baisse du financement par l’État des cultes dits conventionnés. Ce financement couvre essentiellement les frais liés aux bâtiments et les salaires des ministres des cultes ou des autres employés. À part l’Église catholique, qui perçoit 95 % du budget total alloué aux cultes et compte 317 salariés, dont 118 membres du clergé, les autres cultes ne comptent qu’une petite poignée de salariés. Des petits changements symboliques sont également annoncés, comme le remplacement pour la fête nationale du Te Deum, traditionnellement prononcé à la cathédrale, par une cérémonie non religieuse.

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  • Quand des citoyens québécois lancent un cri pour tenter de stopper l'euthanasie

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    20140210003221ENPRNPRNE-Physicians-Nadine-1y-1391992341MR.jpgSOS ... Les Québécois lancent un cri du cœur pour STOPPER l'euthanasie 

    Pendant que le Québec se prépare à devenir la première province au Canada et la première place dans les Amériques à adopter - sans référendum - une loi autorisant l'euthanasie, les Québécois lancent un appel à l'aide au monde entier afin d'influencer le gouvernement du Québec à ne pas adopter le projet de loi.

    Dans cette video, des citoyens québécois de divers horizons partagent leur histoire personnelle et mettent en lumière les dangers et les abus qui pourraient découler de la promulgation d'une telle loi. Âgée de 16 ans et ayant vaincu une forme agressive de leucémie (y compris une expérience douloureuse avec une greffe de moelle osseuse), Nadine nous décrit comment elle aurait refusé la chimiothérapie et, du coup, une chance de survie si le projet de loi avait été en vigueur à l'époque où elle n'avait que seulement 14 ans.

    La loi proposée permettrait aux jeunes de 14 ans de refuser un traitement sans le consentement de leurs parents. Heureusement, une telle loi n'était pas en place il y a deux ans, et Nadine est bel et bien vivante. Sa mère Claude témoigne de l'importance de la famille et de l'amour dans le soutien des jeunes durant les moments de grande vulnérabilité.

    D'autres personnes exposent les dangers et les abus qui guettent les personnes de tous les âges si l'euthanasie est adoptée au Québec. Christiane qui est dans la quarantaine est très affectée par la bataille de sa mère et sa soeur contre le cancer du sein. Une amélioration remarquable a été réalisée au chapitre des soins médicaux depuis l'époque où sa mère a perdu sa bataille contre le cancer du sein. En guise de preuve à l'appui, on note l'expérience de sa soeur qui a survécu au même type de cancer récemment et la mesure dans laquelle les choses seraient également très différentes pour la famille de sa soeur si cette dernière avait prématurément abdiqué et opté pour l'euthanasie plutôt que pour les traitements offerts. On peut supposer que l'expérience de sa mère l'aurait influencée à se faire euthanasier. Qu'aurait-elle fait si le médecin traitant avait donné un pronostic sombre?

    D'autres témoins, dont Luc mentionnent les abus potentiels par les politiciens, les administrateurs des hôpitaux, les professionnels de la santé et les familles qui vivent et exercent dans une société menée par l'argent. Il y a un risque réel que certaines vies soient jugées moins dignes de vivre en raison des pressions financières. Dre Sylvia Baribeau, médecin de famille, et Dr Pierre Faubert, psychologue clinicien, mettent en évidence le fait qu'une personne malade est inapte émotionnellement et psychologiquement à prendre une telle décision de se faire euthanasier.

    Ces témoins suivent l'histoire émouvante de Jessica, 4 ans, née avec une malformation cardiaque grave, qui fait appel au roi de Belgique et l'implore de ne pas signer la loi pour l'euthanasie pédiatrique. Cette vidéo a été diffusée le 2 février [http://coalitionmd.org/dun-enfant-a-un-roi-video-leuthanasie-en-belgique].

    Le projet de loi québécois sur l'euthanasie devrait être déposé pour vote le 11 février 2014, " Journée mondiale du malade ". La Commission des droits du Québec recommande l'extension de l'euthanasie aux enfants.

  • Quand un doyen courageux veut en finir avec les "communions-spectacles"

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    Un sujet de VTM tout à fait révélateur de l'état d'esprit dans lequel se passent les "communions-spectacles" et de leur utilité :
     
     
    Pour ceux qui ne comprennent que trop peu la langue de Vondel :
     
    Le doyen veut enraciner la communion au coeur du terreau dont elle se nourrit : l'eucharistie dominicale. Il choisit de ce fait délibérément de prendre ses distances par rapport à des cérémonies de groupe qui deviennent trop souvent des "shows" et pas assez de moments spirituels pour favoriser des communions par petits groupes durant la messe du dimanche.
     
    Ce choix courageux n'est pas vraiment accueilli avec gratitude par les parents, qui décrochent massivement. Leur réactions : 
     
    - Mon fils ne fait pas sa communion, parce qu'il n'y a plus une célébration tous ensemble, c'est dommage
     
    - "nous allons nous même organiser un truc sympa avec un peu de musique, et sans doute "rent a priest" dit un autre
     
    - "Les gens vont déjà si peu à l'église que pour ces célébrations, si en plus on leur enlève ça (sic), je pense on n'y verra vraiment plus personne".
     
    Mais le Doyen tient bon, et sans doute que d'autres paroisses suivront.
     
    Le reportage est tout à fait révélateur d'un fait : nous pensons plaire aux gens "sur le parvis" en leur offrant des célébrations dans l'air du temps qui n'ont plus grand chose d'une messe par peur de les perdre... Mais nous ne nous rendons pas compte que nous les avions déjà perdus depuis longtemps, et que ce ne sont pas ces célébrations où l'on se rend en "consommateur" qui permettent d'annoncer l'évangile. Car à force de vouloir s'adresser à tout le monde, on ne s'adresse en fait  plus à personne.
     
    Si vous écrivez en lange de Vondel et voulez encourager ce doyen courageux : wilfried.vanwilder@dekenaateeklo.be
     
    J.J.

  • Quand une députée explique pourquoi elle dira non à la loi sur l'euthanasie des mineurs

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    Dans la Libre, Marie-Christine Marghem (MR) explique pourquoi elle dira non, jeudi, à la Chambre.

    Jeudi, sauf improbable surprise, la Chambre approuvera le projet qui doit permettre aux enfants de bénéficier de la loi de 2002 sur l’euthanasie, à quelques conditions près. Une large majorité MR, PS, SP.A, Open VLD, Ecolo et Groen se dégagent en faveur du texte.

    Mais dans les rangs libéraux francophones, les députés ne voteront pas le doigt sur la couture du pantalon. Ainsi, Marie-Christine Marghem (MR), députée, avocate à Tournai, s’oppose fermement au projet de loi. Elle nous a expliqué, lundi, les raisons de son refus. "J’estime que le dispositif de la loi ne résout absolument pas le problème qui est posé, s’il y en a un…"

    Pour vous, il n’y a pas de problème et il ne faut donc pas légiférer ?

    Ce qui a donné lieu à l’établissement de la loi, c’est une demande pressante, urgente, venue de quelques médecins qui voulaient avoir plus de sécurité juridique par rapport à la fin de vie de leurs petits patients. Et pas une demande sociale extrêmement forte, motivée par exemple par des pétitions. Ni un cas malheureux. Ni une querelle de jurisprudence parce qu’il y aurait eu des décisions controversées et des plaintes pendantes en Justice qui rendraient l’absence de loi intolérable. Rien, rien de tout cela.

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  • BXL, 11 février : rassemblement des dossards jaunes contre l'extension de l'euthanasie aux mineurs

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  • Euthanasie : L’enfant face au choix ?

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    LLC.jpgLe  texte reproduit ci-dessous était destiné à « La Libre Belgique » qui, à ce jour, n’a pas donné signe de vie. Son auteur, Louis-Léon Christians, est docteur en droit et docteur en droit canonique. Professeur à la faculté de théologie de l’université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve), il dirige la chaire de droit des religions. L’auteur s’exprime ici à titre personnel :

    "A l’avant plan, un commun sentiment de révolte contre la douleur, et une solidarité avec les enfants en grande souffrance et leurs familles. Mais à l’arrière‐plan, on découvrira aisément un combat idéologique, dont les enfants eux-mêmes ne seront plus, pour certains, qu’un prétexte. Comment croire que le corps médical ait été jusqu’à présent impassible à la douleur d’enfants malades incurables en fin de vie? Qui pense réellement qu’une loi soit nécessaire pour changer l’engagement  des médecins dont l’éthique et la déontologie sont des balises bien plus dignes et bien plus constructives qu’une bureaucratie légale?

    Qu’il faille poursuivre des abus éventuels, nul n’en doute. Faut-il pour cela tellement déconsidérer les capacités de l’humanisme médical? En réalité, là n’est pas l’enjeu. Evoquer la souffrance de l’enfant et sa mort, tend à devenir chaque jour davantage une simple rhétorique. Un pathos qui conduit à peu de frais à enfermer la position adverse dans le rôle de l’infâme.

    Au-delà de ce constat, nous souhaiterions évoquer un drame plus profond qui semble s’ouvrir. Il tient à un aveuglement facile et trompeur sur le concept de liberté et à un tri de plus en plus arbitraire entre les verdicts publics de vulnérabilité ou d’autonomie.

    On évoque la liberté dont l’enfant souffrant pourrait bénéficier et le choix qu’il pourrait faire de recevoir une dose létale. On souligne combien les enfants souffrants seraient plus matures que ceux qui, en bonne santé, n’ont d’autres soucis que de vivre paisiblement. Liberté et maturité, tel serait ce qu’apporte la loi à un enfant souffrant. Lui, qui, en pleine santé, ni n’est mature, ni libre, même dans le cadre de la Convention des Nations-Unies sur les droits de l’enfant.

    Mais la question est plus dure encore. On évoque le petit nombre d’enfants qui ont demandé la mort dans le cadre de la loi hollandaise. C’est oublier que la loi assure également une totale mutation symbolique, qui concerne nécessairement la généralité des enfants en fin de vie, et plus encore l’universalité des enfants qui pourraient se projeter dans un avenir de souffrance.

    Face à un choix « offert», une obligation est posée: celle de prendre une décision. Chaque enfant ne fera pas choix de la mort, mais chaque enfant sera confronté à ce choix. Jamais plus la vie ne sera acquise, malgré la souffrance ou son atténuement. Chaque jour deviendra hypothétique, suspendu à un acte de choix, à prendre ou ne pas prendre. Comment échanger encore un regard sans que la loi ne vienne rappeler qu’un «autre choix» est possible ? On a évoqué les enjeux économiques de telles décisions. L’avenir sera juge. Mais plus encore c’est la façon dont l’enfant va s’imaginer dans les yeux d’autrui qui va devenir une charge nouvelle de sa vie si difficile déjà. Il est mûr a-t-on proclamé. Il suffit d’un accord des parents. A-t-on oublié que le Parlement a adopté il y a peu une loi sur l’abus de vulnérabilité qui permet de «protéger» les victimes de déstabilisation psychologique, mêmes majeures ? A-t-on oublié la formule historique de Lacordaire: «Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit».

    Ni la réalité de la souffrance, ni la dignité médicale ne sauraient être transformées par une loi. En revanche, la vie morale de l’ensemble des enfants hospitalisés serait confrontée à une nouvelle obligation: celle de choisir, à chaque seconde.

    Le courage éthique du médecin n’est-il pas un choix plus honorable que de mettre à charge de chaque vie d’enfant le poids psychologique d’une «option» de vie ou de mort ?

    Louis-Léon Christians

    6 FEVRIER 2014"

    Rappelons qu’à la suite de Mgr Léonard, l’évêque de Liège recommande à ses diocésains un geste spirituel de protestation contre l’extension de la loi belge sur l’euthanasie aux mineurs d’âge  Le vote de cette extension est prévu le jeudi 13 février prochain à la chambre des députés fédéraux.

    Mgr Delville invite les fidèles à jeûner et prier ensemble à la cathédrale Saint-Paul ce mardi 11 février à 18 heures.

    Signalons aussi qu’à cette intention, on peut également visiter ce jour-là le Saint-Sacrement exposé comme tous les mardis de 17h à 19h  à l’église du même nom (Bd d’Avroy, 132, face à la statue de Charlemagne).  Un prêtre y est aussi disponible à partir de 17h pour ceux qui souhaitent recevoir le sacrement de pénitence

     JPSC

  • Retour sur le livre de Nicolas Diat : « L’homme qui ne voulait pas être pape »

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    _DSC8420cover.jpgL’excellent site « Benoît et moi » dédié à la défense et à l’illustration du pape émérite a publié à cet égard ses impressions de lecture. J’en reproduits quelques extraits ci-dessous :

    « Dans le contexte sans doute éditorialement favorable du premier anniversaire de la renonciation, la sortie, ces jours derniers, d'un livre de Nicolas Diat (grand spécialiste des arcanes du Vatican, récite la quatrième de couverture, mais je ne le connaissais pas) intitulé "L'homme qui ne voulait pas être Pape", et sous-titré "l'histoire secrète d'un règne", était donc une bonne nouvelle, mais (…) pouvait aussi susciter de légitimes inquiétudes. » 

     (…) Disons-le tout de suite, le livre, écrit d'une plume fluide, bien documenté, m'a globalement plu; le portrait de Benoît XVI qui émerge de ces pages est magnifique, inédit en France, et d'une grande justesse. L'auteur ne cache ni son admiration pour l'immense intellectuel, l'homme de grande culture, le penseur puissant et prophétique, ni sa tendresse pour les qualités humaines tellement travesties de l'homme, indulgent, fidèle en amitié (en particulier, celle pour le cardinal Bertone, amitié qu'il aurait payée au prix fort), d'une grande bonté, incapable de la moindre bassesse, extérieur aux coteries et autres "cordées", étranger à toutes les intrigues et rendu pour cela peu apte à évoluer dans le nid de serpent du milieu clérical en général, et de la Curie en particulier (…).

    L'auteur a interrogé de nombreux prélats, beaucoup sous couvert d'anonymat (je me méfie un peu!), et sait donc beaucoup de choses (vraies ou pas, donc), qui permettent de donner un éclairage parfois inattendu aux évènements que j'ai suivis au jour le jour dans ces pages sans en connaître l'arrière plan, par la force des choses. (…).

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