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  • Avortement : quand l'archevêque de Malines-Bruxelles s'exprimait sans ambiguïtés

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    D'Arnaud Dumouch : 

    AVORTEMENT : Quand Mgr Léonard s'exprimait (à propos de l'affaire UCL / Pr Stéphane Mercier)

    Lors de sa nomination en octobre 2013 comme archevêque de Malines-Bruxelles et comme grand chancelier de l'Université Catholique de Louvain (UCL), Monseigneur André-Joseph Léonard s'était exprimé sur l'avortement. 

    Il avait donné une parole prophétique qui devrait éclairer l'affaire du Professeur Stéphane Mercier qui, en mars 2017, agite le Royaume de Belgique. Rappelons que ce professeur de philosophie a été suspendu de son cours pour un texte et un débat abordant de front la question de l'enfant avorté, comme être humain mis à mort. 

    Très attaqué par les médias belges, caricaturé et vilipendé, Monseigneur Léonard présentait sur la RTBF, dans l'émission "J'ai une question à vous poser", la foi catholique sur cette question.

    A la fin de l'émission, les Belges furent conquis par sa foi, la précision de ses explications.

    Et pour une rare fois, un archevêque catholique donnait la raison de la gravité de l'acte d'avortement : "L'enfant vit. Il accueillera sa mère, pour se réconcilier avec elle, de l'autre côté de cette vie."

  • Cité Notre-Dame de la Vie (Louveigné), 30 mars à 13H30 : témoignage des "Sentinelles de la Nuit"

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  • 39 nouveaux martyrs de la Guerre Civile espagnole seront prochainement béatifiés

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    De Maria Droujinina sur zenit.org :

    Cause des Saints: le p. José Maria Fernandez Sanchez et 38 nouveaux martyrs espagnols

    Vers la béatification de 39 martyrs de la famille spirituelle de S. Vincent de Paul

    Le prêtre espagnol José Maria Fernandez Sanchez et 38 autres  martyrs de la persécution anti-catholique qui s’est déchaînée en Espagne sous couvert de la Guerre civile pourront être bientôt béatifiés.

    Le pape François a autorisé la promulgation d’un décret reconnaissant un martyre de José Maria Fernandez Sanchez, ainsi que de ses compagnons – 32 prêtres et frères de la Congrégation de la Mission (les Lazaristes) et 6 laïcs de l’Association de la Médaille miraculeuse de la bienheureuse Vierge Marie -, lors d’une audience accordée au cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, ce jeudi 23 mars 2017.

    Né à Oviedo, en Espagne le 19 janvier 1875, le père José Maria Fernandez Sanchez a été martyrisé à Vallecas le 23 octobre 1936. Les autres martyrs ont été tués entre le 19 juillet et le 14 décembre 1936.

    L’enquête diocésaine de l’archidiocèse de Madrid a été déposée à la Congrégation pour les causes des saints en 2006.

    La reconnaissance de leur martyre en raison de leur fidélité au Christ ouvre la voie à leur béatification.

  • Fatima : Francisco et Jacinta bientôt canonisés ?

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Fatima: un nouveau miracle obtenu par la prière de Francisco et Jacinta

    Le miracle ouvre la voie à leur canonisation

    Rome reconnaît un nouveau miracle dû à la prière des pastoureaux de Fatima, les bienheureux Francisco et Jacinta Marto, ce qui ouvre la voie à leur canonisation, si les cardinaux exprimaient un avis favorable lors d’un consistoire, probablement après Pâques.

    Une première

    Lors d’une audience accordée au cardinal Angelo Amato, le pape François a en effet donné son feu vert, ce jeudi 23 mars 2017, à la promulgation d’un décret de la Congrégation pour les causes des saints reconnaissant l’authenticité d’un miracle comme dû à leur intercession.

    Le pèlerinage du pape François à Fatima les 12-13 mai 2017, pour le centenaire des apparitions de la Vierge Marie à la Cova da Iria, pourrait donc bien être marqué par la canonisation des pastoureaux. A l’occasion de son pèlerinage pour le Jubilé de l’An 2000, saint Jean-Paul II les avait béatifiés : c’était la première fois que des enfants non-martyrs, frère et soeur, étaient béatifiés ensemble et si jeunes, et ce serait cette année la première fois que des enfants, frère et soeur, non-martyrs, seraient canonisés également ensemble, ce qui encourage les causes de béatification d’autres enfants morts en « odeur de sainteté ».

    Saint Dominique Savio (2 avril 1841-9 mars 1857) était une sorte d’exception de jeune « adulte » alors qu’il allait avoir 15 ans – il a été canonisé le 12 juin 1954 par Pie XII – et la bienheureuse Laura Vicuña (5 avril 1891, Chili-22 janvier 1904, Argentine), morte en offrant sa vie pour la conversion de sa mère, alors qu’elle n’avait pas 13 ans, semble avoir ouvert la voie: elle a été béatifiée par Jean-Paul II le 3 septembre 1988. Mais des enfants aussi jeunes, et un frère et une soeur ensemble, on ne l’avait pas encore vu.

    Francisco Marto (1908-1919) est mort de la grippe espagnole, le 4 avril 1919 – il n’avait pas 11 ans, et sa petite sœur Jacinta (1910-1920),  qui allait avoir 10 ans, est morte l’année suivante à de la même maladie, le 20 février 1920. Depuis les apparitions de 1917, ils n’hésitaient pas à prier le chapelet avec ferveur et à offrir généreusement leurs peines et leurs sacrifices quotidiens pour la paix et la conversion des pécheurs, selon l’appel de la Vierge Marie.

    Les deux miracles reconnus

    Un premier miracle obtenu par leur intercession commune avait été reconnu par Jean-Paul II le 28 juin 1999 et retenu pour leur béatification: ils avaient été invoqués ensemble. C’était la guérison, le 25 mars 1987, de María Emilia Santos, de Leiria (Portugal), paraplégique, qui avait commencé a invoquer les deux enfants après une retraite pour les malades, à Fatima, et qui achevait alors une neuvaine, après des années de martyre. Elle commença à aller mieux, à s’asseoir dans son lit sans aide et sans douleur, jusqu’à pouvoir se mettre debout le jour anniversaire de la mort de Jacinta, le 20 février 1989.

    Le miracle – guérison inexplicable pour l’état actuel  de la science – retenu pour la canonisation est la guérison d’un bébé, Felipe Moura Marques, né avec un diabète de type 1 – réputé incurable -, portugais, dont les parents vivaient en Suisse. Sa maman et sa grand-mère ont emmené le bébé sur la tombe des pastoureaux, à Fatima. Lors de leur béatification, le 13 mai 2000, la maman approcha même le bébé du téléviseur en priant les deux bienheureux pour le petit Felipe. Depuis, il vit sans insuline et sans aucun problème de santé, a rapporté l’évêque – aujourd’hui émérite – de Leiria-Fatima, Mgr Serafim de Sousa Ferreira e Silva, en 2005.

    Le procès de béatification de leur cousine, la troisième voyante, Lucia dos Santos (22 mars 1907-13 février 2005), devenue ensuite carmélite à Coimbra, et morte à 98 ans, quelques semaines avant Jean-Paul II, est également arrivé à Rome, mais il faudra encore du temps pour examiner quelque 15 000 documents communiqués par le diocèse de Coimbra et les expertises sur le miracle présumé. Le postulateur, le père Romano Gambalunga, a invité « à la patience ».

  • Quand François discerne les voies de l'espérance pour l'Europe

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    De zenit.org :

    Soixante ans après, discerner les voies de l’espérance pour l’Europe (texte intégral)

    Les piliers de l’édifice des « Pères de l’Europe »

    Les piliers de la construction européenne, il y a soixante ans, sont autant de balises pour tracer son avenir et un chemin d’espérance, estime le pape François qui décline: « la centralité de l’homme, une solidarité effective, l’ouverture au monde, la poursuite de la paix et du développement, l’ouverture à l’avenir ».

    Le pape a en effet reçu les responsables européens à l’occasion du 60e anniversaire de la signature des Traités de Rome, le 25 mars 1957, ce vendredi 24 mars 2017, à 18h, au Vatican.

    Le pape, qui s’est exprimé en italien, et debout, a évoqué les « Pères de l’Europe » et il a invité les Européens à se laisser « provoquer par leurs paroles, par l’actualité de leur pensée, par l’engagement passionné pour le bien commun qui les a caractérisés, par la certitude de faire partie d’une œuvre plus grande que leurs personnes et par la grandeur de l’idéal qui les animait ». Il a rappelé que l’Europe ne peut être réduite à un ensemble de règlements contraignants.

    Il a offert cette définition de l’Europe: « L’Europe a un patrimoine d’idéaux et de spiritualité unique au monde qui mérite d’être proposé à nouveau avec passion et avec une fraîcheur renouvelée et qui est le meilleur antidote contre le vide de valeurs de notre temps, terrain fertile pour toute forme d’extrémisme. »

    Il conclut par un appel pour les jeunes, la famille et la vie: « L’Europe retrouve l’espérancelorsqu’elle s’ouvre à l’avenir. Lorsqu’elle s’ouvre aux jeunes, en leur offrant de sérieuses perspectives d’éducation, de réelles possibilités d’insertion dans le monde du travail. Lorsqu’elle investit dans la famille, qui est la première et fondamentale cellule de la société. Lorsqu’elle respecte la conscience et les idéaux de ses citoyens. Lorsqu’elle garantit la possibilité d’avoir des enfants, sans la peur de ne pas pouvoir les entretenir. Lorsqu’elle défend la vie dans toute sa sacralité. »

    Le pape a reçu 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne – dont le président français, François Hollande, et la chancelière allemande, Angela Merkel – et leurs délégations, dans la Sala Regia du palais apostolique du Vatican, en présence de représentants des Institutions européennes, M. Antonio Tajani, président du Parlement, M. Donald Tusk, président du Conseil européen, M. Jean-Claude Junker, président de la Commission européenne, Mme Federica Mogherini, ministre des Affaires étrangères de l’Union.

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  • Le pape à Milan

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    Sur Radio Vatican (cliquer sur les liens) :

  • Qu'est-ce que j'ai fait au Bon Dieu...? L'aveugle-né; prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le dimanche de la Laetare

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    Prédication (archive du 30 mars 2014) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 9, 1-41) pour le dimanche de la Laetare.

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : L'aveugle-né (Jean 9, 1-41) (http://aelf.org/)

    En sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme qui était aveugle de naissance. Ses disciples l'interrogèrent : « Rabbi, pourquoi cet homme est-il né aveugle ? Est-ce lui qui a péché, ou bien ses parents ? » Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents. Mais l'action de Dieu devait se manifester en lui. Il nous faut réaliser l'action de celui qui m'a envoyé, pendant qu'il fait encore jour ; déjà la nuit approche, et personne ne pourra plus agir. Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Cela dit, il cracha sur le sol et, avec la salive, il fit de la boue qu'il appliqua sur les yeux de l'aveugle, et il lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » (ce nom signifie : Envoyé). L'aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait. Ses voisins, et ceux qui étaient habitués à le rencontrer - car il était mendiant - dirent alors : « N'est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? » Les uns disaient : « C'est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c'est quelqu'un qui lui ressemble. » Mais lui affirmait : « C'est bien moi. » Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? » Il répondit : « L'homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, il m'en a frotté les yeux et il m'a dit : 'Va te laver à la piscine de Siloé.' J'y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j'ai vu. » Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. » On amène aux pharisiens cet homme qui avait été aveugle. Or, c'était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. A leur tour, les pharisiens lui demandèrent : « Comment se fait-il que tu voies ? » Il leur répondit : « Il m'a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et maintenant je vois. » Certains pharisiens disaient : « Celui-là ne vient pas de Dieu, puisqu'il n'observe pas le repos du sabbat. » D'autres répliquaient : « Comment un homme pécheur pourrait-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés. Alors ils s'adressent de nouveau à l'aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu'il t'a ouvert les yeux ? » Il dit : « C'est un prophète. » Les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme, qui maintenant voyait, avait été aveugle. C'est pourquoi ils convoquèrent ses parents et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu'il est né aveugle ? Comment se fait-il qu'il voie maintenant ? » Les parents répondirent : « Nous savons que c'est bien notre fils, et qu'il est né aveugle. Mais comment peut-il voir à présent, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s'expliquer. » Ses parents parlaient ainsi parce qu'ils avaient peur des Juifs. En effet, les Juifs s'étaient déjà mis d'accord pour exclure de la synagogue tous ceux qui déclareraient que Jésus est le Messie. Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! » Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l'homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. » Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n'en sais rien ; mais il y a une chose que je sais : j'étais aveugle, et maintenant je vois. » Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t'ouvrir les yeux ? » Il leur répondit : « Je vous l'ai déjà dit, et vous n'avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous m'entendre encore une fois ? Serait-ce que vous aussi vous voulez devenir ses disciples ? » Ils se mirent à l'injurier : « C'est toi qui es son disciple ; nous, c'est de Moïse que nous sommes les disciples. Moïse, nous savons que Dieu lui a parlé ; quant à celui-là, nous ne savons pas d'où il est. »

     
  • "Affaire Mercier" : supprimer la liberté d'expression ?

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    De Martin Van Breusegem (enseignant) en tribune libre sur le site du Vif :

    Et si on supprimait la liberté d'expression ?

    Les notes de cours d'un professeur de philosophie de l'UCL, consacrée à l'avortement, posent question quant à la liberté dont jouissent les individus d'exprimer leurs opinions et ce, particulièrement, dans le cadre d'une institution d'enseignement et de recherche telle qu'une université.

    Le document en question a été rendu public en début de semaine et provoqué depuis de nombreuses réactions. L'auteur déroule un argumentaire philosophique dense dont l'objectif est d'"aider à réfléchir et tâcher de dégager la vérité sur une question grave"1. Il s'agit là de ce que l'on peut logiquement attendre d'un cours de philosophie dispensé à l'université. Parmi les valeurs qui sous-tendent la vision de l'UCL, on trouve d'ailleurs "la liberté académique, inscrite dans la constitution, c'est-à-dire la liberté de pensée dans la recherche d'une vérité construite scientifiquement et non soumise à la norme du moment."²

    Que la réflexion développée par l'auteur soit solidement argumentée, et constitue une invitation à en faire de même lancée aux étudiants, personne ne semble le lui reprocher. Que la thèse soutenue aille à contre-courant du discours ambiant, est jugé problématique par certains. En quoi ces deux éléments garantissent-ils pourtant, l'un comme l'autre, qu'un débat démocratique ait lieu ?

    La liberté d'expression est une condition nécessaire, bien que loin d'être suffisante, à la mise en oeuvre de nos démocraties modernes. "Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire" (n)'aurait (pas) dit Voltaire ! La DDHC, rédigée en 1789, affirme quant à elle, que "la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme" (art. 11).

    La liberté d'expression n'est pas absolue pour autant. En effet, elle ne peut être exercée que dans certaines limites, dont certaines sont définies par le législateur, qui garantissent le vivre ensemble, tout autant que la liberté d'expression elle-même. Ainsi le racisme et la xénophobie ne peuvent-ils être considérés comme de simples opinions, mais bien comme des délits. Il n'est pas question de cela ici. En effet, les propos tenus par l'auteur, aussi violents soient-ils, ne vont pas "à l'encontre de nos lois"3, contrairement à ce qu'a affirmé à La Libre Marc Lits, prorecteur à l'enseignement à l'UCL. En effet, Il n'y a pas de droit à l'avortement en matière de droit belge, contrairement à ce qu'affirme le communiqué de l'UCL, mais bien une dépénalisation.

    Sur Le Soir +, Jean-François Kahn, expliquait avec clarté ce lundi que "le discours communiste du temps du stalinisme [...] rejetait dans les ténèbres de la droite conservatrice [...] tout ce qui ne se pliait pas à sa propre doxa."4 Dans sa tribune, l'essayiste français dénonçait le fait qu'aujourd'hui comme hier, la dictature de la pensée unique -quelle que soit sa couleur politique- mette à mal la démocratie. Cette tentation est forte. Elle est notamment présente lorsque Laurette Onkelinx affirme dans les pages de la DH qu'en ce qui concerne les pro vie, "le problème [...] est qu'on ne peut pas aller à l'encontre de la liberté d'expression."5

    La liberté d'expression n'est pas relative, en tant qu'elle octroierait à certains la liberté de s'exprimer, tandis que d'autres seraient sommés de se taire ! Aujourd'hui en Belgique, la question douloureuse de l'avortement n'est pas close et fait bien l'objet d'un débat, dans lequel il est sain, et même vital, que des opinions multiples voire divergentes puissent être exprimées librement. Tous s'accorderont au moins sur le fait que l'avortement suscite une réelle souffrance chez bien des femmes. Bien que l'UCL se propose de promouvoir dans ses amphithéâtres un'"esprit de discussion rationnelle", force est de constater que le débat est ici anesthésié, la voix d'un des participants étant étouffée.

    La liberté reconnue à tous de s'exprimer, de surcroît quand il s'agit d'enjeux particulièrement graves, anime la démocratie tandis que la tyrannie de la pensée dominante l'étouffe. Agissons pour que le débat vive, au risque qu'il ne devienne combat !

    Martin Van Breusegem,

    1 MERCIER, S., La philosophie pour la vie, p. 1.

    ² https://uclouvain.be/fr/decouvrir/valeurs-et-vision.html, consulté le 22 mars 2017

    ³ Un ultra embarrasse l'unif catholique, dans La Libre Belgique du 22 mars 2017, p. 9.

    4http://plus.lesoir.be/86658/article/2017-03-20/en-france-laffirmation-du-stalinisme-de-droite, consulté le 22 mars 2017.

    5 Anti-IVG : la menace est sérieuse, dans La dernière heure du 11 et 12 mars 2017, p. 16.

  • Pédophilie dans l'Eglise : les méthodes douteuses de "Cash investigation"

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    Pour diverses raisons, Belgicatho n'a pu suivre son rythme habituel durant la semaine écoulée. C'est tardivement qu'il relaie cet examen d'une émission consacrée à la pédophilie dans l'Eglise et qui a fait grand bruit. Du site de France Catholique :

    Pédophilie dans l’Eglise : les méthodes de Cash Investigation

    Nous avons fait l’effort de regarder jusqu’à la fin l’émission du 21 mars sur la pédophilie dans l’Eglise (Cash investigation sur France 2)… accablant, pour l’Eglise certes. Mais l’émission ne fait pourtant pas honneur aux journalistes qui l’ont réalisée (la profession devrait réagir pour dire sa désapprobation de certains comportements qui risquent de la discréditer tout entière tout comme certains comportements ecclésiastiques arrogants nuisent à toute l’Eglise). Cela ne retire rien à la gravité de certains faits évoqués bien sûr…

    Par ailleurs on a entendu certaines contre-vérités qui montrent au mieux une totale méconnaissance du sujet et de son contexte, au pire une manipulation éhontée (le président de l’association de victimes « La Parole libérée » au cours du film : « Pour l’Eglise, la pédophilie n’est pas un péché » ! Le « prêtre » « psychiatre » en plateau citant totalement à contresens l’Évangile, etc.).

    — -

    Faites-vous votre opinion :

    Cash investigation - Pédophilie dans l’Eglise : le poids du silence

    Diffusé le mar. 21-03-17 à 21h00, disponible durant 29 jours ci-dessous :

    http://pluzz.francetv.fr/videos/cas...


    Réaction de la Conférences des évêques de France

    par Vincent Neymon, porte-parole adjoint de la CEF

    http://www.eglise.catholique.fr/per...

    Depuis plusieurs semaines, il se savait que Cash Investigation travaillait sur la question de la pédophilie (de la pédophilie dans l’Eglise, les autres contextes n’étant pas manifestement pas dignes d’intérêt). Il semble que, arrivant alors que la « bataille » est passée, Elise Lucet se soit employée à donner une tournure scandaleuse et conflictuelle à des échanges qui ne l’étaient pas pour justifier son émission, n’hésitant pas à interpeller des personnes absentes pour simuler un refus de l’échange, et à se mettre en scène dans des saynètes qui empruntent davantage à la comédie qu’au travail journalistique.

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  • Bruxelles (Minimes), 27 mars : conférence du Père Vertua sur la consécration personnelle à la Vierge Marie

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  • Une pétition pour soutenir Stéphane Mercier

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    PÉTITION AUX AUTORITÉS DE L'UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE LOUVAIN
    Désavouer le Pr Mercier c'est renoncer à témoigner la foi chrétienne dans le monde !
     
    NN.SS. Joseph de Kesel (Grand Chancelier), Jean-Pierre Delville, Rémy Vancottem et Guy Harpignies, détenteurs du Pouvoir Organisateur,
    M. Jean Hilgers (Président du Conseil d'administration) et Pr Vincent Blondel (Recteur),

    Les soussignés souhaitent vous exprimer respectueusement leur étonnement et leur perplexité suite à la déclaration officielle de l'UCL se désolidarisant d'un texte de cours du Pr Stéphane Mercier qui ne fait qu'exprimer la position officielle de l'Église catholique en ce qui concerne l'avortement, qualifié de « crime abominable » par le Concile Vatican II.

    Pour réparer cette faute grave, nous vous demandons de faire publier un communiqué officiel déclarant qu'en tant qu'université catholique, l'UCL rejoint entièrement et unanimement les positions de son chargé de cours.

    Il en va de son intégrité propre et de la défense de son titre et de l'Institution qu'elle représente à travers celui-ci : l'Église catholique.
    Pour honorer son titre de catholique, l'UCL se doit de respecter, en effet, les critères fixés par le Pape S. Jean-Paul II dans sa Constitution apostolique sur les Universités Ex Corde Ecclesiae, elle-même basée sur la Déclaration sur l'éducation chrétienne Gravissimum Educationis du Bienheureux Pape Paul VI :
    • Pour remplir sa vocation de recherche de la vérité, une université catholique doit faire en sorte que les disciplines enseignées et les recherches conduites gardent le lien essentiel avec la Vérité suprême qui est Dieu et assurer qu'elles soient utilisées pour le bien authentique des individus et de la société humaine ;
    • Pour représenter effectivement une présence publique, durable et universelle, de la pensée chrétienne dans le monde de la culture et que ses étudiants puissent devenir de vrais témoins de la foi dans le monde, une université catholique doit rester fidèle au message chrétien tel qu'il est présenté par l'Église ;
    • Pour contribuer réellement à l'agrandissement du trésor croissant de la connaissance humaine, les professeurs d'une université catholique doivent s'efforcer de « situer le contenu, les objectifs, les méthodes et les résultats de la recherche de chaque discipline dans le contexte d'une vision cohérente du monde » et « être des témoins et des éducateurs d'une vie chrétienne authentique, qui manifeste l'intégration réalisée entre foi et culture, entre compétence professionnelle et sagesse chrétienne ».
    C'est précisément cette vocation d'une université catholique que le Pr Stéphane Mercier s'est efforcé de respecter dans ses cours et c'est par cette fidélité qu'il est aujourd'hui jeté dans la tourmente, avec la connivence trouillarde de son propre employeur, l'Université Catholique de Louvain.

    En désavouant le Pr Mercier, l'UCL se désavouerait elle-même et mériterait le dur avertissement de Notre-Seigneur aux Apôtres : « Vous êtes le sel de la terre; mais si le sel s'affadit, avec quoi le salera-t-on ? Il n'est plus bon à rien qu'à être jeté dehors pour être foulé aux pieds par les hommes. » (Mt, 5, 13).

  • L'argumentaire de Stéphane Mercier contre un prétendu "droit de choisir" l'avortement

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    Alors que l'université prétendument catholique de Louvain suspend les cours d'un de ses enseignants et décide d'entamer une procédure disciplinaire à son encontre, nous reproduisons ici les notes incriminées qui démontrent que l'avortement n'est pas un droit. Nous osons espérer que nos évêques, le cardinal De Kesel en tête, qui constituent le pouvoir organisateur de ladite université, prendront le parti de défendre Stéphane Mercier dont le seul tort est de s'inscrire dans la droite ligne de l'enseignement de l'Eglise en la matière. Il est particulièrement scandaleux que cette université ose affirmer que, « dans l’esprit de la loi dépénalisant l’avortement votée en 1990, elle respecte l’autonomie des femmes à poser ce choix, dans les circonstances précisées par le législateur. »

    La philosophie pour la vie


    Contre un prétendu "droit de choisir" l'avortement

    « Ouvrez la bouche pour le muet, et pour soutenir la cause
    de tous les enfants qui ne font que passer. » (Proverbes 31.8)
    Aperi os tuum muto et causis omnium filiorum qui pertranseunt.

    L'argumentaire que je propose ici suit de près celui de Peter Kreeft (né en 1937, ancien professeur au Boston College de Chestnut Hill [Mass.] et au King's College de New York) dans un texte intitulé « Pro-Life Philosophy », que l'on pourra lire ou écouter en ligne avec d'autres contributions de l'auteur sur son site personnel (voir les références dans la note bibliographique). Ma propre intervention est assez secondaire : développements, amplifications, exemples, une manière de présenter les choses ou de formuler les idées, etc. Mais pout le fond, je suis très largement redevable à Kreeft ainsi qu'à quelques autres, et donc guère original. Je conserve délibérément au texte écrit la tournure orale de l'exposé, ce qui explique un style un peu re1âché et quelques redites.

    Lire la suite sur le PDF accessible ICI