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  • Pourquoi Dieu autorise-t-il tant de souffrances ?

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    Il est difficile de parler de la souffrance, impossible de la comprendre et parfois très dur de la vivre mais la lumière de la Révélation nous éclaire sur son lien avec le péché, sur la solidarité qui nous unit et sur le dépassement de tout mal qui est possible - et souvent vécu - par la grâce du Christ.

    La Question du Mardi

    En association avec 'Une Minute avec Marie' et les Questions de fond d'Aleteia

    Pourquoi Dieu permet-il tant de souffrances ?

    Mgr Maxime Charles, synthétisée par Aleteia
    Ancien recteur de la Basilique de Montmartre

    Il est difficile de parler de la souffrance, impossible de la comprendre et parfois très dur de la vivre mais la lumière de la Révélation nous éclaire sur son lien avec le péché, sur la solidarité qui nous unit et sur le dépassement de tout mal qui est possible - et souvent vécu - par la grâce du Christ.1. La souffrance est un sujet bien délicat à traiter par écrit car pour tous ceux qui souffrent, que l'épreuve accable, anéantit même, nos pauvres mots humains sont d'un bien faible réconfort. En face d'une très grande souffrance, le silence s'impose et nous nous sentons impuissants. En savoir +

    2. Souvent, la souffrance suscite un cri de révolte, même pour ceux dont la foi est solide : « Comment le Dieu d'amour peut-il permettre cela ? » - « Pourquoi moi ? » - « Je ne le méritais pas, ce n'est pas possible, Dieu ne m'aime pas ». Et pourtant Dieu est là qui nous aime. Nous ne comprenons pas car la souffrance est un défi pour l’intelligence humaine. Aucune explication rationnelle ne saurait nous satisfaire pleinement. C'est d’ailleurs ce que Dieu a répondu à Job. En savoir +

    3. La Révélation cependant nous apporte une lumière nouvelle. Elle nous apprend tout d'abord que la souffrance est entrée dans le monde avec le péché. Dieu a voulu l'homme heureux, et il l’a créé libre, parce qu'Il nous aime et que l'amour ne s'impose pas. La souffrance n’est pas une punition de Dieu, mais en nous détournant de Dieu, nous nous punissons nous-mêmes. Et si nous réfléchissons bien, nous devons reconnaître qu’à l'origine de la souffrance, il y a bien souvent notre faute. En savoir +

    4. La Révélation nous apprend également l’existence de ce principe de solidarité humaine qui fait que, d’Adam au Christ, nous nous communiquons le bien et le mal. C'est ainsi que de pauvres innocents souffrent de fautes qu'ils n'ont pas commises. En savoir +

    5. La Révélation nous apprend enfin que la souffrance n'est pas jamais voulue par Dieu, qu’elle est un sabotage de son plan mais que ce Dieu qui tient tant à la liberté des hommes et à leur solidarité, n’est pas resté impuissant devant la souffrance humaine, il a envoyé son Fils, absolument innocent, souffrir du péché et du mal des hommes et en porter les plus terribles conséquences, pour restaurer le contact entre l’homme et Dieu et vaincre ainsi le péché dans le cœur de l’homme. En savoir +

    6. Suivre l’exemple du Christ, c'est ne pas rester impassible, ni insensible devant la souffrance, mais c'est d’abord tout mettre en œuvre pour la faire cesser et ensuite, avec la grâce du Christ, essayer de la transformer en une occasion d’aimer davantage. Souffrir sans aimer est certainement la chose la plus atroce, mais comprendre qu'à travers elle, en luttant contre elle, on rejoint l'amour du Christ, peut permettre de tout changer. En savoir +

    7. Dieu sait notre faiblesse, Il ne nous a pas caché les difficultés du chemin à parcourir sur cette terre. Il nous a même enjoint de porter notre croix et de le suivre, mais tout tunnel débouche sur la lumière. Dieu peut toujours aider et nous devons compter sur lui : même si nous n'avons plus la force de prier, laissons-nous porter par la prière des autres, jusqu'à ce que nous soyons capables de prier avec eux et pour eux et nous verrons le fruit de notre prière. En savoir +

  • Messe radiodiffusée sur 1RCF Belgique à 19h00

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    Abraham, père d’une multitude de nations

    Célébration du jeudi 2 avril 19h00 de cette 5ème semaine de carême, célébrée par l'Abbé Vincent Jemine, curé de l'Unité Pastorale Notre-Dame aux Portes du Condroz. Cette messe est retransmise en direct depuis les studios de RCF Liège en bord de Meuse.

    Lectures  AELF : https://www.aelf.org/2020-04-02/romain/messe

    • 1è lecture : «Tu deviendras le père d’une multitude de nations » Gn 17, 3
    • Psaume : Le Seigneur s’est toujours souvenu de son alliance 104, 8
    • Evangile : « Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour » Jn 8, 51

    Les intentions de prière envoyées à intentions@rcf.be seront mentionnées durant la messe.

    Vous pouvez nous suivre :

    Publication de l’annonce Facebook à relayer :

    https://www.facebook.com/photo/?fbid=2707251195990667&set=a.634543253261482

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  • Carême et confinement; feuillet quotidien du jeudi 2 avril : "le carême, retraite officielle de la Sainte Eglise"

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  • Bruxelles : le nouveau dézingage d'une communauté religieuse pour d'obscures raisons

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    Une nouvelle étape va être franchie dans le processus de désertification spirituelle de Bruxelles avec le départ d'une communauté qui animait un des hauts lieux du patrimoine religieux de la capitale. C'est ce que rapporte un article paru hier sur cathobel qui ne dit rien sur les raisons concrètes qui ont conduit à cette décision :

    La communauté des Prémontrés va quitter La Cambre

    Installée depuis sept ans à l’abbaye de la Cambre, les chanoines Prémontrés quitteront celle-ci vers la fin de l’été.

    Dans un communiqué conjoint, Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire pour Bruxelles, et le Père Abbé de l’Abbaye de Leffe, Benoît Carniaux O. Praem, ont annoncé ce jour la nouvelle. Ils rappellent qu’il y a sept ans, la communauté des Chanoines Prémontrés de l’abbaye Notre-Dame de Leffe avait répondu favorablement à la demande de l’Eglise de Bruxelles d’envoyer quelques-uns de ses membres à la Cambre. « C’était une façon de réinstaurer une vie religieuse régulière dans ce site incomparable. C’était aussi une façon originale d’inscrire cette église dans la dynamique de l’Unité pastorale de Ste Croix, avec ses autres clochers : Ste Croix, S. Boniface et S. Adrien », stipule le texte..

    « C’est ainsi que les PP. Hugues Bada et Tanguy Rivière sont venus vivre et prier à la cure de l’abbaye et ont animé avec beaucoup de cœur la pastorale locale. Les célébrations ont attiré de plus en plus de personnes », précisent encore Mgr Kockerols et le Père Abbé de Leffe.  Mais ils ajoutent: « Il était cependant devenu de plus en plus difficile, vu les défis pastoraux de l’Eglise de Bruxelles d’une part, et les enjeux propres à l’abbaye de Leffe d’autre part, de maintenir telle quelle cette présence. »

    Face à cette situation, une réflexion conjointe a eu lieu avec les principales personnes concernées. Et même si des alternatives ont bien sûr été envisagée, le constat a été qu’au terme de cette réflexion, la collaboration telle que mise en œuvre depuis sept ans, ne pouvait plus se poursuivre. Une décision qui a été prise « avec infiniment de peine et de regret » tant du côté de l’abbaye de Leffe que de l’Eglise de Bruxelles.

    Dès lors les Chanoines Prémontrés de Leffe quitteront la Cambre vers la fin de l’été. « Nous savons combien ce départ suscitera de l’émoi et de la tristesse. Mais nous vous invitons surtout à rendre grâce pour tous les fruits reçus de Dieu et partagés ensemble », concluent le Père Abbé Benoît Carniaux O. Praem et Mgr Jean Kockerols, qui se confient à la prière des fidèles, ajoutant: « Il n’est pas facile d’exercer une responsabilité dans l’Eglise en ces temps exigeants. Nous avons d’autant plus besoin de votre soutien et de votre collaboration. Que le Seigneur nous guide et nous accompagne ».

    Lire le communiqué officiel

     

    Cette décision a suscité de vives réactions dont celle-ci :

    Communication de la part de paroissiens de La Cambre

    Une nouvelle congrégation religieuse, à savoir les Prémontrés, vient d’être mise à la porte de Bruxelles ce mercredi 1er avril. Deux de ses membres animaient avec zèle l’église de la Cambre depuis leur arrivée il y a sept ans. Les chanoines avaient vite fait exploser le nombre de leurs fidèles, ces derniers étant très heureux de retrouver de vrais pasteurs dans une atmosphère de prière, avec une liturgie de toute beauté et un soin pastoral hors pair.

    Mais pour Mgr Kockerols, « il était cependant difficile , vu les défis pastoraux de l’Eglise de Bruxelles, d’une part, et les enjeux propres à l’abbaye de Leffe d’autre part, de maintenir telle quelle cette présence ». 

    Pourtant, nous savons de bonne source que l'abbaye de Leffe n'avait pas d'objection à ce que les chanoines continuent à animer l'Église de La Cambre. 

    Alors, que penser?

    On entend dire qu'en réalité, ces pasteurs ne convenaient plus à l'Evêque auxiliaire parce qu'ils "s'intégraient mal" dans la nouvelle structure d'Unités Pastorales. En effet, le nouveau système des "UP" veut que les prêtres n'aient plus de paroisse propre, mais circulent dans un certain nombre de paroisses regroupées. 

    Or, les Pères Prémontrés, avec leur vocation de vie régulière de prière, avec la liturgie des heures, assuraient une présence quasi constante sur place, alors que l'Evêque aurait aimé les dépêcher à sa guise aux quatre coins de l'Unité Pastorale. Cependant, c'est justement grâce à cette présence que les chanoines avaient établi une véritable Communauté à la Cambre. Quel cadeau en effet pour les fidèles, assurés des prières continues de leurs pasteurs, connus personnellement pour presque chacun d'entre eux, émerveillés de retrouver une liturgie magnifique, et de former une réelle communauté vivante! Il fallait voir l'atmosphère familiale et joyeuse à La Cambre lors des nombreux événements organisés de main de maître par les Pères! Combien n'ont pas retrouvé la foi à l'écoute des homélies sublimes ou émerveillés par la beauté des offices? Combien n'ont pas trouvé une oreille constante, présente jour après jour, et un réconfort dans les peines? Combien n'ont pas retrouvé tout simplement la joie d'appartenir à une Communauté ouverte et tournée vers le chemin du Ciel?

    On entend dire aussi que notre Evêque auxiliaire préférerait donner une vocation plus culturelle et moins cultuelle à la Cambre. Il nous semble que la culture doit être au service des Communautés et non le contraire. Une église n'est-elle pas d'abord un lieu de prière? L'art dans une église a-t-il pour objectif de soutenir la prière ou de prendre la place des chrétiens en les jetant dehors?

    S'agit-il aussi, comme on l'entend, d'une question immobilière? 

    Ne vivons-nous pas ici un exemple désolant de ce cléricalisme tant décrié par le Pape François? Ne voyons-nous pas notre Evêque auxiliaire essayer de formater notre Église de Bruxelles selon son opinion et son idéologie plutôt que de laisser s'épanouir une diversité voulue par le Seigneur et permettant au plus grand nombre de retrouver chacun sa sensibilité? 

    Ne s'agit-il pas par ailleurs d'un écrasant abus de pouvoir, d'une décision affectant la vie spirituelle de milliers de paroissiens, et prise sans aucune consultation de ceux-ci?

    En tant que paroissiens, nous sommes complètement anéantis par cette décision qui tombe comme un couperet. Les Pères Hugues et Tanguy étaient de vrais pasteurs, de bons pasteurs. Ils étaient un immense soutien pour la plupart d'entre nous. Nous sommes complètement désemparés, comme des enfants ayant perdu leur père, comme des brebis sans leur berger et repensons au chagrin de Jésus qui, "voyant la foule, fut pris de pitié pour elle, parce qu'elle était fatiguée et abattue, comme des brebis qui n'ont pas de berger."

    En quoi ces "défis pastoraux" sont-ils réglés en expulsant deux prêtres de leur église bondée? Quels sont les défis pastoraux d'une Eglise, si ce n'est pas d'annoncer le Christ, de convertir à l'Evangile le plus grand nombre, et de faire grandir la foi? 

    Au contraire, nous sommes dans notre diocèse les témoins impuissants de cette « sentence de mort » qu'une fois de plus, l’évêque auxiliaire dit prendre « avec peine et regret ». Celle-ci ne semble être qu'un maillon d'une politique active de diminution du nombre de prêtres, de messes, de sacrements, d’églises, de fidèles. Nous voyons congédier les une après les autres les communautés vivantes qui portent du fruit. On dit que notre Evêque souhaiterait habituer les fidèles à ce qu'il n'y ait plus de prêtres. 

    Tout cela semble être le fruit d'une idéologie morbide et absurde, voulant imposer un modèle et détruire ce qui ne s'y accorde pas, dans une logique irrémédiable de déclin. Nous refusons ce modèle programmé de destruction de l'Église. Après la Fraternité des Saints Apôtres, les Fraternités de Jérusalem, les Prémontrés, qui seront les prochains à être expulsés? 

    Les paroissiens de La Cambre réagissent à une décision incompréhensible de l'évêque de Bruxelles

  • Coronavirus en RDC : l’impossible confinement de Kinshasa

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    Kinshasa vient de rater sa mise en confinement. Alors que la capitale congolaise de 12 millions d’habitants devait entamer un confinement total à partir de ce samedi 28 mars, le gouverneur de Kinshasa est revenu sur sa décision en reportant sine die la mise sous cloche de la ville. Un revirement surprise qui a créé la confusion en République démocratique démocratique du Congo (RDC) après l’annonce de l’état d’urgence par le président Félix Tshisekedi mercredi 25 mars. Depuis cette date, les déplacements depuis et vers Kinshasa sont interdits, les lieux publics fermés et les rassemblements limités. De Christophe Rigaud sur le site « Afrikarabia » :

    « Un confinement par rotation

    Avec l’arrivée des premiers cas de Covid-19 à Kinshasa le 10 mars dernier, les autorités congolaises avaient semblé prendre la mesure du danger de la propagation de la maladie dans une capitale surpeuplée et au bord de l’implosion. En annonçant un confinement total « par intermittence » de Kinshasa, le gouverneur Gentiny Ngobila voulait également innover dans le mode de restriction de déplacement de la population. Les autorités de la capitale souhaitaient mettre en place un confinement par rotation : 4 jours de confinement, suivis de 2 jours où les Kinois pouvaient se ravitailler. Le tout sur 3 semaines consécutives.

    Une flambée des prix

    Mais quelques heures avant le lancement du confinement, les autorités provinciales de la capitale ont annoncé son report à une date non précisée. Le porte-parole du gouverneur a justifié l’annulation de cette mesure par une brusque flambée des prix sur les biens de première nécessité « susceptibles de créer l’insécurité ». En effet, dès l’annonce de la mise à l’arrêt de Kinshasa pendant 4 jours, les habitants se sont tous rués dans les commerces et les banques, créant des rassemblements importants et des bousculades bien peu compatibles avec les mesures de distanciation sociale recommandées pour éviter la propagation du virus.

    « Catastrophe humanitaire » 

    Mais bien pire, l’annonce précipitée du confinement de Kinshasa n’a visiblement pas tenu compte de l’extrême précarité dans laquelle vit la grande majorité des Kinois, avec moins de 2 dollars par jour, sans eau, ni électricité, dans des cités insalubres où s’entassent les plus pauvres. « Le seul résultat auquel cela peut aboutir est une catastrophe humanitaire ou des émeutes » s’est inquiété le mouvement citoyen La Lucha. Tout comme le Cardinal Ambongo qui plaide pour « un confinement accompagné. Je connais la situation de mon peuple. Si vous confinez les Kinois pendant deux ou trois jours, il y aura des morts ».

    « Nous allons tous mourir…de faim ! »

    « Cette mesure est irresponsable ! » tonne Jean-Claude Katenge, le président de l’ASADHO, une organisation de défense des droits de l’homme. Avec ce confinement « par intermittence », les Kinois allaient se retrouver dans les rues les mêmes jours pour s’approvisionner dans les magasins. Sur les réseaux sociaux, un Kinois ironise : « les 2 jours de ravitaillement seront consacrés à une contamination massive ! ». Les habitants de Kinshasa s’inquiètent également des conséquences économiques d’une telle mesure, alors que 78% des Congolais vivent en dessous du seuil de pauvreté. « Faire des courses ? Avec quel argent ? Nous n’allons pas mourir du Coronavirus, mais de faim ! », peut-on lire sur Twitter. « 90% de Kinois vivent du secteur informel et c’est chaque matin qu’ils sortent pour nourrir leurs familles le soir. Sans mesures d’accompagnement, il aura des débordements » prévient un autre internaute. Les conditions de vie précaire dans la capitale congolaise ne plaident pas non plus pour un confinement total. Seul un Kinois sur deux a accès à l’électricité et à l’eau potable… lorsque qu’il n’y a pas de coupures.

    Un manque d’anticipation

    Le report du confinement « donne l’impression que le pouvoir tâtonne dans la gestion d’une matière aussi délicate que la santé publique » s’interroge également le Cardinal Ambongo, qui dénonce le manque d’anticipation des autorités. Certains politiques reprochent aux autorités congolaises d’avoir appliqué un simple « copié-collé » des mesures de confinement en vigueur en Europe, sans tenir compte de la triste réalité du terrain. Quatre députés nationaux ont rappelé dans un courrier adressé aux autorités que « le succès et l’efficacité des mesures de confinement reposent sur la prise en compte de la dimension, économique, sociale et humanitaire de la crise. »

    Vers un taux de mortalité de 10% ?

    Le temps presse. Avec 58 cas confirmés de Covid-19 et 5 décès, les autorités congolaises doivent agir vite pour circonscrire le virus, qui pour le moment est concentré sur la capitale. Mais le risque est grand, au vu du délabrement du système sanitaire congolais. Le pays ne compte que 250 hôpitaux généraux pour 80 millions d’habitants. La quasi totalité des Congolais n’a pas de protection sociale. À titre de comparaison, on trouve 13,1 lits par 1000 habitants dans les hôpitaux du Japon, 2,5 lits au Canada et seulement 0,8 lit en RDC. Face à une épidémie non maîtrisée et de grande ampleur, les hôpitaux congolais ne pourront pas faire face à l’afflux de malades. Jean-Jacques Muyembe, le patron de la riposte Covid-19 en RDC n’est pas vraiment optimiste. Le 11 mars dernier, dans une conférence de presse à Goma, ce professeur respecté affirmait qu’il y aurait « certainement un taux de mortalité qui avoisinerait les 10%. » Ce qui laisserait craindre 75.000 décès rien qu’à Kinshasa, selon un autre médecin, le Docteur Antoine Samsoni.

    Pour une meilleure pédagogie

    Avec 5 décès sur 58 cas officiellement déclarés, la RDC présente à ce jour le taux de mortalité le plus élevé en Afrique : 8,6%. L’Algérie est deuxième avec 6%. Ce qui en dit long sur la faillite du système de santé congolais. Les autorités doivent rapidement trouver la parade pour contenir l’épidémie. Le prix Nobel de la paix, le docteur Denis Mukwege affirme « se préparer au pire ». Et rappelle dans une vidéo, que « notre meilleur moyen d’enrayer la propagation du virus est la prévention ». Une prévention qui passe par des messages pédagogiques compris et acceptés par toute la population. Un défi énorme pour ce pays-continent qui doit également faire face à la méfiance et au scepticisme de la population, comme cela a été le cas au Nord-Kivu pendant l’épidémie de fièvre Ebola. Mais il faudra faire vite car le temps est compté. L’augmentation des chiffres dramatiques de la contamination en Europe nous le rappellent tous les jours. »

    Ref. L'impossible confinement de Kinshasa

    A propos de l'auteur : Christophe Rigaud est journaliste,  directeur du site Afrikarabia consacré à l'actualité en République démocratique du Congo (RDC) et en Afrique centrale.

    Ajoutons à son commentaire que l’expansion démographique non contrôlée et l’anarchie urbanistique ont prévalu dans les grandes agglomérations congolaises à partir de l’indépendance du pays: ce qui peut faire craindre le pire.

    Par contre, dans les vastes territoires de la brousse, l’habitat moyen se situe en dessous de la moyenne nationale de 30 habitants au km2 et les infrastructures de communication (ponts, routes, chemins de fer…) se sont inexorablement effondrées au cours du dernier demi-siècle : de ce fait, la population pourrait, peut-être, y bénéficier d’un certain confinement géographique. Mais, en même temps que ceux des communications, les réseaux sanitaires très denses de l’époque coloniale ont également disparu : pour tomber de Charybde en Scylla…

    JPSC

  • L'Amérique Latine et les Caraïbes seront consacrées à Notre-Dame de Guadalupe le jour de Pâques

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    AMERIQUE - Consécration de l'Amérique latine et des Caraïbes à Notre-Dame de Guadalupe en la Solennité de Pâques

    mercredi, 1 avril 2020
     

    Mexico (Agence Fides) – La Présidence du Conseil épiscopal latino-américain (CELAM), conjointement aux Evêques du Mexique célébrera, le Dimanche de Pâques, 12 avril, à midi, heure du Mexique, l'Acte de consécration de l'Amérique latine et des Caraïbes à Notre-Dame de Guadalupe, « pour lui demander la santé et la fin de la pandémie ». Ainsi que l'écrit l'Archevêque de Trujillo et Président du CELAM, S.Exc. Mgr Miguel Cabrejos Vidarte, en annonçant l'initiative, « le moment présent exige de nous en tant que Pasteurs, de voir et d'écouter les afflictions de nos peuples afin d'insuffler l'espérance en tournant les yeux vers notre Mère du ciel ». Il invite par suite tous les pays du continent à s'unir, au travers des moyens de communication, à la célébration qui aura lieu en la Basilique nationale mexicaine. A midi, ce 12 avril, les cloches de toutes les églises d'Amérique latine et des Caraïbes sonneront, marquant le début de la récitation du Rosaire missionnaire, offert pour la santé des personnes des cinq continents, auquel suivra la Messe de Pâques, qui se conclura par l'Acte de consécration à Notre-Dame de Guadalupe. (SL) (Agence Fides 01/04/2020)

  • La Semaine Sainte et Pâques sur KTO

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    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    Paris, le 31 mars 2020

    # Confinement 
    Semaine sainte et Pâques sur KTO

    Confinés, les catholiques ne pourront pas se rendre aux offices de la semaine liturgique la plus importante et la plus dense de l’année, la Semaine sainte. Pour qu’ils puissent tout de même la vivre intégralement, KTO en retransmet tous les offices, en direct de Rome, Paris ou encore Lourdes.
     
    Dimanche des Rameaux et de la Passion, le 5 avril
     
    • 10h       Messe des Rameaux et de la Passion en direct de la grotte de Lourdes
    • 11h       Messe des Rameaux et de la Passion célébrée par le pape François, en direct de Rome
    • 16h30   Conférence de carême de Notre-Dame de Paris, en direct de Saint-Germain-l’Auxerrois
    • 18h30   Messe célébrée par Mgr Michel Aupetit, en direct de Saint-Germain-l’Auxerrois
     
    Mercredi de la Semaine sainte, le 8 avril
     
    • 18h30    Messe chrismale célébrée par Mgr Michel Aupetit, en direct de Saint-Germain-l’Auxerrois
     
    Jeudi Saint, le 9 avril
     
    • 18h        Messe de la Cène du Seigneur célébrée par le pape François, en direct de Rome
     
    Vendredi Saint, le 10 avril
     
    • 7h           Office des ténèbres, avec les Fraternités monastiques de Jérusalem, en direct de Saint-Gervais
    • 15h        Chemin de Croix à la grotte présidé par le père Horacio Brito à Lourdes
    • 18h        Office de la Passion présidé par le pape François, en direct de Rome
    • 21h        Chemin de croix présidé par le pape François, en direct de Rome
     
    Samedi Saint, le 11 avril
     
    • 12h30       Office de la Descente aux enfers, avec les Fraternités monastiques de Jérusalem, en direct de Saint-Gervais
    • 21h            Vigile pascale présidée par Mgr Michel Aupetit en direct de Saint-Germain-l’Auxerrois
     
    Dimanche de la Résurrection, le 12 avril
     
    • 10h        Messe de la Résurrection en direct de la grotte de Lourdes
    • 11h        Messe de la Résurrection célébrée par le pape François, en direct de Rome
    • 12h        Bénédiction Urbi et Orbi donnée par le pape François, en direct de Rome
    • 18h30    Messe de la Résurrection célébrée par Mgr Michel Aupetit, en direct de Saint-Germain-l’Auxerrois

    À PROPOS DE KTO

    La chaîne de TV catholique KTO propose des éclairages sur des sujets de réflexion ou de débats, donne à voir la diversité des engagements chrétiens et accompagne la vie de prière de ses téléspectateurs. Elle offre chaque année plus de 250 heures de documentaire religieux et plus de 900 heures de direct, notamment lors d’événements exceptionnels comme les voyages du pape. KTO est diffusée par câble, ADSL ou satellite dans 88 pays et 300 millions de francophones peuvent y avoir accès. Près de 30 000 vidéos sont en accès gratuit sur le site KTOTV.com.

  • "Stella coeli extirpavit" : une prière à la Vierge Marie en temps d'épidémie

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    Du site Liturgia (Schola Sainte Cécile) :

    Stella cœli extirpavit – Prière en temps d’épidémie à la Vierge Marie

    Prière en temps d'épidémie : prose Stella cæli extirpavit à la Vierge Marie

    Voici le texte latin de cette prière en temps d’épidémie avec une traduction française, suivie de son verset et de son oraison :

    Stélla cœli extirpávit,
    Quæ lactávit Dóminum,
    L’Etoile du Ciel, qui allaita le Seigneur, a extirpé la peste de la mort, qu’avaient planté les premiers parents de l’homme.
    Mórtis péstem, quam plantávit
    Prímus párens hóminum.
    Ipsa stélla nunc dignétur
    Sídera compéscere,
    Puisse cette même Etoile brillante daigner maintenant éteindre cette constellation dont les combats ont tué le peuple blessé par une mort amère.
    Quórum bélla plébem cædunt
    Díræ mórtis úlcere.
    Piíssima Stélla máris,
    A péste succúre nóbis.
    O très pieuse Etoile de la mer, protège-nous de la peste.
    Audi nos, Dómina, nam fílius tuus
    Níhil négans, te honórat,
    Ecoute-nous, ô Dame, car ton Fils t’honore en ne te refusant rien.
    Sálva nos, Jésu,
    Pro quíbus Vírgo María te órat.
    Sauve-nous, Jésus, nous pour qui la Vierge Marie te prie.
    ℣. Ora pro nobis, piíssima Dei Génitrix.
    ℟. Quæ contrivísti caput serpéntis, auxiliáre nobis.
    ℣. Prie pour nous, très pieuse Mère de Dieu.
    ℞. Toi qui a écrasé la tête du serpent, secours-nous.
    Orémus. Prions.
    Deus misericórdiæ, Deus pietátis, Deus indulgéntiæ, qui misértus es super afflictiónem populi tui, et dixísti Angelo percutiénti pópulum tuum : Cóntine manum tuam, ob amórem illíus Stellæ gloriósæ, cujus úbera pretiósa contra venénum nostrórum delictórum dúlciter suxísti ; præsta auxilium gratiæ tuæ, ut intercedente Beata Virgine Maria Matre tua et Beato Bartholomæo apostolo tuo dilecto, ab omni peste & improvísa morte secúre liberémur, et a totíus perditiónis incúrsu misericórditer salvémur. Per te Jesu Christe, Rex glóriæ, qui cum Patre & Spíritu Sancto vivis et regnas, Deus in sæcula sæculorum. Dieu de miséricorde, Dieu d’amour, Dieu de pardon, qui fut ému de compassion pour l’affliction de ton peuple, et qui dit à l’Ange dévastateur de ton peuple : « Retiens ta main » ; pour l’amour de cette Etoile glorieuse, dont le sein précieux t’a allaité avec douceur contre le venin de nos péchés, accorde-nous le secours de ta grâce, afin qu’à l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie ta Mère, et du Bienheureux Barthélémy ton Apôtre bien-aimé, nous soyons délivrés en toute sûreté de toute peste et de la mort imprévue, et que nous soyons miséricordieusement sauvés de l’assaut de toute perdition. Par toi, Jésus-Christ, Roi de gloire, qui avec le Père et l’Esprit Saint vis et règnes, Dieu pour les siècles des siècles.
    ℟. Amen.  

    Les vers de cette prière en temps d’épidémie sont tirés d’une homélie sur la Nativité de saint Pierre Damascène, évêque de Damas au VIIIème siècle. Selon la tradition, ce texte fut offert sur un carton par saint Barthélémy apparaissant aux Clarisses de Coimbra au Portugal, alors que la ville était ravagée par la peste en 1317, afin qu’elles le récitent : le couvent fut épargné. Ce monastère avait été re-fondé en 1314 par la reine Isabelle d’Aragon (1271 † 1336), épouse de Denis Ier, roi du Portugal, elle y prit le voile et y mourut : elle est plus connue comme sainte Elisabeth du Portugal, vénérée sous son nom de religion depuis sa canonisation par le pape Urbain VIII en 1625.

    Cette prière se présente comme une prose ou séquence, à deux chœurs alternant versets par versets et se rejoignant pour chanter le verset final (qui est sans doute un trope ). La mélodie ci-dessus est donnée en rythme d’après le Cantuale Romano-Seraphicum, no. 122, p. 136-137 de 1951. On pourra la comparer à cette intéressante version interpolée publiée par Hermannus Mott à Cologne en 1660 : Musices choralis Medulla sive totius cantus gregoriani succincta ac fundamentalis traditio, pp. 60-65)

    De Coimbra, la prose se répandit largement dans tout l’Occident (par exemple, les chanoines de la collégiale Sainte-Croix de Poligny décident en 1575 de chanter perpétuellement cette prière en temps d’épidémie tous les jours avant la grand’messeles Ursulines de Nimes la chantent tous les jours après la messe lors de la peste de 1640). On la chantait en général avec son verset et son oraison, suivis des antiennes, versets et oraisons de saint Roch et de saint Sébastien, les deux principaux saints intercesseurs en temps de contagion (voyez par exemple ce bréviaire à l’usage des confrères de la célèbre confrérie des Pénitents blancs de Saint-Laurent-lès-Grenoble, édition de 1781).

    Une version grégorienne :

     
    Une belle version polyphonique, tirée des archives des Reductions jésuites du Paraguay :
     
  • Coronavirus : et Benoît XVI ?

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    De MAIKE HICKSON sur LifeSiteNews :

    Le pape Benoît se porte bien et prie pour le monde souffrant du coronavirus

    Le pape Benoît XVI prie quotidiennement pour les victimes de la pandémie de coronavirus et pour leurs proches.

    30 mars 2020

    Parmi tout ce que l'on rapporte, le Vatican compte plus d'infections à coronavirus parmi ses membres (voir ICI); une source bien informée à Rome a déclaré à LifeSiteNews que le pape émérite Benoît XVI est en bonne santé et est bien protégé. Il vit isolé dans sa résidence Mater Ecclesiae et offre ses prières pour les affligés et pour ceux qui s'occupent des malades.

    Depuis que la nouvelle a été annoncée qu'il y avait de nouveaux cas de coronavirus au Vatican, les catholiques du monde entier se sont interrogés sur la situation du pape Benoît. LifeSite a contacté une source bien informée qui a répondu sous couvert d'anonymat. La source a rapporté que le pape Benoît se porte bien et a un bon moral.

    Le pape Benoît XVI vit au monastère Mater Ecclesiae au Vatican et respecte les règles strictes du gouvernement italien, a déclaré la source à LifeSiteNews. Le pape Benoît XVI vit une vie cloîtrée. Il prie quotidiennement pour les victimes de la pandémie et leurs proches. De plus, le pape Benoît XVI offre des prières spéciales pour les médecins et le personnel de santé, ainsi que pour ceux qui ont une responsabilité politique et prennent des décisions importantes concernant la santé et la sécurité des citoyens.

    Comme LifeSite l’avait signalé le 27 mars, un membre du Secrétariat d’État du Vatican avait été testé positif pour le coronavirus, devenant alors le cinquième membre infecté du Vatican. Par la suite, un autre employé de la Secrétariat d'État a été testé positif.

    Le samedi 29 mars, Reuters a rapporté que ni le pape François ni ses proches collaborateurs n'étaient infectés par le virus et que 170 personnes au Vatican avaient été testées.

    À ce jour, l'Italie compte 101 739 personnes infectées, dont 11 591 patients décédés du coronavirus.

    Le pape Benoît XVI réside au monastère de Mater Ecclesiae depuis mai 2013, l'année de sa démission.

    Il n'a élevé la voix que récemment pour défendre le célibat sacerdotal lors de la publication d'un essai, dans un livre collaboratif du cardinal Robert Sarah. Ce projet d'édition avait provoqué une polémique, à l'issue de laquelle le pape François décida qu'il ne voulait pas avoir l'archevêque Georg Gänswein - le préfet de la maison pontificale - à ses côtés lors des apparitions publiques. Ainsi, Gänswein - qui est également le secrétaire personnel du pape émérite Benoît XVI - reste aux côtés du pape à la retraite pendant cette période de procès. De plus, le pape Benoît est assisté par des religieuses.

  • Quand la mort d'Henri Tincq nous éclaire sur les affinités des journalistes vaticans

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    Le journaliste Henri Tincq vient de mourir du coronavirus. Qu'il repose en paix. Il ne serait ni correct ni décent de régler des comptes au moment de son départ. Son engagement d'homme de gauche, chroniqueur au Monde, son progressisme avéré dans la ligne d'un Vatican II en rupture avec la Tradition, son antipathie à l'égard de tout ce qui se réclamait de cette Tradition, son éloignement par rapport aux combats menés pour les valeurs non négociables (vie, mariage, famille), étaient manifestes. Ce qui est surprenant, c'est de lire sur le site de Vatican News (sous la plume d'Olivier Bonnel) cette chronique nécrologique en forme d'hommage appuyé rendu au journaliste disparu et qui en dit long sur les véritables affinités doctrinales et idéologiques des journalistes attitrés du Vatican :

    Mort du vaticaniste français Henri Tincq, emporté par le coronavirus

    Le journaliste, "plume" respectée de l'information religieuse en France, est décédé le 29 mars du coronavirus, à l'âge de 74 ans.

    Olivier Bonnel-Cité du Vatican

    La nouvelle de sa disparition a provoqué une vive émotion dans la presse catholique française et même au-delà. Henri Tincq est mort le 29 mars à l'âge de 74 ans, après avoir contracté le coronavirus. Spécialiste de l'information religieuse au quotidien Le Monde, de 1985 à 2008, ce fils d'un menuisier et d'une institutrice né en 1945 près de Lens dans le Pas-de-Calais avait d'abord commencé sa carrière journalistique à La Croix, en 1972, dont il avait été tour à tour chef du service politique et rédacteur en chef adjoint. 

    C'est en 1985 qu'il rejoint Le Monde comme chroniqueur religieux puis responsable de la rubrique "religions". Il est reconnu pour être un des observateurs les plus avisés du pontificat de Jean-Paul II, qu'il a souvent suivi lors de ses voyages. Proche du cardinal Jean-Marie Lustiger, à qui il a d'ailleurs consacré une biographie (Le cardinal prophète, publié chez Grasset), Henri Tincq était connu pour sa grande capacité de travail.

    Auteur d'une quinzaine d'ouvrages, il avait pris sa retraite en 2008 mais continuait de collaborer à plusieurs publications comme Le Monde des Religions ou le site Slate. Dans son dernier ouvrage paru en octobre dernier (Vatican, la fin d'un monde, au Cerf), Henri Tincq se faisait le choniqueur inquiet d'une Église traversée par les tempêtes et secouée par les scandales, mais dressait des pistes de réformes qui portaient une espérance chrétienne qui l'a toujours habité.

    Bataille des idées

    Durant sa carrière, Henri Tincq eut aussi la passion des idées et n'hésita pas à croiser le fer avec des responsables de l'Église catholique ou des confrères journalistes, mais toujours en cherchant à rester honnête intellectuellement. «Henri Tincq trempait souvent sa plume dans le vinaigre. Nous avons eu des discussions et des divergences. Mais il avait un vrai coeur de croyant. Lors de notre dernière rencontre, malade, il m’a demandé de prier pour lui. Qu’il repose en paix» a confié Mgr Matthieu Rougé, l'évêque de Nanterre, sur son compte Twitter.

    De santé fragile, il a été emporté par le Covid-19 à l'hôpital de Villeneuve Saint-Georges, dans le Val de Marne. Compte-tenu des restrictions sanitaires, une cérémonie dans la plus stricte intimité aura lieu. Un hommage public ultérieur devrait avoir lieu dans sa paroisse de Saint-Maur après la levée du confinement. 

  • Carême et confinement; feuillet du mercredi 1er avril : "Pourquoi nous aimons le Père de Foucauld" avec Madeleine Delbrêl

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