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Au rythme de l'année liturgique - Page 160

  • Liège : plain-chant, orgue et violons le dimanche 4 août 2019 à 10h00 en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Le dimanche 4 août prochain à 10h00, l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et les violoncellistes de l’Ensemble instrumental Darius interpréteront des extraits de sonates à trois du XVIIIe siècle illustrant l’œuvre  d’Arcangelo Corelli (1653-1713).

    Le propre grégorien de la messe « Suscepimus » du 8e dimanche après la Pentecôte est chanté par la Schola du Saint-Sacrement: il décline le thème de la gloire de Sion et du temple de l’ancienne Alliance accomplie par le Christ dans une Alliance nouvelle portant désormais le nom du très Haut jusqu’aux extrémités de la terre.  Se chante également au cours de la liturgie du jour le Kyriale XI « Orbis factor » (XIVe s.) et le  célèbre « Salve Regina » » dédié à la Vierge Marie depuis le XIIe siècle.

    Extraits musicaux, ici :

    Liège : plain-chant, orgue et violons le dimanche 4 août 2019 à 10h00 en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

    Plus de renseignements : tel 344 10 89   ou email : sursumcorda@skynet.be

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    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Restauration_depliant - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour contribuer à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

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  • Burkina Faso : « Le martyre est d’actualité ! »

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    Burkina premier-ministre-Burkina-Faso-Christophe-Dabire-gauche-car-droite-4-2019_0_730_503.jpgInterview réalisée par Raphaël Habrard et Thomas Belleil pour le magazine « Famille Chrétienne » à propos de la radicalisation de l’Islam dans l’ancienne Afrique Occidentale Française (A.O.F.) :

    "MAGAZINE – Les chrétiens du Burkina Faso font face à une montée inédite de l’islamisme. Analyse du Frère Philippe Bai qui vit sur place depuis quarante ans.

    Le Burkina Faso est depuis peu le théâtre d’actes anti-chrétiens. Quel est le climat sur place ?

    Il n’y a pas de psychose ou de terreur. Mais il y a bien une peur qui existe, on ne peut pas le nier. Après la chute du président Blaise Compaoré en 2015, les violences se sont répandues au Burkina, à partir du Mali notamment. Il y a depuis lors une forte progression de la violence. Quelles que soient nos bonnes relations entre communautés, personne ne peut dire qu’il est vraiment à l’abri. Les dernières agressions depuis deux mois ciblent très nettement les chrétiens, auparavant c’était moins le cas. Aujourd’hui, les terroristes trient les gens par religion pour tuer les chrétiens, c’est clairement ciblé ! La peur est présente, mais les gens mettent leur confiance en Dieu.

    Quelle est l’origine des tensions entre chrétiens et musulmans ?

    Il y a des tensions, bien sûr, et il faut surtout craindre une certaine évolution de l’islam au Burkina. Au sud du pays, des groupes nouvellement islamisés estiment qu’ils sont les vrais musulmans. Ils suivraient un islam plus pur, plus authentique. Il y a une possibilité de radicalisation plus forte chez eux.

    Ce réveil de l’islam n’est pas propre au Burkina. Le pays a été préservé des actions violentes tant qu’il y avait le président Blaise Compaoré, qui gardait le pays en sécurité. Mais aujourd’hui, ce désordre, ces violences gagnent, c’est clair !

    La bonne entente entre les communautés est-elle menacée ?

    Il y a un déisme très présent ici. La présence de Dieu est une évidence, ce qui créé une communauté, une société. Le fait d’être chrétien ou musulman passe après. Si l’on fait un chemin de croix pour le Vendredi saint, des musulmans viendront, certains se battront même pour porter la croix ! J’ai connu des parents musulmans qui se lamentaient que leurs enfants ne pratiquaient plus, ils m’ont dit : « Qu’ils deviennent au moins chrétiens ! » Dans beaucoup de sociétés africaines, être athée est une forme de maladie mentale !

    Les agressions islamistes récentes renforcent les chrétiens dans leur foi. Le martyre est d’actualité, mais cela remplit les églises ! Par ailleurs, cela renforce les musulmans dans leur amitié avec les chrétiens, car les musulmans traditionnels réprouvent les actes violents.

    L’islam a une présence très ancienne au Burkina. Il y a à peu près deux tiers de musulmans dans ce pays. Dans l’ensemble, l’islam ancien, traditionnel a conservé de très bonnes relations avec les chrétiens, surtout les catholiques. On ne pourra pas opposer chrétiens et musulmans.

    Vous êtes enseignant au sein de la congrégation des Frères des écoles chrétiennes. Ces tensions sont-elles visibles dans vos écoles ?

    Quelque chose se rigidifie. Au sein même de mon école, à Bobo-Dioulasso, des signes de radicalisation apparaissent parmi les élèves. On a vu une élève changer de comportement en classe, lorsqu’elle a adopté un islam radical... Et elle n’est pas la seule. Certains garçons refusent de serrer la main des filles. D’autres jeunes réprouvent les rencontres entre chefs de religions différentes, ils considèrent que c’est une impureté. C’est un signe qu’il y a un danger, d’autant plus que le recrutement islamiste se fait en partie parmi les jeunes ! Les terroristes peuvent recruter assez facilement des jeunes de situations sociales difficiles et en faire des tueurs.

    Comment combattre cet islamisme ?

    Il me paraît évident que la solution au radicalisme religieux, c’est l’éducation. Il n’y en a pas d’autre ! Il faut apprendre aux jeunes à avoir une capacité d’approche rationnelle, une profondeur historique, une fréquentation des autres communautés. Il faut vivre mais aussi prier ensemble ! L’idée n’est pas seulement de prêcher la laïcité ou le respect, il faut avoir le sens de la vérité ! Au Burkina Faso, les gens se respectent mutuellement quand ils reconnaissent la recherche par l’autre de la vérité. Un musulman qui voit prier un chrétien le respectera.

    ▶︎ À LIRE AUSSI. Persécutions : nouvelle attaque contre des catholiques au Burkina Faso

    Par ailleurs, l’éducation traditionnelle peut jouer un rôle dans la baisse des tensions. Dans cette pédagogie, il y a non pas des droits mais des devoirs : les devoirs m’ouvrent sur les autres en me mettant en relation avec eux. Au niveau pédagogique, en Occident, revendiquer les droits de l’enfant, les droits de l’homme, est une catastrophe, car cela favorise le repli sur soi-même.

    Vous parlez du modèle occidental. Comment est-il perçu au Burkina ?

    Il existe encore un certain prestige de l’image du missionnaire blanc occidental. Cependant, l’image de l’Occident, aujourd’hui en Afrique, est davantage celle de la décadence morale, avec notamment la promotion de l’homosexualité. Cela n’est pas compris ici.

    Selon moi, la catastrophe de la philosophie occidentale, c’est l’individualisme. Or, l’individualisme et le consumérisme sont perçus en Afrique comme une agression. Là-bas, tout est relation, et les relations sont articulées autour des devoirs des uns envers les autres. Les papes ont d’ailleurs appelé les Africains à ne pas céder.

    Multiplication des actes terroristes

    Si le territoire burkinabé est touché par les djihadistes depuis 2015, les communautés chrétiennes sont de plus en plus ciblées. En l’espace de cinq mois, près d’une dizaine d’attentats ont été perpétrés par des organisations islamistes faisant plus de vingt victimes, dont cinq prêtres ou pasteurs. Le 12 mai, cinq fidèles et un prêtre étaient assassinés en pleine messe. Le 27 juin, quatre laïcs étaient abattus dans la région de Bani, au nord-est du pays.

    Chargée de traquer les terroristes dans la région sahélienne depuis août 2014, l’opération « Barkhane » a neutralisé à ce jour près de six cents djihadistes, selon l’armée. En tout, 4 500 hommes sont sur place pour sécuriser les pays du G5 Sahel, dont le Burkina Faso fait partie.

    Ref. Burkina Faso : « Le martyre est d’actualité ! »

    JPSC

  • Optimam partem elegit sibi Maria, quae non auferetur ab ea in aeternum

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    Optimam partem elegit sibi Maria,
    quae non auferetur ab ea in aeternum.
     
    Marie s'est choisi la meilleure part,
    qui ne lui sera pas enlevée, pour l'éternité.
  • Custodi me

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    Graduel de ce dimanche :

    Ps. 16, 8 et 2

    Custódi me, Dómine, ut pupíllam óculi: sub umbra alárum tuárum prótege me. V/. De vultu tuo iudícium meum pródeat: óculi tui vídeant aequitátem.

    Défends-moi, Seigneur, comme la prunelle de l'oeil, protège-moi à l'ombre de Tes ailes. V/. Que mon jugement procède de Ta face ; que Tes yeux voient l'équité.

     

  • Accueillir dans son coeur la volonté de Dieu (15e dimanche)

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    Une homélie de l'abbé Christophe Cossement :

    Ta volonté dans mon cœur

    Aujourd’hui il y a beaucoup de propositions de méditation de toutes sortes où l’homme apprend à se mettre au centre de son attention. Il y a là une joie de découvrir les richesses de son propre être, mais assez vite on butte aussi devant sa pauvreté et un vide qui fait peur. C’est normal, nous sommes si limités, et en plus nous sommes blessés et pécheurs (c’est-à-dire que nous faisons le mal en y mettant une part de volonté). La joie de se découvrir soi-même ne peut durer que lorsqu’elle devient action de grâce envers Dieu qui nous a créés à son image. Ces richesses que nous apercevons en nous sont le cadeau d’amour qu’il nous a fait et qu’il renouvelle jour après jour. La vraie vie spirituelle est une mise en œuvre de cette révélation de Dieu à son peuple : « Écoute la voix du Seigneur ton Dieu, en observant ses commandements… Elle est tout près de toi, cette Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu la mettes en pratique. »

    Le début de la phrase nous arrache peut-être une moue. Nous n’aimons pas des commandements qui viennent de l’extérieur, un Dieu qui imposerait des choses à des hommes qui n’ont qu’à obéir. C’est en partie à cause de notre orgueil que nous réagissons comme cela — et cette partie d’orgueil doit être combattue pour accéder à la joie profonde. Mais c’est en partie aussi à cause de notre désir d’être rejoints au plus profond de nous-mêmes et de ne pas être guidés par un Dieu qui ne tiendrait pas compte de ce que nous sommes. C’est le moment d’écouter la suite de ce que Dieu dit : cette Parole est dans ta bouche et dans ton cœur. Ce que Dieu dit et qui semble s’imposer de l’extérieur, c’est ce qui est aussi au plus profond de nous, dans notre cœur, et que nous pouvons partager par notre bouche.

    Alors nous pouvons dire : « parle, Seigneur, ton serviteur, ta servante écoute ! » « Révèle-moi ce que tu as déjà déposé au fond de moi parce que tu m’aimes et que tu ne veux pas m’abandonner à l’arbitraire de mes pulsions ou de ce que les autres produisent en moi. » Quand elle est reçue avec un cœur humble et aimant, la loi de Dieu n’est plus contrainte menaçante, mais libération et consolation. Elle correspond à ce que nous sommes, même si certaines apparences tenaces nous font penser le contraire. Heureux l’homme qui accueille en son cœur les commandements du Seigneur ! C’est ainsi qu’il s’épanouira vraiment, c’est ainsi que le vide creusé en lui par le mal cessera de l’étourdir, c’est ainsi qu’il changera le monde en profondeur.

    Devant les commandements de Dieu — résumés ici par le scribe de l’évangile : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même » — il y a trois attitudes possible. La première ne se trouve pas dans le récit, c’est de rejeter ce que Dieu demande, pour n’en faire qu’à sa tête. La seconde, c’est une observation formelle. Observer la loi sans y mettre son cœur, se contenter de pouvoir cocher des cases dans une liste de règles1. La troisième manière de se situer devant les commandements, c’est d’accueillir dans son cœur la volonté de Dieu. C’est ainsi qu’elle porte du fruit et permet d’inventer de nouveaux chemins pour donner de l’amour, pour se donner soi-même.

    Vous avez reconnu facilement les protagonistes de cette parabole du bon samaritain. Lui seul a laissé son cœur disponible à la volonté de Dieu. Lui seul a su bouleverser ses plans de confort pour faire de la place à ce blessé qui faisait irruption dans sa vie. Seigneur, donne-nous d’accueillir ta volonté au plus profond de nous-mêmes, pour être enrichis de ta vie et de ton amour, pour créer le monde de demain.

    1Peut-être le prêtre et le lévite cherchaient-ils à observer la loi en pouvant s’assurer de rester pur avant un service au temple. Nous avons aussi nos manières d’endormir notre conscience.

    homélie du 15e dimanche C, 14 juillet 2019

  • Liège : plain-chant, orgue et violons le dimanche 7 juillet 2019 à 10 heures en l’église du Saint-Sacrement au Bd d’Avroy

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    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Le dimanche 7 juillet prochain, l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et l’Ensemble instrumental Darius interpréteront des extraits de sonates à trois du XVIIIe siècle : l’un de Vivaldi, l’autre de Corelli et le troisième de Tartini.

    Le propre grégorien de la messe « Illuminatio mea » du 4e dimanche après la Pentecôte est chanté par la Schola du Saint-Sacrement : il exprime la foi sans réserve des Apôtres chargés par le Christ damener les peuples dans la barque de saint Pierre. Se chante également au cours de la liturgie du jour le Kyriale XI « Orbis factor » (XIVe s.) et le  célèbre « Salve Regina » » dédié à la Vierge Marie depuis le XIIe siècle.

    Plus de renseignements : tel 344 10 89   ou email : sursumcorda@skynet.be

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    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Restauration_depliant - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour aider à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

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  • Une semaine eucharistique réussie (16-23 juin) : Liège a aussi célébré la Fête-Dieu 2019 en l'église du Saint-Sacrement au Bd d'Avroy

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    Trois points forts :

    20190617_142912.jpg

    20190617_142849.jpgDu dimanche 16 au dimanche 23 juin, l’exposition «Du visible à l’invisible: un autre regard » a présenté une série de tableaux, gravures, reproductions,  manuscrits et ouvrages anciens , ornements liturgiques bannières et un montage audiovisuel illustrant les figures eucharistiques dans l’art sacré et la liturgie liégeoise de la Fête-Dieu. D’une centaine de visiteurs le dimanche du vernissage, la fréquentation de l’exposition est passée à plusieurs centaines le week-end suivant : une belle réussite dont témoigne aussi le nombre d’acquéreurs de brochures et de dvd * sur les origines liégeoises de la Fête, mis à la disposition du public.

    Livret exposition 2019 06 16 relu.pdf

    *
    podcast

    podcast

    DSC00370.jpgLe samedi 22 juin à 18h00 une assistance nombreuse occupait toute l’église (300 places) pour suivre -pendant près de deux heures-  la Solennité de la Fête-Dieu célébrée selon le rite traditionnel par l’évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville, avec le concours de la schola féminine du chœur grégorien de Paris, l’ensemble polyphonique liégeois « Gaudete » ainsi que les organistes Patrick Wilwerth et Jean-Denis Piette.  Au programme musical : le plain-chant du propre de la Fête, une messe à quatre voix de Monteverdi, des motets anciens (Giovanni Croce , Thomas Tallis, XVI e s.) et contemporain (Thorkell Sigurbjörnsson, 1938-2013). La bénédiction du Saint-Sacrement concluant la cérémonie était accompagnée par un « Tantum ergo » à quatre voix en usage à la collégiale (future cathédrale) Saint-Paul au XVII e siècle.

    received_455125061991416.jpeg

    DSC_0355.JPGDans son homélie, l’évêque déclara notamment ceci : " [...] le partage du pain, devenu corps du Christ, nous fait communier avec lui et nous incite à communier avec nos frères et sœurs. Chaque communauté chrétienne est appelée à vivre cette communion fraternelle. Je vois qu’on vit cela en particulier dans cette église du Saint-Sacrement. On y pratique la liturgie ancienne, sous la forme extraordinaire. C’est un retour aux sources, aux textes, aux chants et aux gestes originaux de la liturgie, qui nous font découvrir avec soin la grandeur du mystère de vie et de mort qui se dévoilent dans la liturgie. Je remercie cette communauté pour cette mission qu’elle a assumée [...] .** "

    ** extrait de  Fête-Dieu Mgr Delville 2019 06 23 ESSL.pdf

    Bach inspiration 20190623_175939.jpg

    A l’église du Saint-Sacrement encore, le lendemain dimanche 23 juin à 17h00, sous la direction de Patrick Wilwerth, le chœur « Praeludium » et l’ensemble instrumental « Darius » ont clôturé la semaine eucharistique liégeoise par un concert intitulé « Bach Inspiration » *** dédié à Notre-Dame de Paris. Cette manifestation a attiré plus de 200 personnes, dont l’évêque émérite de Liège, Mgr Aloÿs Jousten.

    *** Programme 23 juin 2019 Bach Inspiration st sacrement.docx.pdf

    JPSC

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    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64.

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    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

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  • France : belle croissance pour la Communauté Saint-Martin (CSM)

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    De Michel Janva, sur le site du « Salon Beige » :

    CSM thumbnail-1-1050x600.jpeg« Les 28 et 29 juin seront célébrées en la Basilique d’Evron (Mayenne) 20 ordinations sacerdotales et diaconales pour la Communauté Saint-Martin.

    Le 28 juin à 15h30, son excellence Mgr Emmanuel Delmas (évêque d’Angers) ordonnera 11 diacres.

    Le samedi 29 juin à 10h, son excellence Mgr Thierry Scherrer (évêque de Laval) ordonnera 9 prêtres.

    La CSM comptera ainsi 135 prêtres et diacres envoyés dans 23 diocèses : ils assureront la charge de 35 secteurs paroissiaux, 4 internats et 2 sanctuaires (Lourdes et Montligeon).

    Actuellement plus de 100 séminaristes suivent leur formation en la Maison Mère d’Evron. Don Paul explique :

    « Nous sommes choisis, consacrés et envoyés avec la conscience d’être des hommes aimés et pardonnés pour devenir des pasteurs à la manière de Jésus blessé, mort et ressuscité. Notre mission est de témoigner de la force de la résurrection dans les blessures de ce monde. »

    En septembre 2019, à l‘appel de Mgr Lalanne, la Communauté Saint-Martin s’implantera dans un nouveau diocèse, celui de Pontoise, afin de soutenir les missions d’évangélisation dans toutes les paroisses de Sarcelles.

    Ref. Belle croissance pour la Communauté Saint-Martin

    La CSM n’a pas d’implantation en Belgique. A notre connaissance, au moins deux démarches tendant à confier une responsabilité pastorale à des prêtres issus de cette Communauté dans deux diocèses belges ont été lancées mais rapidement exclues par les autorités ecclésiastiques concernées au motif que le profil de la formation dispensée à ces prêtres ne correspondrait pas aux exigences requises par les autorités précitées.

    JPSC

  • Nos diocèses : des figuiers stériles

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    parabole-figuier-sterile.jpgNos diocèses sont devenus stériles. En écho à l’article publié ici  par Belgicatho, notre excellent confrère diakonos.be écrit :

    « Nos collègues de Belgicatho s'interrogent. Il n'y a apparemment eu aucune ordination en Flandre cette année et seulement quatre pour toute la Belgique.

    Il faut bien sûr se réjouir et prier pour eux et pour les vocations plus que jamais.

    Mais ce qui est le plus frappant dans ce bilan, c'est qu'aucun de ces jeunes prêtres n'est issu du diocèse où il a été ordonné.

    Liège:
    - Un prêtre diocésain originaire de Côte d'Ivoire

    Arlon:
    - Un prêtre originaire du Vietnam pour les religieux du Sacré-Coeur

    Namur:
    - Un prêtre diocésain originaire du Bénin
    - Un prêtre diocésain originaire du diocèse de Malines-Bruxelles

    Comment comprendre qu'après tous ces efforts de nouvelles catéchèses, de refondations, de messes vivantes, ces milliers de jeunes passés par l'enseignement catholique, par les catéchèses modernes et existentielles, par les messes adaptées en paroisse, par les karaokés liturgiques, aucun diocèse n'ait été capable de susciter des vocations en son sein cette année ?

    Comment comprendre que malgré le recrutement massif de prêtres africains, d'assistantes paroissiales, d'auxiliaires de l'apostolat et autres laïcs en responsabilité, personne n'ait voulu les imiter ?

    Nos évêques auront-ils le courage de remettre sérieusement en question la pastorale désastreuse de ces 50 dernières années, malgré la pression écrasante de la sécularisation ?

    Seront-ils capables de répondre à l'appel du pape François et de se consacrer corps et âme à l'évangélisation plutôt qu'à l'autopréservation de bâtiments devenus trop grands et de communautés vieillissantes et stériles à coup de chantiers diocésains que personne ne peut plus porter ?

    Seront-ils capables de lire les signes des temps ? Ceux des jeunes d'aujourd'hui et non pas les illusions de la génération passée ?

    Sont-ils capables de reconnaître les communautés qui sont fécondes aujourd'hui et où l'appel du Seigneur est entendu, même si ce ne sont pas toujours celles qui rencontrent leurs propres préférences ?

    Seront-ils capables de méditer cette parole de Jérémie ?

    "Revenez, fils renégats – oracle du Seigneur ; c’est moi qui suis votre maître. Je vais vous prendre, un par ville, deux par clan, et vous faire venir à Sion. Je vous donnerai des pasteurs selon mon cœur : ils vous conduiront avec savoir et intelligence."

    Selon "mon" coeur, dit le Seigneur… »

    Comme le poisson du proverbe chinois, l’ Eglise d’Occident périt par la tête, sous nos yeux, parce qu’elle a cessé  d’être une Eglise selon le cœur de Dieu. Aujourd’hui, les prophètes de la foi fidèle à l’Evangile viennent d’ailleurs mais le monde aux  cheveux blancs n’est plus en état de les entendre. Alors, loin de l’anthropologie mortifère de l’Occident tardif, passons aux barbares pour reconstruire depuis la source un monde nouveau .

    Loin des fausses périphéries, un air plus frais à découvrir :

    JPSC

  • La Fête-Dieu à Liège

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    Le jeudi 20 juin, la foule était au rendez-vous dans la basilique Saint-Martin pour la célébration de la Fête-Dieu. L'église était comble et les fidèles ont ensuite escorté le Saint-Sacrement en procession jusqu'à la cathédrale. Une galerie reprenant les photos de l'évènement est accessible ICI

  • In nativitate sancti Joannis Baptistae

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    De ventre matris meae vocavit me Dominus nomine meo :
    et posuit os meum ut gladium acutum :
    sub tegumento manus suae protexit me,
    posuit me quasi sagittam electam.
     
    Dès le ventre de ma mère le Seigneur m’a appelé par mon nom ;
    et il a fait de ma bouche comme une épée tranchante :
    à l’abri de sa main il m’a protégé,
    il a fait de moi comme une flèche de choix.