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Belgique - Page 418

  • Le "decret mission" remplace le Lévitique (sic!)

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    C'est en tout cas ce que proclament les écolos liégeois pour fustiger le directeur du collège Saint-Louis qui a voulu interdire l'accès du bal des rhétos à des couples homosexuels. (Voir notre note : ne-gerons-pas-l-ingerable)

    Ainsi se conclut le communiqué de presse d'"Ecolo-J" :

    "La promotion du développement personnel et de la confiance en soi, l’éducation à la citoyenneté, autant de principes fondamentaux bafoués gravement par la diffusion de propos discriminants et les distinctions de traitement entre hétérosexuels et homosexuels, quand il faudrait au contraire continuer à lutter pour les droits des gays, lesbiennes, bisexuels et transsexuels. Les jeunes écologistes rappellent au directeur du Collège Saint-Louis que le but n’est pas de faire de ses élèves des saints selon les préceptes de la Bible au sens littéral mais de forger des citoyens capables d’œuvrer à une société plus juste, solidaire, pluraliste et respectueuse de l’autre. Il est plus que temps que le Décret-Missions remplace le Lévitique dans quelque école que ce soit."

    C'est ainsi que l'on conçoit, chez Ecolo, la liberté de l'enseignement catholique. C'est ainsi que se dessine lentement mais sûrement la figure d'un totalitarisme tranquille et implacable modelé par le politiquement, culturellement et éthiquement correct.

  • Frère David et Frère Olivier

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    Les infos sont disponibles sur le site de la Fraternité :http://www.tiberiade.be/fr/intercession-pour-david-et-olivier.html

  • Accusations de pédophilie : une carte blanche qui en dit long

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    La carte blanche qui suit figure sur le site de "Enseignons.be" :

    Carte blanche de Y.M. Boucher, A. Dahin, P. Heymans, P. Matheys et L. Penninckx.

    Nous cinq, anciens directeurs et enseignants du collège Saint-Pierre d’Uccle, entendons mettre en cause la capacité de notre système judiciaire à rendre justice à tous les innocents, dont nous sommes, passés entre ses mains. Nous espérons que cet appel sera suivi d’effet et que l’exposé de notre cas singulier entrainera* à l’avenir une juste compensation pour ceux qui, comme nous, auront été blanchis par la justice après avoir été salis par elle. Un bref mais édifiant rappel de notre histoire s’impose pour que le lecteur se souvienne de notre calvaire, lequel a duré huit ans.

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  • A Bruxelles, un monument censuré...

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    Le passé belge, particulièrement son passé colonial, doit être revu et corrigé à la lumière de la modernité et du multiculturalisme. C'est ce qui s'est fait dans la pierre d'un monument bruxellois, semble-t-il.

    C'est à découvrir sur le site du Causeur dans un billet intitulé "Monument sans maures - La Belgique esclave de son passé?" rédigé par Bernard Swysen, scénariste et dessinateur:

    "Qu’il est agréable de déambuler nonchalamment dans le Parc du Cinquantenaire à Bruxelles ; de passer, insignifiante fourmi, sous les imposantes arcades surmontées par un immense quadrige représentant le Brabant – qui n’était pas encore divisé en Brabant-Flamand et Brabant-Wallon ; de flâner parmi les arbres et les monuments à la gloire d’un pays qui fut en son temps l’une des premières puissances économiques mondiales ; de parcourir les riches Musées Royaux d’Art et d’Histoire, le Musée de l’Armée ou même l’Autoworld (le Musée de l’automobile) qui y sont implantés… (Faites-moi penser à réclamer mon obole à l’Office du tourisme !). Et qu’il est doux et rassurant de s’allonger au soleil sur ses fraîches pelouses à regarder glisser de jolis cumulus..."

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  • Collège Saint-Louis ( Liège ) : ne gérons pas l'ingérable !

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    Un directeur de collège appartenant au réseau de l'enseignement libre catholique, le collège Saint-Louis à Liège, est au centre d'une tourmente orchestrée par les lobbies gays et largement relayée sur les "réseaux sociaux", sur facebook en particulier. Il est coupable d'avoir voulu interdire l'accès du bal des élèves de dernière année ("rhétos") à des couples homosexuels. Scandale immédiatement relayé par "enseignons.be", au nom du sacro-saint principe de la non-discrimination, de la liberté sexuelle et de l'égalité des individus, quelle que soit leur orientation sexuelle. Comme la loi belge va dans ce sens, voilà notre directeur bien mal pris et embarrassé dans des explications qui ne convainquent pas.

    Un ami me demande ce que nous pourrions bien dire à ce propos. Notre réponse est simple : il faut éviter de devoir gérer l'ingérable. Il n'est donc plus possible ni souhaitable d'organiser des bals dans les écoles dans le contexte où nous vivons et qui charrie tout ce que nous savons : licence sexuelle, alcoolisme, consommation de "produits", provocations en tout genre. Il faut ajouter qu'on ne peut même plus compter sur l'appui d'un certain nombre de parents qui sont privés de repères, tout autant que leurs enfants. Il en va de même pour d'autres activités telles que les voyages scolaires : comment surveiller les grands adolescents (et même les plus jeunes) la nuit? Et il ne s'agit plus aujourd'hui de se limiter à empêcher les allées et venues entre les chambres des garçons et celles des filles...

    Cela nous mène tout droit à ouvrir le débat sur les écoles qui bénéficient de la caution "catholique" au sein d'un enseignement libre patronné par nos évêques. Est-ce honnête de laisser croire aux parents qui ont le souci d'éduquer leurs enfants en cohérence avec leurs principes chrétiens que ces écoles sont encore des lieux conformes à l'Evangile, où les cours sont donnés dans cet esprit, et où le climat éducatif préserve les élèves des dérives de notre société? Poser la question, c'est y répondre. Ne serait-il pas temps de retirer le label "catholique" à ce réseau et d'ouvrir des écoles entièrement libres, basées sur un projet éducatif vraiment conforme aux valeurs chrétiennes?

  • Un discours pontifical insistant dans une Europe prostrée...

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    Lors de l'audience générale de ce mercredi, le pape a développé le message du prophète Elie, invitant à la pénitence et à se détourner des idoles. Le pape a insisté sur l'actualité de ce message. Il est évident que l'homme moderne, en particulier dans notre Occident déchristianisé, ne discernant plus le seul bien suprême et transcendant, est condamné à sacrifier aux idoles modernes que lui propose le consumérisme ou à s'en remettre à des idéologies incapables de tenir leurs promesses et de rendre l'homme véritablement heureux.

    On remarquera que ce discours est assez récurrent et que le pape dénonce sans cesse l'athéisme pratique de notre société, insistant sur la nécessité de réévangéliser un monde qui a tourné le dos au Christ et à l'Eglise. On y est presqu'habitué...

    Cela nous interroge, évidemment, car nos habitudes d'adhésion et de pratique chrétiennes ne suffisent manifestement plus. Il faudrait qu'en voyant vivre les chrétiens, on soit séduit par leur joie d'être "sauvés" et d'être libérés des illusions et de la peur. Nietzsche nous en faisait déjà le reproche et il faut bien reconnaître que cela reste plus que jamais de saison.

    Il suffit de considérer un pays comme l'Italie où le christianisme sociologique est encore bien vivant mais où l'on se marie de moins en moins et où la procréation semble être en panne, comme s'il n'y avait plus d'espérance ni de pari sur un avenir porteur. Et que dire d'un pays comme le nôtre d'où sont partis tant de missionnaires et où l'on a du mal aujourd'hui à assurer un minimum de vie religieuse?

    On peut se demander s'il ne faudrait pas recourir à des moyens exceptionnels, à la hauteur de cette situation exceptionnelle, pour nous convertir d'abord nous-mêmes et ensuite pour tourner nos familles, nos milieux de vie, notre société vers Celui "sans lequel on ne peut rien faire".

    Notre archevêque va consacrer son diocèse au Sacré-Coeur après être parti en pèlerinage à Montmartre. Mais pourquoi le seul diocèse de Malines-Bruxelles? Pourquoi pas la Belgique, l'Europe toute entière? Et pourquoi ne pas divulguer crûment le contenu des messages mariaux de Fatima? Pourquoi ne pas inviter à la repentance, à la réparation, à l'héroïsme des saints?

    Bien loin de tout cela, on a l'impression de végéter dans des communautés "enfouies" dont la lumière est loin de briller sur les sommets, des communautés "où l'on gère" l'indigérable! Les préoccupations de l'heure sont aux restrictions, aux restructurations, aux fermetures d'églises et de maisons religieuses, sous couvert de tailler à notre Eglise "de nouveaux habits paroissiaux"!

    Qu'attendons-nous pour aller hurler sous les fenêtres des palais épiscopaux notre faim et notre soif d'attitudes et de paroles fortes qui soient vraiment dignes des successeurs des apôtres? Faudra-t-il attendre que les pierres se mettent à crier?

  • Au boulot !

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    Hier, nous reproduisions les propos de Benoît XVI prononcés à la cathédrale de Rome le lundi de la Pentecôte. Il insistait sur la nécessité de proposer avec dynamisme et conviction le message évangélique aux hommes d'aujourd'hui qui ont perdu le contact avec la foi.

    Cette urgence est sensible dans notre pays où la foi s'est effondrée de façon spectaculaire, avec 50% à peine de la population qui se réclame du catholicisme. Un Belge sur 10, âgé de plus de 18 ans va encore à l'église toutes les semaines, deux lors des fêtes religieuses. Un Belge sur quatre naît et grandit dans un milieu totalement étranger au catholicisme et les athées représentent 25% de la population; 60% (contre 80% il y a trente ans) de la population croit encore en l'existence de Dieu, qui pour un tiers de celle-ci représente un esprit supérieur ou une "force vitale".

    Il n'y aurait plus qu'un tiers de la population pour croire à une vie après la mort. Quant à l'Eglise, elle n'obtient la confiance que d'un Belge sur trois.

    Ces chiffres sont parus dans "7 sur 7" et proviennent de l'hebdomadaire chrétien d'opinion "Tertio" publié à Anvers.

    On se consolera en lisant dans cet hebdomadaire que les Belges accordent plus d'importance à la religion qu'à la politique, mais quand on sait le crédit dont le monde politique bénéficie dans notre pays, ce n'est pas vraiment rassurant.

    Plus que n'importe où ailleurs, les paroles du pape résonnent chez nous de façon singulière : "La foi ne se conserve pas pour soi dans le monde. Elle ne se transmet pas automatiquement dans le coeur de l'homme mais elle doit toujours être annoncée... L'Eglise, chacun d'entre nous, doit porter dans le monde cette Bonne Nouvelle que Jésus est le Seigneur, Celui dans lequel la proximité et l'amour de Dieu pour chaque homme et chaque femme et pour l'humanité entière se sont faits chair. Cette annonce doit de nouveau retentir dans les régions d'antique tradition chrétienne. Le Bienheureux Jean Paul II a parlé de la nécessité d'une Nouvelle Evangélisation s'adressant à ceux qui, tout en ayant déjà entendu parler de la foi, n'apprécient pas, ne connaissent plus la beauté du Christianisme et parfois même le considèrent comme un obstacle pour parvenir au bonheur »."

    Alors... au boulot!

  • 2011 : une très maigre relève diocésaine

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    Combien d'ordinations en Belgique cette année ?

    D'après nos renseignements, il devrait y avoir trois ordinations de chaque côté de la frontière linguistique dans le cadre diocésain (il y en avait eu 7 en Wallonie et 4 en Flandre en 2010).
    A Liège, Hasselt, Gand et Anvers : aucune ordination sacerdotale n'est prévue cette année; on se console avec des ordinations diaconales...
    Ces chiffres ne tiennent pas compte des communautés religieuses mais uniquement des séminaristes diocésains.
     

  • La fin de la Belgique n'est pas pour demain

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    C'est ce qui ressort de l'entretien intitulé "On voit encore moins la fin de la Belgique" accordé à la Libre par le politologue Vincent de Coorebyter (CRISP) qui "constate que tous les partis continuent de négocier. Pour lui, un accord passera par une grosse prise de risque de part et d’autre de la frontière linguistique."

    A découvrir ici : http://www.lalibre.be/actu/crise-politique/article/666748/on-voit-encore-moins-la-fin-de-la-belgique.html

    Voir aussi le sondage effectué par Sud-Presse où l'on apprend que 60% des Wallons veulent le maintien d'une Belgique unie et que la plupart d'entre eux ne veulent pas entendre parler de "rattachisme".

  • Herve : la procession delle Ceqwemme

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    dyn009_original_600_450_pjpeg__1765254d6e2a562cf1ca725d6b73d6ee.jpgSur le site du Bureau du Tourisme de la Ville de Herve (province de Liège), nous trouvons cette notice consacrée à la procession du lundi de la Pentecôte :

    "De nos jours encore et toujours, la procession du lundi de la Pentecôte est une manifestation importante de foi chrétienne et d'attachement au folklore religieux local.

    Le dimanche, à 17h, une trentaine de tambours et clairons de la Clique de la royale Garde Saint-Jean prend le départ au coin de la rue Jardon, juste après le premier tir de «tchambes» dû au groupe des carillonneurs herviens, pour rappeler dans toutes les rues la cérémonie du lendemain.

    Des bannières et des oriflammes enjambent les rues où passera la procession et les fenêtres des maisons s'ornent de crucifix, de statues, de fleurs et de bougies qu'on allumera au passage du Saint-Sacrement.

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  • La Belgique intrigue les commentateurs

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    "Ça fait presque qu’un an que la Belgique n’a pas de gouvernement fédéral. Qu’est-ce que cela a changé sur le terrain? À peu près rien du tout. Donc, est-ce que c’est une preuve d’un miracle libertarien ou d’un simple gouvernement technocratique? Je dois dire que c’est un peu des deux pour certaines raisons."

    lire la suite ici, mais l'analyse nous paraît indigente car on ne peut comparer la Belgique et la Suisse. A notre sens, c'est précisément parce que les questions communautaires sont "au frigo" et n'accaparent plus ceux qui nous gouvernent que le pays semble naviguer sereinement, et nous appréhendons le retour des politiciens qui s'évertuent depuis un an à nous concocter de nouveaux compromis boîteux.

  • De la FSC à la fédération "Les Scouts"

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    Sur son blog, l'abbé Eric de Beukelaer, fait une opportune mise au point sur les circonstances et les modalités qui ont conduit la "Fédération des Scouts Catholiques" à se muer en fédération "Les Scouts". On y apprend que : "...la question de l’identité du mouvement fut posée lors d’une assemblée « Sensaction » du 26 novembre 2005. 77 animateurs y participaient, ainsi que 48 cadres du mouvement. Il y fut posé la question du maintien de la référence catholique dans le nom de la fédération. A cette interrogation, 40 animateurs répondirent « oui » pour 26 « non » et 11 abstentions. Par contre, 25 cadres du mouvement dirent « non » contre 12 « oui » et 11 abstentions. Le désir de supprimer la référence catholique émanait donc – à l’époque, en tout cas – principalement des cadres du mouvement et non pas des animateurs. En chiffres absolus le maintien l’emportait d’ailleurs d’une voix (52 « oui » pour 51 « non »)."

    C'est éclairant, mais plus éclairant encore l'aveu, par les responsables du mouvement, de motivations telles que : «Les responsables de dossiers qui nous mettent en rapport avec le monde extérieur (partenaires, monde politique, publics différents) pointent le risque de frein d’avancement de ces dossiers». L'abbé commente : "Cela fait réfléchir au pluralisme convictionnel, tel qu’il est parfois pratiqué par d’aucuns. De plus, cela signifie que la décision de supprimer la référence catholique, aurait aussi été une question de sous. Je sais bien que l’argent est le nerf de la guerre, mais… il n’est pas un des moteurs de l’idéal scout."

    Effectivement, il aurait mieux valu interroger "la base" plutôt que de lui imposer ce reniement.