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Belgique - Page 434

  • JMJ : ils "boostent" leur foi en 2CV

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    phpThumb_generated_thumbnailjpg.jpg"En août, des Hutois prendront le volant de 2CV relookées. Direction les JMJ de Madrid. Un projet à la fois spirituel et caritatif.

    Ils sont jeunes, chrétiens et pas ringards du tout Pour montrer que la religion catholique a encore un sens, pour battre en brèche les clichés de l’Église, douze Hutois âgés de 17 à 22 ans mèneront un projet original à l’occasion des Journées mondiales de la jeunesse de Madrid. Début août, la fine équipe embarquera à bord de trois 2CV relookées pour rallier Madrid, en passant par trois autres étapes "symboliques" : Taizé, Lourdes et Leon, soit un périple de 2900 km. Une manière de "booster" leur foi, de se ressourcer mais aussi de vivre une expérience drôle et enrichissante

    Partout où ils passeront, partout où on leur prêtera une oreille attentive, ils expliqueront leur démarche. "On veut mettre à mal les préjugés sur l’Église. Oui, il y a encore des jeunes chrétiens. Et ce ne sont ni des marginaux, ni des ringards mais des personnes actives, intégrées, qui savent s’amuser, bref, des jeunes comme tout le monde", insiste Pierre-Louis François, un des initiateurs du projet. Parler, témoigner, débattre, oui mais pas question pour autant de prêcher, ni d’évangéliser. "L’objectif est de montrer une autre image de l’Église, une sorte de contre-pub par rapport aux dernières actualités", enchérit Guillaume. Les participants, croyants, n’ont d’ailleurs pas tous la même vision de la foi. "Chacun croit à son niveau. Et on ne va pas tous à la messe". En plus d’une démarche spirituelle, le projet a aussi une vocation caritative. Trois institutions locales parrainent la démarche et recevront les bénéfices de la revente des trois voitures, une fois les douze jeunes de retour des JMJ. "On a ciblé des ASBL locales dans des secteurs divers : La Pommeraie à Tihange, un centre pour personnes handicapées, l’école Sainte-Claire de Huy et les Sœurs de Sainte-Marie à Namur".

    L’idée a été lancée par Eric Ndeze, jeune vicaire de la paroisse de la Sarte à Huy, et Pierre-Louis François. "Au départ, nous voulions vivre une expérience d’équipe, travailler avec d’autres jeunes sur un même projet, avec un maximum d’ouverture", explique ce dernier. Via le bouche à oreille, l’équipe s’est rapidement formée. Et le projet s’est concrétisé Depuis six mois, Eric, Pierre-Louis, Guillaume, Maxandre, Florence, Sophie, Claire, Hudo, Florine et Jessica sont sur les chapeaux de roue pour finaliser les préparatifs. "On ne pense plus qu’à ça !", insistent-ils. Le premier défi fut de taille : dénicher des 2CV d’occasion, pas trop chères, vu le budget serré. Mais leurs efforts ont payé. À force de sillonner les garages automobiles et les sites Internet, de multiplier les contacts, d’écumer les petites annonces, ils sont aujourd’hui propriétaires de deux 2CV qu’ils s’attellent à retaper, relooker, immatriculer, assurer "On veut un bolide tape-à-l’œil, kitsch, avec notre logo, pour montrer que c’est un projet fun !". Reste à trouver le troisième véhicule et à rassembler un maximum de pièces de rechange. "Oui, on s’attend à des pannes", sourit Pierre-Louis. Pour le reste, tout est prévu : les escales, l’itinéraire (par les petites routes), la voiture-balai pour charger les bagages et les pièces de rechange, la localisation des garages en cas de problème technique

    Tout un travail de sponsoring et d’appel aux dons fut également nécessaire. Sur les 12000 euros budgétisés, il leur en manque à ce jour 5000. "Mais on espère que les gens vont encore se manifester. Nous organiserons aussi un souper à Pâques". En attendant le départ, le 7 août, les jeunes ne comptent pas se croiser les bras. Dès que les 2CV seront opérationnelles, ils les feront parader dans le centre-ville de Huy, sur la grand-place. "Pour interpeller, susciter le dialogue, expliquer le projet".

    Sabine Lourtie

    Mis en ligne le 22/02/2011

  • Cours de religion : où en est-on ?

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    L'an dernier (19 mai 2010), Mgr Léonard déclarait :

    "Comme les autres évêques, j'ai accepté les différents programmes de cours de religion enseignés dans les écoles. Ceux-ci conçoivent, à juste titre, le cours de religion comme un cours qui s'enseigne à des élèves et non comme un catéchisme qui vise à renforcer la foi de jeunes croyants. Ces programmes invitent l'enseignant à faire le lien entre le cours et la vie concrète des élèves, mais requièrent également que lui soient enseignées - comme dans tous les autres cours - une série de données objectives sur la religion catholique, tels la Bible, la vie et le message de Jésus, l'histoire et l'organisation de l'Eglise,.... Dans une société multiculturelle, où même de nombreux élèves baptisés ne fréquentent plus les paroisses, ce cours n'en est que plus utile pour ceux qui ont choisi de le suivre dans l'enseignement officiel ou qui ont fait le choix d'une école catholique. Il donne, en effet, à l'élève de découvrir intellectuellement le message chrétien dans le respect de ses convictions intimes...."

    Où en est-on aujourd'hui? Ces "données objectives" sont-elles réellement enseignées? Il serait temps qu'un audit sur l'enseignement de la religion soit correctement effectué parce que, ce qui saute aux yeux, c'est l'absence de connaissances un tant soit peu rigoureuses sur des notions telles que les sacrements, l'Incarnation, la Rédemption, le Salut, etc. (Ne parlons pas des structures de l'Eglise où les élèves ignorent tout ou presque!) Il est vrai que les connaissances comptent pour peu dans la pédagogie nouvelle où l'on préfère disserter à perte de vue sur les compétences. Comme si la méthodologie était une fin en soi et les contenus comptaient pour presque rien...

  • Trois nouveaux évêques auxiliaires nommés à Malines-Bruxelles

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    Dépêche cathobel (22/2/2011)

    Ce mardi 22 février, Mgr André-Joseph Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles, a présenté à la presse les nouveaux évêques auxiliaires pour l'Archevêché.

    Jusqu'ici le secret fut bien gardé, la nomination officielle des évêques auxiliaires n'a été rendue publique que ce mardi midi par l'annonce du service de presse du Vatican.  A midi tapant, Mgr Léonard a donc présenté solennellement au Conseil épiscopal, aux collaborateurs de l'archevêché et à la presse, Mgr Jean-Luc Hudsyn nouvel évêque du brabant wallon, Mgr Léon Lemmens pour le Brabant flamand, et enfin Mgr Jean Kockerols qui prendra en charge le Vicariat de Bruxelles. L'archevêque ordonnera ses trois nouveaux évêques dimanche 3 avril en la basilique de Koekelberg, au cours d'une célébration multilingue, en présence d'autres évêques et des fidèles de l'archidiocèse.

    Après avoir exprimé sa joie à l'occasion cette triple nomination, pour ce qu'elle comporte d'enrichissement  et de complémentarité dans la multiplicité des expériences pastorales, Mgr Léonard est revenu sur la mission spécifique de l'évêque auxiliaire par rapport à l'évêque diocésain. Même si l'évêque auxiliaire reçoit une charge qui est pour une part territoriale, il n'est pas pour autant l'évêque d'un territoire particulier. Le seul territoire qui lui est symboliquement attribué est celui d'un ancien diocèse qui n'existe plus, mais dont il reçoit le titre.
    Ainsi Mgr Hudsyn devient-il évêque titulaire de Apt (en France), Mgr Lemmens, du diocèse de Municipa, et Mgr Kockerols, est titulaire du diocèse d'Ypres. Une façon symbolique de souligner l'ancrage territorial de l'évêque. Mgr Léonard a lui-même expérimenté de façon bien concrète la dimension territoriale des trois vicariats lors de ses récentes visites pastorales au sein de l'archevêché. Il en a saisi les spécificités et les différences qui trouvent leur point de rencontre dans l'unité que représente l'archevêché.

    Si chacun des nouveaux élus s'est dit surpris par sa nomination (ils l'ont appris la semaine dernière), rien n'a été fait au hasard et répond à un processus rigoureux que l'archevêque a tenu à rappeler : « j'ai effectué moi-même, un premier travail de consultation dans les trois Vicariats auprès de leurs instances officielles ainsi qu'auprès du Conseil épiscopal de Malines-Bruxelles et de la Conférence épiscopale de Belgique. J'ai ensuite transmis les résultats de mon travail à Mgr Giacinto Berloco, Nonce apostolique à Bruxelles. Mgr le Nonce a effectué, à son tour, les autres consultations qu'il a jugées nécessaires.  Il a ensuite envoyé l'ensemble du dossier à la Congrégation pour les Evêques, à Rome. Celle-ci a également pris ses propres informations et a fait ses propres vérifications avant de soumettre finalement au Saint-Père trois listes de trois candidats potentiels. C'est finalement le Pape Benoît XVI qui a pris la décision finale et a confié à la Congrégation pour les Evêques le soin de veiller à sa publication ce jour à midi ».

    A l'aune des spécificités territoriales qu'ils sont amenés à porter, les nouveaux évêques ont des personnalités très différentes. Mais tous affichent au départ de leur nouvelle mission, la volonté d'oeuvrer dans le sens de la continuité et de l'approfondissement du travail effectué par leur prédécesseur, de relever les défis avec les forces vives des paroisses, et la mise en commun des potentialités diverses. Ils ne s'arrêteront pas aux frontières de leur vicariat respectif, et ne peuvent imaginer travailler dans leur « îlot » sans lien avec les autres vicariats, les distances permettant une conviviale proximité. Tous sont appelés par leur mission à jouer dans le même orchestre, à veiller à accorder les violons autour du chef d'orchestre, Mgr Léonard qui reste maître de la partition à jouer.

    On trouvera ICI la présentation de Mgr Lemmens

    ICI, celle de Mgr Kockerols

    et ICI, celle de Mgr Hudsyn.

  • J'ai rencontré des vivants, par Guibert Terlinden

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    DEPECHE CATHOBEL

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    Le 25 février prochain, Guibert Terlinden donnera une conférence dans le cadre du cycle "A l'écoute de la fragilité", proposé par les communautés de L'Arche, Foi et Lumière et l'Office chrétien des personnes handicapées (OCH). Celle-ci a pour titre l'intitulé de son livre paru aux éditions Fidélité.

    Prêtre belge ordonné en 1982, Guibert Terlinden est diplômé en psychologie clinique et responsable de l'aumônerie des Cliniques universitaires Saint-Luc depuis plus de dix ans.

    Dans son livre, "À travers des "histoires" de rencontres parfois poignantes, il témoigne de cette mission pastorale en tant que prêtre, responsable de l'équipe d'aumônerie catholique, et en tant qu'homme, frère humain, les deux étant indissociablement liés. Il nous parle de ses questions, doutes, révoltes, impuissances et appels, en résonance à celles de ses interlocuteurs. Il se situe résolument dans la Tradition spirituelle qui est la sienne, celle de la Bible, des psaumes, et de l'Évangile comme appel du Vivant au vivant à venir, y compris dans la tempête et le chaos. Son plus profond désir : donner du temps au temps quand le réel anéantit tout et "réduit le spirituel au niveau zéro"; rendre aux équipes soignantes leur fonction de présence contenante, terreau de lien interhumain retissé et fondement nécessaire pour que "du sujet" apparaisse, qu'un récit émerge, s'ancre aux fondements de la tradition de chacun.".

    Le livre peut être commandé en versant le montant de 17,95 euros (frais de port compris) sur le compte de Dimanche service : 732-7032002-38 (avec en communication "J'ai rencontré des vivants").

    Date : 25 février 2011, à 20h
    Lieu : ICHEC, rue du Duc, 132 à Bruxelles
    Renseignements : tél. 02. 772 79 54 - courriel info@larche.be ou bruxelles@och.asso.fr

  • Flandre : l'apostasie bat son plein...

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    apostasie.jpgL'agence Belga nous informe d'une hausse importante des débaptisations en Flandre où elle atteint des taux records à Anvers "où le chiffre est passé de 139 en 2009... à 2.136 en 2010".

    Sans approfondir ici la question de fond, à savoir que le caractère sacramentel reçu au baptême ne peut être biffé de la sorte, il faut bien constater que le mal fait à l'Eglise par les prêtres pédophiles est tangible et que le nombre d'apostasies en témoigne. La Flandre semble avoir été plus touchée que le reste du pays par les affaires d'abus sexuels.

    Il est paradoxal que les médias imputent au style du nouvel archevêque la responsabilité de ce phénomène alors que le scandale provoqué par les aveux de Mgr Vangheluwe a profondément ébranlé l'opinion publique.

    Le nationalisme flamand s'accomode sans doute mal de la présence d'un archevêque issu du sud du pays mais les dérives progressistes en Flandre ont également produit leurs fruits aux saveurs discutables. Par ailleurs, le christianisme très sociologique de la Flandre est fragilisé par le climat matérialiste et consumériste d'une région enivrée par ses succès économiques. Ces tendances se traduisent également par le délitement de la famille et par un très faible taux de natalité qui entraîne un vieillissement inquiétant de sa population.

    Les militants de la laïcité ne manquent évidemment pas d'exploiter cette situation en stimulant les candidats à l'apostasie à effectuer les démarches pour demander leur "débaptisation". Les chiffres augmenteront sans doute encore avec les campagnes médiatiques cathophobes récurrentes: de nombreuses personnes désarçonnées oscillant entre indifférence, frustration et indignation, sont autant de futurs apostats en puissance...

    Il faudra du temps, beaucoup de temps, et encore davantage de foi, pour effacer les traces des scandales qui ont éclaté ces derniers temps et pour rendre à l'Eglise tout son dynamisme évangélisateur.

  • "Il était une foi" : En route vers Jérusalem…

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    En route vers Jérusalem…

    Emmanuel de Ruyver  et Paul-Augustin Jones racontent leur périple en Coccinelle vers Jérusalem dans un livre intitulé « En route vers Jérusalem ». Une traversée épique de pays comme la Roumanie, la Turquie, la Syrie, la Jordanie… Un «pèlerinage» haut en couleur, parsemé de rencontres plus surprenantes les unes que les autres.

    Quatre maîtres-mots caractérisent ce voyage : aventure (mécanique, humaine et spirituelle), rencontres, foi (avec notamment un temps de pèlerinage en Terre Sainte), et service (au Caire, chez les jeunes des quartiers pauvres et chez les chiffonniers de Mère Teresa).

    Pour en parler, Manu Van Lier rencontre Emmanuel de Ruyver, jeune prêtre du Brabant Wallon et co-auteur de cet ouvrage et Benoît Roels, dessinateur de BD, qui en signe les illustrations. Écoutez ici l’intégralité de cet entretien : Il était une foi / Catho.be 

    29€ aux Editions Fidélité 

    Parution : 15-10-2010 

     
  • Le sermon de Monseigneur Léonard aux Minimes

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    U2FsdGVkX180ZDYxMTJhOHTfEdDuQpgH5wKcOb-Ci38Uec1iRFj4vl0F6ntUJUHMaCyxNyyBKs-gvvQAMnvZXmkiGT2n0qkGXbL1g55ZV14=.jpgNous avons déjà signalé la messe célébrée dans la forme extraordinaire du rite romain par Mgr Léonard le 30 janvier dernier aux Minimes, dans le centre historique de Bruxelles : une telle célébration par un archevêque-primat de Belgique n’avait plus eu lieu depuis des décennies. Elle s’inscrit dans le cadre de sa décision d’ouvrir la capitale belge à l’apostolat de la Fraternité Saint-Pierre et d’y étendre celui de l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, deux communautés sacerdotales de la mouvance traditionnelle « Ecclesia Dei »

    Le forum catholique publie aujourd’hui un résumé de l’homélie prononcée par l’archevêque au cours de cette messe :

    « Mgr Léonard a présenté ses décisions comme répondant aux initiatives du pape Benoît XVI en ce domaine, et visant à dépasser les conflits internes à l'Eglise concernant les questions liturgiques en faisant vivre ensemble paisiblement les deux formes liturgiques. C'est ainsi dans une église comble, devant de nombreuses familles, et assisté de nombreux prêtres et enfants de chœur, que Mgr Léonard a célébré pontificalement la Messe et prononcé son homélie autour de l'évangile selon saint Matthieu (8, 23-27) : face aux tempêtes du monde, de l'Eglise et aux tempêtes intérieures, il convient de s'en remettre avec confiance à Celui qui seul peut les calmer; parmi ces tempêtes, il a mentionné celles traversées par la Belgique, celles qu'affronte l'Eglise dans une société séculariste et laïciste mais aussi les scandales qui n'auraient « jamais, jamais, jamais » dû se produire et dont il faut maintenant combattre les causes, et les tempêtes intérieures qui frappent tant et partout aujourd'hui « y compris sans doute parmi les personnes qui assistent à cette Messe ».

    A l'issue de la célébration, l'archevêque a pris le temps de saluer les nombreux fidèles qui tenaient à le remercier des décisions qu'il a prises concernant les catholiques traditionnels, ainsi que de l'exemple qu'il donnait personnellement en étant venu célébrer pour eux. (J. S.) »

  • Prise en charge et reconnaissance de la fibromyalgie

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    affiche_FM.jpg

    Nous relayons bien volontiers cet appel :

    "La fibromyalgie... mot de 12 lettres bien connu des patients qui en souffrent mais aussi mot qui amène bien des désagréments lorsqu’il s’agit de faire reconnaître les invalidités qu’ell entraîne. Pourtant, depuis 1998, année de la création de notre asbl, nous en avons fait des avancées. Les patients belges peuvent désormais bénéficier d’un remboursement préférentiel pour 60 séances de kinésithérapie sur un an tout comme il leur est remboursé une petite part de leur dépenses pour des antidouleurs classiques. Le mot fibromyalgie devient de plus en plus familier aux oreilles du grand public. Les centres de la douleur prennent en charge un grand nombre de patients fibromyalgiques.


    Pourtant, il reste tant à faire pour que les patients n’aient plus à justifier leurs plaintes lors des contrôles médicaux. ll s’agit là d’une tâche bien difficile. Nous sommes à leurs côtés pour les épauler moralement et parallèlement, notre bâton de pélerin nous soutient pour dénoncer sans cesse la problématique spécifique.

    Pour que nous soyons plus forts, nous invitons les personnes intéressées à se faire membres de notre association. Venez rejoindre notre chaîne de la solidarité ! L’union fait la force, n’est-ce pas et comme le dit notre devise belge."

    Par Bernadette JORIS
    Mons, le 10 février 2011

    fibromyalgie.be

    sur facebook : http://www.facebook.com/group.php?gid=33445277529

  • « Sept prêtres flamands sur dix contre le célibat, pour des femmes prêtres »

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    1676054805.jpgTel est le titre d’une dépêche de l’AFP, rendant compte d’une enquête réalisée par le journal De Standaard.

    Le blog d'Yves Daoudal observe que c’est un exemple, bien massif, de désinformation car, explique-t-il, « le journal avait adressé un questionnaire aux 724 curés de la Flandre ‘belge’. Ils ont été 248 à répondre. Il ne s’agit donc pas du « panel représentatif » d’un sondage. C’est 73,3% des 248 qui ont répondu  favorablement à l’abolition du célibat sacerdotal, et 68,7% des 248 qui ont répondu qui pensent que les femmes devraient pouvoir être prêtres. Sur 724, ils sont bien évidemment minoritaires (même si ça fait quand même près d’un quart des curés à être pour l’ordination des femmes…).On rappellera qu’en novembre dernier, une étude d’un politologue de l’université de Louvain montrait que si le déclin de la pratique religieuse se poursuit au même rythme que ces dernières années, il n’y aura plus de pratiquants en 2016. Ce qui règlera le problème… »

    Quoi qu’il en soit, ces chiffres sont de toute façon symptomatiques, car ceux qui sont restés aux abris n’ont le courage d’aucune conviction. On croit revivre l’histoire du schisme anglican, avec l’apostasie séculière en prime. La Belgique est vraiment une terre à régénérer. Puisse-t-elle un jour être assainie pour accueillir la bonne semence des  missionnaires de la nouvelle évangélisation. Saint François de Sales, priez pour nous.

  • Sur RCF : Ethique et moi : le divorce des parents

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    RCF logo bleuvertEthique et moi : Le divorce des parents ne laisse pas les enfants intacts. Quelle charge repose alors sur leurs pauvres épaules ? Un entretien avec l’Abbé Olivier Bonnewijn, prêtre du Diocèse de Malines-Bruxelles et professeur à l’Institut d’Etudes Théologiques de Bruxelles (I.E.T.) à propos de son dernier livre « Parents au lendemain du divorce » – Une production de l’Institut européen de bioéthique.

    L’interview d’Olivier Bonnewijn accordée à RCF dans le cadre de l’émission « Ethique et moi » sera diffusée :
    Sur RCF Bruxelles 107.6 à quatre reprises, la semaine du 21 février: le lundi à 9h30, le vendredi à 9h30 et 17h04 et le samedi à 9h30. Cette émission est disponible  à ces mêmes heures par internet : www.rcfbruxelles.be
    Elle sera rediffusée également sur RCF Liège et RCF Namur à une date ultérieure mais assez proche.
    Sur RCF Namur : « Question d’éthique » : Mardi 13h30 -  Jeudi 9h -  Dimanche 16h.
    Sur RCF Liège : « Morale sans histoires » : Semaines impaires : Mardi 11h – Mercredi 2h30 (nuit) – Vendredi 1h  – Lundi 3h (nuit).

    P.S. Il est possible de réécouter les émissions de la semaine qui précède, en podcast,  sur le site de RCF: http://www.rcfbruxelles.be/-Emissions-podcastees-.html ou cette émission à partir de la semaine prochaine. L’émission sur CD audio peut être commandée à RCF au prix de 10 euros.
    Institut Européen de Bioéthique, Bruxelles : www.ieb-eib.org

    Info Catho.be

  • Quand Mgr Léonard doit faire face au harcèlement journalistique...

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    La Libre, le Standaard et d'autres manquent d'imagination. La crise politique s'éternisant et les affaires eclésiastiques ne faisant plus la une, ils tentent de rallumer les ardeurs hostiles à Mgr Léonard en l'interviewant sur des thèmes rebattus. L'archevêque victime de ce harcèlement récurrent est bien obligé de faire contre cette mauvaise fortune bon coeur en leur administrant la bonne parole. Mais nos journalistes le trouvent "irritable"!

    Jeanne Smits s'en fait l'écho sur "Chrétienté Info" :

    "Dans une longue interview publiée dans l’édition de fin de semaine du quotidien flamand De Standaard, Mgr André-Joseph Léonard, primat de Belgique, revient sur les derniers mois de polémique où il a été vivement pris à partie pour ses déclarations sur la sexualité (Riposte-catholique l’avait soutenu, ici).

    Les journalistes racontent s’être trouvés face un « un évêque étonnamment irritable » – il faut dire qu’ils arrivaient avec les résultats d’une enquête annonçant que 70 % des curés flamands ne s’estiment pas sur la même ligne que leur évêque : 73,3 % sont pour l’abolition du célibat sacerdotal, 68,7 % ne veulent plus « exclure » les femmes de la prêtrise.

    Il faut préciser que tous les curés flamands avaient été sollicités pour l’enquête mais que seul un tiers d’entre eux, soit 248 prêtres, ont répondu au questionnaire qui leur avait été soumis par De Standaard entre fin décembre et fin janvier.

    Mais même si l’on peut se douter que l’aile progressiste du clergé flamand s’est jetée sur l’enquête, à l’inverse des plus traditionnels, le contexte de l’interview était donc pour le moins particulier et explique sans doute une certaine prudence d’expression.

    Il a d’emblée refusé de réagir aux résultats de l’enquête.

    « Je trouve que ces enquêtes ne sont pas bien avisées et je ne veux pas en connaître les détails. J’ai trop de respect pour la presse pour y réagir. D’autres questions ? »

    Plus loin dans l’interview, les journalistes l’ont interrogé sur le fait de savoir si les hôpitaux qui pratiquent l’avortement et l’euthanasie ont encore le droit de s’appeler catholiques.

    « Ils mériteraient davantage cette étiquette s’ils affichaient une position plus claire. Je pense bien que les hôpitaux catholiques ont plus de respect pour la vie à naître. Peut-être y autorise-t-on en certains cas des avortements – je n’en ai pas la preuve – mais ils feraient mieux de ne pas le faire. Car il y a toujours d’autres solutions. En Belgique, des centaines de familles catholiques sont prêtes à adopter de tels enfants. Voilà les plus beaux témoignages d’un engagement chrétien. »

    « Si vous obtenez des preuves dures de ce que des hôpitaux catholiques pratiquent quand même l’avortement et l’euthanasie, vous les interpellez à ce sujet ? », poursuit le journal.

    « Oui. Je demanderais aux responsables pourquoi ils agissent ainsi et s’ils ne pourraient pas s’y prendre autrement. Je suis toujours ouvert à un dialogue. J’ai déjà dit à nos universités catholiques que j’espère  qu’en ces domaines, ils jouent un rôle prophétique. Ils pourraient dire : “Nous pouvons faire ceci, mais nous ne le faisons pas.” Bien évidemment, n’importe quelle université est capable de faire des fécondations in vitro. Ça n’a rien d’un exploit extraordinaire. Mais pourquoi ne fait-on pas en premier lieu des recherches pour empêcher l’infertilité ? Je trouve que ça, c’est un beau défi. »

    Et quant au « retard scientifique » qui s’installerait alors ?

    « Qu’est-ce que le retard ? Lorsqu’une institution joue un rôle prophétique, je vois cela plutôt comme un progrès. »

    Alors, une université catholique n’a pas le droit de faire de l’in vitro ?, demande le quotidien.

    (Soupir.) « Cela résout un problème individuel, mais cela crée aussi un problème énorme. Non seulement en raison du caractère impersonnel de la procréation, mais parce qu’en même temps des millions d’embryons sont condamnés à une existence absurde. Et n’oublions pas que chacun de nous a été, un jour, un tel embryon. »

    « Et cela est plus important que le bonheur des gens ? »

    Evidemment je souhaite du bonheur à ces personnes. J’ai rencontré des couples qui ont eu recours à l’in-vitro et j’étais très heureux pour eux. Et j’ai aussi béni leur enfant. Mais j’estime que les gens doivent mettre en balance leur bonheur individuel avec le bien commun. Et alors je repense de nouveau à ces millions d’embryons qui n’ont pas de sens. C’est pourquoi je leur poserais respectueusement la question : avez-vous bien pesé les conséquences de votre choix sur le long terme ? J’estime que nous devons nous poser cette question. Elle fait partie de notre sens de la responsabilité. »

    Vous-considérez-vous comme un provocateur ?, demandent plus loin les journalistes.

    « Je ne tairai jamais une chose parce qu’elle est politiquement incorrecte. Si j’estime qu’une chose est vraie, je la dirai. Même si c’est aux antipodes de l’opinion commune. Est-ce de la provocation ? Pour moi, c’est une forme d’honnêteté. »

    Vu la manière dont les médias l’ont traité, on peut comprendre que Mgr Léonard ne choisisse par la voie de l’interview pour faire des déclarations fracassantes. Il faut, hélas, y voir un signe de notre décadence et de la large apostasie de l’Europe."