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Belgique - Page 437

  • Une Belge en voie de béatification

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    La béatification de la fondatrice des soeurs passionistes entre dans sa 1ère phase

    09 Février 2011

    DEPECHES CATHOBEL - BELGIQUE

    Mere_Vandeputte_Marthe

    Dès le printemps débutera la phase diocésaine de la béatification de Mère Martha Vandenputte, la fondatrice des soeurs passionistes de Tirlemont. La religieuse, née le 29 Septembre 1891 à Saint-Josse ten Noode, fonda, avec le passioniste Valentin Elshocht, cette congrégation tournée vers les missions du Congo.

    Mère Martha était encore enfant lorsqu'elle se sentit attirée par le Christ et appelée à la vie monastique. Le 8 décembre 1927, avec l'approbation du cardinal Van Roey, elle fonda à Wezembeek-Oppem, les missionnaires "de la Très Sainte-Croix et de la Passion de Jésus-Christ", et plus tard, la Congrégation des soeurs passionistes à Tirlemont. En Janvier 1930 eut lieu l'approbation des constitutions et un an après, la congrégation rejoignit la famille passioniste internationale. Jusqu'à sa mort le 17 Septembre 1967, Mère Martha resta à la tête de sa congrégation.

    La religieuse flamande était appréciée pour son rayonnement, son intelligence, son sens de l'accueil et une gentillesse illimitée. Devenue grabataire, elle mourut le 17 Septembre 1967 complètement épuisée. Selon les soeurs passionnistes, grâce à son intervention, beaucoup de prières ont été exaucées ou le sont encore aujourd'hui.

  • Abus sexuels : imbroglio et nécessité de clarification

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    " (...) Le parquet fédéral a reçu 222 dossiers. Treize lui ont été transmis par la Commission Adriaenssens, dont deux avant les perquisitions qui l’ont visée le 24 juin dernier. Un seul dossier est francophone et est de la responsabilité du parquet de Dinant. Trente-huit dossiers - dont 11 francophones - ont été transmis par les procureurs du roi. Les victimes lui ont transmis 150 dossiers, dont 31 d’arrondissements judiciaires francophones. Il y a enfin 21 dossiers qui lui ont été transmis par l’évêque de Gand. La majorité des faits sont antérieurs à 1980.

    A chaque fois, avant d’aiguiller, le parquet fédéral doit vérifier si les plaignants ne figurent pas parmi les 23 plaignants constitués partie civile auprès du juge bruxellois Wim De Troy. Or, M. Delmulle ne dispose pas de cette liste, ce qui ralentit considérablement son travail. "Il faudra arriver à une coordination dans cet embrouillamini. Cela devient ingérable", a relevé M. Delmulle. Une des solutions serait de "fédéraliser" le dossier instruit par le juge De Troy, à savoir le prendre au parquet de Bruxelles. Qui est demandeur. M. Delmulle décidera "très prochainement". (...)

    Découvrir l'intégralité de l'article dans la Libre.be

  • Quand la grenouille veut se faire aussi grosse que le boeuf...

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    "Audiences décevantes pour les Magritte du Cinéma

    Avec 13.000 téléspectateurs et une part de marché de 0,8 % (contre 0,6 % d’habitude pour la chaîne…), la cérémonie a réalisé une audience qui équivaut à zéro. Sans même parler du niveau lamentable de cette émission et de sa demi-heure d’introduction (suivie par… 842 téléspectateurs, soit moins que la call-TV nocturne), l’opération voulue par la Communauté française d’intéresser le public belge à son cinéma est donc un plantage total.

    À titre de comparaison, à la même heure, 300.000 personnes ont regardé « Qui veut gagner des millions ? » sur TF1 et 270.000 « Julie Lescaut » sur la RTBF."

    dans Le Soir

    Sans compter les fonds qui ont été largement dépensés et bien mal employés à cette occasion.

  • Quand le "théologiquement correct" rejoint le "politiquement et culturellement correct"...

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    Hier, LaLibre mettait en ligne une pitoyable bafouille de Louis Mathoux qui n'hésite pas à mettre dans le même sac le régime de Ben Ali, celui de Moubarak et celui de l'Eglise catholique. Et l'auteur d'appeller de ses voeux le renversement des structures ecclésiales au même titre que celles qui s'effondrent en Afrique du Nord!

    On ne sait si on doit rire ou pleurer devant tant de bêtise et de mauvaise foi.

    Tout d'abord, la première chose à faire serait de ne pas prendre ses désirs pour des réalités et ne pas confondre la chute des régimes corrompus de Tunisie et d'Egypte avec le radieux avènement d'un grand soir démocratique.

    La deuxième est de ne pas confondre le mode de fonctionnement d'un Etat avec celui d'une Eglise instituée par le Christ, assurée du soutien de l'Esprit-Saint, et qui repose sur de toutes autres bases qu'un régime politique aussi bon soit-il (en fait, il n'y en a que de moins mauvais). Mais voilà, pour certains intellectuels dévoyés, le dogme démocratique l'emporte sur tout autre, comme si la "volonté générale" était l'expression de la Vérité; auquel cas, la foule qui exigeait la crucifixion du Seigneur était détentrice de la vérité tandis que Celui qui revendiquait d'en être l'incarnation n'était qu'un imposteur. Ainsi l'évangile selon Jean-Jacques Rousseau est, dirait-on, préférable à ceux que l'on trouve dans le Nouveau Testament.

    Que l'auteur d'un tel tissu d'inepties soit secrétaire général des "Scriptores christiani" permet d'apprécier à sa juste valeur le degré d'aveuglement qui afflige le monde des scribouilleurs soi-disant catholiques de notre pays.

     

  • Conférences de carême à Libramont

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    Conférences de Carême au prieuré Notre-Dame de la Paix à Libramont
    Durant le temps du Carême, chaque vendredi, des conférences sont programmées au prieuré Notre-Dame de la Paix à Libramont. Des conférences organisées par les Frères de Saint-Jean et une équipe de laïcs. Elles débutent à 20h pour se terminer à 22h. Chacun se retrouvant alors, pour poursuivre la discussion, autour d'un bol de potage. ''La joie de vivre à travers... les échecs, les désespoirs, la souffrance, la maladie, la mort'' voilà le thème qui sera abordé au fil de ces rencontres.

    Pour ne rater aucun de ces rendez-vous, il est bon de déjà inscrire les différentes dates ainsi que les thèmes abordés dans votre agenda.
    Le vendredi 18 mars: veillée du pardon
    Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai et référant de l’épiscopat belge pour les problèmes liés à la pédophilie interviendra sur le thème: ''L’Eglise témoin de la Bonne Nouvelle et l’Eglise faible par ses pêchés…'' Garder la joie malgré les contradictions que semble vivre l’Eglise?

    Le vendredi 25 mars
    Père Paul Favraux, sj, professeur de philosophie et de théologie à l’Institut d’Etudes Théologique de Bruxelles, aux Facultés ND la la Paix et au Séminaire de Namur. Il répondra à une question si souvent entendue: ''Echecs, Désespoirs, Handicaps… Pourquoi Dieu permet-il cela?'' Ainsi qu'à deux questions complémentaires: Quelle joie et quel sens à notre vie dans ces épreuves, sans la foi? Et la foi dans tout cela?

    Le vendredi 1er avril
    Eric Vermeer, infirmier spécialisé en soins palliatifs, bio éthicien et formateur. Son intervention: ''Jusqu’où les soins médicaux peuvent-ils abréger la souffrance et la vie?'' Soins palliatifs, acharnement médical, suicide assisté, euthanasie … qu’en penser: autant de points abordés lors de cette soirée.

    Le vendredi 8 avril
    Frère Cyrille-Marie, csj. ''Dieu m’apporte-t-il vraiment la joie de vivre?'' c'est la question à laquelle l'intervenant apportera une réponse. Et de manière sous-jacente, une autre interrogation: Entre épanouissement psychologique et bonheur de la résurrection, un abîme ou une continuité?

    Le vendredi 15 avril
    Raymond et Brigitte Bosquet viendront, en clôture de ces vendredis, témoigner. Ils ont vécu la mort de deux enfants. ''Révélation de la Vie à travers le chagrin et la mort d'un enfant'' Dieu: qui est-il et où est-il dans les moments de souffrance et le moment du passage?
    Pour plus de renseignements sur ces conférences, il s'agit de contacter le Frère Hubert-Marie, prieur de la communauté au 061/32.50.71 ou encore frhm@stjean-libramont.be

  • Un pèlerinage belge à l'honneur

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    rose_dor_kerknet

    "A la Chandeleur, Benoît XVI a donné une rose d'or pour la célèbre statue Notre-Dame du sanctuaire de Scherpenheuvel. La Rose d'or est un ornement béni par le pape, destiné à honorer des souverains ou des sanctuaires catholiques. Comme son nom l'indique, il représente une rose, un bouquet de roses ou un petit rosier en or massif. Avec l'attribution de la rose d'or à Scherpenheuvel, il s'agit de la première rose d'or accordée à un pèlerinage en Belgique..."

    lire la suite sur Catho.be

    Photo (kerkne/H. Medart) Le 15 mai 2011 la Basilique de Notre-Dame de Scherpenheuvel recevra la Rose d'or.

  • Quand la Communauté Française relaie le Centre d'Action Laïque...

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    Circulaire 3455

    20 ans du droit à l'avortement en Belgique -

    dossier pédagogique du Centre d'Action Laïque ASBL

    Date d'édition: 09-02-2011
    Ressorts: DG de l'enseign. Obligatoire
    Références CF:  
    Références ressort:  
    Niveaux d'enseignement concernés: secondaire
    Domaines d'enseignement concernés: ensg. Spécial
    ensg ordinaire
    Documents à télécharger:
    35 Ko  

    Info complémentaire:

     

    Ainsi, avec l'appui de la Communauté Française, tous les acteurs de la formation des jeunes de l'enseignement secondaire pourront accéder au dossier téléchargeable réalisé par le Centre d'Action Laïque pour informer les élèves de tout ce qui concerne leur "droit" à l'IVG en Belgique : cfr http://www.ulb.ac.be//cal/ivg/

  • La bonne nouvelle nous viendra-t-elle de Poitiers ?

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    dyn008_original_800_1203_jpeg_2503128_e4d6ca22435b50c0a0b1f795560962ae.jpg"Depuis quelques mois, les catholiques de Belgique traversent une période de crise. Mais ne pourraient-ils pas en ressortir renouvelés ? Telle est la conviction de Mgr Albert Rouet, évêque de Poitiers."

    Voici ce que nous pourrons trouver dans l'hebdomadaire "Dimanche" de cette semaine. Etait-il vraiment opportun de faire appel à cet évêque qui vient d'accéder à la retraite et dont les propos, frisant souvent la provocation, font les délices de Golias qui voit en lui l'évêque selon son coeur? Pour s'en rendre compte, on vous propose de découvrir cet entretien avec Mgr Rouet publié dans le Monde. C'est nous qui soulignons les passages qui, pour le moins, font débat et dont l'orientation diverge assez rudement de celle de Benoît XVI, de notre nouvel archevêque et de la nôtre...

    Entretien avec Mgr Rouet (Le Monde) (3/4/2010)

    "L'Eglise est menacée de devenir une sous-culture"

     Archevêque de Poitiers, Mgr Albert Rouet est l'une des figures les plus libres de l'épiscopat français. Son ouvrage J'aimerais vous dire (Bayard, 2009) est un best-seller dans sa catégorie. Vendu à plus de 30 000 exemplaires, lauréat du Prix 2010 des lecteurs de La Procure, ce livre d'entretiens porte un regard assez critique sur l'Eglise catholique. A l'occasion de Pâques, Mgr Rouet livre ses réflexions sur l'actualité et son diagnostic sur son institution.

    L'Eglise catholique est secouée depuis plusieurs mois par la révélation de scandales de pédophilie dans plusieurs pays européens. Cela vous a-t-il surpris ? 

    Je voudrais d'abord préciser une chose : pour qu'il y ait pédophilie, il faut deux conditions, une perversion profonde et un pouvoir. Cela signifie que tout système clos, idéalisé, sacralisé est un danger. Dès lors qu'une institution, y compris l'Eglise, s'érige en position de droit privé, s'estime en position de force, les dérives financières et sexuelles deviennent possibles. C'est ce que révèle cette crise, et cela nous oblige à revenir à l'Evangile ; la faiblesse du Christ est constitutive de la manière d'être de l'Eglise.

    En France, l'Eglise n'a plus ce type de pouvoir ; cela explique qu'on est face à des fautes individuelles, graves et regrettables, mais que l'on ne connaît pas une systématisation de ces affaires.

    Ces révélations surviennent après plusieurs crises, qui ont jalonné le pontificat de Benoît XVI. Qui malmène l'Eglise ? 

    Depuis quelque temps, l'Eglise est battue d'orages, externes et internes. On a un pape qui est plus théoricien qu'historien. Il est resté le professeur qui pense que quand un problème est bien posé, il est à moitié résolu. Mais dans la vie, ce n'est pas comme cela ; on se heurte à la complexité, à la résistance du réel. On le voit bien dans nos diocèses, on fait ce qu'on peut ! L'Eglise peine à se situer dans le monde tumultueux dans lequel elle se trouve aujourd'hui. C'est le coeur du problème.

    Au-delà, deux choses me frappent dans la situation actuelle de l'Eglise. Aujourd'hui, on y constate un certain gel de la parole. Désormais, le moindre questionnement sur l'exégèse ou la morale est jugé blasphématoire. Questionner ne va plus de soi, et c'est dommage. Parallèlement, règne dans l'Eglise un climat de suspicion malsain. L'institution fait face à un centralisme romain, qui s'appuie sur tout un réseau de dénonciations. Certains courants passent leur temps à dénoncer les positions de tel ou tel évêque, à faire des dossiers contre l'un, à garder des fiches contre l'autre. Ces comportements s'intensifient avec Internet.

    En outre, je note une évolution de l'Eglise parallèle à celle de notre société. Celle-ci veut plus de sécurité, plus de lois, celle-là plus d'identité, plus de décrets, plus de règlements. On se protège, on s'enferme, c'est le signe même d'un monde clos, c'est catastrophique !

    En général, l'Eglise est un bon miroir de la société. Mais aujourd'hui, dans l'Eglise, les pressions identitaires sont particulièrement fortes. Tout un courant, qui ne réfléchit pas trop, a épousé une identité de revendication. Après la publication de caricatures dans la presse sur la pédophilie dans l'Eglise, j'ai eu des réactions dignes des intégristes islamistes sur les caricatures de Mahomet ! A vouloir paraître offensif, on se disqualifie.

    Le président de la conférence épiscopale, Mgr André Vingt-Trois l'a redit à Lourdes le 26 mars : l'Eglise de France est marquée par la crise des vocations, la baisse de la transmission, la dilution de la présence chrétienne dans la société. Comment vivez-vous cette situation ? 

    J'essaie de prendre acte que nous sommes à la fin d'une époque. On est passés d'un christianisme d'habitude à un christianisme de conviction. Le christianisme s'était maintenu sur le fait qu'il s'était réservé le monopole de la gestion du sacré et des célébrations. Face aux nouvelles religions, à la sécularisation, les gens ne font plus appel à ce sacré.

    Pour autant, peut-on dire que le papillon est "plus" ou "moins" que la chrysalide ? C'est autre chose. Donc, je ne raisonne pas en termes de dégénérescence ou d'abandon : nous sommes en train de muter. Il nous faut mesurer l'ampleur de cette mutation.

    Prenez mon diocèse : il y a soixante-dix ans, il comptait 800 prêtres. Aujourd'hui il en a 200, mais il compte aussi 45 diacres et 10 000 personnes impliquées dans les 320 communautés locales que nous avons créées il y a quinze ans. C'est mieux. Il faut arrêter la pastorale de la SNCF. Il faut fermer des lignes et en ouvrir d'autres. Quand on s'adapte aux gens, à leur manière de vivre, à leurs horaires, la fréquentation augmente, y compris pour le catéchisme ! L'Eglise a cette capacité d'adaptation.

    De quelle manière ? 

    Nous n'avons plus le personnel pour tenir un quadrillage de 36 000 paroisses. Soit l'on considère que c'est une misère dont il faut sortir à tout prix et alors on va resacraliser le prêtre ; soit on invente autre chose. La pauvreté de l'Eglise est une provocation à ouvrir de nouvelles portes. L'Eglise doit-elle s'appuyer sur ses clercs ou sur ses baptisés ? Pour ma part, je pense qu'il faut faire confiance aux laïques et arrêter de fonctionner sur la base d'un quadrillage médiéval. C'est une modification fondamentale. C'est un défi.

    Ce défi suppose-t-il d'ouvrir le sacerdoce aux hommes mariés ?

    Non et oui ! Non, car imaginez que demain je puisse ordonner dix hommes mariés, j'en connais, ce n'est pas ça qui manque. Je ne pourrais pas les payer. Ils devraient donc travailler et ne seraient disponibles que les week-ends pour les sacrements. On reviendrait alors à une image cultuelle du prêtre. Ce serait une fausse modernité.

    Par contre, si on change la manière d'exercer le ministère, si son positionnement dans la communauté est autre, alors oui, on peut envisager l'ordination d'hommes mariés. Le prêtre ne doit plus être le patron de sa paroisse ; il doit soutenir les baptisés pour qu'ils deviennent des adultes dans la foi, les former, les empêcher de se replier sur eux-mêmes.

    C'est à lui de leur rappeler que l'on est chrétien pour les autres, pas pour soi ; alors il présidera l'eucharistie comme un geste de fraternité. Si les laïques restent des mineurs, l'Eglise n'est pas crédible. Elle doit parler d'adulte à adulte.

    Vous jugez que la parole de l'Eglise n'est plus adaptée au monde. Pourquoi ? 

    Avec la sécularisation, une "bulle spirituelle" se développe dans laquelle les mots flottent; à commencer par le mot "spirituel" qui recouvre à peu près n'importe quelle marchandise. Il est donc important de donner aux chrétiens les moyens d'identifier et d'exprimer les éléments de leur foi. Il ne s'agit pas de répéter une doctrine officielle mais de leur permettre de dire librement leur propre adhésion.

    C'est souvent notre manière de parler qui ne fonctionne pas. Il faut descendre de la montagne et descendre dans la plaine, humblement. Pour cela il faut un énorme travail de formation. Car la foi était devenue ce dont on ne parlait pas entre chrétiens.

    Quelle est votre plus grande inquiétude pour l'Eglise ? 

    Le danger est réel. L'Eglise est menacée de devenir une sous-culture. Ma génération était attachée à l'inculturation, la plongée dans la société. Aujourd'hui, le risque est que les chrétiens se durcissent entre eux, tout simplement parce qu'ils ont l'impression d'être face à un monde d'incompréhension. Mais ce n'est pas en accusant la société de tous les maux qu'on éclaire les gens. Au contraire, il faut une immense miséricorde pour ce monde où des millions de gens meurent de faim. C'est à nous d'apprivoiser le monde et c'est à nous de nous rendre aimables.

    Propos recueillis par Stéphanie Le Bars
  • Messe pour la Vie à Bruxelles, vendredi, à 18H00

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    Bruxelles, église de la Madeleine,

    comme chaque deuxième vendredi du mois,

    l’EUCHARISTIE sera célébrée pour la vie

    par un prêtre de la communauté Saint Jean,

    et précédée de l’adoration silencieuse, à 17h.

    Congrégation Saint Jean « Couvent de la Madeleine,

    225 avenue de Jette    1090 Jette    Bruxelles.

    http://www.missiondemarie.org

  • Mgr Harpigny et la mission de l'Eglise dans notre société

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    index.jpgInvité par la régionale Mons-Borinage des Anciens de l'Université de Louvain, Mgr Harpigny a choisi d'aborder le thème "La mission de l'Eglise catholique dans la société actuelle".
    "L'Eglise catholique va continuer demain, avec beaucoup moins de membres mais en demeurant en dialogue avec ceux qui ne partagent pas la même foi. Je suis optimiste car l'Evangile entraîne la joie" : c'est en ces termes que l'évêque de Tournai a conclu sa conférence à Frameries, le 4 février dernier.

    Après le concile Vatican II, a exposé Mgr Harpigny, beaucoup de laïcs ont estimé que l'Evangile devait être présenté sous la forme de valeurs partagées par tous les membres de la société, croyants et incroyants. Une telle perception a conduit à l'ignorance du coeur de la foi catholique. Voulant s'inscrire dans la société, les catholiques n'ont plus perçu ce qu'ils avaient de spécifique puisqu'ils travaillaient au service de tous et avec tous. Or annoncer le Christ ne signifie pas mettre en lumière des valeurs partagées avec tous les êtres humains.
    Mais, avec le temps, dit Mgr Harpigny, les catholiques se sont rendu compte que ce qu'ils annoncent est radicalement différent de ce qui est vécu au plan des valeurs. Quelle est la mission des laïcs catholiques ? Témoigner du Christ dans tous les domaines où ils ont un rôle, comme le mariage, la famille, l'activité professionnelle, les loisirs, la politique, la culture, etc.

    Confrontés à une diminution radicale du nombre de prêtres et de religieux, les laïcs catholiques, dit l'évêque, ont perdu le sens profond du ministère ordonné et de la vie consacrée. Beaucoup d'efforts ont été faits pour maintenir en place toute la pastorale qui existait avant la crise des années 1960 : paroisses, liturgie, catéchèse, présence auprès des malades... Et pour y arriver, il a fallu remplacer progressivement les prêtres et les religieux par des laïcs. On a par ailleurs créé de nombreux conseils : conseils locaux de pastorale, conseils d'unité pastorale, équipes d'animation pastorale, sans compter des équipes spécifiques pour la liturgie, la catéchèse, l'entraide, etc.
    Et les prêtres, désormais chargés d'un nombre croissant de paroisses, sont alors devenus des itinérants, allant d'une réunion à l'autre, mais sans pouvoir infléchir les orientations prises par d'autres, déplore Mgr Harpigny.

    Dans une société multiconvictionnelle, sans Dieu, l'Eglise cherche son identité. Il ne s'agit pas de se replier dans le communautarisme, le ghetto, l'invisibilité, car l'essence même de notre religion est l'annonce du Christ. Les chrétiens doivent donc apporter leur témoignage personnel de membres d'une Eglise ouverte, respectueuse de la liberté religieuse et solidaire à l'égard des exclus.

    dépêche cathobel sur catho.be

  • Génération pour la Vie

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    161933_175808902464036_4532423_n.jpgGénération pour la Vie est une association de jeunes francophones désireux de promouvoir le respect de la Vie humaine à travers un travail d’information et de sensibilisation de l’opinion publique.

    L’association est née suite au succès de la Marche pour la Vie qui s’est déroulée à Bruxelles le 28 mars 2010. Ce jour là, à l’initiative d’un groupe de jeunes, des milliers de personnes se sont réunies - sous le regard incrédule des médias - pour demander aux autorités publiques de mettre fin à l’avortement. Une génération pour la Vie était née !

  • Un saint auquel se vouer...

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    Valenciennes_500_vie_de_s_amand_f_55.jpgAujourd'hui en Belgique, on fait mémoire de St Amand, évêque missionnaire...

    Saint Amand
    Evêque de Maestricht
    (début VIIème s. - c. 679)

            St Amand naquit au début du VIIème siècle dans l'ouest de la France. Il quitta assez jeune son pays natal, d'abord pour se faire moine dans l'île d'Yeu, puis pour vivre en ermite près de la cathédrale de Bourges. Il fut ordonné prêtre.

            C'est au terme de nombreuses années de vie silencieuse qu'il fut ordonné évêque et qu'il commença, sans doute après un pèlerinage à Rome, à évangéliser la Flandre puis les bords du Danube avant de revenir à Anvers.

            Amand était essentiellement un défricheur. Quand il avait fondé une communauté, il la laissait en d'autres mains et partait de l'avant. Lorsque le roi Sigebert II voulut le lier au siège épiscopal de Maestricht (Hollande), l'évêque déposa cette charge au bout de quelques années, malgré les instances du pape saint Martin.

            Il construisit nombre de monastères et l'Abbaye de Saint-Amand-les-Eaux (Nord) vers 679.

    EAQ