"Il faut que toute la lumière soit faite. Nous nous sommes à l'époque trop préoccupés de l'image de l'Eglise et pas assez de la souffrance des victimes", déclare Monseigneur Léonard dans une interview publiée par Kerk&Leven et consacrée aux abus sexuels au sein de l'Eglise. La dépêche de Catho.be est plus substantielle; on y apprend que "récemment, l'archevêque a rejoint le Conseil Pontifical pour la Nouvelle Evangélisation. La nouvelle évangélisation lui tient fort coeur. "Il est important que nous nous adressions aux gens qui ne pratiquent pas et que nous les enthousiasmons. Nous devons oser les interpeller dans la rue. Les nouveaux mouvements et initiatives comme le Chemin Néocatéchuménal ou les cours Alpha peuvent nous inspirer à cet égard". L'archevêque relativise également "les remous autour de certaines de ses déclarations: "J'ai été particulièrement surpris de constater que les journalistes ne prennent pas la peine de replacer certaines déclarations dans leur contexte. La façon dont mes propos ont été interprétés, je la trouve intellectuellement malhonnête." Ainsi, Mgr Leonard regrette que l'attention fut détournée de toutes les belles et bonnes choses qui se passent dans l'Eglise."La Libre met en ligne une dépêche de l'agence Belga qui résume en quelques mots (!) l'interview accordée par Mgr Léonard qui revient aussi sur sa première année en tant que nouvel archevêque.
Selon Mgr Leonard la Flandre a d'autres atouts: «La portée significative du Pèlerinage de Scherpenheuvel est inestimable. Les paroisses, les mouvements, les monastères et les abbayes, les sanctuaires - non pas séparément mais ensemble, dessinent les contours de la nouvelle évangélisation "."
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Mgr Léonard: "Il faut que toute la lumière soit faite"
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Europe : Comment aller vers l’abondance frugale ?
Lundi 28 février 2011, 13:00, à la Chapelle de la Résurrection
(rue Van Maerlantstraat 22-24 - 1040 Brussel Bruxelles)
Conférence par Jean-Baptiste de Foucauld"Nouveaux Dilemmes pour l’Union Européenne"
La ratification du Traité de Lisbonne a marqué la fin d’une période de construction institutionnelle laborieuse. Elle a permis à l’UE de se doter d’outils nouveaux pour aller de l’avant.
Mais l’encre de ce nouveau monument juridique n’était pas encore sèche que des problèmes cruciaux d’un autre type ont fait leur apparition sur des espaces inédits et imprévus. La crise mondiale a mieux révélé les agissement d’un acteur mondial, clairvoyant souvent des analyses de court terme, mais redoutable dans ses comportements moutonniers et réalisés à une vitesse impitoyable : les marchés de la planète.
Du coup, des dilemmes d’un nouveau type sont apparus, propres au profil original de L’UE. Quelques-uns des plus notoires seront au centre de nos réflexions et interrogations au cours de ce nouveau cycle annuel organisé par le Service Européen des Jésuites (OCIPE), en association avec la Chapelle de la Résurrection.
Jean-Baptiste de Foucauld, inspecteur des Finances, fondateur de "Solidarités nouvelles face au chômage" et de "Démocratie et Spiritualité"
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Encore le célibat des prêtres et l’ordination sacerdotale des femmes
Dans la livraison en ligne, (à paraître le 27 février) de « Dimanche », le journal hebdomadaire des paroisses francophones de Belgique, son directeur, le P. Charles Delhez, s.j. enfourche à nouveau l’un de ses canassons favoris : le célibat des prêtres et l’ordination des femmes. Voici un extrait de sa prose obsessionnelle :« (…) Il faut bien distinguer les deux dossiers. L’un est disciplinaire, l’autre théologique.
« À propos de l’obligation du célibat, il y a déjà une diversité reconnue à l’intérieur de l’Église catholique. Les églises catholiques orientales – non latines, mais en communion avec Rome – n’ont jamais adopté cette règle. Un homme marié peut donc devenir prêtre, mais un prêtre célibataire ne peut plus se marier. Telle est la règle. Dans l’Église latine, on n’ordonne prêtre que ceux qui font la promesse de rester célibataires. Ne pourrait-on cependant pas imaginer, dans l’Église latine, la même diversité qu’à l’intérieur de l’Église catholique dans son ensemble ? C’est que les Églises locales évoluent bien différemment aujourd’hui. Des réponses adaptées à la situation de chaque pays ou de chaque région du monde serait sans doute heureuses.
« Tout autre est la question posée par l’ordination des femmes. Elle est théologique. L’Église est-elle tenue par le fait que Jésus n’a choisi comme apôtres – les Douze – que des hommes, alors qu’il était entouré également de femmes ? Elles ont d’ailleurs joué un rôle très important, comme premiers témoins de sa résurrection, par exemple. S’agirait-il d’une donnée culturelle ou d’une volonté divine ?(…) ».
C’est trop peu dire aux chers paroissiens de « Dimanche » que l’obligation du célibat sacerdotal est simplement disciplinaire. La raison est aussi théologique. Mgr Cabello, Vicaire Régional de la Prélature de l’Opus Dei en Belgique en avait fait la démonstration au Père Delhez, dans la Libre Belgique du 2 décembre dernier :
« Quels sont les raisons théologiques pour le célibat ?
Le sacerdoce ministériel est plus qu’un office sacré exercé au service de la communauté. C’est une transformation sacramentelle de la personne du prêtre en celle du Christ. Dans le sacerdoce, la personne est assumée par Dieu au point de pouvoir dire : ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi (Ga 2, 20). On comprend ainsi que le prêtre accepte avec joie de vivre ce célibat dont le Christ est prototype et exemple.
Benoît XVI a précisé cette idée en rappelant que le centre de la vie des prêtres est la célébration de l’eucharistie. Les paroles de la consécration sont ici centrales : "ceci est mon corps, ceci est mon sang". Le prêtre parle donc in persona Christi. Le Christ l’unit à son "moi". C’est une union au Christ ressuscité, avec la plénitude de vie qui est propre à la résurrection et dont Jésus parle aux Sadducéens (cf. Mt 22). C’est une vie nouvelle dans laquelle le prêtre est déjà au-delà du mariage. Le célibat est donc une anticipation du monde de la résurrection (cf. Osservatore Romano éd. fr., 15-6-10, p. 6).
En outre, le célibat manifeste de façon excellente la charité pastorale du bon pasteur qui se livre sans réserves au service de son troupeau. Et dans sa tâche pastorale et paternelle, son cœur s’élargit et sa virginité sacerdotale devient féconde.
Voilà donc, brièvement évoquées, des raisons historiques et théologiques en faveur du célibat sacerdotal. En conclusion : l’ordination d’hommes mûrs mariés (viri probati) ne serait pas contraire à la tradition, mais elle comporterait son lot de graves difficultés pratiques, dont la création de deux classes de prêtres ne serait pas la moindre. Elle rendrait moins transparente l’identification du prêtre avec le Christ et l’empêcherait de vivre une disponibilité totale pour ses fidèles. Et pour vraiment être conforme à la vie de l’Eglise telle que nous l’ont léguée les apôtres, elle exigerait de ces hommes et de leurs épouses une continence totale et perpétuelle. »
Lors du colloque tenu sur ce même sujet à Ars du 24 au 26 janvier derniers, le cardinal Mauro Piacenza, nouveau préfet nommé à la tête de la Congrégation romaine pour le Clergé par Benoît XVI, a redit la même chose en d’autres termes « Il faut dépasser la réduction, si diffuse en certains milieux, du célibat à une simple loi ecclésiastique. C’est une loi pour la seule raison qu’il s’agit d’une exigence du Sacerdoce et de la configuration au Christ opérée par le Sacrement. En ce sens la formation au célibat, en plus de tous les aspects humains et spirituels, doit comporter une solide dimension doctrinale, car on ne peut pas vivre ce dont on n’en comprend pas le motif ! » et il a ajouté plus sévèrement : « le « débat » sur le célibat qui réapparaît périodiquement au cours des siècles, ne favorise pas la compréhension sereine de la part des jeunes générations à propos d’une donnée aussi déterminante de la vie sacerdotale ».
S’agissant, en second lieu, des interrogations théologiques du P. Delhez sur la possibilité d’un sacerdoce féminin, ne lui faisons pas l’injure de le renvoyer aux motifs exposés dans la Lettre Apostolique «Ordinatio Sacerdotalis » de Jean-Paul II, laquelle se conclut solennellement comme suit « Afin qu'il ne subsiste aucun doute sur une question de grande importance qui concerne la constitution divine elle-même de l'Église, je déclare, en vertu de ma mission de confirmer mes frères (cf. Lc 22,32), que l'Église n'a en aucune manière le pouvoir de conférer l'ordination sacerdotale à des femmes et que cette position doit être définitivement tenue par tous les fidèles de l'Église (…) » ni à l’article 1378 du code de droit canonique qui précise : « tant celui qui attente la collation de l’ordre sacré que la femme qui attente la réception de l’ordre sacré, encourent l’excommunication latae sententiae réservée au Siège Apostolique ».
Sur ce point le débat théologique doit être considéré comme clos dans l’Eglise catholique.
Il est regrettable que des médias d’Eglise, sauf erreur, y reviennent sans cesse. L’article se trouve ici : Célibat des hommes et ordination des femmes, par P. Charles Delhez -
Les évêques auxiliaires de Monseigneur Léonard
Comme l’indique « La Libre Belgique » de ce jour, l’archevêque de Malines-Bruxelles a présenté, hier mardi 22 février, ses adjoints. Dans le tiercé « élus », aucun des noms dont la rumeur bruissait dans le sérail (les Tommy Scholtès, Herman Cosyns, Eric de Beukelaer et autres Luc de Maere) mais trois outsiders « pour épauler une forte personnalité » indique, non sans perfidie, le chroniqueur « religieux » Christian Laporte.Mais, apparemment, ce sont trois personnalités sérieuses et solides (on jugera les maçons au pied du mur qu’ils son appelés à bâtir avec Mgr Léonard).
Le nouvel évêque auxiliaire pour le vicariat du Brabant wallon est Mgr Jean-Luc Hudsyn (64 ans), déjà actuellement vicaire épiscopal pour ce territoire. Un choix très « pastoral » si l’on en juge par son parcours. Le « nominé » est proche de l’Institution Thérésienne (Institucion Teresiana) fondée en 1911 à Oviedo (Espagne) à l’initiative du Père Pedro Poveda Castroverde. Ce dernier est mort martyr en 1936, fusillé par les « rouges » pendant la guerre civile espagnole. Jean-Paul II a canonisé celui-ci en 2003. La « pieuse union » thérésienne fut approuvée par Pie XI en 1924 et est devenue association internationale de fidèles de droit pontifical en 1990. Cette association a pour objet a pour de démontrer que la promotion de l’homme et la transformation de la société ne sont possibles que grâce à une formation culturelle enracinée dans l’Evangile. Mgr Hudsyn est d’origine bruxelloise.
Mgr Jean Kockerols (52 ans), actuel doyen du Bruxelles-Sud, aura en charge le vicariat de Bruxelles-Capitale. Flamand, né Brecht dans le diocèse d’Anvers, le nouvel évêque auxiliaire est licencié « utriusque juris » comme on disait jadis (droit civil et droit canonique) et docteur en théologie diplômé de la grégorienne. Avant d’être ordonné prêtre il a travaillé comme juriste à la CMB (Compagnie Maritime Belge, à Anvers) et comme volontaire dans les communautés de l’Arche de Jean Vanier (à Liège, Cognac et Bruxelles). Outre son parcours dans la pastorale bruxelloise depuis 1995, il a aussi été directeur de l’Ecole de la foi, formateur au séminaire de Limelette et chargé de cours à l’IET ‘Institut d’Etudes Théologiques, à Bruxelles).
L’évêque auxiliaire pour le Brabant flamand sera Mgr Léon Lemmens (57 ans), un Limbourgeois, né à Boorsem. Ce théologien diplômé de la grégorienne fut président du grand séminaire puis vicaire général du diocèse de Hasselt. En 2004, alors que Mgr Patrick Hoogmartens devient évêque de Hasselt, il part pour Rome où il devient recteur du Collège Roumain puis « minutante » à la Congrégation romaine pour les Églises orientales. Il fut aussi secrétaire de la « Roaco » (aide aux Églises orientales) et membre du comité catholique pour la collaboration culturelle avec les Églises orthodoxes. Il est également membre de la Communauté Sant’Egidio.
Mgr Léonard a tenu à préciser, qu’outre leurs charges territoriales il confierait aussi à ses auxiliaires l’une ou l’autre mission transversale dans les mois qui viennent.
Nommés ensemble, ils seront aussi consacrés ensemble, à la Basilique de Koekelberg, le dimanche 3 avril à 15 heures. Un beau signe de cohésion au cœur de la Belgique nouvelle qui se cherche.
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Un séminariste namurois chez les toxicomanes
Francesco vient de vivre trois semaines en compagnie de toxicomanes qui veulent se sortir de leur enfer. Trois semaines qui, il n'hésite pas à le dire, l'ont changé. Séminariste du Séminaire Notre-Dame de Namur, il a séjourné, à Lourdes, dans la communauté du Cénacle. Dans la maison de Lourdes, comme toutes les autres maisons de la communauté, on mise sur le travail et la prière pour se sortir de la drogue. Beaucoup y arrivent. Ils peuvent y séjourner jusqu'à trois ans. Francesco raconte trois semaines dures, difficiles mais toujours vécues dans le respect de l'autre. -
JMJ : ils "boostent" leur foi en 2CV
"En août, des Hutois prendront le volant de 2CV relookées. Direction les JMJ de Madrid. Un projet à la fois spirituel et caritatif. Ils sont jeunes, chrétiens et pas ringards du tout Pour montrer que la religion catholique a encore un sens, pour battre en brèche les clichés de l’Église, douze Hutois âgés de 17 à 22 ans mèneront un projet original à l’occasion des Journées mondiales de la jeunesse de Madrid. Début août, la fine équipe embarquera à bord de trois 2CV relookées pour rallier Madrid, en passant par trois autres étapes "symboliques" : Taizé, Lourdes et Leon, soit un périple de 2900 km. Une manière de "booster" leur foi, de se ressourcer mais aussi de vivre une expérience drôle et enrichissante
Partout où ils passeront, partout où on leur prêtera une oreille attentive, ils expliqueront leur démarche. "On veut mettre à mal les préjugés sur l’Église. Oui, il y a encore des jeunes chrétiens. Et ce ne sont ni des marginaux, ni des ringards mais des personnes actives, intégrées, qui savent s’amuser, bref, des jeunes comme tout le monde", insiste Pierre-Louis François, un des initiateurs du projet. Parler, témoigner, débattre, oui mais pas question pour autant de prêcher, ni d’évangéliser. "L’objectif est de montrer une autre image de l’Église, une sorte de contre-pub par rapport aux dernières actualités", enchérit Guillaume. Les participants, croyants, n’ont d’ailleurs pas tous la même vision de la foi. "Chacun croit à son niveau. Et on ne va pas tous à la messe". En plus d’une démarche spirituelle, le projet a aussi une vocation caritative. Trois institutions locales parrainent la démarche et recevront les bénéfices de la revente des trois voitures, une fois les douze jeunes de retour des JMJ. "On a ciblé des ASBL locales dans des secteurs divers : La Pommeraie à Tihange, un centre pour personnes handicapées, l’école Sainte-Claire de Huy et les Sœurs de Sainte-Marie à Namur".
L’idée a été lancée par Eric Ndeze, jeune vicaire de la paroisse de la Sarte à Huy, et Pierre-Louis François. "Au départ, nous voulions vivre une expérience d’équipe, travailler avec d’autres jeunes sur un même projet, avec un maximum d’ouverture", explique ce dernier. Via le bouche à oreille, l’équipe s’est rapidement formée. Et le projet s’est concrétisé Depuis six mois, Eric, Pierre-Louis, Guillaume, Maxandre, Florence, Sophie, Claire, Hudo, Florine et Jessica sont sur les chapeaux de roue pour finaliser les préparatifs. "On ne pense plus qu’à ça !", insistent-ils. Le premier défi fut de taille : dénicher des 2CV d’occasion, pas trop chères, vu le budget serré. Mais leurs efforts ont payé. À force de sillonner les garages automobiles et les sites Internet, de multiplier les contacts, d’écumer les petites annonces, ils sont aujourd’hui propriétaires de deux 2CV qu’ils s’attellent à retaper, relooker, immatriculer, assurer "On veut un bolide tape-à-l’œil, kitsch, avec notre logo, pour montrer que c’est un projet fun !". Reste à trouver le troisième véhicule et à rassembler un maximum de pièces de rechange. "Oui, on s’attend à des pannes", sourit Pierre-Louis. Pour le reste, tout est prévu : les escales, l’itinéraire (par les petites routes), la voiture-balai pour charger les bagages et les pièces de rechange, la localisation des garages en cas de problème technique
Tout un travail de sponsoring et d’appel aux dons fut également nécessaire. Sur les 12000 euros budgétisés, il leur en manque à ce jour 5000. "Mais on espère que les gens vont encore se manifester. Nous organiserons aussi un souper à Pâques". En attendant le départ, le 7 août, les jeunes ne comptent pas se croiser les bras. Dès que les 2CV seront opérationnelles, ils les feront parader dans le centre-ville de Huy, sur la grand-place. "Pour interpeller, susciter le dialogue, expliquer le projet".
Sabine Lourtie
Mis en ligne le 22/02/2011
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Cours de religion : où en est-on ?
L'an dernier (19 mai 2010), Mgr Léonard déclarait :
"Comme les autres évêques, j'ai accepté les différents programmes de cours de religion enseignés dans les écoles. Ceux-ci conçoivent, à juste titre, le cours de religion comme un cours qui s'enseigne à des élèves et non comme un catéchisme qui vise à renforcer la foi de jeunes croyants. Ces programmes invitent l'enseignant à faire le lien entre le cours et la vie concrète des élèves, mais requièrent également que lui soient enseignées - comme dans tous les autres cours - une série de données objectives sur la religion catholique, tels la Bible, la vie et le message de Jésus, l'histoire et l'organisation de l'Eglise,.... Dans une société multiculturelle, où même de nombreux élèves baptisés ne fréquentent plus les paroisses, ce cours n'en est que plus utile pour ceux qui ont choisi de le suivre dans l'enseignement officiel ou qui ont fait le choix d'une école catholique. Il donne, en effet, à l'élève de découvrir intellectuellement le message chrétien dans le respect de ses convictions intimes...."
Où en est-on aujourd'hui? Ces "données objectives" sont-elles réellement enseignées? Il serait temps qu'un audit sur l'enseignement de la religion soit correctement effectué parce que, ce qui saute aux yeux, c'est l'absence de connaissances un tant soit peu rigoureuses sur des notions telles que les sacrements, l'Incarnation, la Rédemption, le Salut, etc. (Ne parlons pas des structures de l'Eglise où les élèves ignorent tout ou presque!) Il est vrai que les connaissances comptent pour peu dans la pédagogie nouvelle où l'on préfère disserter à perte de vue sur les compétences. Comme si la méthodologie était une fin en soi et les contenus comptaient pour presque rien...
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Rendez-vous, le 27 mars à Bruxelles

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Trois nouveaux évêques auxiliaires nommés à Malines-Bruxelles
Dépêche cathobel (22/2/2011)
Ce mardi 22 février, Mgr André-Joseph Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles, a présenté à la presse les nouveaux évêques auxiliaires pour l'Archevêché.
Jusqu'ici le secret fut bien gardé, la nomination officielle des évêques auxiliaires n'a été rendue publique que ce mardi midi par l'annonce du service de presse du Vatican. A midi tapant, Mgr Léonard a donc présenté solennellement au Conseil épiscopal, aux collaborateurs de l'archevêché et à la presse, Mgr Jean-Luc Hudsyn nouvel évêque du brabant wallon, Mgr Léon Lemmens pour le Brabant flamand, et enfin Mgr Jean Kockerols qui prendra en charge le Vicariat de Bruxelles. L'archevêque ordonnera ses trois nouveaux évêques dimanche 3 avril en la basilique de Koekelberg, au cours d'une célébration multilingue, en présence d'autres évêques et des fidèles de l'archidiocèse.
Après avoir exprimé sa joie à l'occasion cette triple nomination, pour ce qu'elle comporte d'enrichissement et de complémentarité dans la multiplicité des expériences pastorales, Mgr Léonard est revenu sur la mission spécifique de l'évêque auxiliaire par rapport à l'évêque diocésain. Même si l'évêque auxiliaire reçoit une charge qui est pour une part territoriale, il n'est pas pour autant l'évêque d'un territoire particulier. Le seul territoire qui lui est symboliquement attribué est celui d'un ancien diocèse qui n'existe plus, mais dont il reçoit le titre.
Ainsi Mgr Hudsyn devient-il évêque titulaire de Apt (en France), Mgr Lemmens, du diocèse de Municipa, et Mgr Kockerols, est titulaire du diocèse d'Ypres. Une façon symbolique de souligner l'ancrage territorial de l'évêque. Mgr Léonard a lui-même expérimenté de façon bien concrète la dimension territoriale des trois vicariats lors de ses récentes visites pastorales au sein de l'archevêché. Il en a saisi les spécificités et les différences qui trouvent leur point de rencontre dans l'unité que représente l'archevêché.Si chacun des nouveaux élus s'est dit surpris par sa nomination (ils l'ont appris la semaine dernière), rien n'a été fait au hasard et répond à un processus rigoureux que l'archevêque a tenu à rappeler : « j'ai effectué moi-même, un premier travail de consultation dans les trois Vicariats auprès de leurs instances officielles ainsi qu'auprès du Conseil épiscopal de Malines-Bruxelles et de la Conférence épiscopale de Belgique. J'ai ensuite transmis les résultats de mon travail à Mgr Giacinto Berloco, Nonce apostolique à Bruxelles. Mgr le Nonce a effectué, à son tour, les autres consultations qu'il a jugées nécessaires. Il a ensuite envoyé l'ensemble du dossier à la Congrégation pour les Evêques, à Rome. Celle-ci a également pris ses propres informations et a fait ses propres vérifications avant de soumettre finalement au Saint-Père trois listes de trois candidats potentiels. C'est finalement le Pape Benoît XVI qui a pris la décision finale et a confié à la Congrégation pour les Evêques le soin de veiller à sa publication ce jour à midi ».
A l'aune des spécificités territoriales qu'ils sont amenés à porter, les nouveaux évêques ont des personnalités très différentes. Mais tous affichent au départ de leur nouvelle mission, la volonté d'oeuvrer dans le sens de la continuité et de l'approfondissement du travail effectué par leur prédécesseur, de relever les défis avec les forces vives des paroisses, et la mise en commun des potentialités diverses. Ils ne s'arrêteront pas aux frontières de leur vicariat respectif, et ne peuvent imaginer travailler dans leur « îlot » sans lien avec les autres vicariats, les distances permettant une conviviale proximité. Tous sont appelés par leur mission à jouer dans le même orchestre, à veiller à accorder les violons autour du chef d'orchestre, Mgr Léonard qui reste maître de la partition à jouer.
On trouvera ICI la présentation de Mgr Lemmens
ICI, celle de Mgr Kockerols
et ICI, celle de Mgr Hudsyn.
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J'ai rencontré des vivants, par Guibert Terlinden

Le 25 février prochain, Guibert Terlinden donnera une conférence dans le cadre du cycle "A l'écoute de la fragilité", proposé par les communautés de L'Arche, Foi et Lumière et l'Office chrétien des personnes handicapées (OCH). Celle-ci a pour titre l'intitulé de son livre paru aux éditions Fidélité.
Prêtre belge ordonné en 1982, Guibert Terlinden est diplômé en psychologie clinique et responsable de l'aumônerie des Cliniques universitaires Saint-Luc depuis plus de dix ans.
Dans son livre, "À travers des "histoires" de rencontres parfois poignantes, il témoigne de cette mission pastorale en tant que prêtre, responsable de l'équipe d'aumônerie catholique, et en tant qu'homme, frère humain, les deux étant indissociablement liés. Il nous parle de ses questions, doutes, révoltes, impuissances et appels, en résonance à celles de ses interlocuteurs. Il se situe résolument dans la Tradition spirituelle qui est la sienne, celle de la Bible, des psaumes, et de l'Évangile comme appel du Vivant au vivant à venir, y compris dans la tempête et le chaos. Son plus profond désir : donner du temps au temps quand le réel anéantit tout et "réduit le spirituel au niveau zéro"; rendre aux équipes soignantes leur fonction de présence contenante, terreau de lien interhumain retissé et fondement nécessaire pour que "du sujet" apparaisse, qu'un récit émerge, s'ancre aux fondements de la tradition de chacun.".
Le livre peut être commandé en versant le montant de 17,95 euros (frais de port compris) sur le compte de Dimanche service : 732-7032002-38 (avec en communication "J'ai rencontré des vivants").
Date : 25 février 2011, à 20h
Lieu : ICHEC, rue du Duc, 132 à Bruxelles
Renseignements : tél. 02. 772 79 54 - courriel info@larche.be ou bruxelles@och.asso.fr -
Flandre : l'apostasie bat son plein...
L'agence Belga nous informe d'une hausse importante des débaptisations en Flandre où elle atteint des taux records à Anvers "où le chiffre est passé de 139 en 2009... à 2.136 en 2010".Sans approfondir ici la question de fond, à savoir que le caractère sacramentel reçu au baptême ne peut être biffé de la sorte, il faut bien constater que le mal fait à l'Eglise par les prêtres pédophiles est tangible et que le nombre d'apostasies en témoigne. La Flandre semble avoir été plus touchée que le reste du pays par les affaires d'abus sexuels.
Il est paradoxal que les médias imputent au style du nouvel archevêque la responsabilité de ce phénomène alors que le scandale provoqué par les aveux de Mgr Vangheluwe a profondément ébranlé l'opinion publique.
Le nationalisme flamand s'accomode sans doute mal de la présence d'un archevêque issu du sud du pays mais les dérives progressistes en Flandre ont également produit leurs fruits aux saveurs discutables. Par ailleurs, le christianisme très sociologique de la Flandre est fragilisé par le climat matérialiste et consumériste d'une région enivrée par ses succès économiques. Ces tendances se traduisent également par le délitement de la famille et par un très faible taux de natalité qui entraîne un vieillissement inquiétant de sa population.
Les militants de la laïcité ne manquent évidemment pas d'exploiter cette situation en stimulant les candidats à l'apostasie à effectuer les démarches pour demander leur "débaptisation". Les chiffres augmenteront sans doute encore avec les campagnes médiatiques cathophobes récurrentes: de nombreuses personnes désarçonnées oscillant entre indifférence, frustration et indignation, sont autant de futurs apostats en puissance...
Il faudra du temps, beaucoup de temps, et encore davantage de foi, pour effacer les traces des scandales qui ont éclaté ces derniers temps et pour rendre à l'Eglise tout son dynamisme évangélisateur.
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"Il était une foi" : En route vers Jérusalem…

Emmanuel de Ruyver et Paul-Augustin Jones racontent leur périple en Coccinelle vers Jérusalem dans un livre intitulé « En route vers Jérusalem ». Une traversée épique de pays comme la Roumanie, la Turquie, la Syrie, la Jordanie… Un «pèlerinage» haut en couleur, parsemé de rencontres plus surprenantes les unes que les autres.
Quatre maîtres-mots caractérisent ce voyage : aventure (mécanique, humaine et spirituelle), rencontres, foi (avec notamment un temps de pèlerinage en Terre Sainte), et service (au Caire, chez les jeunes des quartiers pauvres et chez les chiffonniers de Mère Teresa).
Pour en parler, Manu Van Lier rencontre Emmanuel de Ruyver, jeune prêtre du Brabant Wallon et co-auteur de cet ouvrage et Benoît Roels, dessinateur de BD, qui en signe les illustrations. Écoutez ici l’intégralité de cet entretien : Il était une foi / Catho.be
29€ aux Editions Fidélité
Parution : 15-10-2010
