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Foi - Page 826

  • Mgr Léonard à l'Université de Liège: Quel rapport entre le Décalogue et la philosophie des Droits de l’Homme ?

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    IMG_5391.JPGLe mercredi 24 avril à 18 heures, Monseigneur Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles a fait salle comble à l’Université de Liège pour un débat sur ce thème avec le professeur Gergely, directeur de l’institut d’étude du judaïsme Martin Buber (ULB).  La manifestation était organisée par le Groupe Ethique Sociale de l’Union des Etudiants Catholiques de Liège, sous la forme d’un lunch-débat auquel ont notamment pris part l’évêque de Liège, Mgr Jousten, et le Curé-Doyen de Liège-Centre, le chanoine Eric de Beukelaer, ainsi que plusieurs professeurs et membres des personnels  académique et scientifique de l’ « alma mater » liégeoise.

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    IMG_5952.JPGMonseigneur Léonard a rappelé d’emblée que la Loi de l’ancienne alliance et singulièrement le Décalogue devaient être lus à la lumière de l’alliance nouvelle et éternelle instituée par le Christ : avec la famille humaine universelle, qui dépasse les liens du sang.

    Dans le débat public, comment pouvons nous en rendre raison ?

    L’humanité se caractérise par une intelligence et une volonté ouvertes sur la totalité de l’Être. Cette ouverture est rendue possible par la conscience réflexe qui établit, chez l’homme une distance entre lui-même et ses conditionnements : c’est ce que nous appelons la liberté. Le don de la liberté ne supprime pas les données de la nature que l’homme partage avec le reste de la création, singulièrement les animaux, mais avec des inclinations spécifiques :

    - conserver la vie mais en sachant prendre des risques avec la sienne propre ;

    - la transmettre, mais en gérant sa fécondité ;

    - organiser une vie sociale, mais en respectant la personne de chacun ;

    - bref, « gérer la vie », mais selon la raison inspirant le bien commun.

    Par là, conclut Mgr Léonard, nous rejoignons l’objet du Décalogue inscrit en toile de fond de la civilisation judéo-chrétienne.

    Selon le professeur Gergely, les « Dix Commandements », dont deux versions sontIMG_5955.JPG inscrites dans la Torah, sont importants mais toute la Loi l’est au même titre : celle-ci est un code qui, sauf trois exceptions (dont le blasphème contre Dieu qui est la souce de la Loi), demeure transgressible lorsqu’une question vitale est en jeu.

    Mais, selon l’orateur, le vrai fondement des droits de l’homme se trouve dans le respect du Shabbat, car le judaïsme est d’abord une orthopraxie. Quoique transcendant, Dieu n’est pas extérieur au monde (contrairement au « Dieu » des philosophes) : il crée dans l’histoire et, souverainement libre, se repose « le septième jour ». L’homme est son usufruitier : il transforme ce monde et, semblablement, s’arrête pour sanctifier le septième jour. Par là, il se libère de l’esclavage du temps et de l’homme par l’homme : voila le fondement éthique des droits de l’homme.

    IMG_5944.JPGLe jeu des questions et des réponses fut ensuite conduit par Paul Vaute, chef d’édition de « La Libre Belgique-Gazette de Liège ».

    -Le rapprochement des juifs et des chrétiens a-t-il progressé ? Le climat a sans doute changé mais, pour un juif, le christianisme reste, selon l’expression du professeur Gergely, une religion dérivée, celle du culte de l’homme Jésus, dont la religion était cependant le judaïsme.

    -Qu’en est-il des mariages « mixtes » entre juifs et chrétiens ? possibles ils doivent néanmoins être gérés avec prudence pour la stabilité des couples.

    -Les « droits de l’homme » ne sont-ils pas dénaturés par le subjectivisme contemporain ? Pour Mgr Léonard, on assiste à une inflation de « droits » particuliers, dont la création s’inspire d’un idéalisme individualiste sans rapport avec les droits fondamentaux : ceux-ci se déclarent ou sont reconnus mais ne se  fabriquent pas. Néanmoins, interroge le professeur Gergely, le Décalogue est-il l’unique source possible des valeurs universelles sur lesquelles puissent se fonder les droits de l’homme ?

    -L’humanisme athée n’a-t-il pas sa part de responsabilité dans la transgression des droits fondamentaux ? Sur ce point les orateurs se rejoignent : aucun humanisme, religieux ou non, n’est à l’abri des dérives de la violence. Le XXe siècle a conjugué le progrès des sciences avec les pires génocides (Auschwitz, Cambodge, etc.) inspirés notamment par le paganisme nazi ou le marxisme-léninisme. La Shoah n’a rien appris à l’humanité et l’histoire ne sert pas de leçon. Jusqu’ici.

    -Le respect de la vie n’a-t-il pas ses limites (avortement des handicapés, euthanasie des mourants sans espoir) ? Pour Mgr Léonard, il y a toujours une autre solution que faire disparaître une personne. Le jugement porte sur les comportements (Dieu seul est juge des consciences). Ce point de vue est partagé par le rabbinat juif.

    -Et quid du « mariage gay » qui fait l’actualité en France ? Mgr Léonard estime que les parlements ne sont pas les maîtres de l’anthropologie, ni du sens des mots. Toutes les formes de convivances n’ont pas une vocation naturelle à être insérées dans le droit propre à la famille. Sinon, pourquoi pas demain l’inceste ?

    JPS

  • Quand le pape évoque le Jugement dernier

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    Le "jugement dernier", un stimulant pour mieux vivre
    Catéchèse du pape François, 24 avril 2013

    Pape François

    ROME, 24 avril 2013 (Zenit.org) - « Regarder le jugement dernier ne doit jamais nous faire peur ; cela doit plutôt nous pousser à mieux vivre le présent », estime le pape François.

    Le pape a en effet médité sur l’attente du retour du Christ, lors de sa catéchèse du mercredi, sur la place Saint-Pierre, ce 24 avril 2013 : « Dans sa miséricorde et sa patience, Dieu nous offre ce temps afin que nous apprenions chaque jour à le reconnaître dans les pauvres et dans les petits, que nous nous attachions à faire le bien et que nous soyons vigilants dans la prière et dans l’amour », a-t-il expliqué.

    Catéchèse du pape François en italien:

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Dans le Credo, nous professons que Jésus « reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts ». L’histoire humaine commence avec la création de l’homme et de la femme à l’image et à la ressemblance de Dieu, et se termine par le jugement dernier du Christ. Nous oublions souvent ces deux pôles de l’histoire et surtout, parfois, la foi dans le retour du Christ et dans le jugement dernier n’est pas tellement claire ni solide dans le cœur des chrétiens. Durant sa vie publique, Jésus s’est souvent arrêté sur la réalité de sa venue ultime. Aujourd’hui, je voudrais réfléchir sur trois textes d’Évangile qui nous aident à entrer dans ce mystère : celui des dix vierges, celui des talents et celui du jugement dernier. Ils font tous les trois partie du discours de Jésus sur la fin des temps, dans l’Évangile de Matthieu.

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  • François et Ignace réunis sur une icône très actuelle

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    Sur le site des Jésuites de la Province de France :

    Une icône dédiée au Pape François

    Icone Ignace Francois_une

    Créée récemment, cette icône intéressera non seulement les amis de St Ignace et de StFrançois, mais aussi tous ceux du pape François…

     Une icône de St François et St Ignace

    Son histoire est aussi singulière que son aspect : il y a en Provence un village, Pélissanne (près de Salon de Provence, Diocèse d’Aix-en-Provence et d’Arles), dont le curé (P. Thierry Gourgeon) a depuis longtemps une grande vénération pour Ignace de Loyola et François d’Assise.

    C’est pourquoi il a demandé, en janvier de cette année, à l’une de ses ouailles qui grave le bois, de lui réaliser une image de ces deux saints. Une idée qui semblait plutôt originale à ce moment-là. Ce dernier a demandé à son tour un dessin du projet à un autre paroissien qui écrit des icônes. C’est ainsi qu’est née cette composition insolite.

    La gravure sur bois est en cours de réalisation au moment où est élu le Pape François. La prémonition du curé du village éclate comme une évidence à ce moment. Il est alors décidé que projet de gravure sera aussi icône…

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  • Goulag roumain : le témoignage inédit d'un évêque martyr

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    Bienheureux les persécutés. Le récit d'un martyr moderne

    Quinze années dans les prisons de Roumanie, où il a subi des souffrances inhumaines. Le témoignage de l'évêque Ioan Ploscaru, porté pour la première fois à la connaissance du grand public 

    par Sandro Magister (source : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350504?fr=y)

    ROME, le 23 avril 2013 – Au cours de ces deux dernières semaines, le pape François a attiré au moins cinq fois l'attention sur "tant de nos frères et sœurs qui témoignent du nom de Jésus en allant jusqu’au martyre".

    Dans les jours mêmes où le pape lançait ces appels, un évêque roumain, Alexandru Mesian, se déplaçait de ville en ville, à travers l’Italie, pour présenter au public le témoignage de l’un de ces martyrs de notre temps, son prédécesseur à la tête du diocèse gréco-catholique de Lugoj.

    Il s’appelait Ioan Ploscaru. Il est mort en 1998 à l’âge de 87 ans, dont 15 qu’il avait passés en prison. Pour avoir commis une seule faute : celle d’être resté fidèle à l’Église de Rome et donc d’avoir refusé de passer à l’Église orthodoxe, comme le lui ordonnait le gouvernement communiste.

    Peu de temps après la fin de la seconde guerre mondiale, le régime roumain voulut, comme en Ukraine, anéantir l’Église gréco-catholique locale, avec ses évêques, ses prêtres et ses millions de fidèles, en la mettant hors la loi et en l’incorporant de force dans l’Église orthodoxe. Tous les évêques ayant refusé, ils furent arrêtés en 1948. Ils moururent en prison. D’autres évêques furent ordonnés clandestinement. Parmi eux figurait Ioan Ploscaru, à qui le nonce apostolique à Bucarest imposa les mains le 30 novembre 1948. Mais il ne résista dans les catacombes que pendant quelques mois. En effet il fut, lui aussi, arrêté au mois d’août 1950.

    C’est à ce moment que son calvaire commença. Il en fit le récit par la suite dans un livre de souvenirs. L’ouvrage avait été publié en Roumanie en 1993. Mais c’est seulement cette année qu’il a franchi les frontières de son pays, sous la forme d’une version italienne très soignée qui a été publiée aux Éditions Dehoniennes, à Bologne.

    C’est un livre qui est extraordinaire pour de multiples raisons. Il fait penser aux "Récits de la Kolyma" de Chalamov lorsqu’il décrit la férocité des bourreaux, impitoyable jusqu’à l’invraisemblance, avec des humiliations consistant, entre autres, à "manger ses propres excréments, se faire uriner dans la bouche par les gardiens, être contraint de déclarer avoir pratiqué des actes sexuels aberrants avec ses propres parents". Mais l’ouvrage rappelle également la sérénité descriptive et l'ironie du Soljenitsyne de "L'archipel du Goulag".

    C’est surtout le récit d’une expérience de foi. Qui éclaire même les nuits les plus obscures. Qui frappe de stupeur même les plus méchants. Qui en arrive à éprouver de la miséricorde même pour les plus terribles persécuteurs.

    Le régime communiste roumain s’écroula en 1989. En 1990 Ioan Ploscaru put reprendre possession de sa cathédrale, qui lui fut restituée par le métropolite orthodoxe de Lugoj.

    On trouvera sur le blog de S. Magiste une petite anthologie de son livre de souvenirs, avec les titres des chapitres dont sont tirés les extraits correspondants : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350504?fr=y

  • De quel sauveur rêvons-nous ?

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    Sur Homelies.fr :

    Evangile du jour : Jean chap. 10, vv. 22-30 

    On célébrait à Jérusalem l'anniversaire de la dédicace du Temple. C'était l'hiver. Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon. Les Juifs se groupèrent autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous laisser dans le doute ? Si tu es le Messie, dis-le nous ouvertement ! » Jésus leur répondit : « Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas. Les oeuvres que je fais au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main.« Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. » 

    Homélie (Archive 2004)

    Nous sommes en hiver ; il fait froid. Jésus se réchauffe en marchant sous la colonnade tout en priant. Les juifs l’observent et profitent de ce (rare) moment où Notre-Seigneur n’est pas accaparé par la foule, pour se grouper autour de lui : « Combien de temps vas-tu nous laisser dans le doute ? » S’ils doutent, c’est donc qu’ils sont encore dans l’incertitude quant à l’identité du Seigneur. Pour eux les faits et gestes de Jésus ne suffisent pas pour conclure le discernement. Aussi se décident-ils à lui poser directement la question : « Si tu es le Messie, dis-le nous ouvertement ! » Cette interrogation traverse tout le quatrième évangile sans jamais recevoir de réponse clairement affirmative ou négative, car tout dépend du sens que l’on met derrière ce terme.

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  • Fragilité et fécondité de nos vies d'hommes

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    "Fragilité et fécondité de nos vies d'hommes" : 2 soirées SOPHIA

    => Mardi 23 avril à 20h : BRUXELLES

    par Monseigneur Jean KOCKEROLS, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles.

    => Mardi 7 mai à 20h :  BRUXELLES

    Soirée Témoignage par le P. Jean-Philippe - 

    Aumônier du Bois de Boulogne, il vient de publier un livre-témoignage « Que celui qui n’a jamais péché » dans lequel il retrace sa vie dans un style franc et direct ! Touchant, profond plein d'humour, ce frère de Saint-Jean raconte son quotidien de prêtre auprès des prostituées et des transexuels de Paris.
     

    Où ? IET – Institut d’Etudes Théologiques - 24, Bd Saint-Michel – 1040 Bruxelles

    PAF : 3 € par soirée ou 5 € pour 2 soirées

    Renseignements / inscriptions : cycledesoireessophia@gmail.com ou 0477/ 042.367

  • Le flash mob de l'AED pour la liberté religieuse

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    Le saviez-vous? 
    1 personne sur 2 vit dans un pays où la liberté religieuse n'est pas entièrement respectée. 

    Déclaration universelle des droits de l'homme
    Article 18
    Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; 
    ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction 
    la liberté de manifester sa religion ou sa conviction 
    seule ou en commun, tant en public qu'en privé, 
    par l'enseignement, les pratiques, 
    le culte et l'accomplissement des rites.

    L'AED (Aide à l'Eglise en Détresse) promeut la liberté religieuse dans le monde. 
    Engagez-vous à ses côtés. 
    www.aed-france.org

  • Croire rend-il crétin ?

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    Emmanuel Jaffelin, auteur d'un livre intitulé "On ira tous au Paradis : croire en Dieu rend-il crétin" (Flammarion, 2013), répond aux questions de Philippe Couture sur Radio Canada :

    Alors qu'une majorité d'Occidentaux vilipendent les institutions religieuses, le philosophe Emmanuel Jaffelin rame à contre-courant dans son plus récent livre. Jugeant que la religion nous sort du matérialisme dans lequel le marché nous emprisonne, il croit aussi que les athées se posent moins de questions que les croyants et vivent davantage dans l'apathie. Son opinion dérange, dans une société où l'athéisme est devenu le nouveau prêt-à-penser.  

    Audio-vidéo : Écouter l'entrevue avec Emmanuel Jaffelin

  • 17-24 juillet : pèlerinage de la Miséricorde divine en Lituanie

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    Pèlerinage de la Miséricorde divine en Lituanie

    du 17 au 24 juillet 2013

     Sur les traces de Sainte Faustine et du Bienheureux Jean-Paul II

     Au programme

    Visites

    Vilnius (sanctuaires de la Miséricorde Divine et de ND de la Porte de l'Aurore - maisons de Ste Faustine et de l'Abbé Sopocko - musées du KGB et de l'ambre - Université de Vilnius - la cathédrale et de nombreuses églises.) Kaunas (ancienne capitale), Siluva (lieu d'apparition de la Vierge Marie), Siauliai (colline des croix), Palandriai (monastère bénédictin), Pazaislis (monastère du Bel Amour), Trakai (ancienne capitale médiévale).

    Rencontres

    Cardinal Backis, Frères et Sœurs de St Jean, Sœurs du Christ Miséricordieux, amis lituaniens, Frères bénédictins de l'Abbaye de Solesmes, école d'apprentissage pour jeunes (Sodziaus Meistrai).

    Temps de prières

    Eucharistie quotidienne, offices (libres), temps d'adoration, chapelet de la Miséricorde Divine, Heure Sainte, veillée eucharistique et enseignements. 

    Prix:    900€ (pension complète en maison religieuse, transferts, vols et assurances)

    Communauté Saint Jean - Banneux

    Contact: Fr. Alain, 0032.04/360.01.24; frerealaingcs@stjean.com

  • Mariage « pour tous » en France : La Manif du 21 avril fait mentir le procès en radicalisation

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    La C.E.F. a envoyé un signal de « modération » et le marais de l’establisment clérical lancé sa jérémiade classique: « much is to much », il faut que cela cesse. Au risque d'essoufler le mouvement? Réponse très bientôt : le vote de la loi sur le mariage pour tous, c’est pour demain à l'assemblée nationale française.

    Lu aujourd’hui sur le site de « Famille Chrétienne » :Aucun incident, des forces de l’ordre discrètes : malgré les polémiques de ces derniers jours,la Manifpour tous du 21 avril s’est déroulée dans une ambiance paisible. Pas de radicalisation en vue, mais une énorme détermination.

    18 h 30 : l’esplanade des Invalides est remplie, même si tout le monde n’est pas encore arrivé. « 270 000 participants » affirment les haut-parleurs, « contre 45 000 selon la police ». L’annonce fait bondir la foule. « Comme d’hab… », soupire pourtant un jeune en agitant son drapeau.

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  • Benedictus qui venerat in nomine Domini

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    Sur le site « Benoît et moi » :

     

    imagesCAB9PFJO.jpgLa leçon d'humilité de Benoît par Dom Louis-Marie Geyer d'Orth OSB, Père-Abbé de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux (photo)

    "Nous n'étions pas peu fiers du fait que l'élu du conclave ait choisi comme patron de son ministère pétrinien le grand patriarche de l'Occident: Saint-Benoît. Mais nous devons reconnaître que Benoît XVI nous a donné une bonne leçon: celle de la vraie humilité.

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  • Dimanche des vocations : le message du pape BenoîtXVI

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    MESSAGE DU SAINT-PÈRE POUR LA Le JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE POUR LES VOCATIONS

    21 AVRIL 2013 – IVe DIMANCHE DE PÂQUES / Thème: Les vocations, signe de l’espérance fondée sur la foi (Source : Vatican.va)

    Chers frères et sœurs,

    En cette 50ème Journée Mondiale de Prière pour les Vocations, célébrée le 21 avril 2013, quatrième dimanche de Pâques, je voudrais vous inviter à réfléchir sur le thème: «Les vocations,signe de l’espérance fondée sur la foi», qui s’inscrit bien dans le contexte de l’Année de la Foi et dans le 50ème anniversaire de l’ouverture du Concile Œcuménique Vatican II. Le Serviteur de DieuPaul VI, pendant l’Assemblée conciliaire, institua cette Journée d’invocations unanimes adressées à Dieu le Père pour qu’il continue d’envoyer des ouvriers pour son Eglise (cf. Mt 9,38). «Le problème du nombre suffisant de prêtres – soulignait alors le Pontife – touche de près tous les fidèles: non seulement parce que l’avenir religieux de la société chrétienne en dépend, mais aussi parce que ce problème est le signe précis et indéniable de la vitalité de la foi et de l’amour des communautés paroissiales et diocésaines particulières, et le témoignage de la santé morale des familles chrétiennes. Là où l’on vit généreusement selon l’Evangile, là jaillissent de nombreuses vocations à l’état clérical et religieux» (Paul VI, Radio message, 11 avril 1964).

    Ces dernières décennies, les diverses communautés ecclésiales répandues dans le monde entier se sont retrouvées spirituellement unies chaque année, le quatrième dimanche de Pâques, pour implorer de Dieu le don de saintes vocations et pour proposer à nouveau à la réflexion de tous l’urgence de la réponse à l’appel divin. Ce rendez-vous annuel significatif a favorisé, en effet, un engagement fort pour mettre toujours plus au centre de la spiritualité, de l’action pastorale et de la prière des fidèles, l’importance des vocations au sacerdoce et à la vie consacrée.

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