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Foi - Page 823

  • Rome, 12 mai : canonisation des martyrs d'Otrante

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    Sur Radio Vatican :

    Ce 12 mai, le Pape François présidera place Saint Pierre la messe de canonisation des bienheureux martyrs d’Otrante. Ces 800 habitants de la ville des Pouilles ont été tués le 14 aout 1480 par les turcs de Gedil Ahmed Pacha. Leur faute ? celle d’avoir refusé la conversion à l’Islam après la chute de leur ville. Le 13 octobre 1481, les corps des Otrantins massacrés furent trouvés indemnes par Alphonse d'Aragon et furent transférés à la Cathédrale des Bienheureux Martyrs d'Otrante. Un procès en canonisation avait commencé en 1539 se termina en 1771, quand le pape Clément XIV déclara bienheureux les 800 victimes et en autorisa le culte. Depuis ils sont les protecteurs d'Otrante.

    Selon Wikipedia :

    Le 28 juillet 1480, une armée turque venant de Valona forte de 90 galères, 40 galiotes et 20 autres navires (18 000 soldats au total) se présenta sous les murs d'Otrante.

    La ville résista de toutes ses forces aux attaques, mais sa population composée seulement de 6 000 habitants ne put s'opposer longtemps au bombardement de l'artillerie turque. En définitive, le 29 juillet la garnison et tous les habitants abandonnèrent le bourg aux mains des Turcs en se retirant dans la citadelle tandis que ceux-ci commencèrent leur razzia, même dans les habitations avoisinantes.

    Quand Gedik Ahmed Pacha demanda aux défenseurs de se rendre, ceux-ci refusèrent, et l'artillerie turque reprit le bombardement. Le 11 août, après 15 jours de siège, Gedik Ahmed Pacha donna l'ordre de l'attaque finale et réussit à enfoncer les défenses et à prendre le château.

    Un terrible massacre s'ensuivit. Tous les hommes de plus de quinze ans furent tués et les femmes et les enfants réduits en esclavage. Selon certains rapports historiques, les tués furent 12 000 et les personnes réduites en esclavage 5 000, mais la taille de la ville ne semble pas confirmer ces estimations.

    Les rescapés et le clergé s'étaient réfugiés à l'intérieur de la cathédrale afin de prier avec l'archevêque Stefano Agricoli. Gedik Ahmed Pacha leur ordonna de renier leur foi chrétienne, recevant un refus net, il pénétra avec ses hommes dans la cathédrale et les fit prisonniers. Ils furent tous tués et l'église fut transformée en étable à chevaux.

    L'assassinat du vieil archevêque Stefano Agricoli fut particulièrement barbare, alors qu'il incitait les mourants à s'en remettre à Dieu, il fut décapité, dépecé à coups de cimeterres, sa tête fut embrochée sur une pique et portée par les rues de la ville. Le commandant de la garnison Francesco Largo fut scié vivant. L'un des premiers à être exécuté fut le tailleur Antonio Pezzulla, dit le Primaldo qui, à la tête des Otrantins, le 12 août 1480, avait refusé la conversion à l'Islam. Le 14 août Ahmed fit attacher le reste des survivants et les fit traîner au col de la Minerva. Là il en fit décapiter au moins 800 en obligeant leurs proches à assister à l'exécution.

    Les chroniques rapportent que pendant le massacre, un Turc nommé Bersabei, impressionné par la façon dont les Otrantins mouraient pour leur foi, se convertit à la religion chrétienne et il fut empalé par ses compagnons d'armes.

    Toutes les personnes massacrées furent reconnues martyrs de l'Église et vénérés comme bienheureux martyrs d'Otrante. La plus grande partie de leurs ossements se trouve dans sept grandes armoires en bois dans la chapelle des Martyrs bâtie dans l'abside droite de la cathédrale d'Otrante. Sur le col de la Minerve fut construite une petite église qui leur fut dédiée, Sainte Marie des Martyrs.

    Treize mois après, Otrante fut reconquise par les Aragonais.

  • Et maintenant, que veux-tu que je fasse ?

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    Un site consacré au discernement de sa vocation : www.mavocation.org

    Tu as dix-sept ans, vingt ans, vingt-cinq ans, plus peut-être.Tu es étudiant, étudiante, ou bien tu as déjà un métier et tu travailles depuis quelques années. Pourtant tu n'es pas définitivement fixé dans la vie. Tu t'interroges sur ton avenir.

    Tu es chrétien, tu cherches à vivre ta foi de ton mieux, tu appartiens à une communauté dans laquelle tu partages l'eucharistie, tu participes peut-être à un groupe de prière ou à une équipe de révision de vie.

    Quand tu envisages ton avenir, les mots de service ou de consécration te viennent assez spontanément à l'esprit. Mais comment servir ? A quoi, à qui te consacrer ? Tu ne sais pas bien. Vas-tu achever tes études, entrer dans la vie professionnelle, vas-tu continuer d'exercer ton métier, te marier, vivre une vie de laïc chrétien engagé, prendre des responsabilités dans ta paroisse ? Peut-être. Cette perspective t'apparaît bonne, normale ; tu es sûr que tu pourras t'y épanouir.

    Pourtant, un jour, l'idée de servir autrement s'est présentée à toi. Au début, tu l'as peut-être écartée, comme une idée sans consistance. Prêtre, moi ? Religieux ? Religieuse ? Laïc consacré ? Non, ce n'est pas fait pour moi. Mais l'idée t'a poursuivi. Tu t'y es accoutumé. Tu t'es dit pourquoi pas ?

    Et donc te voilà dans l'expectative. De temps en temps, tu penches d'un côté et quelques jours après, tu penches de l'autre. Les raisons pour et les raisons contre s'entremèlent. Comment savoir à quoi Dieu t'appelle ?

    Ton expérience est peut-être différente : un jour, le désir de consacrer ta vie dans le sacerdoce ou dans la vie religieuse s'est imposé à toi nettement, clairement. Tu penses sincérement que le Seigneur te demande de tout quitter. Mais il t'arrive quand même de te demander si tu ne te trompes pas. Tu sais bien qu'on ne peut pas régler seul une affaire de cette importance. Comment faire pour t'assurer que tu t'es bien engagé dans le bon chemin ?

    www.mavocation.org

  • Confirmé : l’abbaye de Wisques (Pas-de-Calais) passe à la forme extraordinaire des rites liturgiques

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    Lu sur le site du diocèse d’Arras :

    "Lors du dernier conseil presbytéral, Mgr Jaeger avait invité le père abbé de Fontgombault Dom Jean Pateau à présenter le présent et l’avenir de l’abbaye de Wisques.

    La difficulté de renouvellement de l’actuelle communauté saint Paul, et le décès de l’abbé Lugez ont amené les bénédictins à revoir l’avenir de l’abbaye. Fallait-il fermer ou trouver une autre communauté ? L’actuelle abbaye de Wisques avait été fondée par des pères de Fontgombault fin XIXème siècle.

    L’abbaye de Fontgombault est née en Berri, de l’impulsion donnée par Pierre de l’Etoile et ses compagnons, ermites, en 1091. Elle eut son apogée aux XII-XIIIème siècles. C’est une longue histoire avec de nombreuses vicissitudes durant près de 1.000 ans.

    Fontgombault  

    En 1948, après la seconde guerre mondiale, l’abbaye redevient bénédictine avec l’installation de 22 moines venus de Solesmes. La communauté, très nombreuse songe a essaimer, fonder une nouvelle abbaye, dans le souci de répondre à la demande de Jean-Paul II pour une nouvelle évangélisation. Le déclin de Wisques, avec une moyenne d’âge de plus de 75 ans, à la différence de Fontgombault (âge moyen de 51 ans) provoque la réflexion du père abbé de Fontgombault. C’est ainsi que plusieurs moines feront des “stages” à Wisques au cours du premier semestre 2013 et qu’une solution de reprise était envisagée. Ce passage de plusieurs groupes de religieux durant 4 semaines devait permettre de mûrir le projet. Les contacts furent très bons et l’installation de 13 moines à l’automne 2013 est donc envisagée.

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  • La Lettre de l'Observatoire sociopolitique - Mai 2013

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    téléchargement.jpgAfin de toujours mieux répondre aux défis de nos sociétés, La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon s'enrichit de nouvelles contributions !

    Editorial : PRIER POUR LES POLITIQUES

    Par le Père Louis-Marie Guitton, responsable de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Actualité : EUGéNISME : UNE DéRIVE INQUIéTANTE

    Entretien avec Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon

    Actualité : APRèS LE VOTE DE LA LOI TAUBIRA

    Par Philippe Conte, responsable environnement de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Actualité : LOI TAUBIRA : NON POSSUMUS !

    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable bioéthique de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Eclairage : REGARD CHRéTIEN SUR L'HOMOSEXUALITé

    Entretien avec Marc-Antoine Costa de Beauregard, prêtre orthodoxe, docteur en théologie

    Témoignage : MON PèRE EST PARTI VIVRE AVEC UN HOMME

    Entretien avec Dany Morice

    Spiritualité : JOSEPH, MARIE ET NOTRE TEMPS

    Entretien avec Gilles de Christen

    Science et foi : LES TROIS MYSTèRES DE LA SCIENCE

    Par Jacques Vauthier, mathématicien, chargé de mission à l'Université de Corse

    Société : LE TEMPS DE VIEILLIR

    Entretien avec Jacques Jalon, ancien directeur de maison de retraite

    Chronique : MESSAGE AUX VEILLEURS

    Par la Mouche du Coche

    Evènement : CONFéRENCE-DéBAT SUR L'IDéOLOGIE DU GENRE

    Avec l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Pétition : STOP AU FINANCEMENT EUROPéEN DE LA RECHERCHE SUR L'EMBRYON HUMAIN

    Avec One Of Us

    Bonne lecture !

    La Lettre de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon (OSP) paraît tous les mois.

    Direction : Père Louis-Marie Guitton

    Rédaction : Falk van Gaver

    Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    CS 30518 - 68, impasse Beaulieu F-83041 TOULON CEDEX 9

    observatoire@diocese-frejus-toulon.com - 06.52.17.37.76

  • Pourquoi le pape ne distribue pas lui-même la communion

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    "Il y a, dans les messes célébrées par le pape François, une particularité qui suscite des questions restées jusqu’à présent sans réponse.

    Lorsque vient le moment de la communion, le pape Jorge Mario Bergoglio ne la distribue pas lui-même mais il laisse à d’autres le soin de donner aux fidèles l'hostie consacrée. Il s’assied et attend que la distribution du sacrement soit achevée."

    Sandro Magister explique les raisons de cette attitude : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350515?fr=y

  • Galimatia diplomatique

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    Nous le pressentions lundi dernier en commentaire sous le « post » intitulé : « Religieuses américaines: le pape François n’a pas refermé le dossier », les jours de la rébellion de la Ligue des  religieuses américaines ne sont manifestement pas encore comptés, si l’on en juge par ce communiqué nébuleux émanant de Rome :

    « Cité du Vatican, 7 mai 2013 (VIS). La Salle de Presse du Saint-Siège a diffusé ce midi le communiqué suivant: "Les Congrégations pour la doctrine de la foi et pour les instituts de vie consacrée collaborent depuis un certain temps à une révision de l'approche théologique de la vie religieuse. La préoccupation du Saint-Siège, partiellement exprimée dans l'Evaluation doctrinale de la présidence de la Conférence des religieuses des Etats-Unis d'Amérique, est motivée par la volonté de soutenir les vocations religieuses, de manière à ce qu'elles répandent au sein de l'Eglise un modèle de vie et de témoignage. Ses initiatives touchent principalement à la foi et à son expression dans la vie religieuse. Dans le dessein d'amour du Père...selon l'inspiration de l'Ecriture et par la grâce découlant des sacrements, l'Eglise est selon sa nature guidée par l'Esprit. Or c'est de la foi que découlent tous les voeux religieux, qui motivent l'engagement caritatif de tant de religieux et de religieuses au service des plus pauvres. Les commentaires de la presse sur la déclaration du Cardinal Joao Braz de Aviz, Préfet de la Congrégation des religieux, le 5 mai lors de l'assemblée générale de l'Union internationale des supérieures générales, ont voulu faire croire à un différent entre ce dicastère et la Congrégation pour la doctrine sur les perspectives de renouveau de la vie religieuse. L'interprétation des propos du Cardinal est impropre, d'autant que les Préfets des deux congrégations collaborent étroitement, y compris dans le processus d'évaluation doctrinale de la LCWR. Le Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr. Gerhard Ludwig Müller, et le Cardinal Braz de Aviz se sont rencontrés hier pour confirmer leur travail commun tant dans le projet global relatif à la vie religieuse que dans l'évaluation doctrinale de la LCWR et un programme de réforme en conformité aux voeux du Saint-Père".

    Ici:  COLLABORATION ENTRE CONGREGATIONS

    Le pape François élu notamment pour remettre de l’ordre entre des dicastères qui tirent à hue et à dia aura décidément fort à faire pour rétablir l'harmonie au sein de la Curie romaine.

  • Un auditoire bondé pour l'aumônier du Bois de Boulogne

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    Du Bulletin de l'Institut Sophia :

    C’est devant un auditoire bondé, rassemblant beaucoup de jeunes, que le Père Jean-Philippe a livré son témoignage percutant.

    Partageant très paisiblement quelles ont été les blessures qui lui avaient été infligées, tandis qu’il était enfant, par ses parents et certains professeurs en institution, il affirme que « cela lui permet aujourd’hui de rejoindre ceux qui, en prison ou dans la rue, souffrent en leur corps ».

    Dans son style bien clair, il interpelle chacun : « Comment vous catholiques pouvez-vous prétendre montrer de la tendresse à ceux qui crèvent d’en recevoir si vous n’adorez pas chaque jour ? » ou encore « Etre catho, ce n’est pas croire en des valeurs, c’est dire que Jésus est vivant et nous aime d’un amour infini quel que soit notre parcours ! Nous avons-là un trésor immense à partager. »

    Cette soirée organisée par les jeunes de l’Institut Sophia fut marquante : ce frère de St Jean qui console les personnes homosexuelles et transexuelles, mais aussi tous les jeunes qui vivent en prison n’a laissé personne indifférent.

    Rappelons qu’il est l’auteur du livre « Que celui qui n’a jamais péché » aux éditions de l’Œuvre. (Paris)

    Un enregistrement du témoignage sera disponible prochainement sur le site de l’Institut Sophia www.institutsophia.org

    P.S. Les jeunes qui souhaitent commencer l'année de formation Sophia en septembre prochain peuvent encore participer à une journée porte ouverte et venir suivre les cours. Logement possible au Kot Sophia. Tél: +32(0)477 042 367

  • Une bibliothèque en ligne des encycliques pontificales

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    Un site met en ligne les grands enseignements des papes depuis 1789 :

    Pie VI (1775 – 1799)
    Discours du 11 juin 1793 suite à l’exécution de Louis XVI
    Grégoire XVI (1831 – 1846)
    Mirari vos (1832) – Sur le libéralisme et les maux de l’Eglise
    Pie IX (1846 – 1878)
    Qui Pluribus (1846) - Sur la Foi et la Religion
    Quanta cura (1864) - Principales erreurs de notre temps
    Syllabus (1864) - Catalogue des erreurs

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  • Entrer dans la patience pour tout supporter : l'invitation de François

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    "Entrer dans la patience: c'est la voie que Jésus nous enseigne à nous chrétiens. Entrer dans la patience... Cela ne signifie pas être tristes. Non, non, c'est autre chose... Cela veut dire supporter, porter sur nos épaules, le poids des difficultés, le poids des contradictions, le poids des tribulations. Cette attitude chrétienne de "supporter" c'est entrer dans la patience, a précisé le pape. C'est ce que la Bible exprime par le mot grec, si plein d' "hypomoné". Il s'agit de supporter dans la vie le travail de chaque jour: les contradictions, les tribulations, tout cela. Paul et Silas supportent les tribulations, supportent les humiliations: Jésus les a supportées il est entrée dans la patience. C'est un processus de maturation chrétienne par la voie de la patience. Un processus qui prend du temps, qui ne se fait pas d'un jour à l'autre: il dure toute la vie, pour arriver à la maturité chrétienne. C'est comme le bon vin": on attend le "moment où il arrive à maturation"."

    Le pape a souligné comment tant de martyrs se sont montés joyeux, comme les martyrs japonais de la colline de Nagasaki qui "s'encourageaient mutuellement" et "parlaient de Jésus" en attendant la mort. 

    De certaines martyres de Rome, on a pu dire, a rappelé le pape, qu'elles allaient au martyre "comme à des noces".

    Cette attitude de "supporter" est l'attitude "normale" du chrétien et qui n'est en rien "masochiste", a précisé le pape, en prévenant une objection courante: c'est simplement se mettre "sur la route de Jésus".

    Puis le pape a repris un thème qui lui est cher: un chrétien ne se lamente pas. "Quand les difficultés arrivent, tant de tentations arrivent aussi. Par exemple celle de se lamenter: "mais regarde ce qui m'arrive"... une lamentation. Un chrétien qui ne cesse de se lamenter cesse d'être un bon chrétien: c'est Monsieur ou Madame la plainte, non? Parce qu'ils se plaignent à propos de tout, non? Le silence de qui "supporte", le silence de la patience. Le silence de Jésus: Jésus, dans sa passion, n'a plus parlé, seulement les deux ou trois paroles nécessaires... Mais ce n'est pas non plus un silence triste. Il est douloureux, si souvent très douloureux, mais pas triste. Le coeur est en paix. Paul et Silas priaient en paix. Ils ressentaient des douleurs, puisque l'on dit que le patron de la prison a lavé leurs plaies: ils avaient des plaies. Mais ils les supportaient dans la paix. Cette voie de "supporter" nous fait approfondir la paix chrétienne, nous rend forts en Jésus", rend "heureux".

    Une jeunesse pascale

    Le chrétien est donc appelé à supporter comme Jésus l'a fait "sans se plaindre supporter en paix". Et le pape a ajouté cette observation, à partir de l'oraison de la messe qui souligne que le peuple de Dieu exulte "en raison de la jeunesse nouvelle de la Pâque":  "entrer dans la patience" "renouvelle notre jeunesse, nous rend plus jeunes"!

    "Le "patient" c'est quelqu'un qui, à la longue, est plus jeune! Pensons à ces personnes âgées des maison de retraite, qui ont tellement supporté de choses dans leur vie. Regardons leurs yeux, des yeux jeunes ils ont un esprit jeune et une jeunesse renouvelée. C'est à cela que le Seigneur nous invite. A cette jeunesse pascale renouvelée par le chemin de l'amour, de la patience, en supportant les tribulations et aussi - je me permets de le dire - de nous supporter les uns les autres. 

    "Parce que cela aussi nous devons le faire avec charité et amour, a-t-il ajouté. Parce que si je dois te supporter, je suis sûr que tu me supportes aussi et ainsi, on avance sur le chemin de Jésus."

    Comme à la fin de chaque homélie, à la manière de saint Ignace, le pape a invité à demander une grâce spéciale: "Demandons au Seigneur la grâce de ce "supporter" chrétien qui nous donne la paix, de ce "supporter" par le coeur, de ce "supporter" joyeux pour devenir toujours plus jeunes, comme le bon vin, plus jeunes grâce à cette jeunesse pascale renouvelée de l'esprit. Ainsi soit-il."

    Source : http://www.zenit.org/fr/articles/la-source-de-la-vraie-jouvence

  • François sera à la Journée Mondiale de la Jeunesse à Rio en juillet

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    JMJ_Rio_2013.jpgCité du Vatican, 7 mai 2013 (VIS). Aujourd'hui a été rendu public le programme du séjour que le Pape François effectuera du 22 au 29 juillet à Rio de Janeiro (Brésil) pour la XXVIII Journée mondiale de la jeunesse. L'avion papal arrivera à Rio vers 16 h (heure locale) et la cérémonie d'accueil par le chef de l'Etat brésilien se déroulera une heure plus tard dans les jardins du palais Guanabra. Jusqu'au mercredi 24, le Pape réside en privé au Centre d'études de Sumaré, d'où il gagnera par hélicoptère le sanctuaire marial d'Aparecida. Après la messe, il déjeunera au séminaire attenant avec les évêques de la région et les séminaristes. Il regagnera Rio dans l'après-midi pour visiter l'hôpital St.François. Le lendemain à l'hôtel de ville, on lui remettra les clefs de la ville et il bénira les drapeaux olympiques. Puis il rendra visite à la communauté de Varginha avant de rencontrer les jeunes de la JMJ sur la promenade de Copacabana. Vendredi 26 juillet, le Saint-Père confessera des jeunes au parc Quinta da Boa, avant de rencontrer de jeunes détenus à l'archevêché et de réciter l'angélus depuis le balcon. Après quoi il recevra le Comité d'organisation de la JMJ et déjeunera avec des jeunes. A 18 h débutera une Via Crucis à Copacabana. Le lendemain, il célébrera la messe en la cathédrale avec les évêques, prêtres et religieux participant à la JMJ, puis rencontrera au théâtre municipal des représentants des élites nationales. Après le déjeuner avec les prélats brésiliens à sa résidence de Sumaré, le Saint-Père présidera à 19 h 30' une veillée de prière avec les jeunes à Guaratiba. Dimanche 28, il présidera dans le même campus la grand messe de la JMJ 2013 et récitera l'angélus. A 16 h à Sumaré, il rencontrera le Comité de liaison du CELAM, après quoi il gagnera le pavillon 5 du Rio Center pour rencontrer les volontaires de la JMJ, puis l'aéroport où se déroulera la cérémonie de congé. L'avion papal devrait arriver à Rome lundi vers 11 h 30' locales.

  • Restaurer la liturgie n’intéresserait pas le nouveau pape

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    Lu sur le site de « Pro Liturgia » ce mardi 7 mai 2013 :

    « Que le Pape François ne soit pas absorbé par les questions liturgiques comme l’était Benoît XVI est devenu une évidence. Il semble que l’actuel Souverain Pontife ne soit pas sensible outre mesure à l’ « ars celebrandi » que les évêques du monde entier avaient demandé de respecter au point que Benoît XVI y avait consacré plusieurs lignes dans son Exhortation post-synodale « Sacramentum Caritatis ».

    Pour autant, il y a peu de risque de voir le Pape François introduire dans la liturgie les fantaisies qu’on trouve dans les paroisses de France et qui sont, de la part de nos évêques au premier chef, les marques d’une claire opposition au Concile.

    Que fera le Pape ? « Wait and see », disent certains. N’étant pas lui-même un grand « liturge », on peut espérer qu’il se laissera guider par les experts qui sont au Vatican et confirmera la mission de ceux qui sont à la Congrégation pour le Culte divin.

    Si tel ne devait pas être le cas - ce qu’à Dieu ne plaise - les conséquences seraient catastrophiques pour l’Eglise qui est en France : tout une partie du clergé proprement iconoclaste qui sévit depuis des années dans nos paroisses se sentirait conforté et continuerait, comme il l’a fait jusqu’ici, à priver les fidèles de la liturgie de l’Eglise.

    Quant aux « traditionalistes » attachés à la forme extraordinaire du rite romain, ils pourraient alors avoir d’excellentes raisons de refuser définitivement l’usage du missel de « Paul VI ».

    Mais c’est du côté des jeunes prêtres qu’il y aurait le plus de problèmes : avec Benoît XVI, ils se sentaient soutenus, appuyés. Ils « osaient » mettre en œuvre la liturgie actuelle selon une « herméneutique de continuité », en la célébrant en latin et grégorien selon les demandes. Mais que feront ces jeunes prêtres s’ils constatent que leurs initiatives pour redresser la situation de la liturgie - initiatives déjà contrecarrées par certains fidèles et certains évêques - ne sont pas ouvertement soutenues par les déclarations et le bon exemple du Souverain Pontife ?

    N’est-il pas urgent de réfléchir à ces questions dans une France qui voit la vie liturgique - et avec elle la vie de foi - s’effondrer dans des diocèses entiers ?

    Réflexion d’une religieuse bénédictine qui a eu l’occasion de discuter avec plusieurs cardinaux : « Avec le Pape François, il n’y aura rien concernant la liturgie : il laissera les choses en l’état (…) »

     

    Ici: Que le Pape François ne soit pas absorbé par les questions liturgiques comme l’était Benoît XVI est devenu une évidence

     

    sml304418a1b50f287191.jpgC’est bien cela qui est inquiétant, et pas seulement pour l’Eglise de France. Que va devenir le patient effort entrepris par Benoît XVI ? Lex orandi, lex credendi…

     

     

     

    Photo : Les deux papes, Benoît XVI et François, en prière dans la chapelle du couvent « Mater Ecclesiae », la nouvelle résidence du pape émérite. La disposition de l’autel laisse clairement voir que le Pape émérite Benoît XVI y célébrera la Messe « versus orientem ».

  • Le bon pain quotidien du pape François

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    On ne peut tout relayer ici mais chacun pourra se nourrir de la bonne parole dispensée quotidiennement par le pape :