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International - Page 318

  • L'IVG et l'homosexualité ne sont pas des droits de l'homme reconnus en droit international

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    Wendy Wright (C-Fam) relate la fronde de nombreux gouvernements, lors d’une séance récente d’un sous-comité de l’Assemblée générale. Ceux-ci ont sévèrement condamné les nombreux appels lancés par la Haute Commissaire des droits de l’homme en faveur de droits internationaux spéciaux en faveur des personnes homosexuelles. Certains gouvernements se sont plaints du tapage permanent en faveur des droits reproductifs et de l’avortement.

    Les Etats nient l’existence d’un droit à l’IVG ou de droits spéciaux pour les homosexuels

    NEW YORK, 1er novembre (C-FAM) Quelques Etats dont la Russie, l’Ethiopie, la Pologne qui se sont exprimés au micro lors d’une rencontre diplomatique au siège de l’Onu, retransmise en direct sur internet, pour déclarer que l’IVG et l’homosexualité n’étaient pas des droits de l’homme reconnus en droit international.

    Les diplomates ont sévèrement critiqué l’obsession dont a fait montre le bureau de l’Onu pour les droits de l’homme à l’égard des droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres (LGBT).

    La Russie a pris pour exemple un livret publié par le Bureau du Haut commissaire aux droits de l’homme (OHCHR), épicentre du militantisme LGBT à l’Onu. Le document de 60 pages, intitulé « Born Free and Equal » (nés libres et égaux) prétend faire la liste des « obligations juridiques fondamentales » regardant l’homosexualité. Par exemple, les Etats auraient l’obligation de créer une catégorie de droit d’asile bénéficiant aux personnes LGBT et aux couples homosexuels mariés.

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  • Les prochaines JMJ auront lieu à Cracovie du 25 juillet au 1er août 2016

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    Les JMJ de Cracovie, du 25 juillet au 1er août 2016 (Radio Vatican)

    Les prochaines journées mondiales de la Jeunesse de Cracovie, en Pologne, se tiendront du 25 juillet au 1er aout 2016. L’annonce des dates exactes a été faite par le cardinal Stanisław Dziwisz, l’archevêque de Cracovie, comme le rapporte L’Osservatore Romano, le quotidien du Saint-Siège qui fait référence à un communiqué du « Catholic Pilgrim Office ». 

    Le lieu des JMJ, Cracovie, avait été annoncé le 28 juillet dernier par le pape François au terme de la messe conclusive des JMJ de Rio, mais aucune date n’avaient été avancées.

    Le site est accessible ici : http://www.krakow2016.com/fr/

  • Le régime communiste chinois tente un redressement moral par la religion

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    "Pour approfondir" : Le régime tente un redressement moral par la religion

    EDA - 31/10/2013 - par Jean-Paul Yacine

    Ces dernières années, les tentatives du gouvernement chinois de recourir aux valeurs religieuses pour combler le vide moral dont témoigne la multiplication des scandales de toute nature en Chine aujourd’hui ont été nombreuses. L’appel lancé en août dernier par le président Xi Jinping de « construire une civilisation matérielle et spirituelle » s’inscrit assurément dans cette ligne politique.

    Pour autant, la politique religieuse des autorités chinoises ne semble pas évoluer. Conçue autour d’un système ne comprenant que cinq religions officiellement reconnues et enregistrées, cette politique ne dispose pas de la souplesse nécessaire pour prendre en compte la diversité du paysage religieux actuel, ni ne permet de sortir d’un régime où les autorités en place ne conçoivent pas de ne pas pouvoir contrôler, d’une façon ou d’une autre, les activités religieuses de la population chinoise. Dans les trois ‘Pour approfondir’ qu’Eglises d’Asie publie aujourd’hui, différents articles écrits par des observateurs situés hors de Chine et des intellectuels chinois actifs en Chine dressent un état des lieux de la question de la réforme de la politique religieuse du gouvernement chinois, un chantier pour l’heure très peu avancé.

    Le premier des ces trois ‘Pour approfondir’ est tiré de Question Chine, site francophone fondé en 2002 sous l’impulsion de Henri Eyraud, observateur confirmé des questions chinoises. Il a été mis en ligne le 19 octobre 2013.

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  • Un miracle en Syrie

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    Lu sur France Catholique :

    Miracle en Syrie - Silence radio en France

    par Pierre Lebègue

    En pleine guerre animée par l’intolérance religieuse, une immense statue en bronze (12 mètres, sur un socle socle d’une tentaine de mètres) vient d’être érigée sur une colline en Syrie, sur le chemin du traditionnel pélerinage de Constantinople à Jérusalem.

    Comment ? une espèce de trève a été établie entre les trois factions dominantes du secteur pour les trois jours nécessaires à la mise en place de cette magnifique statue de bronze, Jésus étendant les bras sur le pays.

    En avez-vous entendu parler en France ? Mon ouïe de petit vieux étant faible, malgré le tintamarre fortement dimensionné des médias français, j’ignorais tout de ce "miracle" (terme employé par les auteurs des articles que j’ai lus dans la presse U.S. (pas celle soumise à Barack Hussein).

    Et pourtant, ne devrions-nous pas répandre cette bonne nouvelle et nous réjouir tous, croyants, incroyants, mécréants, de cet événement susceptible de faire voler à nouveau les colombes dans le ciel Syrien ?

    Sources :

    FoxNews : http://www.foxnews.com/world/2013/1...

    CnsNews : http://cnsnews.com/news/article/mid...

  • Violences contre les chrétiens en Orissa (Inde) : la parole est aux témoins

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    Eglises d'Asie (EDA) donne la parole aux témoins :

    Violences antichrétiennes en Orissa : la parole aux témoins

    Une interview exclusive d’Eglises d’Asie

    Le 25 octobre dernier, lors d’un passage à Paris dans le cadre de la sortie d’un livre de témoignages sur les persécutions antichrétiennes en Orissa (1), Le P. Dibakar Parichha (*), porte-parole de l’archidiocèse catholique de Cuttack-Bubhaneswar et avocat, et le P. Mrutyunjaya Digal (**), trésorier de l’archidiocèse, ont répondu aux questions d’Eglises d’Asie.

    Eglises d’Asie : Vous avez été les témoins directs des violences de 2008 en Orissa. Quel a été le déclenchement des pogroms antichrétiens ?

    P. Dibakar Parichha : Cela faisait longtemps déjà qu’il y avait une campagne de haine contre les chrétiens de la part des hindouistes en Orissa et en particulier au Kandhamal. La grande majorité des chrétiens de la région sont des ‘tribals’ (aborigènes) ou des dalits (ex-intouchables), et les extrémistes hindous veulent pouvoir continuer à les soumettre à des pratiques inhumaines et des discriminations de toutes sortes pour pouvoir garder un pouvoir sur eux. C’est pourquoi ils accusent sans cesse les chrétiens de « conversions forcées », leur demandant de revenir à leurs anciennes croyances hindoues (ce qui pour les tribals est non seulement faux bien sûr, mais absurde parce qu’avant d’être chrétiens ils étaient animistes et non pas hindous).

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  • Rome, 2-3 novembre : une rencontre pour lutter contre le trafic d'êtres humains et l'esclavage moderne

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    Le Saint-Siège entend lutter contre l'esclavage moderne

    (Radio Vatican)

    L’Académie pontificale des sciences et l’Académie pontificale des sciences sociales organisent les 2 et 3 novembre un groupe de travail sur le trafic d'êtres humains et l’esclavage moderne. Cette rencontre, a été voulue par le pape François qui a personnellement écrit au chancelier de l’Académie pontificale des sciences, l’argentin, Mgr Marcelo Sánchez Sorondo l’invitant à « traiter » de ces questions.

    Organisée en partenariat avec la Fédération mondiale des associations médicales catholiques (FIAMC) l’objectif de ces deux jours de travaux, au Vatican, sera, indique Mgr Sánchez Sorondo, « de prendre conscience de faire le point sur la situation, mais aussi de trouver des lignes d’orientation pour trouver des solutions à ce problème ». Le pape François a mis l’accent sur un sujet dramatique, affirme-t-il, et « nous voulons dire que nous sommes d’accord avec les pays qui font la guerre à ces formes nouvelles d’esclavage ».

    Le Saint-Siège précise par ailleurs Mgr Sánchez Sorondo entend « établir une collaboration entre le groupe de travail, voulu par le pape François et les institutions et organisations qui luttent contre la traite des êtres humains. Cette rencontre a également pour but de mettre en lumière les nouveaux instruments à utiliser contre les nouvelles formes d’esclavage, comme un registre digital permettant de confronter le DNA des enfants disparus non identifiés avec celui de leurs proches qui ont dénoncé leur disparition

    2 millions de personnes victimes du trafic sexuel chaque année

    Le rapport 2012 de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (UNODC) sur le trafic des êtres humains estime à 20,9 millions le nombre de victimes du travail forcé entre 2002 et 2010. En outre, quelque 2 millions de personnes – dont 60% de filles – sont victimes du trafic sexuel chaque année. Le trafic d’organes humains représente presque 1% de ce chiffre, touchant environ 20.000 personnes à qui sont prélevés des organes, de manière illégale et sous diverses formes de ruse.

  • Inde (Orissa) : acquittement de fondamentalistes hindous impliqués dans des pogroms antichrétiens

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    Coup dur pour les chrétiens en Inde (Radio Vatican)

    54 fondamentalistes hindous jugés pour leur implication dans les pogroms antichrétiens de Noël 2007 dans l’Orissa ont été acquittés mercredi pour manque de preuves. Le juge qui a fait connaître son verdict est le même magistrat qui avait condamné sans preuve au début du mois sept chrétiens à l’emprisonnement à vie pour le meurtre d’un leader hindouiste, meurtre pourtant revendiqué par les maoïstes. 

    La vague de violences – rappelle l’agence Eglises d’Asie – se déroula du 24 au 28 décembre. Des centaines de maison de chrétiens furent incendiées et des dizaines d’églises détruites. Dans le village de Barkhama, une centaine d’extrémistes hindous lancèrent une attaque d’une grande violence alors que la célébration de la nuit de Noël venait de commencer. A chaque attaque, la police, appelée sur les lieux par les victimes, se contenta d’assister aux violences sans intervenir. Depuis, d’autres Etats de l’Inde ont été le théâtre de violences antichrétiennes qui n’ont été que très partiellement portées devant les tribunaux. La plupart des témoins se sont rétractés de peur de représailles. 

    Le président de la Commission Justice et paix de l’épiscopat catholique a exprimé son amertume et son indignation : l’acquittement des 54 hindouistes prouve une fois de plus – a-t-il dit - que « la justice n’a pas été rendue », alors que les preuves étaient évidentes. Pour sa part le secrétaire général du Conseil des chrétiens indiens craint que cette nouvelle injustice ne plonge à nouveau les chrétiens dans la terreur. Les coupables ont été relâchés et la protection de leurs victimes est loin d’être assurée. Des personnalités chrétiennes estiment que les hindouistes poursuivent avec la complicité des autorités, leur programme de destruction totale des communautés chrétiennes.(Eglises d'Asie)

  • Le plus grand massacre de chrétiens en Syrie a eu lieu à Sadad

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    ASIE/SYRIE - Selon le métropolite syro-orthodoxe d’Homs et Hama, « à Sadad a eu lieu le plus grand massacre de chrétiens en Syrie »

    Sadad (Agence Fides) – « Ce qui a eu lieu à Sadad constitue le plus grave et le plus important massacre de chrétiens ayant eu lieu en Syrie depuis deux ans et demi ». Tels sont les termes péremptoires dans lesquels l’Archevêque Selwanos Boutros Alnemeh, métropolite syro-orthodoxe d’Homs et Hama, illustre à Fides le bilan tragique concernant la petite ville chrétienne de Sadad, envahie par les milices islamistes voici une semaine puis reprise par l’armée syrienne. « Les civils innocents, martyrisés sans aucun motif, sont au nombre de 45 et parmi eux se trouvent plusieurs femmes et enfants, nombre desquels ont été jetés dans des fosses communes. D’autres civils ont été menacés et terrorisés. Les blessés sont au nombre de 30 alors que les personnes portées disparues sont encore au nombre de 10. Pendant une semaine, 1.500 familles ont été tenues en otage et utilisées comme boucliers humains. Parmi eux se trouvaient des enfants, des personnes âgées, des jeunes, hommes et femmes. Certains d’entre eux se sont enfuis à pieds, parcourant les 8 Km qui séparent Sadad d’Al-Hafer pour y trouver refuge. Environ 2.500 familles se sont enfuies de Sadad suite à l’irruption des groupes armés, portant avec elles seulement les vêtements qu’elles portaient. Aujourd’hui, il s’agit d’évacués qui sont dispersés entre Damas, Homs, Fayrouza, Zaydal, Maskane, et Al-Fhayle ».

    L’archevêque continue, en manifestant toute son amertume : « En ville, l’énergie électrique, l’eau et le téléphone font complètement défaut. Toutes les maisons de Sadad ont été cambriolées et les propriétés saccagées. Les églises sont endommagées et profanées, privées de livres antiques et de mobilier précieux, recouvertes de graffitis hostiles au Christianisme. Les écoles, les édifices gouvernementaux et communaux ont été détruits tout comme le bureau de poste, l’hôpital et la clinique. Les enfants de Sadad se sont vus voler leur avenir. De nombreuses maisons ne pourront pas même être reconstruites ».

    « Ce qui est arrivé à Sadad – affirme-t-il – constitue le plus grand massacre de chrétiens en Syrie et le deuxième dans tout le Moyen-Orient après celui perpétré dans l’église Notre-Dame du Salut en Irak en 2010 ».

    L’archevêque Selwanos Boutros Alnemeh conclut : « Nous avons appelé au secours le monde mais personne ne nous a écoutés. Où est la conscience chrétienne ? Où est la conscience humaine ? Où sont mes frères ? Je pense à toutes les personnes souffrantes, qui se trouvent aujourd’hui dans le deuil et dans la gêne : j’ai la gorge nouée et mon cœur saigne pour ce qui est arrivé dans mon archidiocèse. Quel sera notre avenir ? Nous demandons à tous de prier pour nous ».

    Sadad est une petite ville de 15.000 habitants, en majorité chrétiens syro-orthodoxe, située à 160 Km au nord de Damas. Elle compte 14 églises et un monastère comprenant quatre prêtres. La ville était restée jusqu’à présent en dehors du conflit. (PA) (Agence Fides 31/10/2013)

  • Le Vatican sera-t-il chassé de l'ONU ?

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    Nous relayons très volontiers ce message, et cet appel, d'Austin Ruse :

    Vont-ils chasser le Vatican de l'ONU

    Chers amis du Friday Fax,

    Ce titre vous a peut-être choqué. Pourtant, c'est exactement ce à quoi des militants radicaux, anti catholiques et pro IVG essaient d’aboutir.

    Prenez un petit instant pour regarder cette vidéo: http://vimeo.com/74665308

    Cette vidéo toxique est le prélude à une campagne mondiale menée par l’organisation «Catholics » for Choice (catholiques pour le droit de choisir), le Centre des droits reproductifs, et le Planning familial. Leur but : priver le Vatican de son siège à l’Onu.

    Pourquoi veulent-ils chasser le Vatican de l’Onu? C’est parce que le Vatican est le meilleur représentant des droits de l’enfant-à-naître et de la famille naturelle à l’Onu. Sans le Vatican, il est fort possible que le droit international à l’avortement aurait déjà été reconnu, et que la famille aurait été bannie.

    Parfois, le Vatican est seul à résister. Vous devriez les voir, ces prêtres courageux qui, seuls, tiennent le coup contre les déchaînements des puissants.

    C-FAM a été fondée il y a 16 ans, lorsque le Nonce apostolique a informé le Pape que sa présence permanente auprès de l’Onu aurait dorénavant besoin de l’aide de laïcs à travers les associations pro vie.

    Un petit nombre de volontaires ont répondu à cet appel, et a donné vie à C-FAM. Leur mission consiste précisément à défendre de la vie de l’enfant-à-naître, la famille et l’Eglise contre les radicaux qui s’opposent à eux à l’Onu.

    De qui parlons-nous ?

    Catholics for Choice, est une organisation dont la seule vocation consiste à affaiblir les messages de l’Eglise, et à pousser en faveur de l’avortement. Ils travaillent en collaboration avec le Centre pour les droits reproductifs, une organisation de juristes dont la culture néfaste prend d’assaut le monde entier.

    Nous nous devons de les combattre inlassablement. Et c’est pour cette raison que nous nous tournons vers vous. Nous avons besoin de votre aide.

    La mission de C-FAM et du Friday Fax n’est rendue possible que grâce aux dons de personnes privées. Nous ne dépendons pas de fondations puissantes ou à des dons des grosses fortunes. C’est pourquoi nous vous recontactons régulièrement pour vous mobiliser votre soutien.

    Cette semaine, nous débutons notre collecte de fonds la plus importante de l’année. Nous avons besoin de rassembler une somme d’argent importante, qui nous permettra de combler notre déficit budgétaire avant la fin de l’année. Nos ressources frugales ne nous permettent pas de financer tout le travail à accomplir auprès de l’Onu et dans le monde entier.

    Nous avons besoin de vous pour mener ce combat difficile, pour défendre l’Eglise contre les organisations soi-disant catholiques qui veulent se débarrasser du Vatican à l’Onu.

    Si vous le voulez bien, rendez-vous sur le site www.c-fam.org/donate pour faire un don. Il y a plusieurs manières de le faire. Par courrier, par carte de crédit sur un serveur sécurisé, et par PayPal.

    Pouvez-vous faire un don de 100 $ ? Cela serait fantastique ! 50 $ aideraient beaucoup aussi.

    Nous vous prions humblement de nous aider, en allant sur www.c-fam.org/donate et en faisant un don qui nous aidera à défendre l’Eglise à l’Onu. Nous en avons besoin dès maintenant.

    Continuez à prier pour la Vatican, et priez pour nous, chez C-Fam. Nous avons aussi besoin de vos prières.

    Cordialement,

    Austin Ruse 

    Président

    PS Nous devons collecter la somme de 100 000 $ avant la fin de l’année. Faites un don sur www.c-fam.org/donate

  • La nourriture jetée est volée de la table des pauvres

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    A l'Onu, Mgr Chullikatt dénonce un gaspillage "scandaleux" de nourriture

    Sur Radio Vatican

    Combattre la faim dans le monde en dépassant les exclusions sociales et en promouvant la justice et le respect pour chaque être humain : c’est la recommandation faite mardi soir par l’archevêque Francis Chullikatt, l'Observateur Permanent du Saint-Siège à l’ONU, lors de la seconde commission sur le développement agricole et la sécurité alimentaire de la 68°session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New-York.

    « 1,3 milliards de tonnes de nourriture sont gaspillés chaque année ». Mardi soir, Mgr Chullikatt a fait sien les propos du pape en soulignant que « lorsque la nourriture est jetée, elle est volée de la table des pauvres ».

    La faim causée par l'exclusion sociale

    « Les niveaux actuels de production sont suffisants pour nourrir tout le monde, mais des millions de personnes souffrent encore de faim (...) Ceci est vraiment scandaleux », a estimé l'Observateur Permanent du Saint-Siège à l’ONU. Selon lui, « La faim, comme toutes formes de pauvreté, est causée par l’exclusion sociale ».

    Mgr Chullikatt, citant de nouveau le Pape François, a ainsi demandé à ce que soient dépassées « les tentations du pouvoir, de la richesse et de l’intérêt personnel pour servir la famille humaine. » Cela signifie tout mettre en œuvre pour « promouvoir une vigne digne pour tous. » Cela signifie « penser à combien sont ceux qui sont en marge de la société et au bien-être des générations présentes et futures ».

    L'accès à la nourriture, une arme pour dominer un peuple

    L'Observateur Permanent du Saint-Siège à l’ONU a invité à mettre en rapport le thème de la sécurité alimentaire avec celui de la discrimination et de l’accès à la nourriture pour tous. Il dénonce : « trop souvent l’accès à la nourriture devient une arme pour contrôler ou dominer les peuples, plutôt qu’un instrument pour construire des communautés pacifiques et prospères ».

    D’où certains principes fondamentaux pour une distribution effective de la nourriture : tout d’abord, le principe de subsidiarité qui signifie concevoir les « activités humaines au niveau plus local et direct possible pour assurer la participation maximum ». Donc, « les réalités les plus grandes ont la responsabilité de supporter les plus petites » recommande le prélat. Et ce dernier souligne ensuite que la subsidiarité ne signifie pas seulement donner de la nourriture aux personnes, mais les aider à être autosuffisants. En définitive, Mgr Chullikatt précise que « la faim est un problème humain qui demande des solutions basées sur l’humanité commune. »

  • Quand 1500 chrétiens de Syrie émergent du cauchemar

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    Syrie : les 1 500 chrétiens assiégés à Sadad sont libres (Radio Vatican)

    Les 1 500 syriens : hommes, femmes et enfants, qui étaient encerclés dans le village de Sadad, situé à 70 km à l’est de la ville de Homs, sont désormais libres. L'armée a repris lundi le contrôle de ce village chrétien après plusieurs jours d'âpres combats contre des rebelles et des jihadistes. 

    En revanche, on est toujours sans nouvelles des dizaines de civils chrétiens assiégés dans le village voisin d’Hofar.

    Le prêtre syrien Ziad Hilal s’est rendu ce mardi matin à Sadad, il décrit un village dévasté et des familles traumatisées. « J’ai vu quelques voitures pleines d’enfants, d’hommes et de femmes qui ont vécu ces jours terribles et qui donc ont préféré sortir quelques jours pour rejoindre Homs ou d’autres lieux, et après je ne sais pas s’ils vont revenir ou non ». Le père Ziad, qui était accompagné d’un autre prêtre syro-catholique, déclare avoir rencontré le prêtre du village « jusqu’à hier, ils ont enterré 29 chrétiens du village et il en reste deux d’après lui ».

    31 chrétiens tués et les églises ravagées

    De nombreux bâtiments ont été détruits ou endommagés, a pu constater le père Ziad Hilal, notamment l’école principale du village et d’autres bâtiments officiels et les quatre églises du village- trois syro-orthodoxe et une syro-catholique - ont été endommagées. « Ils les ont utilisées comme logement et il y avaient des matelas et des couvertures pour les fanatiques, les voyous qui sont venus au village.»

    « Ils ont aussi écrit partout, sur les murs des églises, des slogans et ont cassé le Saint-Sacrement dans les quatre autels des églises. » Le père Ziad Hilal indique par ailleurs que ce sont pour l’instant « les Églises qui organisent l’aide humanitaire » en contactant les organisations pour aider les habitants de Sadad.

    Appel à l'aide de l'Église syro-orthodoxe

    L’Archidiocèse syro-orthodoxe de Homs et Hama avait lancé, en fin de semaine dernière, un cri de détresse, relayé par l’Œuvre d’Orient, aux institutions et organisations humanitaires internationales au nom de ces populations « assiégées dans des zones inatteignables ».

    « Je supplie tous ceux qui ont les moyens d’atteindre les organisations influentes dans le monde de faire pression sur les assiégeants et de parlementer avec eux » insiste Mgr Silwanos Boutros Alnemeh. Le village chrétien de Sadad comptait 15 000 habitants. 12 000 ont pu fuir il y a quelques jours. La plupart se sont réfugiés à Homs et dans sa région.

    « Nous réitérons, affirme-t-il, au nom de Dieu, notre appel aux assiégeants pour qu’ils aient pitié de ces innocents qui ne sont aucunement en cause dans cette tragédie, afin qu’ils les laissent sortir sains et saufs en leur réservant un bon traitement ». 

  • Angola : profanations au sanctuaire de Notre-Dame de Muxima

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    imagem.jpgAFRIQUE/ANGOLA - Profanation de la statue de Notre-Dame de Muxima : pour l’Evêque du lieu, « une action froide et lâche »

    Luanda (Agence Fides) – « Une action perpétrée de manière froide et lâche » : c’est ainsi que l’Evêque de Viana, S.Exc. Mgr Joaquim Ferreira Lopes, a qualifié la profanation du Sanctuaire de Muxima, en Angola. Selon Radio Ecclesia – radio de l’Eglise en Angola – le Dimanche 27 octobre, six personnes non identifiées ont vandalisé et détruit un certain nombre d’images de Notre-Dame vénérées à l’intérieur du Sanctuaire.

    « Heureusement, l’image principale de Notre-Dame de Muxima (une statue NDR) n’a subi que des dommages limités mais d’autres images sont irrécupérables en ce que sauvagement détruites » a affirmé l’Evêque. Le grave acte de vandalisme a été commis le jour même de la clôture de l’Année de la Foi en Angola.

    Une fois apprise la nouvelle, quelques centaines de fidèles se sont rassemblés face au Sanctuaire pour protester. Mgr Lopes a invité tout un chacun à conserver son calme tout en soulignant que, outre les dégâts matériels, les autorités devront tenir compte « des dommages moins visibles, les dommages moraux qui frappent le cœur des personnes et provoquent colère et rage au sein de la population qui se sent privée de symboles auxquels elle est très dévote ».

    Les autorités ont annoncé une enquête et le recours à des spécialistes afin de réparer les dommages subis par la statue de la Très Sainte Vierge Marie.

    Selon la presse, la police a arrêté un certain nombre de personnes appartenant à la confession évangélique appelée « église prophétique de l’arche de Bethléem » et évalue actuellement leur position en ce qui concerne l’acte de profanation.

    Les Evêques d’Angola ont exprimé à plusieurs reprises leur préoccupation quant à la montée en puissance des sectes et la forte croissance du nombre des immigrés de religion musulmane dans le pays (voir Fides 18/11/2011). Cette préoccupation a été relancée au terme de leur dernière Assemblée plénière par S.Exc. Mgr Manuel Imbamba, Archevêque de Saurimo et porte-parole de la CEAST qui, dans un entretien accordé à Radio Ecclesia, a affirmé que l’Eglise catholique ne peut empêcher l’entrée d’autres religions dans le pays mais il a souligné que « les graves conséquences » de l’arrivée de formes religieuses caractérisées par « l’intolérance, le fondamentalisme, la violence et la perversion de leur culture elle-même » ne peuvent être ignorées.

    Rappelant que certains pays financent l’expansion de l’islam dans des buts politiques, Mgr Imbamba a conclu : « Nous devons rester en garde contre ces situations, notamment en tenant compte des situations de violence existant au Nigeria, en République centrafricaine et au Moyen-Orient ». (L.M.) (Agence Fides 28/10/2013)