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International - Page 318

  • Ukraine : la religion aussi est divisée

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    Lu sur le site de « La Vie », sous la signature de Corine Chabaud :

    « Voici trois semaines que les Ukrainiens bravent le froid pour manifester sur la Place de l'Indépendance ou Maïdan à Kiev. Ils y étaient encore 300 000 dimanche 15 décembre. Un mouvement citoyen pacifique baptisé EuroMaïdan en forme de déclaration d'amour à l'Europe. Mais, face aux atermoiements du Président Ianoukovitch, Bruxelles a décidé de suspendre les négociations avec ce dirigeant contesté. Eclairage sur quelques questions-clés »

    Extrait :

    « A Kiev, parmi les slogans criés par les manifestants, il en est un qui revient souvent : « Est et ouest ensemble ». La chose ne va pourtant pas de soi et les clivages ethniques entre l'est et l'ouest du pays sont aujourd'hui aiguisés. Jusqu'à son démantèlement après la Première Guerre mondiale, l'ouest de l'Ukraine faisait partie de l'empire des Habsbourg austro-hongrois. A l'opposé, l'est est russophone et russophile. La population de ce pays, devenu indépendant en 1991 à la chute de l'union soviétique, compte d'ailleurs 17 % de Russes, en majeure partie installés à l'est et au sud. Mais le russe est aussi parlé à Kiev, qui compte 2,8 millions d'habitants. La différence identitaire est aussi religieuse. L'Eglise orthodoxe du patriarcat de Kiev et l'Eglise gréco-catholique (uniate), implantées dans l'ouest du pays, soutiennent les manifestants pro-européens, tandis que l'Eglise orthodoxe du patriarcat de Moscou, installée dans l'est russophone, penche plutôt du côté des intérêts du Kremlin.

    Les deux premières se sont beaucoup impliquées dans le mouvement de solidarité en faveur des manifestants. Ces jours-ci, le patriarche de l'Eglise orthodoxe ukrainienne a mis en garde contre un risque de guerre civile dans l'Ukraine divisée. »

    Tout l’article ici : L'Euro-révolution en Ukraine décryptée en cinq questions 

    Après la fonte des glaces soviétiques, les constantes de l'histoire réapparaissent...

    JPSC

  • Syrie : quand le bruit infernal de la guerre étouffe le Gloria des anges

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    Syrie: "Le bruit infernal de la guerre étouffe le gloria des anges"

    Et certains envient même le dénuement de la Sainte Famille

    Mgr Samir Nassar

    DAMAS, 18 décembre 2013 (Zenit.org) - "Le bruit infernal de la guerre étouffe le gloria des anges", confie Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas dans cette page publiée sur le blog "Chrétiens d'Orient "

    La Syrie en ce Noël ressemble le mieux à une crèche : étable ouverte sans porte, froide, démunie et si pauvre…

    L’Enfant Jésus ne manque pas de compagnons en Syrie…

    Des milliers d’enfants qui ont perdu leurs maisons vivent sous des tentes aussi pauvres que la Crèche de Bethléem…

    JÉSUS N’EST PLUS SEUL DANS SA MISÈRE.

    L’enfance syrienne abandonnée et marquée par les scènes de violences souhaite même être à la place de Jésus qui a toujours ses parents qui l’entourent et le chérissent…

    Ce sentiment d’amertume est bien visible dans les yeux des enfants syriens, leurs larmes et leur silence…

    CERTAINS ENVIENT L’ENFANT DIVIN

    parce qu’il a trouvé cette étable pour naitre et s’abriter alors que certains de ces malheureux enfants syriens sont nés sous les bombes ou sur la route de l’exode.

    MARIE DANS SES DIFFICULTÉS N’EST PLUS SEULE

    des malheureuses mamans moins chanceuses qui vivent dans l’extrême pauvreté et assument les responsabilités familiales seules sans leurs maris…

    La précarité de la crèche de Bethléem apporte une consolation à ces pauvres mamans écrasées par des problèmes insolubles et le désespoir.

    LA PRÉSENCE RASSURANTE DE JOSEPH AUPRÈS DE LA SAINTE FAMILLE EST SOURCE DE JALOUSIE

    pour ces milliers de familles privées de papa, privation qui nourrit la peur, l’angoisse et l’inquiétude. Nos chômeurs envient Joseph menuisier qui épargne à sa famille le besoin.

    Les bergers et leurs troupeaux voisinant la crèche, parlent beaucoup aux nombreux éleveurs syriens qui ont perdu 70% de leur cheptel dans cette guerre..

    La vie nomade sur cette terre biblique qui remonte à Abraham et bien avant, disparaît brutalement avec ses vieilles coutumes d’hospitalité et sa culture traditionnelle.

    Les chiens de ces bergers de Noël compatissent sur le sort des animaux domestiques en Syrie ravagés par la violence meurtrière ils errent dans les ruines et se nourrissent de cadavres.

    LE BRUIT INFERNAL DE LA GUERRE ÉTOUFFE LE GLORIA DES ANGES…

    Cette symphonie de Noël pour la paix, cède devant la haine la division et l’atrocité cruelle…

    PUISSE LES TROIS MAGES APPORTER A LA CRÈCHE DE SYRIE,

    les plus précieux cadeaux de Noël: Paix, Pardon et réconciliation; afin que brille à nouveau l’ÉTOILE DE NOËL dans nos sombres nuits.

    SEIGNEUR EXAUCE NOUS.

    Noël 2013.

    + Samir NASSAR, Archevêque Maronite de Damas

  • La Russie de Poutine se sent responsable des valeurs traditionnelles

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    Dans son message annuel au Parlement, le Président russe a insisté sur le rôle de son pays sur le plan de la morale et des valeurs traditionnelles (source : le Nouvel Observateur) :

    (...) La Russie a selon Vladimir Poutine une "responsabilité historique croissante, non seulement comme l'un des garants de la stabilité mondiale et régionale, mais aussi en tant qu'Etat qui défend avec constance son approche morale, y compris dans les relations internationales".

    "Dans de nombreux pays, les normes morales et éthiques sont en cours de révision et les traditions nationales (...) sont en voie d'effacement", a déploré le président russe, estimant que la destruction des valeurs traditionnelles allait à l'encontre de la "volonté de la majorité populaire".

    Depuis son retour à la présidence en mai 2012, Vladimir Poutine, qui est âgé de 61 ans, en appelle fréquemment à ce qu'il nomme les valeurs traditionnelles russes et considère l'Eglise orthodoxe comme le guide moral d'une nation désarçonnée par la disparition de l'URSS.

    Le chef du Kremlin essuie les critiques des Occidentaux sur les restrictions à la liberté d'expression en Russie ou encore la discrimination contre les homosexuels, à deux mois des Jeux olympiques d'hiver de Sotchi dans lesquels il a investi une grande partie de son prestige.

    Mais devant le chef de l'Eglise orthodoxe, Vladimir Poutine a balayé ces jugements négatifs. "Nous savons que de plus en plus de gens dans le monde soutiennent notre position consistant à défendre les valeurs traditionnelles qui forment depuis des siècles le fondement moral de la civilisation", a-t-il déclaré en plaçant les "valeurs familiales" en haut de la liste. (...)

    L'article en entier est ici: http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20131212.REU8381/poutine-voit-en-la-russie-une-puissance-morale-et-militaire.html

  • Centrafrique : on n’est pas sorti du « poto-poto »

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    Comme nous l’avions  prévu ici  L’Afrique centrale n’en finit pas d’être mal partie…  il ne suffit pas de débarquer un millier de paras français à Bangui pour clore un demi-siècle de gouvernance erratique, sanglante et corrompue au cœur de l’ancienne A. E. F …

    Lu sur le blog « secret défense/l’opinion » :

    Le temps de la communication politique n'est pas celui de l'action militaire. Et, à soumettre la conduite d'une guerre aux impératifs de la mise en scène du pouvoir, on prend le risque du cafouillis. La Centrafrique pourrait en fournir un bel exemple, objet qu'elle est de toutes les attentions de François Hollande.

    De retour des obsèques de Nelson Mandela, le chef de l'Etat devait faire, mardi soir, une courte escale de quelques heures à Bangui - cinq jours à peine après le début de l'opération Sangaris. Dans une ville livrée aux règlements de comptes, pillages, scènes de violence et tirs désordonnés, où près de 500 personnes ont été massacrées la semaine dernière et deux paras français tués lundi soir dans un accrochage, que vient faire le président français, sinon se montrer ?

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  • La fraternité, fondement et route pour la paix; message de François pour le Journée mondiale de la Paix

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    La fraternité, fondement et route pour la paix

    Message pour la Journée mondiale de la paix (1er janvier 2014) (Zenit.org)

    "Toute activité doit être contresignée d’une attitude de service des personnes, spécialement celles qui sont les plus lointaines et les plus inconnues. Le service est l’âme de cette fraternité qui construit la paix", explique le pape François dans son premier message pour la Journée mondiale de la paix, le 1er janvier 2014.

    Il y souligne que la fraternité - ancrée dans la paternité de Dieu - s'apprend d'abord en famille, mais doit lier aussi les nations, saisir les domaines de l'économie et de l'environnement, comme de la politique. Car "la fraternité éteint la guerre", toutes les formes de guerres, affirme le pape François.

    Voici le texte intégral du message du pape.

    MESSAGE du Pape FRANÇOIS

    POUR LA CÉLÉBRATION DE LA  JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX, 1er JANVIER 2014 

    LA FRATERNITE, FONDEMENT ET ROUTE POUR LA PAIX 

    1. Dans mon premier message pour la Journée mondiale de la Paix je désire adresser à tous, personnes et peuples, le vœu d’une existence pleine de joie et d’espérance. Dans le cœur de chaque homme et de chaque femme habite en effet le désir d’une vie pleine, à laquelle appartient une soif irrépressible de fraternité, qui pousse vers la communion avec les autres, en qui nous ne trouvons pas des ennemis ou des concurrents, mais des frères à accueillir et à embrasser.  En effet, la fraternité est une dimension essentielle de l’homme, qui est un être relationnel. La vive conscience d’être en relation nous amène à voir et à traiter chaque personne comme une vraie sœur et un vrai frère ; sans cela, la construction d’une société juste, d’une paix solide et durable devient impossible. Et il faut immédiatement rappeler que la fraternité commence habituellement à s’apprendre au sein de la famille, surtout grâce aux rôles responsables et complémentaires de tous ses membres, en particulier du père et de la mère. La famille est la source de toute fraternité, et par conséquent elle est aussi le fondement et la première route de la paix, puisque par vocation, elle devrait gagner le monde par son amour. Le nombre toujours croissant d’interconnexions et de communications qui enveloppent notre planète rend plus palpable la conscience de l’unité et du partage d’un destin commun entre les Nations de la terre. Dans les dynamismes de l’histoire, de même que dans la diversité des ethnies, des sociétés et des cultures, nous voyons ainsi semée la vocation à former une communauté composée de frères qui s’accueillent réciproquement, en prenant soin les uns des autres. Mais une telle vocation est encore aujourd’hui souvent contrariée et démentie par les faits, dans un monde caractérisé par cette “ mondialisation de l’indifférence ”, qui nous fait lentement nous “ habituer ” à la souffrance de l’autre, en nous fermant sur nous-mêmes.  Dans de nombreuses parties du monde, la grave atteinte aux droits humains fondamentaux, surtout au droit à la vie et à la liberté religieuse ne semble pas connaître de pause. Le tragique phénomène du trafic des êtres humains, sur la vie et le désespoir desquels spéculent des personnes sans scrupules, en représente un exemple inquiétant. Aux guerres faites d’affrontements armés, s’ajoutent des guerres moins visibles, mais non moins cruelles, qui se livrent dans le domaine économique et financier avec des moyens aussi destructeurs de vies, de familles, d’entreprises. 

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  • Le drame des réfugiés syriens aggravé par le froid et la neige

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    ASIE/JORDANIE - Les réfugiés syriens face au froid et à la neige (fides.org)

    Amman – La tempête Alexa qui, depuis lundi, fait neiger et pleuvoir sur la Méditerranée orientale, rend insoutenables les conditions de vie déjà dramatiques de centaines de milliers de réfugiés syriens ayant fui les zones de guerre. « Dans l’immense camp de Zaatari – indique à Fides Wael Suleiman, Directeur de la Caritas Jordanie – la tempête a fait s’envoler de nombreuses tentes. Tous souffrent. Même en dehors du camp organisé, des personnes vivent dans les mêmes conditions. En tant que Caritas, nous avons intensifié la distribution de couvertures et de poêles. Depuis le début de l’urgence réfugiés, nous en avons assisté 200.000 mais ils continuent à arriver, même avec la neige et le gel et nous ne parvenons pas à faire face aux besoins de cette marée de femmes, d’enfants et d’hommes qui fuient la guerre pour vivre au milieu des privations et des souffrances ». Au cours de la seule journée du 11 décembre, sont arrivés en Jordanie plus de 700 réfugiés syriens. Au début décembre, le nombre de réfugiés syriens présents sur le territoire jordanien était de 1,322 millions. On notera que cette même situation d’urgence climatique concerne également les réfugiés présents au Liban, et en particulier ceux se trouvant dans les camps de fortune de la vallée de la Beqaa et dans le district de l’Akkar, où au moins 80.000 personnes vivent dans des tentes submergées par la neige. Sur le territoire libanais, continuent à arriver les Syriens qui fuient la région montagneuse de Qalamun, elle aussi recouverte de neige, dans laquelle le conflit armé entre l’armée régulière et les factions rebelles s’est intensifié au cours de ces dernières semaines. Maalula, le village aux habitations rupestres dans lequel ces jours derniers les moniales orthodoxes du Monastère Sainte Thècle ont été enlevées par des groupes rebelles, se trouve également sous la neige.

  • François, "personne de l'année 2013"

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    Du Soir.be (Camille Wernaers) :

    Le pape François élu «personne de l’année» 2013 par Time Magazine

    Les autres favoris étaient Edward Snowden, Barack Obama ou encore la chanteuse Miley Cyrus.

    Le Time Magazine a rendu son verdict ce mercredi après-midi : c’est le pape François qui est élu « personnalité de l’année ». Il avait été élu en mars dernier.

    Premier pape à prendre le nom de François, choisi en mémoire de l'engagement de saint François d'Assise dans le combat pour les pauvres et pour la paix, il a montré des signes d’ouverture par rapport à ses prédécesseurs, sauf sur certains sujets tel que le préservatif ou l’avortement. «Il est rare qu’un nouvel acteur de la scène mondiale suscite autant d’attention si rapidement, que ce soit parmi les jeunes ou les plus âgés, parmi les croyants ou les sceptiques», a expliqué la directrice de la rédaction de Time Nancy Gibbs en expliquant le choix du pape François, parvenu en mars à la tête de l’Église catholique.

    Edward Snowden, Barack Obama, la chanteuse Miley Cyrus figuraient eux aussi parmi les favoris. Comme chaque année depuis 1927, l’hebdomadaire américain Time Magazine récompense un homme ou une femme qui a «  marqué le plus l’année écoulée, pour le meilleur ou pour le pire  ».

    Du V.I.S. : Le Directeur de la Salle de Presse a réagi à la décision de Time Magazine (USA) de proclamer le Pape François son homme de l'année: Ce n'est pas une surprise, a déclaré le P.Federico Lombardi, vu l'écho et l'attention créés par son élection et le début de son pontificat. Il est positif qu'un des plus prestigieux organes de presse internationale fasse le choix de saluer qui parle au monde de valeurs spirituelles, religieuses et morales, et se bat en faveur de la paix et d'une plus grande justice. Sans rechercher ni réputation ni succès, le Pape annonce l'Evangile de l'amour de Dieu envers tous. Il est heureux si cela attire et donne espoir aux gens. Décerner au Pape François cette reconnaissance journalistique signifie que beaucoup ont compris, même implicitement, son message. Et ceci est une raison de se réjouir.

  • François s'associe à la Campagne contre la faim dans le monde lancée par la Caritas Internationalis

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    De Radio Vatican :

    Message du pape François pour la «Campagne contre la faim dans le monde» lancée par Caritas Internationalis

    Ce mardi 10 décembre, la confédération Caritas lance une « vague de prière » mondiale visant à mettre un terme à la faim dans le monde. Cette initiative marquera le début de la campagne contre la faim, Une seule famille humaine, de la nourriture pour tous, une campagne mondiale, la première du genre, impliquant les 164 organisations nationales qui forment la confédération Caritas Internationalis.

    Améliorer la sécurité alimentaire

    Caritas l'affirme : le fait que des gouvernements garantissent le droit à la nourriture dans leurs lois nationales est une étape essentielle pour garantir la nourriture pour tous. Le droit à la nourriture protège le droit de tout être humain à vivre sa vie dans la dignité, libéré de la faim, de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition.

    En plus du plaidoyer international auprès des gouvernements et des Nations unies, la campagne Une seule famille humaine, de la nourriture pour tous, verra les organisations Caritas adopter des objectifs nationaux visant à l’amélioration de la sécurité alimentaire. L’accent sera aussi mis sur le changement personnel au niveau du gaspillage de nourriture et de l’attitude envers comment nous mangeons et ce que nous mangeons.

    Message vidéo du Pape François

    « Il y a assez de nourriture pour nourrir la planète. Nous croyons qu’avec votre aide, nous pouvons mettre un terme à la faim d’ici 2025 », a déclaré, dans un message vidéo, le cardinal Oscar Rodríguez Maradiaga, président de Caritas Internationalis.

    Le Pape François a lui aussi offert sa bénédiction et son soutien à la campagne dans un message vidéo de cinq minutes, dont voici le texte intégral : 

    « Chers frères, chères sœurs,

    Je suis heureux de vous annoncer aujourd’hui le lancement de la « Campagne contre la faim dans le monde » lancée par notre Caritas Internationalis et de vous communiquer que j’entends y donner mon plein soutien.

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  • L’Afrique centrale n’en finit pas d’être mal partie…

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    La semaine dernière, la RTBF nous a montré le troisième des bataillons de soldats congolais formés à Kindu (Maniéma) par un encadrement de paras belges : des recrues censées pacifier l’Est du Congo où règne une anarchie récurrente depuis 1960. Interviewé par un journaliste sous les couleurs belges et congolaises hissées conjointement -comme au bon vieux temps jadis- au mat du terrain de parade, un instructeur belge laissait poindre, avec un petit sourire poli, ses doutes sur l’efficacité de ce genre de mesures sans véritables dimensions structurelles.    


    Sans titre.pngEn même temps, nous apprenions qu’au Centrafrique voisin,  les soldats français ont reçu l'ordre de quadriller les points sensibles de la ville de Bangui. L’opération «Sangaris» – du nom d’un papillon rouge éphémère – a donc commencé. Et puis ? Le territoire anarchique de l’ancien Oubangui-Chari est grand comme la France. Encore une emplâtre sur une jambe de bois ? JPSC

    Lu sur le site web de « La Vie » :

    La Centrafrique, un pays riche laissé à l'abandon

    La Centrafrique est un peu plus grande que la France, au milieu du continent africain. Cette ancienne colonie française est en crise chronique depuis son indépendance en 1960, la majeure partie du pays étant en proie depuis des années à des bandes armées. Ce pays couvert de forêt aurait pu être la Suisse de l’Afrique. Entre or, uranium, pétroles et autres ressources, la Centrafrique est un pays potentiellement très riche et dont les gisements représentent un enjeu dans le conflit en cours, surtout les diamants. Dès la colonisation, les autorités locales françaises ont exploité ce territoire comme une entreprise commerciale. « Elles l’ont divisé et ont octroyé des concessions exclusives à des compagnies françaises avec lesquelles elles travaillaient main dans la main pour faire du profit, explique l’International Crisis Group dans un rapport intitulé De dangereuses petites pierres : les diamants en République centrafricaine, publié en 2010. Cette confusion entre autorité étatique et intérêts privés a ancré l’idée que détenir le pouvoir donnait le droit de profiter des ressources naturelles et du labeur de la population. »

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  • L'Eglise catholique, un modèle pour échapper aux dérives de la mondialisation

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    L’Eglise catholique un modèle pour éviter une mondialisation qui entend imposer « une pensée unique » économique aux allures de « colonialisme ».

    De RadinRue, par enka

    L’Eglise catholique peut servir de modèle pour éviter une mondialisation qui entend imposer « une pensée unique » économique aux allures de « colonialisme ». C’est ce qu’a affirmé Mgr Pietro Parolin, nouveau secrétaire d’Etat du Saint-Siège, lors de la présentation à Rome d’un ouvrage du cardinal hondurien Oscar Andrés Rodriguez Maradiaga, dans la soirée de mercredi.

    Dans le domaine économique, a soutenu Mgr Parolin, il convient de « mettre la personne au centre », plutôt que de favoriser « la centralité de la loi du gain et du profit ». Intervenant lors de la présentation d’un ouvrage du cardinal Maradiaga « Entre éthique et entreprise, la personne au centre », Mgr Parolin a assuré, comme le pape François, que « c’est le travail qui donne à l’homme sa dignité ».

    « Pour une promotion authentique des personnes, l’entreprise ne doit pas seulement regarder les bénéfices, mais voir de quelle façon et à quel point le travail de l’employé est promu et protégé », a expliqué le secrétaire d’Etat. Le ‘numéro deux’ du Vatican a précisé que l’Eglise avait « la responsabilité de communiquer l’espérance et la joie qui proviennent de l’Evangile », rappelant que « l’Eglise, parce qu’elle est catholique, universelle depuis ses origines, est la plus ancienne des institutions mondialisées » . Et le prélat de préciser qu’y « coexistent diverses traditions liturgiques et de multiples approches pastorales ».

    Contre une visée monolithique

    Mgr Pietro Parolin a assuré que « la mondialisation actuelle pourrait apprendre de la catholicité de l’Eglise le respect des peuples et de leurs différences et ne pas poursuivre une visée monolithique de mise à niveau de tous sur une pensée unique de nature seulement économique, très proche d’un nouveau type de colonialisme ».

     

  • L'itinéraire de Mandela fut dicté par sa foi chrétienne

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    Lu sur L'Hebdo : La foi de Nelson Mandela - Guy Sorman

    Nelson Mandela eut plusieurs vies : militant communiste, prisonnier pacifiste, Président charismatique. Il fut aussi le seul récipiendaire du Prix Nobel de la Paix à recevoir au préalable le Prix Lénine, puis la Médaille de la liberté, la plus haute distinction américaine. Quel fil rouge a bien pu relier toutes ses vies successives et d'apparence quelque peu contradictoire ? On risquera ici une hypothèse que confirmeraient certainement ses geôliers, puis les Afrikaners qui négocièrent avec lui la fin de l'apartheid : l'itinéraire de Mandela fut dicté par sa foi chrétienne, un cheminement qui le conduisit de la violenceà la rédemption.

    Mandela chrétien ? J'acquis cette conviction lors d'une unique rencontre à Johannesburg en 1992 : le rayonnement de Mandela, auquel tous ses interlocuteurs furent sensibles, me parut d'ordre mystique plus que politique. Mandela, bien entendu, était chrétien ainsi que la plupart des Sud-Africains, quelle que soit la couleur de leur peau. Les pionniers Afrikaners, qui avaient fondé ce pays, se percevaient comme une tribu d'Israël en exil : ils étaient et ils restent conditionnés par leur lecture assidue de l'Ancien Testament. C'est avant tout cet Évangélisme-là qu'ils ont répandu en Afrique du Sud. La réconciliation entre le mouvement national africain, l'ANC, inspiré plus que présidé par Nelson Mandela, avec Frederik de Klerk, le Président sud-africain jusqu'en 1991, fut sans conteste possible un acte de foi partagé entre deux hommes appartenant à une même confession chrétienne. Le blocus économique du pays par l'Occident a contribué à la fin de l'apartheid mais ne l'a pas déterminé : ce n'est pas le boycott des oranges sud-africaines par les consommateurs européens et américains qui eut raison de l'apartheid, mais le Christ ou plus exactement, la croyance en Lui.

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  • Un rapport d'Amnesty sur les goulags de Corée du Nord

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    (Source) Tués à coups de marteau dans les goulags nord-coréens

    L'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty International a publié ce jeudi de nouvelles images satellite des camps de prisonniers en Corée du Nord et des témoignages d'anciens internés relatant sévices et exécutions.

    La Corée du Nord dément l'existence de camps de travail pour les prisonniers politiques mais selon des estimations indépendantes, entre 100.000 et 200.000 personnes y sont détenues dans des conditions particulièrement difficiles.

    Voir les images et lire la suite