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International - Page 321

  • Egypte : d'après Amnesty, des chrétiens sont traités en boucs émissaires

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    Égypte : des chrétiens boucs émissaires (Amnesty international)

    Un nouveau rapport d’Amnesty International se penche sur les événements survenus pendant les attaques sectaires sans précédent qui ont fait suite à la dispersion de deux rassemblements pro-Morsi au Caire, le 14 août.

    Le rapport, publié mercredi 9 octobre 2013, raconte en détail que les forces de sécurité ne sont pas intervenues pour empêcher des foules en colère de s'en prendre et de mettre le feu à des églises, à des écoles et à des bâtiments associatifs coptes, dont certains ont été entièrement détruits. Au moins quatre personnes ont été tuées.

    Il est extrêmement troublant qu'à travers toute l'Égypte la communauté chrétienne ait été prise à partie par des sympathisants du président destitué Mohamed Morsi qui voulaient se venger pour les événements du Caire ».

    Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.

    Exigez la protection des Coptes en Egypte.

    Pétition au ministre égyptien de la défense

    SIGNEZ

    À la lumière des attaques qui avaient déjà eu lieu auparavant, surtout depuis la destitution de Mohamed Morsi le 3 juillet, il aurait fallu anticiper les représailles contre les coptes. Pourtant, les forces de sécurité n'ont pas empêché les attaques et ne sont pas intervenues pour faire cesser les violences.

    Amnesty International enjoint les autorités égyptiennes d'ouvrir une enquête indépendante et impartiale sur ces attaques sectaires et de prendre immédiatement des mesures pour empêcher qu'elles ne se reproduisent. Il faut mettre en place et appliquer une stratégie exhaustive visant à combattre les discriminations envers les minorités religieuses. Les lois et politiques discriminatoires doivent être abrogées et annulées.

    Ne pas poursuivre en justice les responsables présumés de ces attaques équivaut clairement à dire que les coptes et les autres minorités religieuses sont des cibles légitimes. Les autorités doivent veiller à ce qu'il soit parfaitement clair que des attaques sectaires ne seront en aucun cas tolérées ».

    Hassiba Hadj Sahraoui

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  • Inde : ouverture d'une "usine à bébés"

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    Lu sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org (8 octobre) :

    Une "usine à bébés" en Inde

     En Inde, à Anand, dans la province du Gurajat, une véritable "usine à bébés" va voir le jour à l'initiave de Nayna Patel, une femme médecin spécialiste de la fécondation in vitro et formée à Singapour, en Angleterre et Corée du Sud. Cette grande clinique de mères porteuses s'adresse aux couples infertiles principalement occidentaux et "abritera des centaines de mères porteuses". 

    Selon Nayna Patel, "les femmes doivent avoir moins de 45 ans, être en bonne santé et avoir déjà eu au moins un enfant, pour éviter qu'elles ne s'attachent au bébé". Les règles de l'établissement sont extrêmement sévères pour la mère porteuse sur qui repose une grande responsabilité. En effet, que ce soit le médecin, l'hôpital ou le futur couple, aucun n'est responsable d'éventuelles complications qui pourraient intervenir. Face à de telles pratiques, de nombreuses critiques ont émergé: Nayna Patel "exploite la pauvreté et le corps de ces femmes". Elle tente de se défendre en précisant "que les mères porteuses réalisent un travail physique et qu'elles sont rémunérées pour cela". 

    Actuellement, "le marché indien de la gestation pour autrui est évalué à plus d'un milliards de dollars par an", dans ce "pays où un tiers de la population vit avec moins de 0,6 dollar par jour". L'association pour le droit des femmes All India Democratic Women's a fait part de sa vive inquiétude de "la pratique même de la gestation pour autrui dans un pays où les femmes n'ont pas de ressources financières". Les parents qui souhaitent concevoir un enfant en recourant à cette clinique indienne débourseront la somme de 28 000 dollars, "tarif très inférieur à celui pratiqué aux Etats-Unis" où la gestation pour autrui est autorisée. Les mères porteuses de la clinique toucheront quant à elles 8 000 dollars.

  • Anvers accueillera la prochaine rencontre internationale "Religions et Cultures en dialogue"

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    logo_seg.jpgDe Sant'Egidio :


    Anvers sera l’année prochaine la ville hôte de la rencontre internationale dans l’esprit d’Assise « Religions et Cultures en dialogue », organisée chaque année par la Communauté de Sant’Egidio. La nouvelle a été rendue publique à la fin de la rencontre de trois jours, « Le courage de l’espérance. Religions et cultures en dialogue »,  la semaine dernière, à Rome.

     

    La rencontre aura lieu du dimanche 7 septembre au mardi 9 septembre 2014. Les personnes intéressées peuvent dès à présent se libérer : tous les débats, tables rondes et cérémonies officielles sont en principe gratuits et accessibles au public.

     

    Le programme n’est évidemment pas encore connu, mais les échos de la rencontre de cette année peuvent déjà vous donner une idée : photos, textes et compte-rendu sont en ligne sur notre site ici.

     

    Un petit film sur ces journées de dialogue est disponible sur You tube, avec notamment la rencontre des participants avec le Pape François.

     

    Des échos dans la presse belge sont aussi disponibles : «Un sommet des religions à Anvers" et « Appel des chefs religieux à Rome contre le terrorisme religieux ».

  • Une pétition pour soutenir les Chrétiens d'Orient en danger

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    Pétition

    Les Chrétiens d'Orient en danger

    Villages rasés, massacres collectifs, meurtres de religieux et de civils (femmes, enfants, vieillards), viols,enlèvements, persécutions à grande échelle, églises incendiées, monastères et écoles détruites, les Chrétiens d'Orient vivent aujourd'hui dans l'angoisse du lendemain, dans la peur et la souffrance quotidiennes.

    Une épuration religieuse massive et silencieuse est en cours en Egypte, en Irak, en Syrie et bientôt peut-être au Liban.

    Une stratégie de la terreur est déployée dans cette région du monde, elle vise à éliminer toute présence chrétienne, toute identité multiple, tout souvenir du christianisme et de son rôle historique dans la construction de ces peuples et de ces Etats. Elle vise à rendre cet espace géopolitique hostile et impénétrable à l’Occident.

    Et que font les diplomaties européennes ? Elles regardent ailleurs. Elles ne veulent pas entendre l’indicible ou voir l’impensable et se rendent coupables de complicité de crimes à grande échelle, qui prennent le caractère de crimes contre l’humanité.
    Elles parlent des droits de l’homme, de démocratie et dans le même temps, elles mènent des politiques qui sont dans les faits aveugles et sourdes à la souffrance humaine lorsqu’il s’agit de Chrétiens. Elles combattent à juste titre des régimes au nom des idéaux démocratiques et détournent le regard lorsque des alliés directs ou indirects massacrent uniquement en raison de la religion.

    En Egypte, pourquoi ne pas condamner les églises incendiées, les écoles brûlées, les exactions quotidiennes contre les Coptes exercées par les milices des Frères musulmans ?

    En Irak, combien d’écoles, d’églises détruites et de massacres impunis de Chrétiens sont intervenus par la suite dans l’indifférence de l’Occident ?

    Faut-il rester indifférents aux massacres de Syriens, uniquement parce qu’ils sont chrétiens, et à l’enlèvement des deux Evêques d’Alep et de prêtres, par les groupes islamistes ?

    En Terre Sainte, le nombre de Chrétiens ne cesse de diminuer.

    Au Liban, pays francophone, les Chrétiens deviendront bientôt une minorité ; leur situation instable et précaire conduit nombre d’entre eux à préférer l’exil aux incertitudes sécuritaires et aux pressions des islamistes radicaux.

    Nulle pression, nulle protestation ! Les puissances occidentales restent sourdes aux suppliques des responsables et des organisations représentatives, laïcs et religieux, qui tirent les sonnettes d’alarme et demandent une réaction de la France et de l’Europe.

    Pourquoi ?

    Ont-ils anticipé la disparition des Chrétiens en Orient ? Ont-ils fait le deuil d’une présence antérieure à l’implantation de l’Islam, d’un peuplement historiquement ouvert et bienveillant envers l’Occident ?

    Nous lançons un appel à la France, aux Français et à l’ensemble des nations européennes afin que la diplomatie prenne en compte l’existence de populations chrétiennes, de problématiques spécifiques, d’un Orient divers et agissent désormais pour faire respecter les droits des Chrétiens en Orient.

    C’est l’intérêt de la France, de l’Europe, et de la communauté internationale. Les Chrétiens d’Orient ont toujours représenté l’antidote de l’extrémisme ainsi qu’un vecteur de tolérance entre les communautés. Leur disparition aboutira à l’exacerbation de l’intolérance et de la violence aux portes de l’Europe.

    C’est aussi l’intérêt des populations de cette région du monde. Les Chrétiens d’Orient ont toujours vécu en harmonie avec les Musulmans et les Juifs et ils doivent pouvoir continuer à vivre de façon conviviale et paisible avec toutes les communautés, afin de sauvegarder un Orient multiculturel, qui porte un message universel de paix, de dialogue fécond des cultures et de vivre-ensemble.
    La France et l’Europe doivent évaluer leur politique dans cette région du monde et prendre en compte ses impacts et ses conséquences pour les populations chrétiennes concernées.

    Les gouvernements de ces pays, à l’instar de leurs oppositions, doivent désormais être comptables de la survie et de la sécurité des Chrétiens. La France comme l’Europe doivent lier leur aide et leur appui certes à la démocratie, aux droits des femmes mais aussi à la défense des communautés chrétiennes et à leur droit de vivre leur différence dans un espace qu’ils habitent depuis près de deux millénaires.

    Pétition lancée par les personnalités suivantes : cliquez pour voir la liste

    Signer la pétition

  • Le massacre silencieux des chrétiens de Centrafrique

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    Centrafrique, massacre silencieux des chrétiens... (ICI)

    L’ancien pays de Bokassa est désormais en état de décomposition, livré aux pillards et aux lois des seigneurs de guerre.

    Malgré leur terreur, les villageois se sont décidés à sortir du bois pour héler à grands gestes un convoi de soldats africains et demander de l’aide. Des soudards du mouvement rebelle Seleka viennent de piller le village, mitraillant à l’aveuglette, et quelques habitants revenus pour grappiller des restes de nourriture ont été atteints par malchance. Un jeune fermier, Symphorien, a noué un morceau de torchon en guise de garrot sanguinolent autour de son poignet traversé par une balle. Il est tellement affaibli qu’il peine à tenir debout en suppliant qu’on l’emmène à l’hôpital. Une jeune femme de 19 ans, Marie, est atteinte à la cuisse. Son bébé, Audrey, hurle à ses côtés, la joue tailladée par une éraflure de balle de kalachnikov. Les soldats ne posent pas de questions en emportant les blessés. Le soir va bientôt tomber et l’anarchie règne dans le pays.

    BEAUCOUP, À BANGUI, ESPÉRAIENT UNE INTERVENTION DIRECTE DES FRANÇAIS POUR SAUVER LE PAYS, À LA MANIÈRE DU MALI

    Même en convoi lourdement armé, les unités de la Fomac, la force panafricaine d’interposition, n’ont guère envie de se retrouver, de nuit, aux abords de la forêt vierge. Les fermiers, eux, n’ont pas d’autre choix. « On va retourner se cacher à plus d’une heure de marche d’ici, explique Edmond Bagnot, un des chefs du village de Gbadengue. Dès qu’on sort de la brousse, on est en danger de mort. » En guenilles, les villageois dorment dans les clairières, sans aucun abri pour se protéger des averses diluviennes qui s’abattent sur cette région d’Afrique équatoriale en pleine saison des pluies. « On collecte les racines de yam sauvage, c’est tout ce qu’il nous reste à manger », affirme Edmond. Certains de ses comparses ont bien quelques vieux fusils de chasse, mais ils n’osent s’en servir de peur que les coups de feu n’attirent les miliciens. Et les munitions sont tellement rares que les villageois préfèrent les garder pour se protéger en cas d’attaque. Dénommés les « Anti-Balaka », ces groupes d’autodéfense ont des moyens dérisoires face aux milices qui ont conquis la République centrafricaine, en mars dernier. Certains villageois brandissent des machettes, mais beaucoup n’affichent pour seules armes que leurs pieux de bois taillé et de nombreux grigris. Alors tout le monde se cache. Pays de 4,6 millions d’habitants, la Centrafrique compte déjà plus de 1,5 million de déplacés et réfugiés.

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  • Mensuel "La Nef": le numéro d'octobre 2013 vient de paraître

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     Bienvenue

    La grande interview du pape François aux revues jésuites a visiblement beaucoup déconcerté ou surpris. C’est compréhensible, il convient cependant de prendre un peu de recul et d’analyser ses propos avec un esprit de nuance, ce que nous essayons de faire dans ce numéro d’octobre.
    Pour nous, ce mois d’octobre est marqué par le blog de La Nef qui est lancé avec une personne pour s’en occuper: n’hésitez pas à le consulter, il montera peu à peu en puissance dans les semaines et les mois à venir.
    A bientôt donc sur notre blog.

     

    Christophe Geffroy, Directeur de La Nef

    Sommaire du n°252 d'octobre 2013              FIC73476HAB33.jpg

    SOMMAIRE DU N°252 D’OCTOBRE 2013

    ÉDITORIAUX
    La foi est première, par Christophe Geffroy
    Quelle écologie humaine ?, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Mgr Pietro Parolin, un nouveau Secrétaire d’État, par Jacques de Guillebon
    Joie à la Garde, entretien avec le Père Marc
    Hommage à l’abbé Chanut, par l’abbé Christian Gouyaud
    La Schola Saint-Grégoire, entretien avec le TRP Dom Hervé Courau
    Le blog de La Nef relancé, entretien avec Louis Jamin
    Vie de l’Église : La folie du genre, par Loïc Mérian
    Entrées 2013 aux séminaires : un signe des temps ?, par l’abbé Laurent Spriet 
    Syrie et Égypte : l’Occident aveuglé, par Annie Laurent 
    Géopolitique d’abord : Syrie : un désastre !, par Paul-Marie Coûteaux 
    Lettre ouverte à ceux qui veulent vraiment gagner, par Henri Hude 
    Chronique Vie : N’oubliez pas l’avortement, par Pierre-Olivier Arduin 

    ENTRETIEN
    La kénose, sagesse de Dieu, entretien avec le Père Nicolas Buttet 

    DOSSIER : LE POPULISME
    Le populisme : essai de définition, par Jacques de Guillebon 
    Quelques raisons expliquant le populisme, par Christophe Geffroy 
    Un conservatisme politique, entretien avec Vincent Coussedière 
    Populisme et patriotisme, par le Père Bernard Peyrous 
    La Manif pour tous, un populisme français ?, par Guillaume Bernard 
    Extrémiste !, par Michel Toda 
    Le populisme en Europe, par Marine Tertrais 
    La « politique du peuple », par Falk van Gaver
    Sorel populiste ?, par Falk van Gaver 
    Le populisme selon Christopher Lasch, par Falk van Gaver 
    La révolte de Ludd, par Falk van Gaver 

    VIE CHRÉTIENNE
    La soif de la foi (6/6), par un moine de Solesmes 
    Question de foi x « Slava Rossii ! », par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Catholiques et Juifs dans la France de Vichy, par Limor Yagil 
    Au fil des livres : Retour à saint Benoît, par Philippe Maxence 
    Notes de lecture, chroniques musique, sortir, cinéma,
    Internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : François Huguenin 
    Portrait : André Bonnet, par Marine Tertrais 

    BRÈVES 
    Toutes les annonces du mois en ligne

    Réf.ici : Bienvenue

  • Et pendant ce temps-là, les Coptes...

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    Sur le Blog Copte :

  • Les tueries des chrétiens en terre d'islam : l'Occident ferme délibérément les yeux

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    De Franz-Olivier Giesbert, éditorialiste, sur le site du Point (3 octobre) :

    ... C'est bien un choc des civilisations qui se déroule sous nos yeux en Syrie, où s'affrontent, au nom de l'islam, les chiites soutenus par les Iraniens et les sunnites armés par l'Arabie saoudite et le Qatar. Même chose au Pakistan, où, comme en Égypte ou au Nigeria, les chrétiens sont devenus la chair à pâté des intégristes islamistes.

    C'est une des grandes nouvelles de l'année : si l'Occident défend encore, ici ou là, quelques minorités ethniques persécutées de par le monde, il semble avoir décidé de faire passer par profits et pertes les tueries de chrétiens en terre d'islam. Par fatigue ou honte de soi, ou les deux, nous fermons les yeux.

    Deux poids, deux mesures. La semaine dernière, alors que le monde entier se focalisait sur l'attaque d'un centre commercial de Nairobi, au Kenya, qui a fait 69 morts, un attentat-suicide faisait plus de 80 morts devant une église de Peshawar, au Pakistan. C'est peu de dire que le massacre pakistanais est passé inaperçu : il a été zappé. Il y a là quelque chose d'hallucinant qui relève de la psychanalyse.

    La vie des chrétiens d'Orient, d'Afrique ou d'Asie compte-t-elle pour quantité négligeable ? C'est une question que l'on est en droit de se poser quand on voit la place que nos chers médias accordent aux tueries et aux discriminations dont les catholiques ou les protestants sont l'objet sur la planète : rien ou presque, à quelques heureuses exceptions près.

    Entre chrétiens et musulmans, l'incompréhension est séculaire. Sans doute parce qu'ils ont pas mal de points communs. Bien sûr, d'un point de vue historique, chaque camp a sa part de responsabilité : avant le djihad, il y a eu des croisades qui n'étaient pas des promenades de santé. Mais est-ce une raison pour que les puissances occidentales abandonnent à leur triste sort les 2 % de chrétiens du Pakistan, les 11 % de l'Égypte ou les 49 % du Nigeria, considérés par les intégristes islamistes comme du gibier d'attentats ?

    Cachez ces crimes qu'on ne saurait voir : c'est notre tartuferie qui nourrit le choc des civilisations. Puisque leurs forfaits ne sont ni punis ni même dénoncés, les djihadistes et les salafistes se croient autorisés à continuer. Ce n'est pas faire de l'islamophobie que de dire cela. Il y a aujourd'hui, notamment en France, une tendance à accepter ce qu'on refuse, depuis belle lurette, Dieu merci, aux catholiques. Pis encore, il y a aussi une forme de résignation devant les crimes et les folies des intégristes musulmans au Pakistan et ailleurs. A croire que l'islam n'est pas une religion comme les autres et qu'il porterait le mal en lui, alors que les islamistes le défigurent.

    C'est là le syndrome d'un impensé raciste.

  • Ce qui va se passer ce 13 octobre

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    De l'Homme Nouveau :

    Le 13 octobre, le Pape François consacre le monde au Cœur Immaculé de Marie et invite tous les catholiques du monde entier à s'unir à lui dans cet acte fondateur de son pontificat. Petit aperçu en forme de questions/réponses de deux journées pas comme les autres.

    • Que se passe-t-il ce 13 octobre 2013 ?

    À Rome, le Pape François consacrera le monde au Cœur Immaculé de la Vierge Marie au pied de la statue de Notre-Dame de Fatima, en la date anniversaire de l'apparition de 1917. Il invite tous les catholiques du monde entier à s'unir à lui.

    • Est-ce la statue originale ?

    Selon le site du sanctuaire de Fatima, c'est bien la statue de Notre-Dame du Rosaire de Fatima, qui est vénérée habituellement dans la petite chapelle des Apparitions, qui sera présente à Rome les 12 et 13 octobre à l'occasion de cette Journée mariale. La statue de la Vierge de l'un des sanctuaires les plus connus au monde quittera le Portugal le matin du 12 octobre pour y retourner dans l'après-midi du 13. En son absence, on installera dans la Chapelle des apparitions la première statue de la Vierge pèlerine de Fatima, intronisée dans la basilique Notre-Dame-du-Rosaire, le 8 décembre 2003.

    • Pourquoi vient-elle spécialement à Rome à cette occasion ?

    Comme l'a indiqué Mgr Rino Fisichella, le président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, en charge de l'organisation de cette journée, dans sa lettre adressée à l'évêque de Leiria-Fatima, Mgr António Marto : « C'est le vif désir du Saint-Père que la Journée mariale puisse avoir comme signe particulier une des statues mariales les plus importantes pour les chrétiens du monde entier et c'est pour cette raison que nous avons pensé à la statue originale et bien-aimée de Notre Dame de Fatima ».

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  • L'abandon des fêtes chrétiennes ou l'établissement de la société vide de sens

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    Lu sur le site web de « La Libre » ce point de vue (externe, of course, à la rédaction de ce journal). Sébastien Morgan, auteur de "Devenir soi-même, chronique d'un chrétien du XXIe siècle" s’exprime ici, dans la rubrique « opinions » (1) :

    « Le débat de la semaine, lancé par l'anthropologue Dounia Bouzar, est évidemment l'abandon de deux jours fériés chrétiens en France pour les remplacer par l'Aïd et Yom Kippour. Par cette proposition, l'on peut une fois de plus constater dans quel gouffre d'oubli et de négation sombre la France, entraînant sans doute une partie de l'Europe à sa suite. On voudrait gommer le passé, le reléguer dans un musée, l'effacer des mémoires.

    Bien sûr que chacun a le droit de fêter ce qu'il veut chez lui : Yom Kippour pour les Juifs, l'Aïd pour les Musulmans, la Tara Verte pour les bouddhistes, Beltaine pour les Wiccans, Thanksgiving pour les expatriés américains ou l'anniversaire du petit... Faut-il pour cela acter officiellement les désidératas particuliers de tout un chacun ?

    Bien sûr que non. N'en déplaise au lobbying laïcard athée, la France et l'Europe sont des entités baptisées et chrétiennes. En tant que telles, elles peuvent et doivent être ouvertes à la diversité d'opinion et sans doute de religion dans une certaine limite, mais doit-on pour autant complètement se déraciner dans une sorte de folie moderniste incohérente et libérale ?

    Il faut s'entendre sur les mots. Je défends l'idée d'une société traditionnelle opposée à la dite société moderniste. Qu'est-ce à dire ?

    Par société traditionnelle, j'entends non pas une société moralement conservatrice, figée, réactionnaire, autoritariste et cloisonnée mais une société qui donne du sens. Or pour donner du sens, il faut s'inscrire dans le passé et s'enraciner dans le temps. « Même une plaisanterie a bien plus d'éclat quand elle a mille ans derrière elle» (2) disait C.S.Lewis. Et il avait raison, car au-delà de la boutade, les fêtes chrétiennes s'inscrivent dans une logique cyclique, rythmant la vie spirituelle et communautaire. Au-delà des croyances individuelles, elles inscrivent la société toute entière dans une logique propre qui est celle du christianisme, à savoir :

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  • Banneux, 12 octobre : chapelet international en direct avec le Vatican et 10 sanctuaires

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  • Après Maalula, Sednaya. Jamais la Syrie n'avait connu un telle flambée de fanatisme antichrétien

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    ASIE/SYRIE - Bataille à Sednaya, siège historique de la Chrétienté

    Damas (Agence Fides) – La préoccupation des chrétiens syriens augmente de jour en jour. Après Maalula, village situé au nord de Damas, pris d’assaut par les groupes djihadistes, c’est au tour de Sednaya, un autre village chrétien lui aussi sis au nord de la capitale syrienne, « cœur battant du Christianisme syrien » et siège de nombreux monastères et églises de différentes confessions, par ailleurs lieu de pèlerinage historique, à être en danger. En outre, des attaques ciblées contre les églises se poursuivent, ainsi que Fides a pu l’apprendre. Ainsi, hier, deux églises ont été touchées à Yabroud et Hassakè. « Jamais dans l’histoire de la Syrie nous n’avions enregistré de telles attaques sacrilèges et sectaires. Les syriens ne le feraient jamais. Il s’agit d’attaques menées par des groupes étrangers et ceci constitue un danger pour nous chrétiens. Nous continuons à prier pour la paix, suivant la route tracée par le Pape François » commente, peiné, S.B. Grégoire III Laham, Patriarche d’Antioche des Melkites.

    Selon le récit du Patriarche, hier, aux portes de Sednaya a eu lieu un affrontement armé entre des groupes armés non identifiés qui tentaient de s’infiltrer dans la ville et la population locale. Dans ce cadre, un jeune gréco-catholique a trouvé la mort. La population de Sednaya est terrorisée, se souvenant de ce qui s’est passé à Maalula.
    Entre temps, hier, quatre missiles ont touché l’église catholique Saint Georges de Yabroud, causant de graves dommages à la coupole et au centre catéchétique et pastoral. L’Archevêque melkite, S.Exc. Mgr Jean-Abdo Arbach, s’est rendu sur place afin de constater les dégâts et de réconforter les fidèles apeurés. Au cours de la nuit, selon ce qu’indiquent à Fides des sources locales, une église orthodoxe a été incendiée à Hassakè alors que des groupes islamistes ont profané deux églises de Raqqa voici deux jours, enlevant les croix et les images sacrées. Les chrétiens de Raqqa, explique à Fides Boulos George, prêtre syro orthodoxe, ont été contraints à s’enfuir, surtout en direction d’Hassakè et de Qamishli, étant victimes de « discrimination religieuse ». Dans la zone de Raqqa – où a été enlevé le Père Paolo Dall’Oglio, SI – ont été enregistrés de féroces affrontements entre groupes islamiques. Le prétendu Etat islamique d’Irak et de Syrie combat le mouvement Jubhat al Nosra et des unités de « l’armée libre syrienne ». Selon Boulos George, « il s’agit d’un conflit pour le pouvoir et l’argent ».
    Parlant à Fides, un vétéran de « l’armée libre syrienne » remarque : « Pour nous, il devient impossible de protéger les plus fragiles, tels que les minorités religieuses. En certains lieux, nous voudrions recevoir l’aide également de l’armée régulière parce que nous avons vu des exécutions sommaires barbares ». Selon des sources de Fides, « le but de telles actions à l’encontre des minorités est de leur montrer qu’il leur est impossible de vivre ici et de fragmenter la Syrie selon une base confessionnelle ». (PA) (Agence Fides 28/09/2013)